27/03/2006
Foot - OM - Justice : Prison ferme requise
Deux ans de prison ferme et cinq années d'interdiction d'exercer la profession d'entraîneur en France ont été requis lundi par le procureur Marc Cimamonti à l'encontre de Rolland Courbis pour complicité d'abus de biens sociaux dans le procès sur les transferts suspects au sein de l'OM entre 1997 et 1999. Par ailleurs, trois à quatre ans de prison avec sursis ont été requis contre l'actionnaire principal du club phocéen, Robert Louis-Dreyfus pour abus de biens sociaux. Deux ans de prison, dont un ferme, ont également été requis contre l'ex-agent de joueurs et actuel dirigeant du Standard Liège, Licio D'Onofrio, poursuivi lui aussi pour complicité d'abus de biens sociaux. Deux ans ferme aussi contre Gilbert Sau avec mandat de dépôt, et un an ferme contre Jean-François Larios.
Le procureur Cimamonti avait annoncé à l'entame de son réquisitoire qu'il demanderait de lourdes condamnations à l'encontre des quatorze prévenus. Il a souligné qu'au sein du club, entre 1997 et 1999, «les négociations sur les transferts sont menées en mettant à l'écart le système normatif». «La règlementation n'est prise en compte qu'à des fins cosmétiques», a-t-il insisté en détaillant les primes occultes versées aux joueurs et les pratiques douteuses de certains agents.
Principale cible du ministère public : le principal actionnaire Robert-Louis Dreyfus, qui a avancé comme argument de défense au cours des audiences sa naïveté face à un «système de fraude généralisée». «C'est un mauvais argument de défense, c'est de la mauvaise foi pour un président de dire qu'il se borne à fixer une enveloppe», a estimé Marc Cimamonti. Revenant sur l'arrivée de Laurent Blanc depuis Barcelone en 1997, le procureur a estimé que «pour Robert Louis-Dreyfus, c'est son premier transfert important et il le réalise avec l'organisation d'une fraude et d'une malversation au préjudice» du club. Il a également estimé que Louis-Dreyfus était au courant des irrégularités lors du transfert de Fabrizzio Ravanelli pour lequel il a également sévèrement chargé Rolland Courbis: «Rolland Courbis a touché sur ces deux transferts».
Le procureur a par ailleurs regretté qu'aucun joueur n'ait été mis en examen dans cette affaire. «S'il n'avait tenu qu'à moi, Laurent Blanc (...) et les dirigeants du FC Barcelone auraient été là», a ajouté Marc Cimamonti en regrettant le choix du juge d'instruction. Toutes les parties auront la semaine pour plaider leur défense.
Foot - OM - Justice : Prison ferme requise
Deux ans de prison ferme et cinq années d'interdiction d'exercer la profession d'entraîneur en France ont été requis lundi par le procureur Marc Cimamonti à l'encontre de Rolland Courbis pour complicité d'abus de biens sociaux dans le procès sur les transferts suspects au sein de l'OM entre 1997 et 1999. Par ailleurs, trois à quatre ans de prison avec sursis ont été requis contre l'actionnaire principal du club phocéen, Robert Louis-Dreyfus pour abus de biens sociaux. Deux ans de prison, dont un ferme, ont également été requis contre l'ex-agent de joueurs et actuel dirigeant du Standard Liège, Licio D'Onofrio, poursuivi lui aussi pour complicité d'abus de biens sociaux. Deux ans ferme aussi contre Gilbert Sau avec mandat de dépôt, et un an ferme contre Jean-François Larios.
Le procureur Cimamonti avait annoncé à l'entame de son réquisitoire qu'il demanderait de lourdes condamnations à l'encontre des quatorze prévenus. Il a souligné qu'au sein du club, entre 1997 et 1999, «les négociations sur les transferts sont menées en mettant à l'écart le système normatif». «La règlementation n'est prise en compte qu'à des fins cosmétiques», a-t-il insisté en détaillant les primes occultes versées aux joueurs et les pratiques douteuses de certains agents.
Principale cible du ministère public : le principal actionnaire Robert-Louis Dreyfus, qui a avancé comme argument de défense au cours des audiences sa naïveté face à un «système de fraude généralisée». «C'est un mauvais argument de défense, c'est de la mauvaise foi pour un président de dire qu'il se borne à fixer une enveloppe», a estimé Marc Cimamonti. Revenant sur l'arrivée de Laurent Blanc depuis Barcelone en 1997, le procureur a estimé que «pour Robert Louis-Dreyfus, c'est son premier transfert important et il le réalise avec l'organisation d'une fraude et d'une malversation au préjudice» du club. Il a également estimé que Louis-Dreyfus était au courant des irrégularités lors du transfert de Fabrizzio Ravanelli pour lequel il a également sévèrement chargé Rolland Courbis: «Rolland Courbis a touché sur ces deux transferts».
Le procureur a par ailleurs regretté qu'aucun joueur n'ait été mis en examen dans cette affaire. «S'il n'avait tenu qu'à moi, Laurent Blanc (...) et les dirigeants du FC Barcelone auraient été là», a ajouté Marc Cimamonti en regrettant le choix du juge d'instruction. Toutes les parties auront la semaine pour plaider leur défense.
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