En cette année des 40 ans du PSG, je vous propose de repartir sur un tout nouveau topic.

Le but de ce topic est de présenter l'histoire du club de la capitale, de relayer son actualité et d'en discuter dans un esprit d'échange de courtoisie et surtout dans le respect des avis de chacun.
Les commentaires mesquins ayant pour but de faire monter la tension et de gêner le déroulement normal des discussions et les provocations gratuites n'ont pas leurs places ici au risque de se voir suspendre son compte pour une durée laissée à l'appréciation des modérateurs.
Ceci n'empêche évidemment pas de chambrer dès lors que cela est fait dans un esprit bon enfant;)

1904 : Naissance du Stade Sangermanois avec un blason répresentant la fleur de lys, et le landau symboles de la royauté de Louis XIV et de la ville de Saint-Germain-en-Laye.

En 1970, à la suite de l'appel radio pour la souscription à la création d'un grand club à Paris, le logo ci-dessus avait été crée pour le Paris Football Club.

Printemps 1970, la Ligue de Football refuse la création du PFC en Division 1. Le club doit fusionner avec un club déjà existant.
Le club devient le Paris Saint Germain Football Club et modifie par la même occasion le logo précédant constitué d'un ballon et d'un bateau qui sont des symboles forts de la ville de Paris.
Il sera adopté durant 3 saisons, jusqu'en 1973.




1973: Première apparition du logo historique avec la tour Eiffel en rouge sur un fond bleu avec un liseré blanc concept repris plus tard sur le maillot de Daniel Hechter.
Les symboles de la ville de Saint-Germain sont repris sous la tour Eiffel. C'est la première fois que les deux villes sont représentées sur le même logo.

Il est arrivé que le Parc des Princes soit ajouté sous le logo "Tour Eiffel", notamment dans le milieu des années 80.

Changement radical dans les années 80. Ce logo restera éphémère puisqu'il n'a été utilisé que lors des saisons 1986/87 et 1987/88


Retour au logo "Tour Eiffel" à partir de 1991 quelque peu relooké par l'arrivée de Canal+. Le landau est maintenant blanc.

Apparition du logo des trois lettres P.S.G imaginé par Canal +.
Devant l'insistance des supporters, les dirigeants furent contraints de le mettre de côté.
Toutefois, le logo « PSG » n'est pas abandonné par les dirigeants qui l'utilisent dans toutes leurs publications et en-têtes.

Apparition de la mention "Paris Saint-Germain" ainsi que de l'année officielle de création du club. Il sera utilisé de 1995 à 2003

1996 : Le logo est quelque peu modifié par le partenariat avec Opel. Même si ce logo n'a jamais été concrètement adopté, on a pu le voir sur des documents publicitaires par exemple.

2002, le logo "Tour Eiffel" est repris et quelque peu modifié. La couleur bleu foncé est maintenant dominante, tant sur le logo que sur le maillot.

2006 : Pour la saison 2006/07 uniquement, le Paris Saint Germain arbore un maillot exterieur couleur "chocolat" proche du milieu de la mode parisienne. Le blason est lui aussi relooké (uniquement sur le maillot exterieur) par des couleurs jaunies à la façon "rétro".

1er février 1970 - L'appel de Pierre Bellemare
L'association "Paris Football-Club", créée par la Fédération Française de Football en 1969 pour redonner un grand club de football à Paris, a choisi ses dirigeants. Guy Crescent, président de la société de transport Calberson, et Pierre-Etienne Guyot, responsable du Racing-Club de France, auront la lourde charge de mener à bien cet ambitieux projet, et trouver un club résident au tout nouveau Parc des Princes, dont les travaux viennent de débuter.
Guy Crescent vient d'achever son tour d'Europe pour prendre conseil auprès des principaux dirigeants étrangers. Malgré son handicap (Guy Crescent souffre de poliomyélite), il s'est déplacé en Angleterre pour rencontrer les dirigeants de Chelsea et Arsenal, a poursuivi son périple en Belgique à Anderlecht, en Allemagne à Cologne et Hambourg puis a terminé son voyage à Madrid où il est reçu avec les honneurs par le président du Real, Santiago Bernabeu. Cette dernière rencontre avec le président emblématique est une révélation pour Guy Crescent : le Real Madrid, club puissant et respecté, s'appuie sur 100.000 "socios", ses supporters qui participent financièrement et activement à la vie de leur club.

Cette option semble évidente à Guy Crescent, qui rêve d'un club populaire à Paris. A son retour dans la capitale, le principe des "associés - socios" est adopté à l'unanimité. Il reste malgré tout un problème de taille : le PFC n'a toujours pas trouvé un partenaire pour une éventuelle fusion - absorption.
Après le retour de Guy Crescent, Pierre-Etienne Guyot a contacté son ami Maurice Siegel, patron d'Europe 1. Un créneau horaire est mis à la disposition de l'Association PFC pour recruter ses premiers associés. Cet appel à souscription est programmé pour le dimanche 1er février 1970 et Pierre Bellemare, animateur vedette, a accepté de soutenir personnellement le projet. Un appui de poids : Pierre Bellemare fête son retour sur Europe 1 après dix ans d'absence... Le quotidien "L'Équipe" et l'hebdomadaire "France-Football" sont eux-aussi sollicités. Le 1er février, c'est quitte ou double pour les dirigeants du PFC. Un succès et le club parisien sera reconnu et adopté, un échec provoquerait la fin de cet ambitieux projet.
Dès les premières heures de la matinée, tout est en place. Guy Crescent attend fébrilement aux côtés de Pierre Bellemare. Une centaine d'artistes, dont Enrico Macias, Sacha Distel, Annie Cordy, Jean Richard, Mireille Mathieu ou Robert Castel, ont accepté bénévolement de soutenir le projet et sont les parrains des 148 points de souscription dispersés dans la Capitale et la région parisienne. De Pontoise à Juvisy, en passant par Corbeil,Melun, Versailles ou Chelles, toute la Région Ile-de-France est mise à contribution.
A 9h30, Pierre Bellemare prend la parole, sur un fond de clameurs issu de l’ancien Parc des Princes : "Ces hurlements d’enthousiasme, vous ne les entendrez plus jamais, car c’est décidé, le Parc des Princes va être rasé. Même s’il n’était pas démoli, s’il était au contraire agrandi, à quoi cela servirait-il ? A moins que grâce à vous, le football revive dans la Capitale. Chers amis, nous allons faire appel à vous une nouvelle fois... Si le peuple de Paris ne se penche pas sur le drame qui le guette... Imaginez le train de péniches remontant la seine et portant la terre rouge du Parc des Princes vers son dernier cercueil... La mort d'un grand lieu... La disparition du patrimoine national... Nous possédons la solution et c'est Monsieur Guy Crescent qui va maintenant prendre la parole". Malgré l'émotion, le dirigeant parisien expose avec précision son projet : la création d'un grand club de football à Paris avec l'appui d'associés, qui feront partie intégrante du club pour la modeste somme de 25 francs (3,80 euros)

Pierre Bellemare implore les Parisiens et leur propose de se déplacer en masse pour devenir souscripteur. On attend avec impatience les premiers résultats lorsque l'inimitable Albert Simon présente son point météo : "le temps est couvert pour toute la journée, nous vous conseillons de rester chez vous". Stupeur dans le studio... Quelques instants plus tard, Mireille Mathieu demande l'antenne : dans un café du 16ème arrondissement, elle a débuté un tour de chant improvisé sur le comptoir ! Les curieux et badauds s'approchent et on dénombre 250 bulletins de souscription en quelques minutes. Partout dans la Capitale, les appels se multiplient. Après trois heures d'antenne, on totalise 17.400 associés pour 842.000 francs de promesse (128.362 euros).
Ce premier succès est l’acte fondateur qui s’achèvera quelques semaines plus tard par la création officielle du nouveau club de la Capitale, le Paris Saint-Germain Football-Club…

La date de création officielle du club pourrait être le 12 Août 1970. Cependant, la parution au Journal Officiel ne se fera que 15 jours plus tard le 27 août 1970.

Comme prévu, le 30 mai 1970, le Paris Saint Germain Football Club est l'un des 48 clubs invités à disputer le Championnat national (D2) 1970/71.
Grâce à l'apport financier de la structure Paris FC, le PSG se renforce. Jean Djorkaeff, alors capitaine de l'équipe de France, est la principale recrue du club qui conserve l'essentiel de l'effectif du Stade Sangermainois.

De gauche à droite, Jean-Claude Bras, Roland Mitoraj, Jean Djorkaeff, Jean-Pierre Destrumelle et Bernard Guignedoux. Voici la nouvelle équipe du Paris Saint Germain Football Club (PSGFC).
Le PSG-FC obtient avec brio sa place en première division et entame la saison suivante avec quelques bonnes recrues. Malheureusement, la saison 1971/72 sera moins glorieuse. Une 16ème place et une situation financière délicate. Le Conseil de Paris (Paris n'avait pas de maire à l'époque) accepte de délivrer cette subvention (850 000F) qui sauverait le club parmi l'élite mais demande en contrepartie au club d'adopter le nom plus "parisien" de Paris Football Club.
C'est alors que la crise éclate. Les représentants de l'ex Stade Sangermanois n'entendent pas se faire voler leur place parmi l'élite. Guy Créscent dépassé par ces problèmes internes décide d'abandonner la présidence à Henri Patrelle. Un véritable bras de fer commence alors entre Sangermanois et Parisiens. Chaque clan campe sur ses positions.
A cet instant, deux solutions s'offrent au conseil. Où dissoudre le club (les transferts des joueurs serviront à boucher le déficit) ou scinder le club en 2 (PFC pour les pros, PSG pour les amateurs).
La décision tombe ce 1er juin 1972. Le PFC conserve sa place en Division 1 avec les pros (le CA Montreuil fusionne et fera office d'équipe réserve) tandis que le PSG retourne en Division 3, en lieu et place de l'équipe réserve. Pour avoir une chance de ce maintenir à ce niveau, le tout nouveau PSG va bénéficier d'une dérogation pour jouer avec un plus grand nombre de joueurs mutés.

Procès Verbal du Conseil d'Administration
C'est ainsi que le PFC se débarrassa de l'encombrement allié sangermanois qui lui avait tout de même permit d'exister et devient officiellement un club de football (le PFC n'était pour le moment qu'une association).
Les "stars" arrivées avec le Paris FC préfèrent rester parmi l'élite. Ainsi, le PSG débuta en Division 3 avec un groupe jeune mais talentueux. André, Béhier, Béreau, Brost, Choquier, Dossevi.O, Dumot, Laposte, Leclercq, Ledunois, Marella, Renaut, Schmit ou encore Zbinden forment le PSG 72/73. Au terme de la saison, le PSG termine second de son groupe (Ouest) à six points de Quevilly. Seul le premier étant admis à accéder en deuxième division, les parisiens doivent se résoudre à repartir en Division 3 la saison prochaine. Mais Quevilly qui a des problèmes financiers, annonce qu'il renonce à la montée. Le PSG est donc miraculeusement promu.
La saison 1973/74 va être marquée par l'arrivée au club de Daniel Hechter, couturier bien connu qui va contribuer à la venue du jeune retraité Justo Fontaine comme entraîneur ainsi que des joueurs prestigieux tels que Dogliani, Deloffre, Cardiet ou Bade.

Signature de l'accord entre Henri Patrelle et Daniel Hechter
Le PSG termine second du groupe B à quatre points du Red Star. Il va donc devoir jouer le match de barrage qui l'opposera à Valenciennes. Le vainqueur de cette confrontation (en deux matches aller-retour) accédera à la première division. Au match aller, les nordistes l'emportent 2-1. Tout va se jouer au Parc. Au retour, les parisiens l'emportent 4-2 avec le but libérateur de Jean-Pierre Dogliani (sans aucun doute, le marseillais le plus cher au coeur des parisiens RIP:-() et se qualifient pour la Première Division qu'ils ne quitteront plus. Dans le même temps, le Paris FC est relégué en Division 2. Ironie du sort...:proud:
Le retour parmi l'élite
Le PSG retrouve son statut professionnel abandonné deux ans plus tôt. Daniel Hechter est écarté de la présidence en janvier 1978 suite au scandale de la double billetterie du Parc...

Après la victoire du PSG sur l'OM en 1978, l'entraîneur Jean-Michel Larqué demande à ses joueurs, Dahleb et Renault, d'aller saluer le président Hechter, qui vient d'être suspendu après l'affaire de la double billetterie.
Francis Borelli devient alors le nouveau patron du club francilien. C'est sous sa conduite que le PSG gagnera ses premiers trophées. Deux coupes de France en 1982 et 1983 et un titre de champion de France en 1986. Un PSG séduisant emmené par Luis Fernandez, Dominique Bathenay, Dominique Rocheteau, Joël Bats ou encore Safet Susic. Le Paris Saint Germain devient alors un grand club français.


La reprise par Canal +
Allant de déceptions en déceptions, le club parisien tarde à confirmer ce nouveau statut de grand club de la capitale. Le 6 Avril 1991, au terme d'une énième défaite, les supporters du Kop Boulogne demandent la démission du président Borelli. De plus, le PSG est en grand danger financier. Le dépôt de bilan est proche.
C'est alors que poussé par le récent succès de l'OM en Ligue des Champions et de son engouement, Bernard Brochand le numéro 2 du club et Alain Cayzac imaginent un "Grand Projet" pour le PSG en collaboration avec le Canal + de Pierre Lescure.

Le projet aboutit suite à l'épuration de la dette estimée à 51MF par la Mairie de Paris. Michel Denisot alors président du club de Châteauroux est désigné comme représentant de la chaîne au club poussant ainsi Borelli vers la sortie.

Il reste donc à trouver des bons joueurs et un nouvel entraîneur pour ce nouveau Paris Saint Germain. Artur Jorge l'ex entraîneur du Matra Racing alors au FC Porto sera ce nouvel entraîneur poussant Henri Michel vers la sortie.
Une enveloppe de 120MF est allouée au club pour recruter une grande équipe. Cette saison marquera une réelle transition dans la mesure ou 11 joueurs quitteront le club. Parmi eux, Susic, Bibard, Tanasi et Jeannol. A l'inverse, 10 joueurs arrivent. Patrick Colleter de Montpellier, Paul Le Guen de Nantes mais aussi Geraldao, Ricardo, Valdo et le trio Fournier, Germain et Pardo échangé contre Jocelyn Angloma à l'OM. Le PSG "Nouvelle vague" prend forme pour la saison 1991/92 qu'il terminera à la 3ème place.

De g. à d. Ricardo, Germain, Le Guen, Geraldo puis Fournier, Colleter, Pardo et Valdo
Le PSG version Canal se montre alors très efficace en Coupe avec pas moins de cinq coupes de France (1993, 1995, 1998, 2004 et 2006), deux Coupes de la Ligue ( 1995 et 1998 ), une Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupes en 1996 et un titre de champion de France en 1994, le dernier du club et le seul de l'épopée Canal+.


La saison 92/93 est dans la confirmation de la précédente. En championnat, cette fois, le PSG devance l'OM, club qui s'affirme de plus en plus comme le grand rival. A ce titre s'ajoute une nouvelle demi-finale de Coupe d'Europe (Coupe des Vainqueurs de Coupe cette fois) contre Arsenal. Mais 1992/93 restera aussi la saison qui a vu l'arrivée au club du brésilien Raï, aujourd'hui considéré comme le plus grand joueur que le PSG ait connu.

Mais c'est pourtant à l'issue de cette saison fabuleuse qu'Artur Jorge, principal artisan de ce succès décide de quitter le club. Son remplaçant ne se fait pas attendre. Luis Fernandez, l'enfant du PSG prend le costume du club et lui donne une dimension supplémentaire. Si en championnat le PSG pointe à la deuxième place, il signe le premier doublé de son histoire en Coupe de France contre Strasbourg et en Coupe de la Ligue contre Bastia mais aussi une nouvelle demi-finale de Coupe d'Europe, cette fois-ci en Ligue des Champions contre le grand Milan AC après avoir éliminé le non moins grand Barça.


1995/96 sera marqué par la victoire en Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupes a défaut de s'être fait reprendre en championnat par l'AJ Auxerre de Guy Roux dans les derniers instants. De nombreux joueurs cadres quittent le club, à l'image de Valdo, Ginola, Weah et Ricardo. L'effectif s'en trouve bouleversé mais les résultats subsistent, notamment grâce aux arrivés de nouveaux grands joueurs comme Youri Djorkaeff, Patrice Loko ou Bruno N'Gotty.

Bernard Lama
Luis Fernandez quitte le club à l'issue de la saison pour laisser sa place a duo Bats-Ricardo termineront une nouvelle fois dauphin en championnat, derrière l'AS Monaco et qui chuteront en Finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe contre le FC Barcelone de Ronaldo avant de réaliser un nouveau doublé la saison suivante en remportant la Coupe de France contre Lens et la Coupe de la Ligue contre Bordeaux.

Le tournant de la belle histoire Canal + va intervenir entre 1998 et 1999. Cette année marque la fin de la génération "90". Fournier, Guerin, Roche, Le Guen, Lama puis Raï quittent le club. A ces départs s'ajoute la fin du brillant règne du président Michel Denisot. C'est Charles Biétry qui prend le relais... et qui échoue lamentablement.
La crise
Le PSG va alors traverser une importante crise sur tous les plans (sportif, médiatique, financier). Des erreurs de recrutement comme Nicolas Ouedec ou des joueurs achetés à prix d'or comme Jay Jay Okocha (100MF). Mais aussi des joueurs vendus ou plutôt donnés puis rachetés plus cher quelques années plus tard comme Nicolas Anelka (vendu 4.5MF et racheté 200MF).
Résultat, le club est lourdement endetté et cherche un équilibre qui le fuit depuis cette fameuse année 1998.
Pourtant, la venue de grands joueurs tels que Ronaldinho, Gabriel Heinze, Juan Pablo Sorin, Pedro Pauleta, Jérôme Rothen ou encore Mario Yepes a quelque peu changé la donne. Le binôme Francis Graille - Vahid Halilhodzic (le premier en tant que président et le second entraîneur) va même parvenir à réduire le déficit et à redorer le blason du club. Une deuxième place en championnat, une Coupe de France et un groupe retrouvé avec de bons joueurs de club comme Déhu, Fiorèse, Leroy, Alonzo ou encore Letizi va permettre au PSG de retrouver son niveau des années 90. Il n'en est rien, le groupe est démoli, Halilhodzic puis Graille sont évincés. Au PSG, la construction d'un groupe est vite assimilée à la déconstruction systématique.

Pauleta et la crise du PSG
Une dernière crise et puis s'en va. Canal + cède le Paris Saint Germain lors de la saison 2005/2006. Pierre Blayau (le nouveau président nommé par Canal +) fait une dernière fois le lien entre un actionnaire blasé et un club amorphe depuis de nombreuses années. Les venues de stars tels que Vikash Dhorasoo ou encore Bonaventure Kalou en plus du groupe de joueurs quasi inchangé de la saison passée laissait une fois de plus présager d'une belle saison. Pourtant, l'histoire s'est encore répétée. Laurent Fournier est remplacé par Guy Lacombe qui terminera à la 9ème position de l'exercice 2005/06. En guise d'adieu à son actionnaire, les joueurs du PSG offrent à leur public une très belle Coupe de France acquise contre l'ennemi de toujours, l'Olympique de Marseille.
La renaissance espérée qui vire en cauchemar
Canal + quitte donc le PSG, 15 ans après. Le nouveau propriétaire du club francilien se nomme Colony Capital fond de pensions.
Que dire du bilan de Colony Capital au PSG? Un fiasco total...
Le palmarès du PSG

Champion de France 2013
- Division 2 (Ex National) : Champion en 1971 Groupe Centre
- Coupe de France : Finaliste en 1985, 2003 et 2008
- Coupe de la Ligue : Finaliste en 2000
- Trophée des Champions : Vainqueur en 1995 et 1998 ; Finaliste en 2005
- Ligue des Champions (C1): Demi-finaliste en 1995
- Coupe d'Europe des Vainqueur de Coupe (C2): Finaliste en 1997 ; Demi-Finaliste en 1994
- Coupe de l'U.E.F.A. (C3): Demi-finaliste en 1993
- Coupe Intertoto : Vainqueur en 2002
- Seul club à avoir enchainé au moins 5 demi-finales de Coupe d'Europe consécutives (1993, 1994, 1995, 1996 et 1997)
Centre d'entraînement: Le Camp des Loges

L’architecture
Les façades du centre d’entraînement sont composées de deux matériaux : le bois et le métal. Le changement de rythme et de nature des revêtements de façade a été conçu dans l’optique de réduire l’échelle du bâtiment afin de l’intégrer dans l’univers végétal qui l’entoure. L’intérieur du bâtiment est essentiellement dans les tons gris et blanc pour permettre de moduler la décoration des salles selon les besoins (sponsors, événements…). Le revêtement du sol est adapté au port des crampons et à un entretien facile.
Un espace vert
La surface totale engazonnée, incluant les terrains de football, est de 24 446 m² sur une superficie totale de parcelle de 28 888 m², soit presque 85%. Un total de 35 arbres à haute tige ont été plantés ou replantés.

Le bien être
Le bien-être des joueurs avec balnéothérapie, espace de massages, salle de soins, espace détente… Tous les espaces de vie (soins, échauffement, salle de détente) sont largement ouverts vers les terrains pour que les joueurs blessés ou en soins puissent « participer » aux entraînements. Symboliquement, les espaces joueurs se trouvent au coeur du bâtiment.
Un temps de réalisation record
Les travaux de préparation du terrain ont commencé en janvier 2008, alors que la mise en place du bâtiment en lui même a débuté en juillet 2008, pour finalement s’achever le 24 octobre 2008, soit un peu plus de trois mois plus tard. L’installation du mobilier a alors pu commencer avant l’inauguration officielle, le mardi 4 novembre.
Le centre d’entraînement en chiffres
28 888 : La superficie en m² de l’ensemble de la parcelle
1 761 : La superficie en m² du nouveau centre d’entraînement
105 : En jours, la durée des travaux une fois la préparation du terrain achevée
35 : Le nombre d’arbres plantés ou replantés
28 : Le nombre de pièces sans les sanitaires, douches et locaux techniques
29 : Le nombre de places de parking à l’intérieur du complexe
7,40 : En mètres, la hauteur maximum du bâtiment
6 : Le nombre de places pour les deux roues
5 : En millions d’euros, le coût total des travaux (bâtiment, mobilier et terrains)


Le centre en images: http://www.psg.fr/fr/News/105002/Pho...#gallery-photo
Visite virtuelle du Camp des Loges: http://s.psg.fr/psg/visitevirtuelle/

48527 places assises et intégralement couvertes.

L’histoire
Inauguré le 4 juin 1972, le Parc des Princes est doté d’une architecture avant-gardiste pour l’époque. Confort et visibilité ont été les maîtres mots de Roger Taillibert, l’architecte chargé du projet. En juin 1974, le Paris Saint-Germain devient le club résident de ce nouveau stade et décide d’associer son image ainsi que son histoire à cette enceinte mythique.
Propriétaire du Parc des Princes, la Ville de Paris a confié la concession du stade en 1990 (renouvelée en 1999 pour 15 ans) à la Société d’Exploitation Sports-Evénements (SESE). Afin d’implanter durablement le stade dans son environnement, la SESE, la Ville de Paris et les principales associations de riverains du stade ont signé en 2000 une charte visant à améliorer le fonctionnement du Parc des Princes en tenant compte de son environnement.
Au-delà de l’organisation des matches de football du PSG, qui est la principale mission de la SESE, celle-ci n’a pas cessé de développer des compétences nouvelles et de diversifier son savoir-faire : organisation, co-production ou production de concerts, de spectacles tels que le Supercross, Snow Parc, organisation de brocantes et de séminaires d’entreprises. Depuis la Coupe du Monde 1998, le PSG est désormais seul maître des lieux et y a installé son siège social, le Parc ayant bénéficié d’importants travaux de rénovation.
Les grandes dates
Janvier 1897 : construction d’une piste cyclable, ainsi que de tribunes découvertes d’une capacité de 12000 places.
Avril 1932 : un stade vélodrome omnisports de 50000 places est inauguré. L’architecture du stade n’évoluera plus jusqu’au projet de construction des boulevards périphériques autour de Paris. Ce chantier nécessite la démolition partielle d’une tribune du stade.
Novembre 1968 : Démarrage des travaux du stade actuel, avec démolition du vélodrome. Les activités se recentrent sur la pelouse avec notamment des rencontres importantes de football et de rugby.
Juin 1972 : Inauguration du stade par Georges Pompidou, Président de la République, le jour de la 55ème finale de la coupe de France de football. Le stade est avant-gardiste sur le plan architectural : 50 consoles sur portique en béton précontraint soutiennent la toiture en forme d’anneau.
Juin 1973 : le Paris Saint-Germain devient le club résident du Parc des Princes. Deux ans jour pour jour après l’inauguration officielle du stade, le PSG accède pour la première fois de son histoire à la Division 1, qu’il n’a depuis jamais quittée.
Juin 1998 : à l’occasion de la Coupe du Monde Football 1998 et des 6 rencontres qui y sont disputées, le Parc des Princes améliore le confort et l’accueil des spectateurs. Les coursives sont fermées et les sièges sont intégralement changés. La tribune de presse, elle, est agrandie.
Visite virtuelle du Parc des Princes: http://s.psg.fr/psg/visitevirtuelleparc/
Site officiel du Parc des Princes (pour en savoir d'avantage sur ce stade mythique): http://www.leparcdesprinces.fr/
Restaurant le 70

Dans un cadre atypique, le 70, nommé ainsi en référence à l'année de fondation du PSG, met en scène les grands succès légendaires du club parisien tout en vous faisant vivre en images les grands moments sportifs actuels. Au cœur des émotions du stade mais à l'abri de l'agitation de la pelouse, le 70 est une adresse originale et insolite.



Le but de ce topic est de présenter l'histoire du club de la capitale, de relayer son actualité et d'en discuter dans un esprit d'échange de courtoisie et surtout dans le respect des avis de chacun.
Les commentaires mesquins ayant pour but de faire monter la tension et de gêner le déroulement normal des discussions et les provocations gratuites n'ont pas leurs places ici au risque de se voir suspendre son compte pour une durée laissée à l'appréciation des modérateurs.
Ceci n'empêche évidemment pas de chambrer dès lors que cela est fait dans un esprit bon enfant;)
Histoire du Paris Saint-Germain Football Club
1904 : Naissance du Stade Sangermanois avec un blason répresentant la fleur de lys, et le landau symboles de la royauté de Louis XIV et de la ville de Saint-Germain-en-Laye.
En 1970, à la suite de l'appel radio pour la souscription à la création d'un grand club à Paris, le logo ci-dessus avait été crée pour le Paris Football Club.
Printemps 1970, la Ligue de Football refuse la création du PFC en Division 1. Le club doit fusionner avec un club déjà existant.
Le club devient le Paris Saint Germain Football Club et modifie par la même occasion le logo précédant constitué d'un ballon et d'un bateau qui sont des symboles forts de la ville de Paris.
Il sera adopté durant 3 saisons, jusqu'en 1973.
1973: Première apparition du logo historique avec la tour Eiffel en rouge sur un fond bleu avec un liseré blanc concept repris plus tard sur le maillot de Daniel Hechter.
Les symboles de la ville de Saint-Germain sont repris sous la tour Eiffel. C'est la première fois que les deux villes sont représentées sur le même logo.
Il est arrivé que le Parc des Princes soit ajouté sous le logo "Tour Eiffel", notamment dans le milieu des années 80.
Changement radical dans les années 80. Ce logo restera éphémère puisqu'il n'a été utilisé que lors des saisons 1986/87 et 1987/88
Retour au logo "Tour Eiffel" à partir de 1991 quelque peu relooké par l'arrivée de Canal+. Le landau est maintenant blanc.
Apparition du logo des trois lettres P.S.G imaginé par Canal +.
Devant l'insistance des supporters, les dirigeants furent contraints de le mettre de côté.
Toutefois, le logo « PSG » n'est pas abandonné par les dirigeants qui l'utilisent dans toutes leurs publications et en-têtes.
Apparition de la mention "Paris Saint-Germain" ainsi que de l'année officielle de création du club. Il sera utilisé de 1995 à 2003
1996 : Le logo est quelque peu modifié par le partenariat avec Opel. Même si ce logo n'a jamais été concrètement adopté, on a pu le voir sur des documents publicitaires par exemple.
2002, le logo "Tour Eiffel" est repris et quelque peu modifié. La couleur bleu foncé est maintenant dominante, tant sur le logo que sur le maillot.

2006 : Pour la saison 2006/07 uniquement, le Paris Saint Germain arbore un maillot exterieur couleur "chocolat" proche du milieu de la mode parisienne. Le blason est lui aussi relooké (uniquement sur le maillot exterieur) par des couleurs jaunies à la façon "rétro".

1er février 1970 - L'appel de Pierre Bellemare
L'association "Paris Football-Club", créée par la Fédération Française de Football en 1969 pour redonner un grand club de football à Paris, a choisi ses dirigeants. Guy Crescent, président de la société de transport Calberson, et Pierre-Etienne Guyot, responsable du Racing-Club de France, auront la lourde charge de mener à bien cet ambitieux projet, et trouver un club résident au tout nouveau Parc des Princes, dont les travaux viennent de débuter.
Guy Crescent vient d'achever son tour d'Europe pour prendre conseil auprès des principaux dirigeants étrangers. Malgré son handicap (Guy Crescent souffre de poliomyélite), il s'est déplacé en Angleterre pour rencontrer les dirigeants de Chelsea et Arsenal, a poursuivi son périple en Belgique à Anderlecht, en Allemagne à Cologne et Hambourg puis a terminé son voyage à Madrid où il est reçu avec les honneurs par le président du Real, Santiago Bernabeu. Cette dernière rencontre avec le président emblématique est une révélation pour Guy Crescent : le Real Madrid, club puissant et respecté, s'appuie sur 100.000 "socios", ses supporters qui participent financièrement et activement à la vie de leur club.

Cette option semble évidente à Guy Crescent, qui rêve d'un club populaire à Paris. A son retour dans la capitale, le principe des "associés - socios" est adopté à l'unanimité. Il reste malgré tout un problème de taille : le PFC n'a toujours pas trouvé un partenaire pour une éventuelle fusion - absorption.
Après le retour de Guy Crescent, Pierre-Etienne Guyot a contacté son ami Maurice Siegel, patron d'Europe 1. Un créneau horaire est mis à la disposition de l'Association PFC pour recruter ses premiers associés. Cet appel à souscription est programmé pour le dimanche 1er février 1970 et Pierre Bellemare, animateur vedette, a accepté de soutenir personnellement le projet. Un appui de poids : Pierre Bellemare fête son retour sur Europe 1 après dix ans d'absence... Le quotidien "L'Équipe" et l'hebdomadaire "France-Football" sont eux-aussi sollicités. Le 1er février, c'est quitte ou double pour les dirigeants du PFC. Un succès et le club parisien sera reconnu et adopté, un échec provoquerait la fin de cet ambitieux projet.
Dès les premières heures de la matinée, tout est en place. Guy Crescent attend fébrilement aux côtés de Pierre Bellemare. Une centaine d'artistes, dont Enrico Macias, Sacha Distel, Annie Cordy, Jean Richard, Mireille Mathieu ou Robert Castel, ont accepté bénévolement de soutenir le projet et sont les parrains des 148 points de souscription dispersés dans la Capitale et la région parisienne. De Pontoise à Juvisy, en passant par Corbeil,Melun, Versailles ou Chelles, toute la Région Ile-de-France est mise à contribution.
A 9h30, Pierre Bellemare prend la parole, sur un fond de clameurs issu de l’ancien Parc des Princes : "Ces hurlements d’enthousiasme, vous ne les entendrez plus jamais, car c’est décidé, le Parc des Princes va être rasé. Même s’il n’était pas démoli, s’il était au contraire agrandi, à quoi cela servirait-il ? A moins que grâce à vous, le football revive dans la Capitale. Chers amis, nous allons faire appel à vous une nouvelle fois... Si le peuple de Paris ne se penche pas sur le drame qui le guette... Imaginez le train de péniches remontant la seine et portant la terre rouge du Parc des Princes vers son dernier cercueil... La mort d'un grand lieu... La disparition du patrimoine national... Nous possédons la solution et c'est Monsieur Guy Crescent qui va maintenant prendre la parole". Malgré l'émotion, le dirigeant parisien expose avec précision son projet : la création d'un grand club de football à Paris avec l'appui d'associés, qui feront partie intégrante du club pour la modeste somme de 25 francs (3,80 euros)

Pierre Bellemare implore les Parisiens et leur propose de se déplacer en masse pour devenir souscripteur. On attend avec impatience les premiers résultats lorsque l'inimitable Albert Simon présente son point météo : "le temps est couvert pour toute la journée, nous vous conseillons de rester chez vous". Stupeur dans le studio... Quelques instants plus tard, Mireille Mathieu demande l'antenne : dans un café du 16ème arrondissement, elle a débuté un tour de chant improvisé sur le comptoir ! Les curieux et badauds s'approchent et on dénombre 250 bulletins de souscription en quelques minutes. Partout dans la Capitale, les appels se multiplient. Après trois heures d'antenne, on totalise 17.400 associés pour 842.000 francs de promesse (128.362 euros).
Ce premier succès est l’acte fondateur qui s’achèvera quelques semaines plus tard par la création officielle du nouveau club de la Capitale, le Paris Saint-Germain Football-Club…

La date de création officielle du club pourrait être le 12 Août 1970. Cependant, la parution au Journal Officiel ne se fera que 15 jours plus tard le 27 août 1970.
Comme prévu, le 30 mai 1970, le Paris Saint Germain Football Club est l'un des 48 clubs invités à disputer le Championnat national (D2) 1970/71.
Grâce à l'apport financier de la structure Paris FC, le PSG se renforce. Jean Djorkaeff, alors capitaine de l'équipe de France, est la principale recrue du club qui conserve l'essentiel de l'effectif du Stade Sangermainois.
De gauche à droite, Jean-Claude Bras, Roland Mitoraj, Jean Djorkaeff, Jean-Pierre Destrumelle et Bernard Guignedoux. Voici la nouvelle équipe du Paris Saint Germain Football Club (PSGFC).
Le PSG-FC obtient avec brio sa place en première division et entame la saison suivante avec quelques bonnes recrues. Malheureusement, la saison 1971/72 sera moins glorieuse. Une 16ème place et une situation financière délicate. Le Conseil de Paris (Paris n'avait pas de maire à l'époque) accepte de délivrer cette subvention (850 000F) qui sauverait le club parmi l'élite mais demande en contrepartie au club d'adopter le nom plus "parisien" de Paris Football Club.
C'est alors que la crise éclate. Les représentants de l'ex Stade Sangermanois n'entendent pas se faire voler leur place parmi l'élite. Guy Créscent dépassé par ces problèmes internes décide d'abandonner la présidence à Henri Patrelle. Un véritable bras de fer commence alors entre Sangermanois et Parisiens. Chaque clan campe sur ses positions.
A cet instant, deux solutions s'offrent au conseil. Où dissoudre le club (les transferts des joueurs serviront à boucher le déficit) ou scinder le club en 2 (PFC pour les pros, PSG pour les amateurs).
La décision tombe ce 1er juin 1972. Le PFC conserve sa place en Division 1 avec les pros (le CA Montreuil fusionne et fera office d'équipe réserve) tandis que le PSG retourne en Division 3, en lieu et place de l'équipe réserve. Pour avoir une chance de ce maintenir à ce niveau, le tout nouveau PSG va bénéficier d'une dérogation pour jouer avec un plus grand nombre de joueurs mutés.
Procès Verbal du Conseil d'Administration
C'est ainsi que le PFC se débarrassa de l'encombrement allié sangermanois qui lui avait tout de même permit d'exister et devient officiellement un club de football (le PFC n'était pour le moment qu'une association).
Les "stars" arrivées avec le Paris FC préfèrent rester parmi l'élite. Ainsi, le PSG débuta en Division 3 avec un groupe jeune mais talentueux. André, Béhier, Béreau, Brost, Choquier, Dossevi.O, Dumot, Laposte, Leclercq, Ledunois, Marella, Renaut, Schmit ou encore Zbinden forment le PSG 72/73. Au terme de la saison, le PSG termine second de son groupe (Ouest) à six points de Quevilly. Seul le premier étant admis à accéder en deuxième division, les parisiens doivent se résoudre à repartir en Division 3 la saison prochaine. Mais Quevilly qui a des problèmes financiers, annonce qu'il renonce à la montée. Le PSG est donc miraculeusement promu.
La saison 1973/74 va être marquée par l'arrivée au club de Daniel Hechter, couturier bien connu qui va contribuer à la venue du jeune retraité Justo Fontaine comme entraîneur ainsi que des joueurs prestigieux tels que Dogliani, Deloffre, Cardiet ou Bade.
Signature de l'accord entre Henri Patrelle et Daniel Hechter
Le PSG termine second du groupe B à quatre points du Red Star. Il va donc devoir jouer le match de barrage qui l'opposera à Valenciennes. Le vainqueur de cette confrontation (en deux matches aller-retour) accédera à la première division. Au match aller, les nordistes l'emportent 2-1. Tout va se jouer au Parc. Au retour, les parisiens l'emportent 4-2 avec le but libérateur de Jean-Pierre Dogliani (sans aucun doute, le marseillais le plus cher au coeur des parisiens RIP:-() et se qualifient pour la Première Division qu'ils ne quitteront plus. Dans le même temps, le Paris FC est relégué en Division 2. Ironie du sort...:proud:
Le retour parmi l'élite
Le PSG retrouve son statut professionnel abandonné deux ans plus tôt. Daniel Hechter est écarté de la présidence en janvier 1978 suite au scandale de la double billetterie du Parc...
Après la victoire du PSG sur l'OM en 1978, l'entraîneur Jean-Michel Larqué demande à ses joueurs, Dahleb et Renault, d'aller saluer le président Hechter, qui vient d'être suspendu après l'affaire de la double billetterie.
Francis Borelli devient alors le nouveau patron du club francilien. C'est sous sa conduite que le PSG gagnera ses premiers trophées. Deux coupes de France en 1982 et 1983 et un titre de champion de France en 1986. Un PSG séduisant emmené par Luis Fernandez, Dominique Bathenay, Dominique Rocheteau, Joël Bats ou encore Safet Susic. Le Paris Saint Germain devient alors un grand club français.

La reprise par Canal +
Allant de déceptions en déceptions, le club parisien tarde à confirmer ce nouveau statut de grand club de la capitale. Le 6 Avril 1991, au terme d'une énième défaite, les supporters du Kop Boulogne demandent la démission du président Borelli. De plus, le PSG est en grand danger financier. Le dépôt de bilan est proche.
C'est alors que poussé par le récent succès de l'OM en Ligue des Champions et de son engouement, Bernard Brochand le numéro 2 du club et Alain Cayzac imaginent un "Grand Projet" pour le PSG en collaboration avec le Canal + de Pierre Lescure.
Le projet aboutit suite à l'épuration de la dette estimée à 51MF par la Mairie de Paris. Michel Denisot alors président du club de Châteauroux est désigné comme représentant de la chaîne au club poussant ainsi Borelli vers la sortie.
Il reste donc à trouver des bons joueurs et un nouvel entraîneur pour ce nouveau Paris Saint Germain. Artur Jorge l'ex entraîneur du Matra Racing alors au FC Porto sera ce nouvel entraîneur poussant Henri Michel vers la sortie.
Une enveloppe de 120MF est allouée au club pour recruter une grande équipe. Cette saison marquera une réelle transition dans la mesure ou 11 joueurs quitteront le club. Parmi eux, Susic, Bibard, Tanasi et Jeannol. A l'inverse, 10 joueurs arrivent. Patrick Colleter de Montpellier, Paul Le Guen de Nantes mais aussi Geraldao, Ricardo, Valdo et le trio Fournier, Germain et Pardo échangé contre Jocelyn Angloma à l'OM. Le PSG "Nouvelle vague" prend forme pour la saison 1991/92 qu'il terminera à la 3ème place.
De g. à d. Ricardo, Germain, Le Guen, Geraldo puis Fournier, Colleter, Pardo et Valdo
Le PSG version Canal se montre alors très efficace en Coupe avec pas moins de cinq coupes de France (1993, 1995, 1998, 2004 et 2006), deux Coupes de la Ligue ( 1995 et 1998 ), une Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupes en 1996 et un titre de champion de France en 1994, le dernier du club et le seul de l'épopée Canal+.

La saison 92/93 est dans la confirmation de la précédente. En championnat, cette fois, le PSG devance l'OM, club qui s'affirme de plus en plus comme le grand rival. A ce titre s'ajoute une nouvelle demi-finale de Coupe d'Europe (Coupe des Vainqueurs de Coupe cette fois) contre Arsenal. Mais 1992/93 restera aussi la saison qui a vu l'arrivée au club du brésilien Raï, aujourd'hui considéré comme le plus grand joueur que le PSG ait connu.
Mais c'est pourtant à l'issue de cette saison fabuleuse qu'Artur Jorge, principal artisan de ce succès décide de quitter le club. Son remplaçant ne se fait pas attendre. Luis Fernandez, l'enfant du PSG prend le costume du club et lui donne une dimension supplémentaire. Si en championnat le PSG pointe à la deuxième place, il signe le premier doublé de son histoire en Coupe de France contre Strasbourg et en Coupe de la Ligue contre Bastia mais aussi une nouvelle demi-finale de Coupe d'Europe, cette fois-ci en Ligue des Champions contre le grand Milan AC après avoir éliminé le non moins grand Barça.


1995/96 sera marqué par la victoire en Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupes a défaut de s'être fait reprendre en championnat par l'AJ Auxerre de Guy Roux dans les derniers instants. De nombreux joueurs cadres quittent le club, à l'image de Valdo, Ginola, Weah et Ricardo. L'effectif s'en trouve bouleversé mais les résultats subsistent, notamment grâce aux arrivés de nouveaux grands joueurs comme Youri Djorkaeff, Patrice Loko ou Bruno N'Gotty.

Bernard Lama
Luis Fernandez quitte le club à l'issue de la saison pour laisser sa place a duo Bats-Ricardo termineront une nouvelle fois dauphin en championnat, derrière l'AS Monaco et qui chuteront en Finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe contre le FC Barcelone de Ronaldo avant de réaliser un nouveau doublé la saison suivante en remportant la Coupe de France contre Lens et la Coupe de la Ligue contre Bordeaux.

Le tournant de la belle histoire Canal + va intervenir entre 1998 et 1999. Cette année marque la fin de la génération "90". Fournier, Guerin, Roche, Le Guen, Lama puis Raï quittent le club. A ces départs s'ajoute la fin du brillant règne du président Michel Denisot. C'est Charles Biétry qui prend le relais... et qui échoue lamentablement.
La crise
Le PSG va alors traverser une importante crise sur tous les plans (sportif, médiatique, financier). Des erreurs de recrutement comme Nicolas Ouedec ou des joueurs achetés à prix d'or comme Jay Jay Okocha (100MF). Mais aussi des joueurs vendus ou plutôt donnés puis rachetés plus cher quelques années plus tard comme Nicolas Anelka (vendu 4.5MF et racheté 200MF).
Résultat, le club est lourdement endetté et cherche un équilibre qui le fuit depuis cette fameuse année 1998.
Pourtant, la venue de grands joueurs tels que Ronaldinho, Gabriel Heinze, Juan Pablo Sorin, Pedro Pauleta, Jérôme Rothen ou encore Mario Yepes a quelque peu changé la donne. Le binôme Francis Graille - Vahid Halilhodzic (le premier en tant que président et le second entraîneur) va même parvenir à réduire le déficit et à redorer le blason du club. Une deuxième place en championnat, une Coupe de France et un groupe retrouvé avec de bons joueurs de club comme Déhu, Fiorèse, Leroy, Alonzo ou encore Letizi va permettre au PSG de retrouver son niveau des années 90. Il n'en est rien, le groupe est démoli, Halilhodzic puis Graille sont évincés. Au PSG, la construction d'un groupe est vite assimilée à la déconstruction systématique.

Pauleta et la crise du PSG
Une dernière crise et puis s'en va. Canal + cède le Paris Saint Germain lors de la saison 2005/2006. Pierre Blayau (le nouveau président nommé par Canal +) fait une dernière fois le lien entre un actionnaire blasé et un club amorphe depuis de nombreuses années. Les venues de stars tels que Vikash Dhorasoo ou encore Bonaventure Kalou en plus du groupe de joueurs quasi inchangé de la saison passée laissait une fois de plus présager d'une belle saison. Pourtant, l'histoire s'est encore répétée. Laurent Fournier est remplacé par Guy Lacombe qui terminera à la 9ème position de l'exercice 2005/06. En guise d'adieu à son actionnaire, les joueurs du PSG offrent à leur public une très belle Coupe de France acquise contre l'ennemi de toujours, l'Olympique de Marseille.
La renaissance espérée qui vire en cauchemar
Canal + quitte donc le PSG, 15 ans après. Le nouveau propriétaire du club francilien se nomme Colony Capital fond de pensions.
Que dire du bilan de Colony Capital au PSG? Un fiasco total...
Le palmarès du PSG

Champion de France 2013
- Division 2 (Ex National) : Champion en 1971 Groupe Centre
- Coupe de France : Finaliste en 1985, 2003 et 2008
- Coupe de la Ligue : Finaliste en 2000
- Trophée des Champions : Vainqueur en 1995 et 1998 ; Finaliste en 2005
- Ligue des Champions (C1): Demi-finaliste en 1995
- Coupe d'Europe des Vainqueur de Coupe (C2): Finaliste en 1997 ; Demi-Finaliste en 1994
- Coupe de l'U.E.F.A. (C3): Demi-finaliste en 1993
- Coupe Intertoto : Vainqueur en 2002
- Seul club à avoir enchainé au moins 5 demi-finales de Coupe d'Europe consécutives (1993, 1994, 1995, 1996 et 1997)
Centre d'entraînement: Le Camp des Loges

L’architecture
Les façades du centre d’entraînement sont composées de deux matériaux : le bois et le métal. Le changement de rythme et de nature des revêtements de façade a été conçu dans l’optique de réduire l’échelle du bâtiment afin de l’intégrer dans l’univers végétal qui l’entoure. L’intérieur du bâtiment est essentiellement dans les tons gris et blanc pour permettre de moduler la décoration des salles selon les besoins (sponsors, événements…). Le revêtement du sol est adapté au port des crampons et à un entretien facile.
Un espace vert
La surface totale engazonnée, incluant les terrains de football, est de 24 446 m² sur une superficie totale de parcelle de 28 888 m², soit presque 85%. Un total de 35 arbres à haute tige ont été plantés ou replantés.

Le bien être
Le bien-être des joueurs avec balnéothérapie, espace de massages, salle de soins, espace détente… Tous les espaces de vie (soins, échauffement, salle de détente) sont largement ouverts vers les terrains pour que les joueurs blessés ou en soins puissent « participer » aux entraînements. Symboliquement, les espaces joueurs se trouvent au coeur du bâtiment.
Un temps de réalisation record
Les travaux de préparation du terrain ont commencé en janvier 2008, alors que la mise en place du bâtiment en lui même a débuté en juillet 2008, pour finalement s’achever le 24 octobre 2008, soit un peu plus de trois mois plus tard. L’installation du mobilier a alors pu commencer avant l’inauguration officielle, le mardi 4 novembre.
Le centre d’entraînement en chiffres
28 888 : La superficie en m² de l’ensemble de la parcelle
1 761 : La superficie en m² du nouveau centre d’entraînement
105 : En jours, la durée des travaux une fois la préparation du terrain achevée
35 : Le nombre d’arbres plantés ou replantés
28 : Le nombre de pièces sans les sanitaires, douches et locaux techniques
29 : Le nombre de places de parking à l’intérieur du complexe
7,40 : En mètres, la hauteur maximum du bâtiment
6 : Le nombre de places pour les deux roues
5 : En millions d’euros, le coût total des travaux (bâtiment, mobilier et terrains)


Le centre en images: http://www.psg.fr/fr/News/105002/Pho...#gallery-photo
Visite virtuelle du Camp des Loges: http://s.psg.fr/psg/visitevirtuelle/

48527 places assises et intégralement couvertes.

L’histoire
Inauguré le 4 juin 1972, le Parc des Princes est doté d’une architecture avant-gardiste pour l’époque. Confort et visibilité ont été les maîtres mots de Roger Taillibert, l’architecte chargé du projet. En juin 1974, le Paris Saint-Germain devient le club résident de ce nouveau stade et décide d’associer son image ainsi que son histoire à cette enceinte mythique.
Propriétaire du Parc des Princes, la Ville de Paris a confié la concession du stade en 1990 (renouvelée en 1999 pour 15 ans) à la Société d’Exploitation Sports-Evénements (SESE). Afin d’implanter durablement le stade dans son environnement, la SESE, la Ville de Paris et les principales associations de riverains du stade ont signé en 2000 une charte visant à améliorer le fonctionnement du Parc des Princes en tenant compte de son environnement.
Au-delà de l’organisation des matches de football du PSG, qui est la principale mission de la SESE, celle-ci n’a pas cessé de développer des compétences nouvelles et de diversifier son savoir-faire : organisation, co-production ou production de concerts, de spectacles tels que le Supercross, Snow Parc, organisation de brocantes et de séminaires d’entreprises. Depuis la Coupe du Monde 1998, le PSG est désormais seul maître des lieux et y a installé son siège social, le Parc ayant bénéficié d’importants travaux de rénovation.
Les grandes dates
Janvier 1897 : construction d’une piste cyclable, ainsi que de tribunes découvertes d’une capacité de 12000 places.
Avril 1932 : un stade vélodrome omnisports de 50000 places est inauguré. L’architecture du stade n’évoluera plus jusqu’au projet de construction des boulevards périphériques autour de Paris. Ce chantier nécessite la démolition partielle d’une tribune du stade.
Novembre 1968 : Démarrage des travaux du stade actuel, avec démolition du vélodrome. Les activités se recentrent sur la pelouse avec notamment des rencontres importantes de football et de rugby.
Juin 1972 : Inauguration du stade par Georges Pompidou, Président de la République, le jour de la 55ème finale de la coupe de France de football. Le stade est avant-gardiste sur le plan architectural : 50 consoles sur portique en béton précontraint soutiennent la toiture en forme d’anneau.
Juin 1973 : le Paris Saint-Germain devient le club résident du Parc des Princes. Deux ans jour pour jour après l’inauguration officielle du stade, le PSG accède pour la première fois de son histoire à la Division 1, qu’il n’a depuis jamais quittée.
Juin 1998 : à l’occasion de la Coupe du Monde Football 1998 et des 6 rencontres qui y sont disputées, le Parc des Princes améliore le confort et l’accueil des spectateurs. Les coursives sont fermées et les sièges sont intégralement changés. La tribune de presse, elle, est agrandie.
Visite virtuelle du Parc des Princes: http://s.psg.fr/psg/visitevirtuelleparc/
Site officiel du Parc des Princes (pour en savoir d'avantage sur ce stade mythique): http://www.leparcdesprinces.fr/
Restaurant le 70

Dans un cadre atypique, le 70, nommé ainsi en référence à l'année de fondation du PSG, met en scène les grands succès légendaires du club parisien tout en vous faisant vivre en images les grands moments sportifs actuels. Au cœur des émotions du stade mais à l'abri de l'agitation de la pelouse, le 70 est une adresse originale et insolite.


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