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Alors que se profile une possible finale pour le maintien à Sochaux, dans une semaine, l'Évian-TG a préparé son match contre Nice sans presque rien changer à sa routine.
À DEUX MATCHES de la photo finish, l'Évian-TG a décidé de ne pas céder à la panique. Les trois défaites d'affilée (*), l'avance sur Sochaux réduite au minimum (de 8 à 1 point en trois journées) : tous ces signes extérieurs de tension n'ont pas convaincu les Haut-Savoyards (17es) de se lancer dans une mission commando. Un moment évoquées en début de semaine, les pistes d'une mise au vert prolongée ou d'un changement dans les habitudes (entraînement, hôtel) ont été écartées par Pascal Dupraz.
L'entraîneur de l'ETG ne veut surtout pas « que l'enjeu inhibe les joueurs ». Le penalty raté par Cédric Mongongu, dimanche dernier, à Reims, après avoir tiré sans course d'élan, n'a fait que confirmer ses convictions sur son équipe, aux aptitudes mentales aléatoires. Si, en interne, certains ont parlé de « faute professionnelle » au sujet de Mongongu, Dupraz n'est même pas revenu sur le sujet avec son défenseur central, effondré après la rencontre. « Ce n'est pas la nonchalance ou la désinvolture qui l'a fait tirer comme ça, c'est la peur, estime le technicien. En procédant ainsi, il s'est débarrassé de sa mission, il a été rattrapé par le poids de ce penalty. »
Pour éviter d'angoisser, le staff a donc égrené une semaine presque normale. Mercredi, les joueurs ont participé comme prévu à l'opération des « Mercredis du foot » dans les clubs amateurs du département, avant de faire une apparition à la Foire internationale de La Roche sur Foron pour une séance de dédicaces. « Tout ce que je cherche, c'est que mes joueurs jouent libérés, reprend Dupraz. J'ai une totale confiance dans leur implication. Je veux juste qu'ils appliquent ce que je vais leur demander, en étant conquérants et cohérents. »
CAMBON : « ON NE S'IMAGINE PAS EN L 2 »
Seule exception à cette semaine comme les autres, mardi, les tauliers ont improvisé une réunion entre joueurs. Objet de la discussion : prendre conscience qu'ils n'en font pas assez et gommer les absences observées contre Saint-Étienne ou Reims. « Sur ces matches, on n'a pas joué 90 minutes et on a manqué de détermination, confesse Cédric Cambon. Il faudra être à 120 % car on ne s'imagine pas en L 2. »
Même si un scénario parfait (une victoire contre Nice combinée à une défaite de Sochaux) pourrait assurer à l'ETG le maintien dès ce soir, Dupraz veut d'abord « faire un bon truc contre Nice » pour préparer au mieux le déplacement dans le Doubs, samedi prochain. Un choc bouillant qu'il a lui-même présenté comme une « finale » à ses joueurs. Dans cette optique, il a d'ailleurs laissé Cédric Barbosa (mollet) et Tulio De Melo (cuisse) au repos. « Avant le début de la saison, j'aurais signé pour être dix-septème avec un point d'avance à ce moment de la saison », assure Dupraz. Une manière de dire, comme Cambon : « On a notre destin entre nos pieds. Concentrons-nous sur nous, faisons notre match et, ensuite, on verra. »
(*) À Paris (0-1, le 23 avril), contre Saint-Étienne (1-2, le 26) et à Reims (0-1, le 4 mai).
13 : Le nombre de buts qu'ont produit les trois derniers matches de L 1 entre l'Évian-TG et Nice,soit une moyenne de 4,3 buts par rencontre. Le bilan est le suivant : deux victoires pour le Gym (3-1, le 21 décembre 2013 et 3-2, le 15 décembre 2012)et une pour l'ETG (4-0, le 12 mai 2013).Opta
Les équipes probables
Barbosa, capitaine retour de flamme
À trente-huit ans, le milieu de terrain est le doyen de la L 1. Arrivé en 2009 à l'Évian-TG – alors, en National et qui reçoit Nice aujourd'hui –, il y a connu une « seconde » carrière. Et n'a pas l'intention d'y mettre un terme.
Ce soir, Cédric Barbosa sera bien au parc des sports d'Annecy. Pas sur le terrain, puisque le milieu de l'Évian-TG, touché à un mollet, est ménagé en vue de la potentielle « finale » pour le maintien à Sochaux samedi prochain. Mais il suivra la rencontre face à Nice en tribune, sans doute souvent debout, à pester au moindre coup de sifflet. Avant ça, il aura passé une bonne partie de la journée avec ses coéquipiers, à assurer son rôle de vice-capitaine, du haut de ses 416 matches pros. En cette semaine cruciale, il est d'ailleurs à l'initiative de la réunion entre joueurs, improvisée mardi.
Arrivé en Haute-Savoie à l'été 2009, quand le club était en National, Barbosa est un des plus anciens de la maison ETG. À l'époque, son choix de tourner le dos à douze saisons chez les pros (Montpellier, Rennes, Troyes, Metz), avec la perspective de rejoindre l'encadrement, fut interprété comme une forme de préretraite. « Franchement, je suis venu pour donner un coup de main au club, qui voulait accéder à la L 2, et pourquoi pas, après, obtenir une reconversion, admet-il. J'avais trente-trois ans, pas grand-chose par ailleurs. Par rapport à mon ego, faire ce choix n'était pas facile, mais ça m'a réussi. »
Peut-être au-delà de toutes les espérances. Avec l'ETG, Barbosa va retrouver l'élite et redonner un étonnant second souffle à sa carrière avec, en point d'orgue, une finale de Coupe de France il y a un an (2-3 contre Bordeaux). Avec 8 buts et 8 passes décisives en 2011-2012 puis 8 buts et 1 passe décisive en 2012-2013, ses deux dernières saisons ont attiré un concert de louanges inédit. « Quand tu vas en National à trente-trois ans, ça peut ne pas marcher et, alors, tu peux faire une croix sur ton avenir pro. Mais j'ai vécu des choses incroyables ici », savoure-t-il. Avant de tempérer : « Ce sont deux très bonnes saisons au niveau statistique, mais je ne suis pas sûr que ce soient mes meilleures. À Montpellier, quand on est derniers (2002-2003, sa dernière dans l'Hérault) et qu'on se sauve, je pense y être pour beaucoup. Il y a aussi ma première année à Rennes (2003-2004), celle à Troyes (2006-2007). Cela m'irrite qu'on résume ma carrière de vingt ans à ça. Je ne pense pas avoir existé juste deux ans. »
Le Lyonnais Gaël Danic, son meilleur ami dans le foot depuis cette saison troyenne, confirme : « Les gens se disent qu'il n'est bon que maintenant, au vu de ses stats, mais ce niveau-là, il l'a toujours eu. » Une reconnaissance tardive qui n'étanche pas le sentiment de Barbosa de n'avoir pas toujours été jugé à sa juste valeur. La faute, selon lui, à un parcours écorné par trois relégations (à Montpellier en 1999-2000, à Troyes en 2006-2007 et à Metz en 2007-2008). « Il y a une chose qui ne m'a pas aidé, assure-t-il, ce sont les paroles de Frédéric Antonetti, qui a dit un jour pendant un Metz-Nice (alors qu'il jouait en Lorraine) : “Cet imbécile continue de jouer. À chaque fois qu'il est dans un club, il descend.“ » Une pique anecdotique de la part de l'ex-entraîneur niçois mais qu'il a longtemps mal vécue. Au point qu'elle pourrait être une des explications de son chemin de traverse haut-savoyard, emprunté voilà cinq ans… tout comme sa réussite depuis, dans une sorte de sursaut d'orgueil revanchard. « C 'est du passé et je suis en train de prouver le contraire », balaie-t-il.
Michel Mézy, qui l'a dirigé pendant quatre ans à Montpellier (1997-1998 puis 1999-2002), témoigne : « C'était un écorché vif, il voulait tellement réussir qu'il se mettait une pression terrible et se pénalisait tout seul. Je pense que, depuis, il a franchi un cap en termes de maturité. »
Son détour par le National a été l'occasion d'une remise en question et d'une lente reconstruction. « C'était un Championnat un peu dur pour lui, se souvient Bernard Casoni, qui l'a coaché jusqu'à la L 1. Il n'était pas toujours performant. Plus on est montés, mieux il se sentait. » Mézy acquiesce : « Il s'est bonifié au fil des ans. Au début, il avait parfois des absences dans le jeu. Mais il a su évoluer, techniquement et tactiquement, de façon impressionnante. »
Une maturation qui a favorisé l'étirement sans fin de sa carrière, lui qui, depuis plusieurs années, prolonge son contrat d'une année sur l'autre. À trente-huit ans et deux mois, Barbosa est aujourd'hui le doyen de la L 1 (*). Il ne s'en émeut pas. « On me le répète tout le temps, mais je le vis très bien, sourit-il. Tant que je peux apporter… J'en suis même fier ! » Il sait que son expérience implique aussi des obligations supplémentaires. Il avoue le « décalage » ressenti parfois avec certains coéquipiers, dont il pourrait être le père. « Je trouve que les jeunes sont beaucoup moins impliqués qu'on pouvait l'être, remarque ce fondu de foot, capable de regarder un match chaque soir. Ils sont peut-être moins passionnés aussi. Beaucoup disent qu'ils ne regardent pas les matches à la télé. »
Ça ne l'empêche pas d'endosser le costume du chef de meute, pour aller discuter dans le bureau du coach ou pour cornaquer ses jeunes coéquipiers. « Je ne fais pas le vieux con, mais j'aime leur rappeler les valeurs nécessaires pour réussir dans ce métier, résume-t-il. Peut-être que, parfois, ça entre par une oreille et ça ressort par l'autre, mais je le fais comme si je parlais à mes enfants. »
Pascal Dupraz, qui le voit à l'oeuvre depuis cinq ans (comme directeur sportif puis entraîneur), souligne : « Il a un très bon impact sur l'équipe, il a toujours une bonne parole avec les gamins. Il fait partie des quelques joueurs de l'effectif qui mériteraient de rejoindre l'encadrement. »
Là aussi, cet état d'esprit policé est le fruit de la maturation de ce joueur de tempérament, plutôt du genre acharné et roublard sur les pelouses. Le temps aidant, il a appris à se montrer plus pragmatique avec les autres – certains parlent même de « sens politique » pour son habileté à frayer à tous les étages du club. « C'est quelqu'un qu'on aime ou qu'on n'aime pas, glisse Danic. Il a son franc-parler et ce n'est pas toujours bien perçu. C'est un garçon droit, gentil et sincère. Son seul défaut ? C'est un râleur. »
Mais, pour expliquer sa longévité, Danic met en exergue un autre aspect : la discipline. « J'ai vu à quel point il faisait attention, raconte-t-il. Il ne faisait jamais d'excès, sait se préparer. Le repos, les massages, les kinés. Il prend soin de son corps. C'est comme un pilote de Formule 1 : il a beau avoir une Ferrari, s'il ne met pas d'essence, elle n'avancera pas. »
À l'ETG, cela fait plusieurs années que Barbosa bénéficie d'une préparation à la carte. « Quand il y avait deux séances dans la journée, il n'en faisait qu'une, confirme Casoni. En match, je le sortais au bout d'une heure, même s'il était bon. Parce qu'il ne pouvait pas enchaîner le match d'après. » Une gestion prolongée par Dupraz, même si c'est souvent – du moins en match – contre la volonté de l'intéressé. « Pour durer autant, c'est forcément un vrai compétiteur et il a un certain ego », ajoute le technicien, sans que ce soit un reproche. Dans son hygiène de vie, Barbosa s'astreint à une rigueur quotidienne. « On m'a toujours dit que, pour faire le métier de footballeur, il ne fallait ni boire ni fumer, raconte-t-il candidement. Je voulais tellement réussir que j'ai fait comme on m'a dit. Je ne dis pas que c'est le secret de ma réussite, c'est juste ma vie. J'ai fait tout ce qu'il fallait pour y arriver. » Seuls écarts avérés, « sans jamais d'abus » : une pizza ou « un petit canon » de temps en temps. « J'ai goûté à l'alcool pour la première fois à vingt et un ou vingt-deux ans, se souvient-il. C'est Franck Sauzée (avec qui il a joué une saison à Montpellier, en 1997-1998) qui m'a dit : “Bois un petit verre de rouge, ça ne peut pas faire de mal.” »
Reste une question : à repousser ainsi les années, où s'arrêtera-t-il ? Il a une promesse de prolongation en cas de maintien. Dupraz le voit jouer « jusqu'à quarante ans ». « J'ai envie de continuer le plus longtemps possible, dit Barbosa. Mais je m'interroge forcément : n'est-ce pas mieux d'arrêter ? Je pourrais avoir l'opportunité d'une reconversion. » Il a, d'ailleurs, commencé à passer les diplômes d'entraîneur, puisqu'il imagine la suite « sur ou autour du terrain »,« si possible à Évian ». Un épilogue écrit dès son arrivée à l'ETG, il y a cinq ans. Mais qui aura juste mis un peu plus de temps que prévu à se réaliser.
(*) Le gardien monégasque Flavio Roma (39 ans) est plus âgé, mais il n'a pas joué de la saison.
Sa fiche
38 ANS NÉ LE 6 MARS 1976 À AUBENAS (ARDÈCHE)
NATIONALITÉ : française
POSTE : milieu
1,79 m, 72 kg
CLUB ACTUEL : Évian-TG
CLUBS SUCCESSIFS : Alès (D 2 puis N 1, 1994-1997), Montpellier (D 1, D 2 puis L 1, 1997-2003), Rennes (2003-2006), Troyes (2006-2007), Metz (L 1 puis L 2, 2007-2009), Évian-TG (N, L 2 puis L 1, depuis juillet 2009).
La saison de cette année est un peu plus compliqué au niveau des blessures.
Mais quand il rentre en cours de match, il apporte toujours !
Sinon hier je suis allé à l'entrainement, ambiance détendue, mais tous étaient vraiment impliqués dans le travail.
Petite gène au genou droit pour Benezet qui a quitté l'entrainement un peu plus tôt que les autres.
"Les lyonnais de talents vont rester" JMA // @Gonees74
Typiquement le joueur archi sous côté
Et en plus une polyvalence extraordinaire pour un coach qui peut changer de système de jeu juste en le replaçant
Bizarre qu'il ne fasse jamais l'objet d'une offre sérieuse d'un bon club
Donné perdant par tout les observateurs, on voulait voir descendre le club de Danone, pas celui de PSA.
Mais 3-0 propre, et sans trembler.
Maintenant opération, trouver sponsors investisseurs pour se renforcer.
ouais jpense que ça va bouger dans les prochaines semaines pour bien préparer le mercato parce qu'il va vraiment falloir se renforcer surtout pour pallier le départ de Wass ( :-( ) et déjà ça serait bien c'est de conserver Sabaly :fier:
Oui va falloir trouver des sponsors, c'est pour ça que ce n'était surtout pas l'année pour descendre en L2 !
Oui ça serait bien de garder Sabaly, il peut avoir une trajectoire à la Djadjédjé.
Pour le reste des prêts, Bertoglio on le gardera pas vu qu'il joue pas.
Sougou c'est l'interrogation mais ça semble compliqué de le garder.
Pour Ruben, malgré de faibles stats, il a pas mal aidé l'équipe cet année, et c'est surement impossible de le garder.
Pour Boccara, c'est aussi l'interrogation, il a pas beaucoup joué, mais on le sentait de mieux en mieux, il rentrait souvent dans les derniers matchs. Mais personnellement je ne pense pas qu'il va rester, à moins d'un départ de Tie Bi.
"Les lyonnais de talents vont rester" JMA // @Gonees74
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