L'UEFA commence à sévir ! Les clubs qui n'ont pas communiqué l'état de leur retard de paiement ont été privés des primes remportées pour leur participation à une coupe européenne.
Même si le fair-play financier voulu par Michel Platini et l’UEFA n’entrera en vigueur qu’à compter de la saison prochaine, les premières sanctions préventives commencent à tomber. L’instance européenne a ainsi annoncé ce mardi le gel des primes de compétitions européennes de 23 clubs pour la saison 2012/2013, en raison de retards de paiement.
« Les clubs participants aux compétitions de clubs UEFA 2012-2013 devaient fournir des informations concernant l’état de leurs retards de paiement au 30 juin 2012, mesure faisant partie des demandes liées aux règles du fair-play financier et de licence des clubs 2012 », explique l’UEFA dans un communiqué. Si la plupart des clubs concernés viennent d’Europe de l’Est, quelques « grands » noms comme l’Atletico Madrid, Malaga, le Rubin Kazan, le Sporting Portugal et Fenerbahçe sont aussi visés.
La machine est lancée et plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. Reste à savoir désormais comment ces clubs pourront assumer une telle perte de revenus, notamment pour un club comme Malaga qui se réjouissait déjà de la manne financière générée par sa participation en phase de poule de Ligue des Champions (4 M€ de qualification + 3 M€ minimum pour disputer les six matches de poule). Même constat pour l’Atletico Madrid, en difficulté financière et qui devra peut-être se séparer cet hiver de sa star Falcao pour renflouer ses caisses.
Les 23 clubs visés
Atléico de Madrid (ESP), Borac Banja Luka (BOS), Buducnost Podgorica (MTN), CSKA Sofia (BUL), Dinamo Bucarest (ROM), Eskisehirspor (TUR), Fenerbahçe (TUR), FK Vojvodina (SER), Floriana (MLT), Hajduk Split (CRO), Maccabi Netanya (ISR), Malaga (ESP), Osijek (CRO), Partizan Belgrade (SER), Rapid Bucarest (ROM), Rubin Kazan (RUS), Ruch Chorzow (POL), Rudar Pjevlja (MTN), Sarajevo (BOS), Shkendija 79 (MAC), Sporting Portugal (POR), Vaslui (ROM), Zeljeznicar (BOS)
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Avant la mise en place du fair-play financier, les clubs de Ligue 1 doivent se soumettre à des tests en partageant les chiffres de leur comptabilité. L’UEFA assure n’avoir rien reçu de la part du club de la capitale, une version que dément fermement Jean-Claude Blanc.
« Faux. On a rentré nos données comme l’ensemble des autres clubs concernés. On n’a pas besoin d’un test pour savoir ce qu’il faut faire ou pour être alertés. On connaît les règles. Je suis très confiant sur notre capacité à dégager les revenus en rapport avec nos coûts de fonctionnement et à être au rendez-vous du fair-play financier », a assuré le directeur général délégué du PSG dans L’Equipe.
De son côté, Jean-Michel Aulas en a profité pour émettre des doutes sur les intentions du club parisien. « Les Parisiens ont peut-être voulu gagner du temps. Je ne les sens pas prêts à entrer dans le dispositif total, a estimé le président de l’OL, qui a tout de même demandé à l’UEFA de se montrer pus indulgente avec le PSG, soumis à un régime fiscal plus compliqué que les autres grands clubs européens. C’est ce que j’ai rappelé récemment à Michel Platini, le président de l’UEFA. Il faut qu’il y ait des interprétations dans l’application des règles. Il ne faut pas privilégier les clubs qui ont les charges sociales les moins lourdes et les droits télé les plus élevés, comme en Espagne. Peut-être faut-il ainsi donner un peu plus de temps au Paris-Saint-Germain pour qu’il soit dans les clous du fair-play financier car, en France, on a des charges sociales plus lourdes qu’ailleurs. »
En revanche, Karl-Heinz Rummenigge, le président du Bayern Munich, n’a pas hésité à tacler la politique du PSG. « Ce que fait Paris me dérange. Lorsque j’entends le montant du salaire de Zlatan Ibrahimovic (14 M€ net d’impôts par an), j’ai mal au ventre. Sur un an, son salaire équivaut à celui de Javi Martinez sur cinq ans (environ 3 M€ net par an). Lorsque je regarde leurs dépenses, celles de Manchester City (54 M€ cet été) ou de Chelsea (100,7 M€ cet été), je me dis que ces clubs ont des pertes considérables. Tous auront l’obligation de respecter les règles du fair-play financier qui stipulent que les pertes ne doivent pas aller au-delà de 15 M€ par saison. C’est à l’UEFA de faire en sorte que ces clubs les respectent ou subissent des sanctions. Paris ne pourra pas dépenser 100 millions d’euros tous les ans pendant cinq ans, car on ne peut pas dépenser plus que ce qu’on a gagné. Ce que fait le PSG, c’est absurde », a lâché celui qui est aussi le président de l’ECA (Association européenne des clubs)
Même si le fair-play financier voulu par Michel Platini et l’UEFA n’entrera en vigueur qu’à compter de la saison prochaine, les premières sanctions préventives commencent à tomber. L’instance européenne a ainsi annoncé ce mardi le gel des primes de compétitions européennes de 23 clubs pour la saison 2012/2013, en raison de retards de paiement.
« Les clubs participants aux compétitions de clubs UEFA 2012-2013 devaient fournir des informations concernant l’état de leurs retards de paiement au 30 juin 2012, mesure faisant partie des demandes liées aux règles du fair-play financier et de licence des clubs 2012 », explique l’UEFA dans un communiqué. Si la plupart des clubs concernés viennent d’Europe de l’Est, quelques « grands » noms comme l’Atletico Madrid, Malaga, le Rubin Kazan, le Sporting Portugal et Fenerbahçe sont aussi visés.
La machine est lancée et plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. Reste à savoir désormais comment ces clubs pourront assumer une telle perte de revenus, notamment pour un club comme Malaga qui se réjouissait déjà de la manne financière générée par sa participation en phase de poule de Ligue des Champions (4 M€ de qualification + 3 M€ minimum pour disputer les six matches de poule). Même constat pour l’Atletico Madrid, en difficulté financière et qui devra peut-être se séparer cet hiver de sa star Falcao pour renflouer ses caisses.
Les 23 clubs visés
Atléico de Madrid (ESP), Borac Banja Luka (BOS), Buducnost Podgorica (MTN), CSKA Sofia (BUL), Dinamo Bucarest (ROM), Eskisehirspor (TUR), Fenerbahçe (TUR), FK Vojvodina (SER), Floriana (MLT), Hajduk Split (CRO), Maccabi Netanya (ISR), Malaga (ESP), Osijek (CRO), Partizan Belgrade (SER), Rapid Bucarest (ROM), Rubin Kazan (RUS), Ruch Chorzow (POL), Rudar Pjevlja (MTN), Sarajevo (BOS), Shkendija 79 (MAC), Sporting Portugal (POR), Vaslui (ROM), Zeljeznicar (BOS)
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Avant la mise en place du fair-play financier, les clubs de Ligue 1 doivent se soumettre à des tests en partageant les chiffres de leur comptabilité. L’UEFA assure n’avoir rien reçu de la part du club de la capitale, une version que dément fermement Jean-Claude Blanc.
« Faux. On a rentré nos données comme l’ensemble des autres clubs concernés. On n’a pas besoin d’un test pour savoir ce qu’il faut faire ou pour être alertés. On connaît les règles. Je suis très confiant sur notre capacité à dégager les revenus en rapport avec nos coûts de fonctionnement et à être au rendez-vous du fair-play financier », a assuré le directeur général délégué du PSG dans L’Equipe.
De son côté, Jean-Michel Aulas en a profité pour émettre des doutes sur les intentions du club parisien. « Les Parisiens ont peut-être voulu gagner du temps. Je ne les sens pas prêts à entrer dans le dispositif total, a estimé le président de l’OL, qui a tout de même demandé à l’UEFA de se montrer pus indulgente avec le PSG, soumis à un régime fiscal plus compliqué que les autres grands clubs européens. C’est ce que j’ai rappelé récemment à Michel Platini, le président de l’UEFA. Il faut qu’il y ait des interprétations dans l’application des règles. Il ne faut pas privilégier les clubs qui ont les charges sociales les moins lourdes et les droits télé les plus élevés, comme en Espagne. Peut-être faut-il ainsi donner un peu plus de temps au Paris-Saint-Germain pour qu’il soit dans les clous du fair-play financier car, en France, on a des charges sociales plus lourdes qu’ailleurs. »
En revanche, Karl-Heinz Rummenigge, le président du Bayern Munich, n’a pas hésité à tacler la politique du PSG. « Ce que fait Paris me dérange. Lorsque j’entends le montant du salaire de Zlatan Ibrahimovic (14 M€ net d’impôts par an), j’ai mal au ventre. Sur un an, son salaire équivaut à celui de Javi Martinez sur cinq ans (environ 3 M€ net par an). Lorsque je regarde leurs dépenses, celles de Manchester City (54 M€ cet été) ou de Chelsea (100,7 M€ cet été), je me dis que ces clubs ont des pertes considérables. Tous auront l’obligation de respecter les règles du fair-play financier qui stipulent que les pertes ne doivent pas aller au-delà de 15 M€ par saison. C’est à l’UEFA de faire en sorte que ces clubs les respectent ou subissent des sanctions. Paris ne pourra pas dépenser 100 millions d’euros tous les ans pendant cinq ans, car on ne peut pas dépenser plus que ce qu’on a gagné. Ce que fait le PSG, c’est absurde », a lâché celui qui est aussi le président de l’ECA (Association européenne des clubs)
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