Il n'y a qu'à transposer à une autre activité économique (plus classique) pour voir la différence.
Dans un cas, tu empruntes, tu achètes des machines et tu vends le produit en Chine, ce qui génère des recettes qui te permettent de rembourser ton emprunt sans nuire à tes concurrents (ce sont de nouveaux clients).
Dans l'autre cas, tu vends à perte ce qui ruine tes concurrents car tu leur prends des parts de marché existant et l'actionnaire finance à partir de recettes crées dans une autre activité. C'est la pratique du dumping.
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UEFA, fair-play financier
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He bien non, l'important est le déficit, pas son financement par d'autres voies que l'emprunt.
Outre l'emprunt, il y a deux moyens de combler les déficits.
Le premier (qui a ses limites) est la diminution des fonds propres.
Le second est par le comblement du déficit par l'actionnaire (par apport en numéraire ou par le biais de contrats entre entités liées à des prix hors marchés).
C'est cette dernière méthode qui "fausse la concurrence" entre clubs en introduisant une discrimination entre les "clubs à mécène" et les autres.
Une des conséquence néfaste de ce phénomène est que il permet à ces clubs de s'approprier ainsi (par l'amélioration de leurs résultats sportifs) une partie de la rente télévisuelle (directement sur le championnat national, indirectement par les recettes UEFA) (le mécène ne comblant que le "sur-déficit"). La conséquence est de creuser (ou générer) du déficit dans les autres clubs sans que ceux-ci aient les moyens de lutter à armes égales.
Une autre conséquence, plus sournoise, est de nourrir une "bulle spéculative" par "effet boule de neige".
Au premier rang, les clubs à mécène investissent dans les contrats de joueurs (et les salaires). La manne apportée aux clubs vendeurs leur permet à leur tour de procéder à des achats (à prix forts) et d'augmenter les salaires. Le phénomène se propage à l'ensemble du système. De plus, les clubs, pour conserver, leurs joueurs sont obligés d'augmenter les salaires.
Au final, il en résulte une augmentation générale des coûts (amortissements des contrats et salaires) sans que soient garantis une augmentation des recettes.
C'est tout le système de "l'économie de rentes" qu'est l'activité "football professionnel" qui s'en trouve fragilisé.Laisser un commentaire:
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Outre l'emprunt, il y a deux moyens de combler les déficits.
Le premier (qui a ses limites) est la diminution des fonds propres.
Le second est par le comblement du déficit par l'actionnaire (par apport en numéraire ou par le biais de contrats entre entités liées à des prix hors marchés).
C'est cette dernière méthode qui "fausse la concurrence" entre clubs en introduisant une discrimination entre les "clubs à mécène" et les autres.
Une des conséquence néfaste de ce phénomène est que il permet à ces clubs de s'approprier ainsi (par l'amélioration de leurs résultats sportifs) une partie de la rente télévisuelle (directement sur le championnat national, indirectement par les recettes UEFA) (le mécène ne comblant que le "sur-déficit"). La conséquence est de creuser (ou générer) du déficit dans les autres clubs sans que ceux-ci aient les moyens de lutter à armes égales.
Une autre conséquence, plus sournoise, est de nourrir une "bulle spéculative" par "effet boule de neige".
Au premier rang, les clubs à mécène investissent dans les contrats de joueurs (et les salaires). La manne apportée aux clubs vendeurs leur permet à leur tour de procéder à des achats (à prix forts) et d'augmenter les salaires. Le phénomène se propage à l'ensemble du système. De plus, les clubs, pour conserver, leurs joueurs sont obligés d'augmenter les salaires.
Au final, il en résulte une augmentation générale des coûts (amortissements des contrats et salaires) sans que soient garantis une augmentation des recettes.
C'est tout le système de "l'économie de rentes" qu'est l'activité "football professionnel" qui s'en trouve fragilisé.Laisser un commentaire:
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Des clubs historiques disparus brutalement, c'est arrivé régulièrement tout au long de l'histoire du foot. Et d'autres éclosent. Et heureusement, le football n'est pas figé.
Concernant l’endettement, un club comme le PSG, qui a un actionnaire solide, ne s'endette pas, contrairement au Real ou au Barça par exemple qui contractent des emprunts.
Effectivement le PSG ne s'endette pas, mais il ne s'auto-suffit pas. Ce n'est pas un procédé viable à mon sens et en plus ça dérégule tout le système autour, ca partira en vrille un jour ou l'autre. (ce n'est pas que le PSG le problème)
On a inventé un système de régulation de la concurrence pour éviter ce genre de "dérives" justement.
Pour Madrid ou le Barça, ils génèrent énormément de revenus, les banques prêtent c'est à peu près logique, une logique d'investissement et de continuité, même si il existe les dettes épongées etc... (dérives)
Après on peut aller loin dans le débat c'est certain, et je pense qu'il est inutile de comparer les uns et les autres, le "mal" est fait déjà, et je pense que le FFP permet au moins d'introduire un début de régulation et créer un débat justement.
D'un point de vue sportif, effectivement je n'aimerai pas que le foot continue de se transformer en football manager avec crédits illimités au détriment de clubs avec un passé construit/sportif qui disparaitraient non pas parce qu'ils sont mauvais ou mal gérés mais simplement écrasés du jour au lendemain par les gars qui ont les cheats codes :grn: (avec des nuances évidemment, 30M€ investis contre 300M€ injectés n'est pas comparable, que ce soit dans le foot ou ailleurs)
Je vois que tu réagis mais t'es contre le FFP ? Quel est ton point de vue, brièvement.
Merci.
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Je voulais juste faire le parallèle avec "l'effondrement" de l'Europe à cause de ce surendettement justement.
J'ai un peu le sentiment que l'Europe du foot suit le même chemin, vivre à crédit ou par injection d'argent, jusqu'à ce que le système s'écroule.
Je serai d'ailleurs pas étonné que dans quelques années des clubs historiques disparaissent brutalement, mais bon ça, ce n'est que mon sentiment.
Concernant l’endettement, un club comme le PSG, qui a un actionnaire solide, ne s'endette pas, contrairement au Real ou au Barça par exemple qui contractent des emprunts.Laisser un commentaire:
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J'ai un peu le sentiment que l'Europe du foot suit le même chemin, vivre à crédit ou par injection d'argent, jusqu'à ce que le système s'écroule.
Je serai d'ailleurs pas étonné que dans quelques années des clubs historiques disparaissent brutalement, mais bon ça, ce n'est que mon sentiment.Laisser un commentaire:
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Salut,
Voici un tableau intéressant qui montre qui auraient été pénalisés par le FFP s'il était entré en vigueur cette année, explications en dessous.
Tout l'article qui répètent plus ou moins ce qui s'est déjà dit : http://dailyfootballclub.fr/blog/201...ll-europeen-2/
On imagine la colonne "cumul" pour le PSG et Monaco, qui ont dépensé près de 374 millions d'euros à eux deux en à peine plus d'1 an...
Manchester City c'est affligeant.
Madrid c'est presque surprenant.
Arsenal est une usine à bénéfice, le Bayern pas tant que ça au final. (surement un peu plus aujourd'hui)
Personnellement, je pense que peu importe ce qu'amènera le FFP, il a le mérite de montrer que le foot est "en train" de dériver et qu'il faut bouger, plutôt qu'attendre son effondrement.
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pour préciser vos dires
Salut,
Voici un tableau intéressant qui montre qui auraient été pénalisés par le FFP s'il était entré en vigueur cette année, explications en dessous.
Pour réaliser cette analyse, les chiffres d’affaire de différents clubs sur les exercices 2009-2010 et 2010-2011 ont été mis en corrélation avec les dépenses de ces mêmes clubs afin d’obtenir un résultat net par saison (revenus-dépenses).
Barcelone, Chelsea, Milan AC, Inter Milan, Manchester City ou encore l’Olympique Lyonnais auraient probablement encouru des sanctions financière cette année au vu du cumul de leur résultats nets déficitaires dépassant les 45 millions d’€ autorisés.
Sur cet échantillon, seuls les clubs tels que le Real Madrid, le Bayern Munich, Arsenal et le Borussia Dortmund respecteraient les règles du FPF.
Tout l'article qui répètent plus ou moins ce qui s'est déjà dit : http://dailyfootballclub.fr/blog/201...ll-europeen-2/
On imagine la colonne "cumul" pour le PSG et Monaco, qui ont dépensé près de 374 millions d'euros à eux deux en à peine plus d'1 an...
Manchester City c'est affligeant.
Madrid c'est presque surprenant.
Arsenal est une usine à bénéfice, le Bayern pas tant que ça au final. (surement un peu plus aujourd'hui)
Personnellement, je pense que peu importe ce qu'amènera le FFP, il a le mérite de montrer que le foot est "en train" de dériver et qu'il faut bouger, plutôt qu'attendre son effondrement.
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Si j'ai bien compris, il oblige à équilibrer les dépenses courantes par des recettes courantes. Dans ces conditions, c'est uniquement si les investissements génèrent des dépenses courantes qui ne peuvent pas être équilibrées par des ressources courantes (qui doivent être évaluées "à leur juste prix") qu'il y a un souci.
Mais ce type de pratique s'apparente à du dumping (vendre en dessous du prix de revient) qui est strictement interdit par le droit de la concurrence de l'UE.Laisser un commentaire:
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Je continue sur ce topic qui avait le privilège du préalable comme l'a fort justement fait remarqué Msila.
Sur la compatibilité avec le droit de l'UE, c'est l' article 101du Traité sur le fonctionnement de l'UE (TFUE) qui est applicable :
1. Sont incompatibles avec le marché intérieur et interdits tous accords entre entreprises, toutes décisions d'associations d'entreprises et toutes pratiques concertées, qui sont susceptibles d'affecter le commerce entre États membres et qui ont pour objet ou pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence à l'intérieur du marché intérieur, et notamment ceux qui consistent à :
a) fixer de façon directe ou indirecte les prix d'achat ou de vente ou d'autres conditions de transaction,
b) limiter ou contrôler la production, les débouchés, le développement technique ou les investissements,
c) répartir les marchés ou les sources d'approvisionnement,
d) appliquer, à l'égard de partenaires commerciaux, des conditions inégales à des prestations équivalentes en leur infligeant de ce fait un désavantage dans la concurrence,
e) subordonner la conclusion de contrats à l'acceptation, par les partenaires, de prestations supplémentaires qui, par leur nature ou selon les usages commerciaux, n'ont pas de lien avec l'objet de ces contrats.
2. Les accords ou décisions interdits en vertu du présent article sont nuls de plein droit.
3. Toutefois, les dispositions du paragraphe 1 peuvent être déclarées inapplicables :
- à tout accord ou catégorie d'accords entre entreprises,
- à toute décision ou catégorie de décisions d'associations d'entreprises et
- à toute pratique concertée ou catégorie de pratiques concertées qui contribuent à améliorer la production ou la distribution des produits ou à promouvoir le progrès technique ou économique, tout en réservant aux utilisateurs une partie équitable du profit qui en résulte, et sans :
a) imposer aux entreprises intéressées des restrictions qui ne sont pas indispensables pour atteindre ces objectifs,
b) donner à des entreprises la possibilité, pour une partie substantielle des produits en cause, d'éliminer la concurrence.
En d'autres termes, si le système mis en place par le Fairplay financier est une limitation des investissement, il existe des exceptions et notamment les limitations qui sont fait dans un but de "progrès économique".
Après, qu'est-ce qu'un produit économique? C'est là toute la beauté ( et le vice) du droit dont il est possible de sortir n'importe quoi en fonction de ce que pense le juge, de ce qu'il estime juste, et plus généralement des idées politiques qui ont majoritairement cours à l'instant T ou est jugé le cas.
Et en l'espèce, aujourd'hui l'ambiance n'est pas du tout la même que celle qui régnait au moment de l'arrêt Bosman. Il y a eu la crise des subprimes, et les idées économico-politiques dominantes aujourd'hui, c'est l'austérité, la bonne gestion, le maintien de la dette à des niveaux acceptables ( que ce soit pour les Etats ou les entreprises), donc un tel système pourrait être aujourd'hui considéré comme un progrès économique alors que pas du tout dans les années 90.
Si j'en crois les articles postés sur ce sujet, la DG concurrence de la Commission européenne a dit que ce système était compatible avec le droit de l'UE. Et je pense que si la DG concurrence ( pour les avoir pratiqué) accorde un blanc seing à l'UE, la CJUE fera de même en cas de litige, parce que les types de la DG concurrence sont vraiment des fous furieux ayatollah quand il s'agit de limitation de la concurrence.
Ce n'est jamais le droit qui décide d'une solution juridique, mais toujours les idées socio-économico-politiques dominantes qui triturent la norme dans leur sens, font choisir au juge de privilégier une norme par rapport à une autre de même valeur.Laisser un commentaire:
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may Lyon join to CL? how much is Lyon's debt? for example our debts 320.000.000 m eur. (last year 450.000.000) Despite all this Galatasaray joined CL last year
I want/my dream is that the group for years (pot 1 team-Lyon-Galatasaray-Ajax)Dernière modification par Batuhan, 26/06/2013, 20h21.Laisser un commentaire:
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Platini se montre ferme sur le fair-play financier
En marge de la présentation du logo de l'Euro 2016 mercredi, Michel Platini s'est à nouveau montré très ferme sur le fair-play financier: "Je vais vous donner les mêmes réponses que la dernière fois: on commence à le mettre en place et des décisions vont être prises en 2014. Ceux qui sont dans les clous seront dans les clous, et ceux qui ne le seront pas ne le seront pas. Je ne parle pas d’un club en particulier". Le président de l'UEFA a tenu à différencier le cas de Malaga: "C’était un système de licence. Ils ne payaient ni leurs joueurs, ni les entraîneurs, ni le fisc ni rien du tout. C’est pour ça qu’ils ont été sanctionnés. Le fair-play financier, c’est autre chose, ça va être mis en vigueur et ça a été initié en 2010".Laisser un commentaire:
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Invité a réponduEn gros, rien de neuf sous le soleil. Ca fait un an que ces mecs répètent la même chose, avec des phrases du genre "personne ne trichera avec le FPF", "tout sera scruté à la loupe", etc, sans jamais évoquer un dossier du point de vue juridique et technique...
Et bizarrement pas un mot sur le fait qu'un avocat maître en matière de droit communautaire attaque le FPF devant la CJE :D...
Bref, des guignols, qui ne peuvent juste pas dévoiler publiquement qu'ils n'auront d'autres moyens que de laisser faire les clubs comme City, le PSG, etc...
après, tout s'achète, et encore plus les instances style Uefa, qui sont pourris jusqu'a la moelle, donc effectivement, que ce FPF ait une légitimité juridique ou non, je crois pas un seul instant qu'ils taperont sur les gros clubs pétés de thune.
ce sont des clubs de l'est, dont tout le monde se fout, qui seront sanctionnés, pour l'exemple.Laisser un commentaire:
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En gros, rien de neuf sous le soleil. Ca fait un an que ces mecs répètent la même chose, avec des phrases du genre "personne ne trichera avec le FPF", "tout sera scruté à la loupe", etc, sans jamais évoquer un dossier du point de vue juridique et technique...
Et bizarrement pas un mot sur le fait qu'un avocat maître en matière de droit communautaire attaque le FPF devant la CJE :D...
Bref, des guignols, qui ne peuvent juste pas dévoiler publiquement qu'ils n'auront d'autres moyens que de laisser faire les clubs comme City, le PSG, etc...Laisser un commentaire:
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Le PSG encore menacé sur le fair-play financier
Depuis plusieurs mois, les représentants de l’UEFA ne cessent de prévenir le Paris Saint-Germain au sujet des règles à respecter pour le fair-play financier. Aujourd’hui, c’est de nouveau Karl-Heinz Rummenigge, président du conseil d’administration du Bayern Munich et de l’Association européenne des clubs (ECA), qui met en garde le club de la capitale.
« Même si certains clubs se montrent créatifs pour les contourner, ils devront respecter les principes établis par l’UEFA. Certains voudraient investir plus d’argent sur le marché des transferts pour s’assurer des succès. C’est compréhensible, mais que vous veniez de Munich, Manchester ou Paris, les règles sont les mêmes pour tous. Tous les clubs seront égaux devant le fair-play financier, explique le dirigeant bavarois
« Je le dis sans polémiquer au président du PSG: les statuts sont clairs, aucun club ne les interprétera à sa convenance. En 2009, Michel Platini m’avait fait part de discussions qu’il avait eues avec Roman Abramovich, Silvio Berlusconi mais aussi la famille régnante du Qatar. Ses interlocuteurs lui avaient alors promis de respecter le fair-play financier. Ils doivent désormais tenir leurs engagements » a-t-il ajouté.
Dans les colonnes de L’Equipe, le secrétaire général de l’UEFA Gianni Infantino a fait savoir que des enquêtes seraient bel et bien menées autour des contrats de sponsoring « surévalués » de certains clubs dont fait partie le PSG, avec son fameux Qatar Tourism Autority à 150 M€ par an :
« Les instances indépendantes que nous avons mises en place diront ce qui est normal ou pas. Celle qui mène les investigations est présidée par Luc Dehaene, l’ex-Premier ministre belge, et celle de jugement par José Narcisco da Cunha Rodrigues, qui était président de la chambre à la Cour de justice européenne. Il faudra voir si ces contrats ont été conclus entre des parties liées et si les montants correspondent au marché. Même si on n’a pas fait le fair-play financier pour punir, mais pour aider les clubs. S’il doit y avoir des sanctions, elles seront prises. Les clubs seront sanctionnés, quelle que soit leur puissance. Il n’y aura aucun passe-droit. »Laisser un commentaire:
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On sait tous comment le Qatar a eu la Coupe Du Monde et le Qatargate de FF était superbe. D'ailleurs vite étouffé par la presse, on en parlait un jour et basta.
Ces hommes sont prêt à tout pour le développement l'image de leur pays, vraiment à tout. Et quand on a de l'argent, les hommes de pouvoirs se taisent de toute façon.
Donc si tu veux nous la jouer moralisateur défenseur d'une certaine éthique dans ce monde où le lobbying est roi, ok (même si c'est un autre double-standard puisqu'à ce que j'ai cru comprendre tu défends le FPF, donc tu défends l'illégalité), mais ne te restreint pas aux Qataris car au mieux tu passes pour un oui-oui qui découvre le monde, au pire pour un raciste.
Justement. Ce qui se passe dans le football montre à merveille les dégâts de cette idéologie et ce qui nous attends mais visiblement le football est tellement snobé qu'on ne voit rien. D'ailleurs c'est là dessus qu'insiste Platini à chaque fois, et c'est là dessus que sa défense va reposer je pense, il veut une exception sportive.Laisser un commentaire:
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Mais bon, le FPF, c'est quoi concrètement ? C'est tout simplement le reflet d'une situation dans laquelle de riches nantis (le gratin des grands clubs européens) qui des années durant, ont profité et abusé du système libéral qui régit notre économie, et veulent d'un coup rendre le système moins libéral à un moment où ils voient entrer sur le marché des nouveaux arrivants encore plus riches, plus puissants et moins scrupuleux qu'eux, et qui risquent de leur faire de l'ombre et/ou d'en éjecter certains du lucratif circuit que représentent les compétitions européennes.
Et encore une fois je suis totalement d'accord. Autant le FPF est une ânerie et un scandale, autant le 6+5 aurait été une excellente évolution. Mais la sacro-sainte libre circulation... Preuve que l'UE détruit tout, même le football.Laisser un commentaire:
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Ça m'étonnerait que tu connaisses vraiment les pratiques Qataris mais à la limite je trouve ta formule particulièrement discriminatoire, "les pratiques des puissants" me semblent plus approprié, je vois pas pourquoi les Qataris devraient être montrés du doigt. Donc je te rassure, ta commission, ça doit faire belle lurette qu'elle est graissée par des gens beaucoup moins bronzés. Le FPF représente d'ailleurs une forte pièce à conviction.
Mais dans le cas qui nous concerne, les Qataris n'ont besoin d'arroser personne, ils sont dans la légalité. L'UEFA se retrouve dans une situation problématique, s'ils n'excluent pas le PSG, l'Europe du foot ne comprendra pas et c'est tout simplement l'échec du FPF dans son état actuel. S'ils excluent le PSG, ils auront la CJCE aux fesses car c'est illégal. Et s'il s'avérait que cette cour penchait du coté de l'UEFA sans solides arguments, là on va se poser des questions..
C'est exactement ça.
Comme je disais plus haut, Platini me semble plutôt confiant jusque là (même si son discours change légèrement dans sa dernière déclaration) malgré l'absence totale d'arguments. Encore une fois il se contente encore de dire que la commission le "soutient" (mais ça veut dire quoi?) et il attaque l'avocat sur le plan personnel mais toujours aucune justification sur l'application de ses sanctions.
Ces hommes sont prêt à tout pour le développement l'image de leur pays, vraiment à tout. Et quand on a de l'argent, les hommes de pouvoirs se taisent de toute façon.Laisser un commentaire:
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Mais dans le cas qui nous concerne, les Qataris n'ont besoin d'arroser personne, ils sont dans la légalité. L'UEFA se retrouve dans une situation problématique, s'ils n'excluent pas le PSG, l'Europe du foot ne comprendra pas et c'est tout simplement l'échec du FPF dans son état actuel. S'ils excluent le PSG, ils auront la CJCE aux fesses car c'est illégal. Et s'il s'avérait que cette cour penchait du coté de l'UEFA sans solides arguments, là on va se poser des questions..
En gros, avec cette interview, Platini se couvre quoi qu'il arrive en terme de décisions sur les investissements du PSG.
Mais bon, il a peut-être une lettre de la Commission Européenne et un mot de Barroso, peut importe, puisque la plainte a été déposée devant la CJE, qui est l'instance suprême en matière de décisions et de législation. Donc si l'avocat Dupont arrive à convaincre la CJE que le FPF déroge à des principes fondamentaux gravés dans le marbre des traités européens, Platini pourra dire adieu à son projet, ou tout du moins, devra faire des concessions dessus, et supprimer les points qui posent problème, comme l'interdiction pour un actionnaire d'injecter de l'argent au-delà de la somme générée par son club, ou encore la règle de "juste valeur" des contrats signés entre un club et un sponsor.
Mais bon, le FPF, c'est quoi concrètement ? C'est tout simplement le reflet d'une situation dans laquelle de riches nantis (le gratin des grands clubs européens) qui des années durant, ont profité et abusé du système libéral qui régit notre économie, et veulent d'un coup rendre le système moins libéral à un moment où ils voient entrer sur le marché des nouveaux arrivants encore plus riches, plus puissants et moins scrupuleux qu'eux, et qui risquent de leur faire de l'ombre et/ou d'en éjecter certains du lucratif circuit que représentent les compétitions européennes.
Donc Platini est un escroc avec son FPF, dans la mesure où il se fait le porte-parole du lobby des grands clubs européens face à la menace des nouveaux investisseurs, et qu'au nom d'une prétendue égalité, il va encore plus accroître les écarts existants entre les petits et moyens clubs et les institutions que sont les grands clubs européens (qui au passage, conserveront leur hégémonie tout en réduisant leurs frais de fonctionnement...c'est 2 en 1 avec Platoche).
Bref, la vraie révolution serait de foutre en l'air le système imposé par le Traité de Maastricht et ses conséquences (arrêt Bosman notamment) et de revenir à un système qui "nationaliserait" à nouveau les clubs, avec une règle comme le 6+5, par exemple.
Donc Platini et les lobbys qu'il représente vont très sûrement l'avoir dans l'os, car les gardiens du temple ultra-libéral que constitue la CJE (garante du respect strict des traités européens) vont lui faire comprendre qu'on ne peut pas s'être construit sur un modèle économique précis (le libéralisme débridé et le merchandising de tout et n'importe quoi), et le rejeter du jour au lendemain pour éviter de se faire bouffer par des requins encore plus riches, plus libéraux, plus pourris, plus déterminés...
Bienvenue dans l'UE, Platini ! ;)
Comme je disais plus haut, Platini me semble plutôt confiant jusque là (même si son discours change légèrement dans sa dernière déclaration) malgré l'absence totale d'arguments. Encore une fois il se contente encore de dire que la commission le "soutient" (mais ça veut dire quoi?) et il attaque l'avocat sur le plan personnel mais toujours aucune justification sur l'application de ses sanctions.Dernière modification par VeryIP, 16/05/2013, 23h30.Laisser un commentaire:
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Invité a répondu
et puis renommer le parc des princes, en parc des Cheikh ça le ferait aussi :lov::lov:Laisser un commentaire:
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"Les Qataris disent que le PSG est un outil de promotion du Qatar"
moi, c'est ça qui me fait rire :mdr:
finalement, ceux qui appellent ce club QSG font le jeu du qatar, puisqu'ils font la promotion de ce pays :grn:
d'ailleurs les qataris y songent peut être, renommer le club comme ça, pour le coup, ça justifierait totalement le contrat record avec QTA :fier:Laisser un commentaire:
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Invité a répondu"Les Qataris disent que le PSG est un outil de promotion du Qatar"
moi, c'est ça qui me fait rire :mdr:
finalement, ceux qui appellent ce club QSG font le jeu du qatar, puisqu'ils font la promotion de ce pays :grn:
d'ailleurs les qataris y songent peut être, renommer le club comme ça, pour le coup, ça justifierait totalement le contrat record avec QTA :fier:Laisser un commentaire:
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En gros, avec cette interview, Platini se couvre quoi qu'il arrive en terme de décisions sur les investissements du PSG.
Mais bon, il a peut-être une lettre de la Commission Européenne et un mot de Barroso, peut importe, puisque la plainte a été déposée devant la CJE, qui est l'instance suprême en matière de décisions et de législation. Donc si l'avocat Dupont arrive à convaincre la CJE que le FPF déroge à des principes fondamentaux gravés dans le marbre des traités européens, Platini pourra dire adieu à son projet, ou tout du moins, devra faire des concessions dessus, et supprimer les points qui posent problème, comme l'interdiction pour un actionnaire d'injecter de l'argent au-delà de la somme générée par son club, ou encore la règle de "juste valeur" des contrats signés entre un club et un sponsor.
Mais bon, le FPF, c'est quoi concrètement ? C'est tout simplement le reflet d'une situation dans laquelle de riches nantis (le gratin des grands clubs européens) qui des années durant, ont profité et abusé du système libéral qui régit notre économie, et veulent d'un coup rendre le système moins libéral à un moment où ils voient entrer sur le marché des nouveaux arrivants encore plus riches, plus puissants et moins scrupuleux qu'eux, et qui risquent de leur faire de l'ombre et/ou d'en éjecter certains du lucratif circuit que représentent les compétitions européennes.
Donc Platini est un escroc avec son FPF, dans la mesure où il se fait le porte-parole du lobby des grands clubs européens face à la menace des nouveaux investisseurs, et qu'au nom d'une prétendue égalité, il va encore plus accroître les écarts existants entre les petits et moyens clubs et les institutions que sont les grands clubs européens (qui au passage, conserveront leur hégémonie tout en réduisant leurs frais de fonctionnement...c'est 2 en 1 avec Platoche).
Bref, la vraie révolution serait de foutre en l'air le système imposé par le Traité de Maastricht et ses conséquences (arrêt Bosman notamment) et de revenir à un système qui "nationaliserait" à nouveau les clubs, avec une règle comme le 6+5, par exemple.
Donc Platini et les lobbys qu'il représente vont très sûrement l'avoir dans l'os, car les gardiens du temple ultra-libéral que constitue la CJE (garante du respect strict des traités européens) vont lui faire comprendre qu'on ne peut pas s'être construit sur un modèle économique précis (le libéralisme débridé et le merchandising de tout et n'importe quoi), et le rejeter du jour au lendemain pour éviter de se faire bouffer par des requins encore plus riches, plus libéraux, plus pourris, plus déterminés...
Bienvenue dans l'UE, Platini ! ;)Laisser un commentaire:
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