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Je dis ça mais c'est la première fois que le PSG se tape un vrai gros dans sa poule non ?
Oui, depuis l'arrivée de QSI, ils ont tiré Porto puis Benfica en équipe du chapeau 1. Donc c'est bien la première fois qu'ils tirent un très gros morceau.
Si vous le voulez, ce ne sera pas un conte - Theodor Herzl
Le PSG s'en sort plutôt bien. Y a le Barca qui est une très grosse équipe. L'Ajax, c'est un beau morceau, mais à la portée du PSG. Et quant à l'APOEL, et bien le PSG doit faire le boulot contre eux.
Si vous le voulez, ce ne sera pas un conte - Theodor Herzl
ça devrait passer sans encombre pour Paris mais ça sera très compliqué pour la 1ère place du groupe ce qui pourrait du même coup bien compliqué la tâche dès les 1/8èmes
Pour Monaco j'espère la 3ème place devant le Zenit, ce serait l'idéal...
Le groupe E c'est vraiment du réchauffé avec juste la Roma à la place de Plzen ! Un vrai groupe de la mort pour le CSKA, au moins un club russe qui va pas prendre grand chose et qui aura bien du mal à terminer dans les 3 premiers, c'est déjà ça...
ça devrait passer sans encombre pour Paris mais ça sera très compliqué pour la 1ère place du groupe ce qui pourrait du même coup bien compliqué la tâche dès les 1/8èmes
Pour Monaco j'espère la 3ème place devant le Zenit, ce serait l'idéal...
Le groupe E c'est vraiment du réchauffé avec juste la Roma à la place de Plzen ! Un vrai groupe de la mort pour le CSKA, au moins un club russe qui va pas prendre grand chose et qui aura bien du mal à terminer dans les 3 premiers, c'est déjà ça...
Oui, si Paris termine second de sa poule, il risque de tirer du très lourd en 1/8. A moins de tomber sur le 1er de la poule C ou H.
Si vous le voulez, ce ne sera pas un conte - Theodor Herzl
Groupe A-D-F-G quasi sans intérêt, on connait les 8 qualifiés de ces groupes sauf grosses surprises (peut-être Olympiakos en est capable?)
Après Bales peut taper un Liverpool à mon avis. Le groupe C est très indécis, mais Monaco semble la plus faible équipe en soit.
Le groupe E est le plus dur, mais je pense que City et le Bayern ont suffisament de marge.
Le groupe H devrait voir Porto passer facilement, je pense que le Shaktor avec les problèmes au pays, auront du mal.
A : 1. Atletico 2. Juve 3. Olympiakos 4. Malmö
B : 1. Real 2. Liverpool 3. Bâle 4. Ludogorets
C : 1. Benfica 2. Leverkusen 3. Monaco 4. Zenit (groupe le plus ouvert de tous, limite tout le monde peut terminer 1er comme 4ème, comme le dit boy, c'est Monaco qui semble l'équipe la plus faible des 4 mais ça peut se sublimer)
D : 1. Dortmund 2. Arsenal 3. Galatasaray 4. Anderlecht
E : 1. Bayern 2. Man City 3. Roma 4. CSKA
F : 1. Barça 2. PSG 3. APOEL 4. Ajax
G : 1. Chelsea 2. Schalke 3. Sporting 4. Maribor
H : 1. Porto 2. Bilbao 3. Shakhtar 4. BATE
A : 1. Atletico 2. Juve 3. Olympiakos 4. Malmö
B : 1. Real 2. Liverpool 3. Bâle 4. Ludogorets
C : 1. Benfica 2. Leverkusen 3. Monaco 4. Zenit (groupe le plus ouvert de tous, limite tout le monde peut terminer 1er comme 4ème, comme le dit boy, c'est Monaco qui semble l'équipe la plus faible des 4 mais ça peut se sublimer)
D : 1. Dortmund 2. Arsenal 3. Galatasaray 4. Anderlecht
E : 1. Bayern 2. Man City 3. Roma 4. CSKA
F : 1. Barça 2. PSG 3. APOEL 4. Ajax
G : 1. Chelsea 2. Schalke 3. Sporting 4. Maribor
H : 1. Porto 2. Bilbao 3. Shakhtar 4. BATE
Assez d'accord avec tes pronos, cependant, avec ce groupe a la porté de Monaco, ça va peut être inciter le propriétaire a faire un effort pour le recrutement histoire de se qualifier. A voir.
Assez d'accord avec tes pronos, cependant, avec ce groupe a la porté de Monaco, ça va peut être inciter le propriétaire a faire un effort pour le recrutement histoire de se qualifier. A voir.
Avec le FPF, Monaco ne peut plus acheter gros. D'ailleurs je sens qu'ils vont plus pouvoir garder Falcao longtemps, il a un salaire de dingue!
Sinon j'aurais bien voulu tomber sur le Real et Liverpool. Bon on a l'Ajax et Barcelone, deux équipes de football, ça promet du spectacle. L'Apoel c'est pas cette équipe qui a éliminé l'OL y a quelques années??
It's true I don't know that much about Ligue 1, but Ligue 1 knows who I am. Z
A : 1. Juve 2. Atleti 3. Olympiakos 4. Malmö
B : 1. Real 2. Liverpool 3. Bâle 4. Ludogorets
C : 1. Benfica 2. Leverkusen 3. Zenith 4.Monaco
D : 1. Arsenal 2.Dortmund 3. Galatasaray 4. Anderlecht
E : 1. Bayern 2. Man City 3. Roma 4. CSKA
F : 1. Barça 2. PSG 3. Ajax 4. Apoel
G : 1. Chelsea 2. Sporting 3. Schalke 4. Maribor
H : 1. Porto 2. Bilbao 3. Shakhtar 4. BATE
Le groupe G sera plus ouvert que certains le laissent entendre, je vois bien le Sporting sortir Schalke...
Monaco a un groupe homogène mais reste pour moi le plus faible des 4.
J'ai hésité entre Bilbao et le Shaktar pour la qualif mais je vois bien les basques passer le tour.
Avec le FPF, Monaco ne peut plus acheter gros. D'ailleurs je sens qu'ils vont plus pouvoir garder Falcao longtemps, il a un salaire de dingue!
Monaco n'a aucune contrainte qui pèse sur lui cette année par le FPF vu qu'il n'était pas en coupe d'europe l'année dernière. Bien sur, si ils font des folies cette année, ils auront des comptes à rendre l'année prochaine.
Assez d'accord avec tes pronos, cependant, avec ce groupe a la porté de Monaco, ça va peut être inciter le propriétaire a faire un effort pour le recrutement histoire de se qualifier. A voir.
Ils n'achèteront plus de très gros joueurs. Le propriétaire ne veut plus investir comme avant suite à son divorce qui lui a coûté la moitié de sa fortune, et le FPF est un gros frein pour Monaco.
Si vous le voulez, ce ne sera pas un conte - Theodor Herzl
Avec le FPF, Monaco ne peut plus acheter gros. D'ailleurs je sens qu'ils vont plus pouvoir garder Falcao longtemps, il a un salaire de dingue!
Sinon j'aurais bien voulu tomber sur le Real et Liverpool. Bon on a l'Ajax et Barcelone, deux équipes de football, ça promet du spectacle. L'Apoel c'est pas cette équipe qui a éliminé l'OL y a quelques années??
Oui c'est bien eux mais ils avaient fait la campagne européenne de leur vie en sortant Porto, le Shakhtar et l'OL et n'ont plus l'effectif d'il y a 3 ans, rien à craindre d'eux à priori mais attention le passif français contre les chypriotes commence à être long comme un bras, d'ailleurs l'APOEL a battu Bordeaux la saison dernière. Cela dit le PSG c'est ni Bordeaux, ni Nice donc on va pas tomber dans le catastrophisme.
Normalement pas grand chose à craindre non plus de l'Ajax qui n'a plus passé les poules depuis quelques saisons (même lorsqu'ils ont 3 pts et 7 buts d'avance sur le 3ème de la poule avant la dernière journée :grn:) et à l'image du foot néerlandais, c'est vraiment plus ce que c'était
La plupart des grands clubs européens attaquent la Ligue des champions avec des renforts offensifs spectaculaires. Cette C 1, version 2014-2015, s'annonce plus pétillante que jamais.
L'été 2013 avait été celui des changements d'entraîneurs, de l'arrivée de Carlo Ancelotti au Real Madrid, de Pep Guardiola au Bayern Munich, de José Mourinho à Chelsea, de Manuel Pellegrini à Manchester City ou de Laurent Blanc au Paris-SG. L'été 2014 est celui des investissements massifs, et si tout se passe bien, on va en prendre plein les yeux en Ligue des champions. Une majorité des grands clubs européens sont partis à la chasse à un défenseur central de classe mondiale, mais la denrée est tellement rare que le PSG a dû payer 49,5 M€ pour David Luiz (hors bonus) – qui jouait milieu à Chelsea – et dans ces conditions, certains concurrents ont préféré miser sur des renforts offensifs, souvent spectaculaires.
Luis Suarez a ainsi rejoint Lionel Messi et Neymar au FC Barcelone, Robert Lewandowski est un buteur supplémentaire au Bayern Munich, James Rodriguez est le dernier galactique du Real Madrid, et Chelsea a trouvé le serial killer qui lui manquait avec Diego Costa. On aurait aimé vous parler aussi de Radamel Falcao ou d'Angel Di Maria, mais ils ont rejoint un club (Manchester United) qui n'est pas européen pour la première fois depuis un quart de siècle mais qui a tout de même mis 200 M€ sur le marché des transferts...
Tout ça pour dire qu'on ne comprend déjà plus grand-chose à la philosophie du fair-play financier de l'UEFA (ne pas dépenser plus d'argent que les ressources générées par les clubs), qui permet à des clubs endettés de s'endetter davantage mais interdit à des clubs sans dette (Paris-SG, Manchester City) de jouer à armes égales.
Le real rêve d'égaler l'AC MILAN de 1990
Pardonnez-nous l'expression, mais le champion de France et le champion d'Angleterre sont les cocus de l'été. Les signatures de David Luiz et Serge Aurier chez l'un, de Fernando et d'Eliaquim Mangala chez l'autre, ne permettent pas d'affirmer que les deux équipes se sont vraiment renforcées, alors que le Bayern Munich (avec Xabi Alonso et Lewandowski), le FC Barcelone (Suarez, Rakitic, Vermaelen, Bravo), Chelsea (Cesc Fabregas, Diego Costa), et le Real Madrid (avec Toni Kroos et James Rodriguez) se sont donné des armes nouvelles. Le Real Madrid est-il pour autant aussi fort que celui sacré en mai pour la « decima » ? Son début de saison – deux défaites en Liga à la Real Sociedad (2-4) et contre l'Atlético Madrid (1-2) - semblent prouver le contraire. Bernabeu a déjà la nostalgie de Xabi Alonso et de Di Maria, et il appartient maintenant à Carlo Ancelotti de trouver un nouvel équilibre, sous peine de renoncer au nouveau grand défi du Real Madrid. Depuis l'AC Milan et l'Italie en 1990, aucun club ni pays n'a remporté la Ligue des champions deux fois de suite, mais Chelsea reste le seul vainqueur inédit (en 2012) depuis le Borussia Dortmund en 1997.
Instauré lors de la saison 2003-2004, celle de la finale de Monaco (0-3 contre le FC Porto), le format actuel de la compétition resserre l'aristocratie européenne, et l'écart n'a sans doute jamais été aussi grand entre le quatrième d'un grand Championnat (Arsenal, par exemple) et le champion d'un « petit » pays, comme les Bulgares de Ludogorets, néophytes de l'édition actuelle, qui vont se coltiner le Real Madrid et Liverpool. D'ailleurs, à un ou deux groupes près, on pourrait quasiment faire déjà le tableau des huitièmes. Il ne resterait qu'à trouver l'ordre des qualifiés, presque le plus important. Car la saison passée, tous les premiers de groupe se sont qualifiés pour les quarts. C'est dire l'importance des deux PSG-Barcelone (30 septembre au Parc des Princes, 10 décembre au Camp Nou). Pour la première fois depuis leur retour en C 1, les Parisiens ont en effet un très gros morceau à digérer lors de la première phase. On serait plus optimistes pour eux si Angel Di Maria avait pu exaucer son voeu initial, qui était de jouer au PSG. Et on serait bien sûr beaucoup moins pessimistes pour l'AS Monaco si ses ambitions ne s'étaient pas évaporées en un an.
JEAN-MICHEL ROUET
Real Madrid
Ronaldo va battre un record
Dans un début de saison raté (deux défaites en trois journées de Liga), le Real Madrid peut encore s'accrocher à sa branche la plus solide : Cristiano Ronaldo. Meilleur buteur de la dernière édition de la Ligue des champions, le Portugais en a profité pour établir le nouveau record de buts inscrits sur une saison (17 buts). Du coup, il s'est aussi rapproché du meilleur buteur de l'histoire de la compétition, un autre Madrilène, Raul (71 buts). Avec 67 buts, il est très probable que « CR7 » dépasse l'Espagnol cette saison, peut-être même dès la phase de groupes. Du moins si sa blessure au genou gauche ne revient pas le freiner. De nouveau gêné par cette articulation en début de saison, comme au printemps dernier, le double Ballon d'Or avait pris la décision de s'arrêter, fin août, pour soigner son corps et effectuer une préparation adaptée. Après dix-huit jours sans jouer, il a repris contre l'Atlético Madrid (1-2), samedi. Mais Ronaldo, qui aura trente ans en février, ne peut pas traîner sur le chemin des records. Son grand rival, Lionel Messi, est aussi à quatre unités de Raul. Plus que jamais, le match à distance continue.
FC Barcelone
L'attaque qui valait 640 M€
Sur le papier, c'est l'attaque la plus clinquante de la compétition. Le trio formé au FC Barcelone par Lionel Messi, Neymar et Luis Suarez donne l'eau à la bouche. À eux trois, ils valent 640 M€, si l'on ajoute les clauses libératoires qui figurent sur leurs contrats : 250 M€ pour Messi, 200 M€ pour Suarez et 190 M€ pour Neymar. En deux ans, le Barça a ainsi versé 167,45 M€ pour épauler le quadruple Ballon d'Or (81,25 M€ pour l'Uruguayen, 86,2 M€ pour le Brésilien, selon les chiffres du club) et reconquérir la Ligue des champions, qu'il n'a plus remportée depuis 2011. Cependant, il faudra attendre pour voir les trois stars associées. Suspendu jusqu'au 25 octobre pour avoir mordu l'Italien Giorgio Chiellini pendant la Coupe du monde, Suarez ne retrouvera pas l'Europe avant un déplacement à Amsterdam, le 5 novembre, contre l'Ajax, l'un de ses anciens clubs. Ce sera déjà la quatrième journée de la phase de groupes. Pour le moment, il doit se contenter des entraînements, afin de préparer une intégration très attendue. Neymar et Messi, eux, sont sur la bonne voie. Samedi, contre l'Athletic Bilbao (2-0), l'Argentin a donné les deux buts au Brésilien. L. D.
Paris-SG
Un béton en or ?
Avec la charnière centrale la plus onéreuse du plateau, le PSG s'avance vers l'édition 2014-2015 de la Ligue des champions comme une forteresse en or massif. Deux ans après l'arrivée de Thiago Silva pour 42 M€ (+ 7 M€ de bonus), les doubles champions de France en titre ont accueilli cet été David Luiz pour 49,5 M€ (+ 5 M€ de bonus), ce qui élève le Brésilien au rang de défenseur le plus cher de l'histoire. Dans l'incapacité de s'armer offensivement, ensuite, à cause des contraintes du fair-play financier, Paris a donc décidé de bétonner derrière. Le secteur défensif n'était pas forcément son point faible la saison passée, en C 1, mais si l'ancien joueur de Chelsea est aussi bon que coûteux, le PSG pourra se frotter, sans trop trembler, aux attaques du FC Barcelone, de Chelsea ou du Bayern Munich, qui, elles, se sont toutes renforcées. C'est là, cependant, qu'émerge une interrogation : le couple Silva-Luiz concrétisera-t-il toutes les promesses que leurs transferts ont fait naître ? Avec le Brésil, pendant la Coupe du monde, ces deux-là ont connu plusieurs contrariétés. Avec le PSG, il faudra patienter un peu avant de les voir associer lors des soirées européennes, les deux étant à l'infirmerie. D. D.
Atlético Madrid
Le miraculeux Simeone
Avec l'entraîneur qui l'a ramené au premier plan de la scène européenne, l'Atlético Madrid a peut-être trouvé un incroyable magicien. De saison en saison, le technicien argentin (44 ans) réinvente son équipe, que l'on pense à chaque fois affaiblie par le départ d'un ou de plusieurs joueurs majeurs. Il avait conquis la Ligue Europa 2012 avec Radamel Falcao ? Après le départ du Colombien, Simeone est devenu champion d'Espagne (2014), une première pour les Colchoneros depuis 1996, devant les armadas du FC Barcelone et du Real Madrid, aux moyens trois à quatre fois supérieurs. Mais il a aussi emmené son équipe de sans-grades (Gabi, Juanfran, Raul Garcia) et de révélations (Courtois, Koke, Diego Costa) en finale de la dernière Ligue des champions et à quelques secondes du titre, contre le Real (1-4 a.p.). Les départs de l'été (Diego Costa, Filipe Luis, Courtois, Villa) ont transformé l'effectif de Simeone. Pourtant, avec ses nombreuses recrues (Griezmann, Mandzukic, Siqueira, Raul Jimenez), son équipe est déjà repartie sur des bases similaires, avec une victoire sur le Real en Supercoupe d'Espagne (1-1, 1-0) et un succès à Santiago-Bernabeu (2-1), samedi, en Liga. Sous contrat jusqu'en 2017, Simeone veut prolonger le miracle. L. D.
Liverpool
Revoilà la magie d'Anfield
Quatre ans, dix mois, trois semaines et deux jours que la musique de la Ligue des champions n'a plus retenti à Anfield. Autant dire une éternité pour le peuple rouge de Liverpool qui attend ça avec impatience depuis le 9 décembre 2009 et l'élimination des Reds dès la phase de groupes au profit de la Fiorentina et de Lyon. « Les matches joués en nocturne à Anfield ont quelque chose de spécial et de magique », avait l'habitude de dire Gérard Houllier, manager du club de 1998 à 2004. « Cette absence de quatre ans devrait garantir une atmosphère encore plus intense », promet le journal britanniqueThe Observer. « J'ai beaucoup entendu parler de ces soirées européennes, glisse Coutinho, qui découvrira la compétition avec la formation de Brendan Rodgers. Et les joueurs sont aussi excités que les supporters. » Le club, qui compte cinq victoires en C 1 (1977, 1978, 1981, 1984, 2005) juste derrière le Real Madrid (10) et l'AC Milan (7), s'est hissé à trois reprises en demi-finale lors de ses cinq dernières participations. Et ce retour en Ligue des champions coïncide avec la sortie d'un film – One Night in Istanbul – sur l'incroyable come-back de 2005 face à l'AC Milan (3-3, 3-2 aux t.a.b.). Un signe ?
B. C.
Juventus Turin
Assez attendu !
C'était journée profil bas, hier à Turin, à la veille de l'entrée de la Juventus dans la compétition, contre Malmö. « L'objectif, aujourd'hui, c'est de passer la phase de groupes », expliquait Massimiliano Allegri.Le nouvel entraîneur de la Juve a beau dire, il n'est pas sûr que les supporters se contentent de ces ambitions en demi-teinte. Depuis 2006 et son retour en Serie A après les sanctions du Calciopoli, la Juventus n'a atteint qu'une seule fois les quarts de finale de la Ligue des champions, et c'est un bilan bien maigre pour un club habitué à d'autres hauteurs. L'indice UEFA de l'Italie va mal et c'est aux Turinois, triple champions en titre, de le défendre. Corrigé par le Bayern en quarts, il y a deux ans, Antonio Conte, alors entraîneur, avait brandi l'excuse du manque de moyens. Mais l'alibi ne tenait pas, la saison dernière, quand la Juve s'est fait sortir d'entrée, devancée dans son groupe par le Real et Galatasaray. Impitoyable dans ses frontières depuis trois ans, elle doit franchir un cap et les tifosi l'attendent maintenant en Europe, où son effectif, épaissi cet été, devrait lui permettre de faire du chemin. Convoités, Vidal et Pogba (notre photo) sont restés, Évra a réussi ses débuts turinois en Serie A et Tévez, qui n'a jamais brillé en C 1, n'a plus dix ans devant lui. M. Go.
Ludogorets Razgrad
Moti, mieux qu'un gardien
Tous aux abris, les fous (« ludo ») de la forêt (« gorets ») sont de retour. Révélation de la saison dernière en Ligue Europa (1er de son groupe puis tombeur de la Lazio Rome en 16es, 1-0, 3-3), le triple champion de Bulgarie en titre tâchera de devenir le premier club de son pays à marquer un point en Ligue des champions (en 2006-2007, le Levski Sofia avait perdu ses six matches de C 1 face au Barça, Chelsea et le Werder Brême). Pour y parvenir, l'équipe de Razgrad peut compter sur la polyvalence de Cosmin Moti (notre photo). Le 27 août, en barrages retour face au Steaua Bucarest (1-0, 6-5 aux t.a.b.), le défenseur roumain est devenu un héros. Passé dans le but à cause de l'expulsion tardive du gardien Stojanov (118e), il a marqué son tir au but avant d'en repousser deux avec la manière.
E. Bj .
Apoel Nicosie
Nicosie a-t-il changé ?
Il y a deux ans et demi , du haut de son budget de 10 M€, le club chypriote de l'APOEL créait la sensation en Europe en parvenant en quarts de finale de la Ligue des champions, après avoir notamment éliminé Lyon en huitièmes (0-1, 1-0, 4-3 aux t.a.b.). Après deux saisons d'absence, l'équipe de Nicosie est de retour en C 1 et toute la question est de savoir si le futur adversaire du PSG a conservé les vertus qui lui ont permis de battre à l'époque trois des quatre derniers vainqueurs de la Ligue Europa (Zénith Saint-Pétersbourg, Chakhtior Donetsk, FC Porto). A priori, l'ambition offensive a pris le pas sur la discipline défensive et les hommes ont aussi changé (même sur le banc, où le Grec Donis s'est installé). Mais certainement pas la chaleur du GSP Stadium. D. F.
Chakhtior Donetsk
Dites Chakhtior... Lviv
FIN AOÛT, le club de Donetsk a subi de plein fouet les conséquences de la guerre qui secoue l'est du pays et oppose l'armée gouvernementale aux séparatistes prorusses. À une semaine d'intervalle, son stade (la Donbass Arena) et son centre d'entraînement ont été gravement endommagés par des bombardements. En conséquence, le Chakhtior jouera ses matches de C 1 à l'autre extrémité de l'Ukraine, à Lviv, 1 000 kilomètres à l'ouest. Heureusement pour l'équipe entraînée par le Roumain Mircea Lucescu, cinq des six Sud-Américains (Fred, Alex Teixeira, Dentinho, Douglas Costa, Ismaily et Ferreyra) qui avaient refusé de prendre l'avion du retour après un match amical contre Lyon (1-4), en juillet, ont réintégré l'effectif.
E. Bj.
Malmö
Les p'tits frères d'Ibra sont là
Jusqu'ici, Malmö n'avait jamais fait mieux qu'une place en barrages, en 2011. Mais, cet été, le champion de Suède a connu un dénouement heureux : après s'être extirpé de trois tours de qualification –Ventspils (LET), Sparta Prague (RTC) et Red Bull Salzbourg (AUT) – le club où s'est révélé Zlatan Ibrahimovic (1999-2001) s'est invité pour la première fois de son histoire en phase de groupes de la Ligue des champions. Une façon de renouer avec un passé glorieux, mais lointain : en 1979, Malmö s'était hissé en finale de la Coupe des clubs champions européens, battu par le Nottingham Forest de Brian Clough (0-1). Plus faible indice UEFA des 32 qualifiés (6,265), l'équipe scandinave, composée essentiellement de jeunes joueurs locaux, a hérité d'un groupe très relevé (Atlético Madrid, Juventus Turin, Olympiakos). Seule perspective envisageable a priori, la troisième place serait aussi un autre exploit en soi. S. C.
Monaco
Déplumé pour le show
Ce n'est pas une première, mais ça étonne toujours. En septembre 2012, le Malaga de Jérémy Toulalan accédait à la Ligue des champions, deux ans après avoir été racheté par le Qatarien *Abdullah al-Thani, qui avait construit une équipe de rêve à coups de millions. Et puis, subitement, tout s'est écroulé, dans des proportions nettement plus spectaculaires que Monaco : salaires non payés, transferts non honorés, caisses vides…. Jugeant son investissement dans le foot peu rentable, le cheikh avait renoncé au projet, du jour au lendemain, ce qui n'avait pas empêché Malaga d'accéder aux quarts de finale de la C 1 et de passer tout près d'une place en demi-finales, éliminé par Dortmund, au printemps 2013. Monaco n'en n'est pas là, Dimitri Rybolovlev n'est pas parti, et son possible désengagement n'est encore qu'un fantasme, mais comment ne pas s'interroger devant ce brutal changement de politique, à quelques semaines du retour de l'ASM en Ligue des champions ? En un été, Monaco a laissé filer cinq de ses meilleurs éléments (Abidal, Obbadi, Rivière, Falcao et Rodriguez) sans les remplacer, a vendu pour 100 M€ et a congédié l'entraîneur (Claudio Ranieri) qui l'avait ramené tout en haut. Il y a d'autres façons d'envisager son retour en haut de l'affiche. Celle-ci est singulière. R. Te.
Bayern Munich
La Roja bavaroise
THÉORIQUEMENT , ils peuvent former presque la moitié de l'équipe. Cette saison, cinq joueurs espagnols sont sous contrat au Bayern, dont trois sont arrivés au cours de l'été (Xabi Alonso, notre photo, Juan Bernat et Pepe Reina ont rejoint Thiago Alcantara et Javi Martinez). Avec Pep Guardiola toujours à sa tête, le club allemand a pris une teinte rouge vif, tendance Roja, et le cocktail suscite autant de curiosité que de défiance en Bavière. De la curiosité parce que le profil des joueurs peut correspondre parfaitement au jeu de possession privilégié par l'entraîneur catalan, lui-même entouré d'adjoints espagnols dans son staff et naturellement plus à l'aise pour faire passer des messages auprès de ses compatriotes. De la défiance aussi parce qu'il peut enfoncer le Bayern dans la caricature de la domination improductive qu'il a étalée la saison dernière en demi-finales de Ligue des champions face au Real Madrid (0-1, 0-4). Alors que l'Allemagne a succédé à l'Espagne au palmarès des champions du monde, le Bayern a choisi de remonter le courant. D. F.
Chelsea
Maintenant, Chelsea fait le spectacle
À Everton (6-3), et encore samedi contre Swansea (4-2), les fans des Blues se sont bien marrés en chantant « Boring, boring Chelsea » (« Ennuyeux, ennuyeux Chelsea »). Lors des quatre premières journées de Premier League (quatre victoires, quinze buts marqués), l'équipe de José Mourinho a présenté un nouveau visage, en effet spectaculaire. Le changement porte deux noms : Cesc Fabregas et Diego Costa (notre photo). Leurs statistiques affolent déjà les compteurs. Après quatre journées, l'Espagnol en est à six passes décisives… une de moins que le meilleur passeur de Chelsea (Eden Hazard) sur l'ensemble de la saison dernière en Championnat ! Quant à son compatriote d'origine brésilienne, il en est à sept buts… deux de plus que Fernando Torres et Demba Ba durant tout l'exercice 2013-2014. À eux trois, les prédécesseurs de Diego Costa au poste d'attaquant de pointe (Torres, Eto'o, Ba) arrivèrent d'ailleurs péniblement à dix-neuf buts la saison passée…
D'où ce commentaire du Daily Telegraph : « José Mourinho a réussi un coup de force. Il a réparé les faiblesses de son équipe en engageant deux joueurs dont il avait absolument besoin, Fabregas (35 M€) et Costa (40 M€), pour moins cher au total qu'ont été vendus deux joueurs dont il n'avait pas besoin, David Luiz (49,5 M€ au PSG) et Lukaku (36 M€, à Everton) . » J.-M. R.
Manchester City
Cette fois, ils veulent être premiers
À l'image du PSG, les centaines de millions d'euros investis par ses propriétaires placent Manchester City parmi les favoris naturels de la Ligue des champions, tandis que sa jeunesse dans la compétition vaut au club anglais d'hériter d'un groupe compliqué (Bayern Munich, AS Rome, CSKA Moscou). Et pourtant, même la perspective de retrouver le champion d'Allemagne pour la troisième fois en quatre ans n'effraie pas la formation de Vincent Kompany. « C'est l'une des équipes les plus difficiles à jouer au monde », affirme le capitaine mancunien, « prêt à relever le challenge » en demandant à ses coéquipiers de s'appuyer « sur la confiance née du dernier match remporté à Munich (3-2, le 10 décembre 2013) ». Cette année, les Citizens ne visent rien moins que la première place du groupe afin d'éviter la même mésaventure que la saison passée au cours de laquelle ils avaient eu à affronter le FC Barcelone (0-2, 1-2) dès les huitièmes de finale. Cet été, le club a cherché à se renforcer dans les deux secteurs défaillants l'an passé, sa défense (Sagna et Mangala) et son milieu (Fernando). L'équipe de Manuel Pellegrini s'estime cette fois armée pour aller loin. B. C.
Le chiffre
13
Le nombre d'entraîneurs hispanophones ou lusophones à la tête d'un club qualifié pour la phase de groupes de la C1, soit 40 % du plateau des trente-deux techniciens. On recense 6 Portugais (Jardim à Monaco, Villas-Boas à Saint-Pétersbourg, Jésus à Benfica, Mourinho à Chelsea, Marco Silva au Sporting, Paulo Sousa à Bâle), 5 Espagnols (Guardiola au Bayern, Luis Enrique au Barça, Valverde à Bilbao, Lopetegui à Porto et Michel à l'Olympiakos), 1 Argentin (Simeone à l'Atlético Madrid) et 1 Chilien (Pellegrini à Manchester City).
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