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Ligue des Champions 2014/2015
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OL 3-0 Bayern
Inter 1-2 OL
Bayern 1-2 OL
OL 3-0 Real
OL 2-0 Real
Rangers 0-3 OL (victoire des Rangers 3-0 à l'aller)
Liverpool 1-2 OL
Zagreb 1-7 OL
Je compte pas les matchs nuls 2-2 contre MU ou on méritait 100 fois la victoire, idem pour le 3-3 contre l'Inter parce que ça reste des nuls concédés à domicile ni le 1-1 à Arsenal, les 1-1 et 2-2 à Madrid mais ce sont de très gros matchs aussi.Envoyé par psgmagic69A qui on fait les fesses ce week end :lov:
:grn:Commentaire
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Ils se sont emballé car c'est le dernier match qui a eu lieu épifétoutA propos de Pjanic
Envoyé par Lloris.1Dire que certains voyaient Pastore plus fort.Commentaire
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non mais c'est quoi ce péno accordé au Real encore ? :rolleye::non:
ils étaient mené 1-0 en Bulgarie et obtiennent un 2e pénalty ultra généreux (sur une belle simu de CR7 je crois, pour changer...)
au final Lugodorets perd 2-1, mais ça commence à me gonfler ces simulations dans ce sport qui fausse totalement la finalité des matchs...
et bien entendu ça fait quasiment pas parlé, et ce sont TOUJOURS les "gros" qui sont avantagés... (et souvent pour bien renverser un résultat qui était en leur défaveur...)
a quand des sanctions post-match, ou enfin la vidéo...????
classic shitCommentaire
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non mais c'est quoi ce péno accordé au Real encore ? :rolleye::non:
ils étaient mené 1-0 en Bulgarie et obtiennent un 2e pénalty ultra généreux (sur une belle simu de CR7 je crois, pour changer...)
au final Lugodorets perd 2-1, mais ça commence à me gonfler ces simulations dans ce sport qui fausse totalement la finalité des matchs...
et bien entendu ça fait quasiment pas parlé, et ce sont TOUJOURS les "gros" qui sont avantagés... (et souvent pour bien renverser un résultat qui était en leur défaveur...)
a quand des sanctions post-match, ou enfin la vidéo...????Commentaire
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Commentaire
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En lisant le parisien ce matin j'ai failli m'etouffer , comme eu l'impression qu'ils ont zappé leurs editos des dernieres semaines a notre egard:(Commentaire
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Sur quel point ?
Le fait d'en mettre un ou 2 de plus ?
Rien que cavani en foire 2 grosses a lui seul avec des frappes de poussins dans le dernier quart d'heure
Et quand je dis un ou 2 je ne compte justement que cavani ...car son apport sur tout le terrain a tellement ete enorme qu'il a perdu toute la lucidité de planter .
Apres il reclame l'axe .....des fois il devrait un peu moins defendre pour etre plus frais devant le butCommentaire
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Si tu pars dans ce type d'analyses faut être honnête et donc le faire dans l'autre sens. Est-ce que les 3 buts inscrits par le PSG sont le fruit d'une domination du PSG ?
Je veux bien que le Barça soit fragile mais on parle pas de Créteil là hein. Inscrire 3 buts sur le match de mardi me parait déjà bien suffisant. Tu te plains de l'exagération des médias mais t'en fais autant ici.Commentaire
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Si tu pars dans ce type d'analyses faut être honnête et donc le faire dans l'autre sens. Est-ce que les 3 buts inscrits par le PSG sont le fruit d'une domination du PSG ?
Je veux bien que le Barça soit fragile mais on parle pas de Créteil là hein. Inscrire 3 buts sur le match de mardi me parait déjà bien suffisant. Tu te plains de l'exagération des médias mais t'en fais autant ici.
buts sur CPA c'est plutot bon mais ca resulte pas d'une domination sauf que le cpa fait partie du jeu ......mais c'est aussi pour ca que je prend que cavani pour rester dans une realité et non partir dans un delire facon media
C'est ce genre d'attaquant qui doit planter dans ces matchs la .
Quand on regarde le barca ....le premier est un monstre de collectivité mais le second il est mouleux a 100% le neymar pour que le ballon passe dans une "foret de joueur" sans toucher personne et aller se loger dans le petit filet , comme celui de verratti , prendre un but par un gonz d'1m65 sur un corner c'est assez moche.
Enfin on pourra citer le poteau du barca pour dire que ca aurait pu faire 3 partout ........je sais plus si cadré ca aurait fait but ou si sirigu l'aurait pris pour etre honnete ....je pense que ca fait but mais on en revient donc a mon postulat de depart pour cavani et le barca qui a ete tres bon collectivement aura ete finalement bien tenu dans l'approche de nos 16 metres.
Ha si plus que le poteau du coup ....le sauvetage de marquinho :grn:
Donc oui si le barca fait le nul 3 partout c'est pas volé mais si paris en colle au moins un par cavani sur les 2 que je pense c'est pas volé non plus .
Me suis peut etre mal exprimé et j'espere que ce message te paraitra plus clair dans ma facon de voir la choseCommentaire
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Dans les 10 plus grands matchs d'un club français en C1. Pour le fun, le classement est le suivant :
1- OM -Milan 93
2- Monaco - Real 2004
3- OM - Milan 91
4- Sainté - Dynamo 76
5- Real - Lyon 2010
6- Psg - Barça 95
7- Psg - Barça 2014
8- Sainté - Bayern 69
9- ManU - Monaco 98
10- Reims - Standard 59
DU grand grand n'importe quoi, même si j'ai pas vu le match PSG-Barça.Commentaire
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Ha mais on peut le faire dans l'autre sens .....sur les 3 buts celui qui est le fruit d'une domination collective et un travail reussit c'est le 3è .
buts sur CPA c'est plutot bon mais ca resulte pas d'une domination sauf que le cpa fait partie du jeu ......mais c'est aussi pour ca que je prend que cavani pour rester dans une realité et non partir dans un delire facon media
C'est ce genre d'attaquant qui doit planter dans ces matchs la .
Quand on regarde le barca ....le premier est un monstre de collectivité mais le second il est mouleux a 100% le neymar pour que le ballon passe dans une "foret de joueur" sans toucher personne et aller se loger dans le petit filet , comme celui de verratti , prendre un but par un gonz d'1m65 sur un corner c'est assez moche.
Enfin on pourra citer le poteau du barca pour dire que ca aurait pu faire 3 partout ........je sais plus si cadré ca aurait fait but ou si sirigu l'aurait pris pour etre honnete ....je pense que ca fait but mais on en revient donc a mon postulat de depart pour cavani et le barca qui a ete tres bon collectivement aura ete finalement bien tenu dans l'approche de nos 16 metres.
Ha si plus que le poteau du coup ....le sauvetage de marquinho :grn:
Donc oui si le barca fait le nul 3 partout c'est pas volé mais si paris en colle au moins un par cavani sur les 2 que je pense c'est pas volé non plus .
Me suis peut etre mal exprimé et j'espere que ce message te paraitra plus clair dans ma facon de voir la chose
Après faut aussi se dire que si Pastore ou cavani ou même Lucas (lui c'est dans son ADN de toute manière) ont bégayé dans le dernier ou avant-dernier geste c'est aussi parce qu'ils avaient fourni énormément d'efforts pour se retrouver dans cette position. Cette impression on la retrouve souvent pendant les matches du Barça ou beaucoup disent que le joueur adverse a loupé l'immanquable. Seulement faut voir ce qui s'est passé lors des secondes qui précèdent le tir.
Je suis ok sinon pour moi seul le 3ème but intervient après une réelle domination physique, collective et même technique du PSG.Commentaire
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Ben non, ils ont pas eu l'idée de mettre le Monaco Bayer dans ce top 10 il y a 2semaines:grn:
On parle quand même d'un match qui sert à pas grand chose sportivement. Une défaite du PSG les auraient certes mis un peu en difficulté en vue d'une qualif mais sans plus. Le FC BArcelone a perdu 6 matchs de C1 lors des saisons 2012/2013 et 2013/2014 sur 22 matchs, ce n'est clairement pas l'équipe invincible dans la compétition.Commentaire
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@Cactus.
L'action de Messi pour Neymar. ...Hormis la louche on l'a voit venir de loin pour moi car il est trop entouré ....la ou munir fait un truc spontané.Commentaire
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Il ne doit y avoir qu'un joueur du PSG à côté de Neymar. Pour moi c'est une énorme occasion. Sans doute même la plus grosse du match.Commentaire
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Ben non, ils ont pas eu l'idée de mettre le Monaco Bayer dans ce top 10 il y a 2semaines:grn:
On parle quand même d'un match qui sert à pas grand chose sportivement. Une défaite du PSG les auraient certes mis un peu en difficulté en vue d'une qualif mais sans plus. Le FC BArcelone a perdu 6 matchs de C1 lors des saisons 2012/2013 et 2013/2014 sur 22 matchs, ce n'est clairement pas l'équipe invincible dans la compétition.
Pour le reste, retournez pas vos vestes, le Barca allait nous mettre une branlée de ouf avant le match et maintenant on a droit à "le barca n'est pas du tout un ogre" "ils sont tout pourri à l'extérieur, rien d'extraordinaire" :crazy:
Mais je suis ok que c'est pas un top 10 français, déja car c'est qu'un match de pouleA propos de Pjanic
Envoyé par Lloris.1Dire que certains voyaient Pastore plus fort.Commentaire
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C'est pour ca qu'on sentait que messi allait jouer avec neymar .....alors que de l'autre coté il avait une solution peut etre meilleuravec pedro si je dis pas de betiseCommentaire
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Une place dans la légende
Le magnifique PSG-Barcelone (3-2) émarge-t-il au rang des grands moments du football français en Ligue des champions ? C'est l'avis de la rubrique Football. Classement à l'appui.
IL Y A DE TROP NOMBREUSES manières d'évaluer les soirées qui laissent une trace. Elles sont si nombreuses et subjectives **qu'elles creusent des fossés plutôt qu'elles ne jettent des ponts entre les générations, entre les souvenirs. Faut-il considérer la surprise plutôt que la performance, le nom de l'adversaire plutôt que le niveau de la compétition ? Puisqu'il n'existe aucune chance de mettre tout le monde d'accord, autant s'amuser un peu et continuer à diviser, selon son prisme capital ou provincial, selon ses goûts, selon ses critères intimes : tel est l'esprit de ce top 10 français en Ligue des champions, au lendemain de l'enchantement que fut le PSG-Barcelone (3-2) de mardi soir.
Ce match-là, qui prend forcément une place dans la mémoire collective, doit s'intégrer par définition à ce top 10 qui n'aurait pas, sinon, de raison d'être, ce matin. Autant le dire, nous n'avons guère eu à nous forcer pour lui réserver cet accueil.
Il ne s'agit pas, certes, d'un top 10 européen toutes épreuves confondues, qui aurait abrité les exploits en C 2 ou en C 3 de Bordeaux, du PSG, de l'OM, mais aussi de Metz, de Bastia, d'Auxerre ou de Lens.
Ce top 10 de la C 1 mélange forcément les deux époques de l'épreuve : la Coupe des clubs champions européens et la Ligue des champions, apparue en 1992. Désormais, il ne suffit plus d'être champion pour participer à la C 1, la densité de la compétition est trois fois supérieure depuis que les pays majeurs sont représentés par leurs trois ou quatre meilleurs clubs, mais chaque équipe qualifiée pour la phase de groupes a six chances de réaliser une performance dont on se souvienne, quitte, éventuellement, à ne pas se qualifier.
Restreindre le champ de ce top 10 aux clubs français qui brillent en C 1 pousse à constater qu'ils ne brillent guère, justement. Dans la première époque, de 1956 à 1992, trois finales perdues auront été une manière d'apothéose pour le football français : un sommet populaire, avec Reims en 1956 et 1959 puis Saint-Étienne en 1976, mais comment placer une défaite dans un top 10 des performances ? Depuis, en vingt-deux ans de formule moderne, la France a remporté l'épreuve en 1993 grâce à l'OM, vainqueur de Milan (1-0), et s'est hissée en finale avec Monaco, battu par le FC Porto (0-3) de Mourinho en 2004. Et c'est tout.
LE NOM DES BATTUS PARTICIPE AUSSI à LA HIÉRARCHIE
Ce classement, par conséquent, manque de glorieux triomphes au printemps. Il a, parfois, le goût de l'automne et des matches magiques qui font rêver, mais un peu trop longtemps avant la distribution des prix. Mais s'il mélange les victoires retentissantes en phases de groupes et les qualifications dans la fièvre des matches à élimination directe, il faut constater que le nom des battus, prestigieux, participe, aussi, à la hiérarchie.
C'est ce qui explique, par-delà l'émotion toute fraîche d'une soirée magnifique, la présence du PSG-Barcelone (3-2) de mardi soir dans ce top 10, même si la puissance européenne du Barça s'est atténuée (demi-finaliste en 2013, quart-finaliste en 2014). Car, dans l'affaire, il ne faut pas seulement considérer la performance du club parisien : la magie absolue du but de Messi entre dans la trace que va laisser ce simple match de groupes, ce sommet entre cadors avant que l'affaire ne devienne sérieuse, et sans filet, à partir des huitièmes de finale. Le décalage entre ce que Paris avait montré jusque-là et ce qu'il a étalé, mardi, pèse également dans l'affaire, tout comme le suspense, la qualité technique, l'intensité.
Chacun de nos lecteurs aurait conçu un autre classement ? Cela ne fait aucun doute. D'ailleurs, afin de l'aider, nous avons ajouté la liste des autres grandes vic*toires françaises en C 1. Ratures autorisées.
(1er) 1993 - FINALE Marseille - AC Milan : 1-0
OM à la folie
« DROIT AU BUT ». Voilà le titre qui barre la une de L'Équipe en ce 26 mai 1993, date de la finale de la Coupe des champions. Et ce matin-là, une question brûle toutes les lèvres des amateurs de football : l'OM va-t-il enfin devenir le premier club français à soulever une coupe d'Europe ? Il faut dire qu'une malédiction semble frapper la France car six de ses clubs ont déjà buté sur cette ultime marche : Reims (1956, 1959 en C 1), Saint-Étienne (1976 en C 1), Bastia (1978 en C 3), Monaco (1992 en C 2) et Marseille (1991 en C 1).
Deux ans après l'échec de Bari face à l'Étoile Rouge de Belgrade (0-0, 3-5 aux t.a.b.), le club phocéen, quadruple champion de France en titre, se présente en outsider face à l'ogre AC Milan, véritable bulldozer qui écrase tout sur son passage. En 58 matches toutes compétitions confondues, les Rossoneri n'ont perdu que trois fois. Encore plus effrayant ? Leur bilan en C 1, cette saison-là : dix matches, dix victoires, 23 buts marqués, 1 encaissé.
Pourtant, dans la chaleur moite du stade Olympique de Munich, l'OM va déjouer les pronostics. Comme il fallait bien un héros et que cela ne pouvait être que lui, qui avait tant pleuré à Bari, Basile Boli se charge d'entrer dans l'histoire à la 44e minute. Sur un corner d'Abedi Pelé, le défenseur s'envole et trompe Sebastiano Rossi de la tête. « Ce n'est pas extraordinaire, c'est la folie, dira le buteur après la rencontre. Ce soir, je ne pleure pas. Non, je ne pleure pas, je ris. » Didier Deschamps, lui, soulève vers 22 h 10 la première coupe d'Europe de l'histoire du football français. À ce jour, en C 1, il s'agit de la seule.
(2e) 2004 - QUARTS DE FINALE RETOUR Monaco - Real Madrid : 3-1
Les " Galactiques " à terre
BATTU 4-2 À L'ALLER à Santiago-Bernabeu après avoir mené 1-0 à la pause, Monaco doit s'imposer par au moins deux buts d'écart face au Real Madrid des Ballons d'Or Zidane, Figo et Ronaldo, pour atteindre le dernier carré de la compétition. L'opération remontée commence mal, puisque le club espagnol ouvre le score par Raul (36e). C'est Ludovic Giuly qui va redonner espoir aux joueurs de Didier Deschamps, l'attaquant égalisant juste avant la mi-temps d'une reprise de volée de l'extérieur de la surface sur une passe de Morientes. Le match bascule en début de seconde période lorsque l'Espagnol, prêté par le Real et déjà buteur à l'aller, donne l'avantage au club de la Principauté d'une tête lobée sur un centre d'Évra. Privé de Beckham, suspendu, le Real Madrid de Carlos Queiroz craque sur une talonnade à la « Madjer » de Giuly, auteur d'un doublé, après un centre-tir d'Ibarra (66e). Monaco tient alors sa qualification au bénéfice du nombre de buts inscrits à l'extérieur. Et si Raul se voit justement refuser un but pour hors-jeu à la 74e, c'est l'ASM qui se procure les meilleures occasions en fin de rencontre, Nonda (81e) et Adebayor (90e + 1) touchant le poteau. Après avoir étrillé La Corogne en phase de groupes (8-3), Monaco réalise un nouvel exploit face à un club espagnol et se qualifie pour les demi-finales de la C 1, un niveau qu'aucun club français n'avait atteint depuis... Monaco, en 1998. La formation du Rocher s'inclinera en finale face au FC Porto (0-3), tandis que côté madrilène, cette élimination marquera le début de la fin de l'époque des « Galactiques ». S. Bu.
(3e) 1991 - QUARTS DE FINALE RETOUR Marseille-AC Milan : 1-0
Ils ont éteint le grand Milan
AVANT cet OM - AC Milan, quart de finale de la Coupe d'Europe des clubs champions, l'obstacle paraît insurmontable pour les Marseillais. Le club lombard, entraîné par Arrigo Sacchi et deux fois tenant du titre, compte dans ses rangs les internationaux néerlandais Rijkaard, Gullit, Van Basten (suspendu à l'aller, blessé au retour) ou les Italiens Baresi, Costacurta, Maldini, Donadoni, Ancelotti…
À l'aller, l'équipe de Raymond Goethals tient le choc et ramène un bon résultat nul de San Siro grâce à un but de Papin (1-1). Cette confrontation bascule dans la légende au match retour. L'OM, avec sa grosse équipe (Olmeta – Amoros, Boli, Mozer, Casoni, Di Meco – Waddle, Fournier, Pelé, Germain – Papin), bouscule encore les Milanais en première période devant les 37 603 spectateurs d'un Vélodrome en fusion. Mais si Waddle affole la défense italienne, le score est de 0-0 à la mi-temps. L'ailier anglais, l'homme du match, débloque la situation d'une superbe volée du droit à la 75e minute, après une remise de la tête de Papin. Dommage, il ne se souviendra de rien, victime d'une commotion cérébrale légère avec perte de mémoire, à la suite du traitement de choc des défenseurs adverses. La fin de match est rocambolesque : après une panne d'un projecteur à une minute de la fin, les Milanais refusent de revenir sur la pelouse. Ils auront match perdu 0-3 sur tapis vert par l'UEFA trois jours plus tard. Après son exploit, l'OM manquera le titre, cette année-là, en finale contre l'Étoile Rouge de Belgrade (0-0, 3-5 aux t.a.b.).
(4e) 1976 - QUARTS DE FINALE RETOUR Saint-Étienne - Dynamo Kiev : 3-0
Qui c'est les plus forts ?
À SIMFEROPOL, en Crimée, où les suiveurs n'avaient pas eu le droit de passer la nuit, les Verts ont été enneigés puis balayés par le Dynamo Kiev (0-2). Le 17 mars 1976, brûlant du souvenir du renversement, un an plus tôt, réussi face à l'Hajduk Split (1-4, 5-1 a.p.), le stade Geoffroy-Guichard est incandescent. Roger Rocher, le président stéphanois, disait de ce public : « Moi, je vais vous dire, il y a des jours où ils me font peur…. »
Le Dynamo Kiev est un grand d'Europe. Il a remporté la Coupe des Coupes 1975 et abrite le Ballon d'Or, Oleg Blokhine. Et Blokhine fait basculer la revanche à la 63e minute. Il échappe à Janvion, file vers le but de Curkovic, méprise l'appel d'Onitchenko, tout seul, ralentit, tente un crochet de trop et se fait reprendre par Lopez. Sur la contre-attaque, Hervé Revelli marque. Puis Larqué égalise sur l'ensemble des deux matches sur coup franc direct (71e). Dans la prolongation, les chaussettes baissées, du sang dans la bouche, Rocheteau marque le but de la qualification sur un exploit de Patrick Revelli (112e). À cette minute-là, on aurait dit que le stade Geoffroy-Guichard se soulevait.
(5e) - 2010 : HUITIÈMES DE FINALE RETOUR Real Madrid - Lyon : 1-1
Signé Pjanic
SUR LE PLAN du jeu, ce n'est pas aussi haut que le 3-0 infligé au Real, en phase de groupes, en septembre 2005 (voir par ailleurs), un sommet des années lyonnaises pour le mouvement, l'impact du milieu et le panache offensif, ni aussi fort que le 2-0 infligé aux Madrilènes, un an plus tard, toujours à Gerland, après une première période fantastique. Mais cette qualification quasi miraculeuse, compte tenu de la domination du Real pendant une heure et des immenses occasions gâchées par Higuain, est le seul exploit véritable des années lyonnaises en C 1. Elle a l'immense mérite, surtout, de torpiller le Real de Pellegrini et des deux Ballons d'Or, Kaka et Cristiano Ronaldo. Après la victoire à l'aller (but de Makoun), Ronaldo a permis dès la 6e minute au Real, leader du Championnat d'Espagne, de refaire son retard. Mais les blessures de Boumsong et Makoun changent la physionomie de l'OL à la mi-temps, et c'est un entrant, Pjanic (75e), qui envoie Lyon en quarts de finale. V. D.
(6e) 1995 - QUARTS DE FINALE RETOUR PSG - FC Barcelone : 2-1
Inoubliable Vincent Guérin
APRÈS DEUX demi-finales européennes d'affilée, d'abord en Coupe de l'UEFA puis en Coupe des Coupes, le PSG se mesure à la Ligue des champions. Il gagne ses six matches de groupe mais tombe sur un os plutôt coriace en quarts de finale : le FC Barcelone de Johan Cruyff, quadruple champion d'Espagne en titre. L'espoir est permis après le bon 1-1 ramené du Camp Nou à l'aller mais la chance semble fuir les Parisiens, qui trouvent quatre fois les montants en première période.
Paris domine, Ginola virevolte sur son côté gauche, mais les Catalans ouvrent le score et plombent l'ambiance par Bakero (50e). Le PSG accélère, trouve encore une fois la transversale, mais finit par égaliser sur un corner tiré par Le Guen et détourné de la tête par Rai hors de portée de Busquets (73e). Dix minutes plus tard, Vincent Guérin est servi par Valdo et jette un coup d'oeil devant lui. Il s'avance, arme sa frappe, et le ballon s'en va caresser le poteau droit du gardien barcelonais. Le Parc bouillonne, le Barça est à terre, et Guérin se perd dans une course folle. La joie est belle, mais le Milan, en demi-finales, dessinera un obstacle incontournable.
(7e) 2014 - 2e JOURNÉE PSG - FC Barcelone : 3-2
Ressuscités face à Messi
LE PARC DES PRINCES a rugi, ivre d'un succès que les trois journées de L 1 précédentes et le déplacement à Amsterdam face à l'Ajax (1-1, 1re journée) n'avaient pas laissé entrevoir.
Le context était tel qu'aujourd'hui, même s'il ne s'agissait que d'un match de phase de groupes, la victoire des hommes de Laurent Blanc a la saveur d'un authentique exploit.
D'abord parce que cette équipe pataude du début de saison est apparue ressuscitée, face à un FC Barcelone lui-même à la peine en fin de saison dernière. Invaincus depuis le coup d'envoi de la Liga, les Catalans n'avaient pas encore encaissé le moindre but. Dans leurs rangs, Messi et Neymar étaient au sommet de leur art comme en témoignent les deux buts somptueux qu'ils ont inscrits : un enchaînement merveilleux (11e) pour l'Argentin et une sublime frappe enroulée (56e) pour le Brésilien. Pourtant privé de ses deux stars, Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, le PSG a fait bien mieux que résister : il a rivalisé, l'a emporté en marquant trois buts et offert à ses supporters l'une des plus belles émotions de son histoire.
R. B.
(8e) 1969 - SEIZIÈMES DE FINALE RETOUR Saint-Étienne - Bayern Munich : 3-0
Grâce à une panthère noire
AU NIVEAU français, Saint-Étienne est la meilleure équipe depuis Reims. Au niveau européen, cela ne représente rien. Mais les Verts, qui grandissent doucement, possèdent dans leurs rangs un joueur exceptionnel : Salif Keita. Ils vont accomplir un exploit, qui est une lumière dans la longue nuit du football français. Perdre 0-2 à Munich, face au Bayern de Beckenbauer, Maier et Müller, avait été un miracle : les Allemands avaient tiré quatre fois sur les poteaux, dont trois fois par Roth. Mais au retour, le 1er octobre, Hervé Revelli inscrit un doublé (2e, 59e), et Keita renverse le stade Geoffroy-Guichard d'une tête décisive à la 82e minute. Sur le maillot vert, ce soir-là, figure une panthère noire, du côté du coeur. Dans l'émotion de la qualification, Pierre Guichard, fils de Geoffroy, l'homme de l'empire Casino, lâche : « C'est le plus beau jour de ma vie. »
(9e) 1998 - QUARTS DE FINALE RETOUR Manchester United - Monaco : 1-1
Le théâtre de leur rêve
AVANT cette rencontre, Manchester United n'a jamais été éliminé par un club français. Alors, quand Monaco, champion en titre et demi-finaliste de la Coupe de l'UEFA la saison précédente, se retrouve dans l'obligation de ne pas perdre à Old Trafford après son 0-0 de l'aller, on peut s'inquiéter. D'autant que les Red Devils ont battu la Juventus en phase de groupes (3-2) et que Monaco reste sur trois défaites en Championnat. Dans le « théâtre des rêves », les joueurs de Jean Tigana vont pourtant accomplir le leur. Blessé à l'aller, David Trezeguet trompe Van der Gouw, le remplaçant de Schmeichel, d'une frappe chronométrée à près de 140 km/h dès la 6e minute. Reste le plus dur pour le Monaco de Barthez, Dumas, Benarbia ou Sagnol : tenir. Au retour des vestiaires, l'ASM cède sur une reprise du gauche de Solskjaer (53e). MU pousse, Konjic sauve miraculeusement devant l'attaquant norvégien, mais c'est Henry, qui a remplacé Ikpeba, qui manque le K.-O. Sans regret. Emmené par un grand John Collins, le club de la Principauté tient son exploit, comme l'avait prédit Tigana. Il chutera au tour suivant, face à la Juventus de Zidane (1-4, 3-2). S. Bu.
(10e) 1959 - QUARTS DE FINALE RETOUR Reims - Standard de Liège : 3-0
Reims a été grand
MOINS D'UN AN après la troisième place de l'équipe de France à la Coupe du monde 1958 en Suède, Reims va se diriger vers une seconde finale de C 1, perdue encore, face au Real Madrid (0-2). Encore. Mais le club rémois a laissé une trace profonde en chemin. En Coupe d'Europe, il délaisse son stade Auguste-Delaune pour prendre ses quartiers au Parc des Princes. À l'aller (0-2), à Liège, les Rémois ont semblé lents et âgés. « Reims a un jeu vieillot », lance même Kalocsai, l'entraîneur du Standard. Sa petite phrase participe au décor du match retour : 35 000 personnes, qui ont chanté la Marseillaise avant le coup d'envoi, poussent Reims à ne pas renoncer. La revanche se dessine, complètement folle, dans la dernière demi-heure. Just Fontaine (63e) et Jean Vincent (68e) remontent le retard des Rémois, et Fontaine inscrit le but de la qualification, à la 88e minute. Deux minutes avant que la pelouse du Parc soit envahie. Les héros de Suède ont encore quelques beaux jours devant eux.
Ils ne sont pas dans notre top 10 mais ils ont aussi marqué les esprits
Saint-Étienne- Hajduk Split (5-1 a.p.), huitièmes de finale retour 1974-1975
Bordeaux - Juventus Turin 2-0, demi-finales retour 1984-1985
Ajax Amsterdam-Auxerre (1-2), phase de groupes 1996-1997
Paris-SG - Steaua Bucarest (5-0), tour préliminaire retour 1997-1998
Arsenal – Lens (0-1), phase de groupes 1998-1999
Marseille-Manchester United (1-0), phase de groupes 1999-2000
Lyon-Bayern Munich (3-0), 2e phase de groupes 2000-2001
Lazio Rome – Nantes (1-3) phase de groupes 2001-2002
Bayern Munich -Lyon (1-2) phase de groupes 2003-2004
Lille-Manchester United (1-0) phase de groupes 2005-2006
Lyon-Real Madrid (3-0), phase de groupes 2005-2006
AC Milan – Lille (0-2), phase de groupes 2006-2007
Liverpool-Marseille (0-1), phase de groupes 2007-2008
Bayern Munich – Bordeaux (0-2), phase de groupes 2009-2010
Paris-SG - Chelsea (3-1), quarts de finale aller 2013-2014Commentaire
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