Le BEST of OL CAFE

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N° 95.Keylies…………............17/09/04………C'est moi ou bien...

Je vais assez régulièrement au stade de Gerland (Disons entre 5 et 10 fois par ans) depuis quelques années maintenant. Je serai bien abonné si mes disponibilités étaient plus grandes. Ne l'étant pas, je suis rarement dans la même tribune ou le même bloc, au niveau du placement c'est un peu au petit bonheur la chance.

Cette année je suis allé voir OL-Sochaux en Août et donc OL-MU avant hier. Et je constate que la ferveur autour de l'OL et l'ambiance de Gerland sont vraiment montées d'un cran ! Voire même de 2.

Pour OL-Sochaux, c'était début Août, c'était "seulement" Sochaux (amis Sochaliens n'y voyez pas d'insultes, c'est juste que Sochaux n'est pas l'ASSE, l'OM ou Monaco), et à cette période l'OL était plutôt décevant sur le marché des transferts.
Pourtant le stade est presque plein et quand Sochaux ouvre le score, les encouragements ralentissent à peine. Pour moi c'est du jamais/rarement vu pour un "petit" match de championnat. Disons qu’à une époque pas si lointaine le but Sochalien aurait complètement refroidi l'ambiance. Et pourtant quelle ambiance ensuite quand l'OL pousse pour égaliser ! Public froid ? Public exigeant ? Mon oeil !
L'apogée de l'ambiance se situe quand les jets d'eau se déclenche accidentellement et que les 4 tribunes reprennent "Qui ne saute pas n'est pas Lyonnais". La encore c'est du rarement vu pour ce genre de match.
Finalement l'OL arrache le nul, et tout le monde est plutôt satisfait. Franchement je nous trouve plutôt bon public. Il y a d'autres années ou l'ouverture du score par Sochaux aurait déclenchée des sifflets et stopper les encouragements. (Je parle ici de l'ambiance du stade en général, parce que évidemment les kops sont à loger d'une autre enseigne).

Après que dire de OL-MU ? Pareille l'ambiance y était énorme. Même les Anglais l'ont reconnu, c'est dire.

Je crois que maintenant l'OL a un grand et un vrai public. Et JMA ne s'y est pas trompé en parlant de stade de 70 000 places, il y a dorénavant de la place à Lyon pour un temple du foot de cette taille

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N° 96.Intransferable….............12/08/04……….Nouveau : Le Service d'accueil ... d'OL Café !

Pour les nouveaux ...

... ceux qui, sans distinction, d'âge, de sexe, de culture, écolier ou père, se font systématiquement, déchirer la question, voire l'opinion, par nos forumeurs (ceux qui savent, pour les doublons, les questions à la kon, les pleureuses, les footix, bref, ceux qui savent ...).
Les Forumeurs avec un grand F, le même, que dans Forfanterie, Fiente ou Foutre.

Contre ceux-là, je n'ose, et n'ai la force, de m'élever, de râler ...
Certains de ces "scientifiques du post utile", ont, semblent-ils, une légitimité postiféraire, dûe à une quantité quasi-remarquable d'émissions. Je ne m'étalerai pas sur l'opportunité de celles-ci ... Y'a de quoi se taper !
Ils savent quoter, citer, mettre en gras, des couleurs, des images ... des Pros, quoi ! Je n'essaierai donc pas, de leur expliquer, à eux ...

J'essaierai dorénavant quand à moi, de verser dans le sens, de cet étranger qui débarque ...
Juste 2, 3 lignes de texte, de mini-allumage qq fois, mais avec courtoisie ... Un signe de bienvenue.
Et une ré-orientation bénéfique, à tous ... Un type bien reçu, aiguillé ... devrait bien se "comporter".
Ils attendent un écho, une réponse, un signe ... ils prennent une tarte !
(je ne parle pas, de la tanche légendaire, qui vient allumer une mèche, verte ou autre ... celui, là je veux bien le reprendre de volée, et même plus souvent qu'à mon tour.)
N'oublions jamais, qu'en général lors du 1er post, personne n'a lu la charte, comme du reste, personne ne lit "les licenses soft", n'éteint son portable en montant dans l'avion, etc ... Vous avez dit ... Latins ?

Je lance un appel, dans ce fameux rade, ce légendaire cani ...
Pas tellement parce que j'ai besoin de monde, pour ma croisade ... Pour sentir juste un peu d'adhésion ...
Mandrin des Nouveaux, Robin des bois des Arrivants ... Ca me ferait vachement plaisir si vous sortiez du bois ...

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N° 97.Der Bayerische Löwe…..25/10/04…..….Gagner ou ne pas perdre ?

Une petite réflexion en passant, pour avoir vos avis plus que pour lancer une quelconque critique contre ceux qui pensent différemment, dont l'avis m'intéresse d'autant plus, donc.

J'ai pas vu le match de samedi (femme oblige... ) et je crois que je n'ai rien raté, si je m'en réfère au score et aux commentaires des uns et des autres. Là n'est pas le problème.

Ce qui me tarabuste davantage, à l'heure suivante, c'est que je ne comprends pas complètement ce nouvel état d'esprit qui veut que le nouvel objectif du club soit de ne pas perdre de matchs. C'est louable en soit dans le sens où effectivement, un OL invaincu impressionne, fait grincer des dents et surtout fait beau...sur le papier. Ce problème d'esthétique comptable me chiffonne depuis quelque temps, et spécialement en lisant les commentaires de ce week-end.

Car c'est à mon goût, une certaine forme de nivellement par le bas que l'on est en train de développer, où nous nous contentons finalement davantage d'un match "non-perdu" que d'un match gagné. J'y vois plusieurs écueils:

1/ Celui qui consiste à développer le mythe du géant indéboulonnable et renforce donc d'autant la volonté de nos adversaires pour nous faire chuter et signer leur exploit personnel. D'où un surcroît d'énergie abandonné pour contrer cet entrain soudain, qui risque de nous coûter avec l'accumulation des matchs.

2/ La peur de se créer un refuge psychologique qui refuse de voir dans cette équipe la moindre faiblesse tant qu'elle n'aura perdu. Et le jour où, par malheur, cela arrivera, il faudra alors colmater les brèches de la perte de repère et de l'effondrement de ce qui faisait l'indice de performance. Laissant les éventuelles interrogations, questions, ajustements, améliorations à traiter, elles qui avaient été injustement laissées de côté sur l'autel de l'invincibilité. A ce jeu-là, la défaite est plus productive, en ce qu'elle demande PAR NATURE de corriger les errements.

3/ Au niveau comptable. A ce jeu-là, nous risquons de laisser des points en route en se contentant du match nul, par défaut. En effet, si nos 5 nuls étaient transformés en 3 défaites et 2 victoires, nous aurions malgré tout un point de plus au classement. C'est toujours cela de gagné.

4/ Et finalement, du simple point de vue de l'orgueil et de la fierté: quand on a une équipe pour gagner, si talentueuse et si géniale, pourquoi devrait-on se contenter de ne pas perdre ? Je ne demande pas à mon boulanger de me cuire des croissants qui ne soient pas mauvaise mais des excellents croissants. La performance, finalement, c'est exiger le mieux. Et l'amour, c'est vouloir le mieux pour ceux que l'on aime. Je plaide donc pour un OL victorieux, dorénavant !


Et vous ?

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N° 98.Bob M69………………. ..04/10/04………Lyonnesque, vous connaissez ?

Il y avait déjà burlesque, romanesque, et maintenant, on peut rajouter un mot dans le dictionnaire, le mot lyonnesque :
adj, tiré du mot lyonnais, qui offre des retournements de situations exceptionnels grâce à des ressources insoupçonnées.
Donc maintenant quand vous serez dans une situation délicate, au fond du trou, j'espère pour vous que vous aurez une réaction lyonnesque
Pour tous ceux qui avant le derby, se poser des questions, notamment, the question " est ce que les joueurs qui ne sont pas lyonnais d'origine seront concernés par ce derby ?" vous avez maintenant LA réponse !
Pas besoin d'être lyonnais de sang pour remporter un derby, il faut être lyonnais de coeur, être fier de cet écusson, l'embrasser après un but, le montrer à nos adversaires, le chérir, le protéger, le défendre .... De Neuilly sur Marne à Lavras, de Bamako à Cayenne, du Puy en Velay à Recife, nos lyonnais de coeur ont répondu présents, ils se sont imprégnés de nos couleurs, ils se sont battus avec leur coeur !
Je n’ai pas attendu ce match pour être fier de ces joueurs qui nous ont apportés tant de bonheur depuis des saisons ! Et je me dis mais comment les remercier pour les nombreux moments de bonheur qu'ils nous offrent ? Être présent au stade et gueuler ? Je le fais tout le temps, alors j'espère qu'ils m'entendent et m'entendront encore.
Si on avait dit en début de semaine, que l'OL allait remporter ses deux matchs à l'extérieur avec des scénarios quasi identique, on nous aurait pris pour des personnes prétentieuses, mais bon, on pardonnera tout ça à nos détracteurs, à leur décharge, ils ne savaient pas que le mot lyonnesque signifiait, maintenant ils savent .........
Allez l'OL

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N° 99.Dr Prieto, Mr Prietard ….24/01/05………Un match si particulier pour moi ...

Natif de Lille, j'habite en RA depuis 7 ans (Grenoble). Je soutiens donc d'abord le LOSC (mon club de coeur) puis l'OL (mon club de raison). Mes 3 enfants supportent bien sûr l'OL : pour la deuxième fois cette saison, j'ai pu les chambrer gentiment !!!

Quelques commentaires à la lecture de ce forum :

- Je suis très heureux de la victoire de Lille, je suis ce groupe de très près, en particulier ses 3 derniers stages dans le Vercors auxquels j'ai assisté. C'est un groupe de COPAINS, ça n'a pas été assez souligné.
Le foot c'est aussi la grinta : ne jamais l'oublier ...

- Lyon est infiniment supérieur à Lille et il sera champion. 5 fois le budget, il n'a pas photo. Lille est l'élève, Lyon le maître. Beaucoup de points communs, en vrac : les frères Seydoux, ville bourgeoise et textile, Ateliers de la Rize pour le stade, proximité et concurrence d'un club populaire jadis glorieux (Lens, StE), club formateur faisant confiance aux jeunes, etc ... Mais Lille est une équipe d'avenir, on en reparlera ...

- Quel melon, quel orgueil, chez certains suite à cette défaite ! Réactions stériles d'enfants (trop ?) gâtés ... Attention, un peu d'humilité, sinon plus dure sera la chute. Ce n'est que du foot. Heureusement, il y a aussi beaucoup de gens plus intelligents ... Contre une équipe aussi forte et ayant la chance de marquer à la 3e ils espéraient que Lille parte la fleur au fusil ? Ils oublient, et la presse est unanime, que Lille est une des rares équipes avec l'OL à posséder un fond de jeu.

- L'arbre qui cache la forêt : rassurez-vous, Lille n'est pas un concurrent pour le titre ! Mais Monaco et Auxerre, oui ! J'ai vu jouer le 1er à Gerland, sans l'expulsion de Saviola et avec Chris à 2 cheveux (sic !) du csc, c'était chaud pour l'OL ... et l'équipe du madré bourguignon reçoit TOUS ses adversaires directs ... Si le LOSC est européen ce sera déjà génial.

- L'invincibilité : quelle connerie ! C'est à la fin de la foire (de Beaucroissant ?) qu'on compte les bouses ! Vouloir préserver l'invincibilité et la médaille en chocolat qui va avec ne sert qu'à chercher à préserver des matches nuls là où une victoire A TROIS POINTS étaient possibles !!!

- La frustration vis à vis de l'ASSE et de l'Olympique Mafieux : pourquoi tant tenir aux 4 titres de rang ??? Le seul moyen pour l'OL de gagner le coeur des français et d'être enfin populaire, comme cette équipe le mériterait au vu des ses qualités, c'est UNE EPOPEE EUROPEENNE !!! quitte, pour cela à sacrifier pour une fois le championnet.

- Le péno : Chalmé touche la balle et emmène tout, c'est du 50/50, mais il est sûr que quand Veissière arbitre, il n'y a qu'une star sur le terrain : Veissière ! Disons qu'il a voulu relancer l'intérêt du match, heureusement sans conséquence pour le LOSC !

Voila quelques remarques d'un lillois de coeur (de façon irréductible) mais qui apprécie cependant beaucoup l'OL.
Mes équipes honnies : l'Olympique Mafieux (quel dommage qu'on leur offre 2 buts !), le Perdre Sans Gloire et surtout le RâCLe de Morvais Jartel !!!

Je viendrai supporter l'OL contre le Werder ... avec ma tenue du LOSC

Amitiés footballistiques.
Prieto

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N°100.JeanClaude Convenant...14/01/05………Premier Derby

Enfant du 7ème arrondissement, l'OL et Gerland sont imbriqués aux plus lointains de mes souvenirs d'enfance, un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
Avant d'y aller voir mon premier match, je connais bien le stade et la plaine des jeux de Gerland puisque c'est là que nous faisons nos cours d'EPS. Donc, une fois par semaine, j'y rejoins mes camarades de classe du CES Clémenceau, je prends le trolley 18 depuis la place Jean Macé, le rouge avec ses perches qui décrochent régulièrement et le contrôleur à l'arrière qui descend à chaque fois pour les raccrocher. Descente au terminus et nous allons nous changer dans un vestiaire lugubre sans fenêtres situé sous les tribunes Jean Jaurès. Et puis, c'est athlétisme, soit sur la piste qui entoure le stade à l'époque ou en face de l'entrée, à côté des terrains de tennis, là où les joueurs garent leurs voitures de nos jours les soirs de match; soit nous allons faire un match de foot ou de rugby sur les terrains de la plaine des jeux. D'ailleurs, un jour, en traversant l'allée Pierre de Coubertin, une voiture foncera dans notre groupe d'élèves de 5ème ou 4ème et un de nos camarades se fera projeter sur la voie, les deux jambes brisées, fin de l'année scolaire pour lui.

Mon premier match de l'OL se situe à cette époque. Mon grand frère me paie la place pour aller voir LE match de l'année: OL-ASSE, LE derby! Nous sommes dans les années 70, une époque où, à part quelques "coups", l'OL est plutôt insipide et sans éclat. Mais on les aime bien, ils sont sympas et on a Lacombe et Chiesa. Par contre, le voisin vert est au sommet du foot français, on les regarde jouer le mercredi soir en coupe d'Europe contre des équipes au nom barbare (Hadjuk Split, Dynamo Kiev, Chorzow ou Eindhoven). Tous ces "allez les verts" partout à la télé jusque sur les bandes pare-soleil des Renault 12, quelle humiliation pour nous lyonnais.
Ce soir là, l'OL reçoit son meilleur ennemi. Le stade de Gerland est comble et il pleut. Un déluge toute la journée. La pelouse est inondée, et il faut le reconnaître, le terrain impraticable. Mais 40 000 spectateurs sont là, et comme le dira plus tard Lacombe, à défaut de 6 points, un derby est l'assurance d'une bonne recette, donc pas question de reporter le match.
Ce n'est pas du foot, mais plutôt du water-polo. Le ballon reste collé dans des flaques ou fuse sur l'herbe, les joueurs ont toutes les peines du monde à rester debout. Mais ça joue quand même. Détrempés sous la pluie, on hurle et on ne voit pas grand chose. Des gerbes d'eau, des glissades, des plongeons. Une heure et demie sous des seaux d'eau, et le match se termine sur une défaite lyonnaise 0-2. C'était mon premier match à Gerland, mon premier souvenir live de l'OL.

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N°101.Offshore………………….18/01/05………OL ROSENBORG

Tout d'abord bravo à toi Phanou pour ce topic, il y a de superbes anecdotes.....
J'ai mis du temps à trouver de quel match j'allais parler, aussi étonnant que cela puisse paraître je vais vous parler d'un match que j'ai vu à la TV et pour cause......
Un petit gone au pays des vikings......
Le jour du match de Champion's league OL-Rosenborg saison 2002-2003, je rentre d'un chantier en Mer du Nord et mon bateau fait escale à Stavanger en Norvège, mon avion pour le retour à Lyon est prévu pour le lendemain du match.
Tu parles d'une aubaine...je vais me voir OL-Rosenborg chez nos adversaires du jour. Cela fait une semaine que je chambre tout le monde à bord, tout l'équipage est pratiquement norvégien, ils me promettent l'enfer pour mon l'OL.....
Le jour J, nous voilà à quai à coté de Stavanger, et je pars en taxi direction Stavanger avec 4 norvégiens et 2 écossais....ambiance, ambiance, mes potes ne sont pas spécialement des tristes.....
Arrivée sur le coup des 17h00 à Stavanger et mise en bouche obligatoire par une tournée des pubs...ça commence très fort.
L'heure fatidique approche, et on part vers le pub en question ou l'on diffuse le match, et alors là c'est le choc....bienvenue au pays des vikings, une salle bondée et une ambiance de folie, bien que Rosenborg soit le club de la ville de Trondheim, tous sont acquis à leur cause du champion de Norvège.
On s'installe comme on peut dans un coin de la salle, et on continue la mise ne bouche, bien évidemment mes potes norvégiens me présente comme français et supporter de l'OL....et là une bonne partie de la salle tournée en ma direction avec les bras en l'air commence à entonner des chants norvégiens auxquels je ne comprends strictement rien...j'étais tout tout petit dans mon coin, mes 2 potes écossais déjà dans un état d'ivresse avancé plié en quatre....J'étais vraiment très impressionné, je ne vous raconte pas les gaillards, avec mes 1,84m j'avais l'impression d'être un nain...mais aucune agressivité du tout, cela reste bon enfant.
Le coup d'envoi...ils chantent toujours, et boivent à une cadence infernale, j'ai le droit à un BOUUUUUUUUUUUH tonitruant lors de la présentation de l'OL, je me sens de plus en plus petit.....
Je ne vais pas vous raconter le match et la débâcle norvégienne...les buts s'empilent dans les filets de Rosenborg...au premier but de Carrière (?), j'évite un peu de trop d'exploser, les chants continuent de plus belle et je suis déjà comme un fou....au 2eme but, Vairelles il me semble, je suis debout sur ma chaise et me vautre sur mes potes scottishs....qui eux sont acquis à la cause olympienne. Trois autres buts suivront pour finir par un cinglant 5-0, j'essayais de me tenir le mieux possible, mais je craque complètement, l'hystérie totale.....
Je me suis demandé à quelle sauce j'allais être bouffé par les fans de Rosenborg...que nenni, ils furent super sympas et m'offrir de nombreuses boissons plus bizarres les unes que les autres, mais j'étais totalement anesthésié, je suis reparti avec maillot et écharpes de Rosenborg et des souvenirs extraordinaires de cette soirée.
Je n'oublierais jamais mes potes supps de Rosenborg d'un soir, merci à vous les gars....c'est bien le foot....

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N°102.Blackcat ………………...14/01/05………22Avril 1989

Phanou, je te renvoie à ce que j'ai écrit chez les "vieux de la vieille", mais si tu veux un souvenir impérissable ce n'est pas du match proprement dit que je vais te parler, mais d'une atmosphère. Parce que vu ma mémoire d'enfer, usée par les partiels, les terminaux et autres références universitaires, ben ma mémoire elle se mélange comme une salade mêlée...
C'était le 22 Avril 1989, ah je vois que tu dresses l'oreille, Phanou, parce que toi aussi et des dizaines d'autres n'ont pas oublié cette date, de même que celle de 1983 qui...
Ca faisait donc pratiquement six ans qu'on croupissait en enfer, on ne peut qualifier ça autrement. L'odeur de la D2, des immondes barrages qui provoquaient des arrêts cardiaques (si si), des Mulhouse, des Gueugnon et même des Villefranche (ah, Capaldini, Paillot...).
Ce jour-là donc on savait qu'il nous suffisait d'un seul point, le NUL le plus cher du monde. UN SEUL POINT POUR MONTER.
Je ne me souviens pas du match, je sais qu'on a chanté, crié, dansé, sauté pendant TOUT le match, que même pour un derby il n'y avait pas eu de telles ambiances. Ah oui, on a tapé dans nos mains à s'en faire mal, non, il n'y avait pas de tifos, de maillots géants et de tous ces trucs-là, il n'y avait que la JOIE, une joie brute, énorme, éternelle comme j'en souhaite à ceux qui ne connaissent que les titres de champion, parce que c'était ENCORE PIRE que pour le premier titre. Ca ne s'imagine pas, ça se vit.
A mon habitude j'avais traversé tout Lyon en courant... j'étais un bon coureur... et je suis revenu de même... très tard... après...
Oui, le match fini je me suis retrouvé sur la pelouse, je ne sais ni comment ni pourquoi. J'étais assis dans les tribunes et puis j'étais sur l'herbe, sans savoir comment j'y étais parvenu. J'ai couru en hurlant tout autour de la pelouse, et il y avait la plus belle fête spontanée que j'aie vue. Des banderolles, des danses, des chants, des joueurs juchés sur les épaules de supporters, des flics complètement largués, hilares eux aussi... Il y en avait même qui avaient apporté des fleurs... Il y en avait qui pleuraient... Il y en avait qui embrassaient la pelouse... qui se roulaient dedans...
ENFIN... Plus de barrages, plus de souffrances, plus de honte...
Six ans en enfer... avec EUX.
Quand Aulas a parlé d'Europe... Je peux dire qu'on ricanait. Oui, on a ricané. Ce n'est pas possible... Alors, j'en vois qui, pour le 5e titre... Moi, je ne dis plus rien.
J'ai vu Aulas au boulot.
Et je me tais.
Ce n'est qu'en Août qu'on a réalisé, quand on a vu le nom de nos adversaires... "Ce n'est pas vrai", qu'on se disait. Eh bien... SI.

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N°103.foldingo1983……………..15/01/05………2001, stade de france, finale de la coupe de la ligue........

Rendez-vous à 7h devant la patinoire Charlemagne. Un pote de lycée a trouvé un bon plan pour aller au match pas trop cher. On est 4 : Moi, mes 2 potes de terminale on mon frangin de 15 ans. On a tous nos ptits pique-n.ique, on a les yeux en trous de pine. On monte dans le car, et là, sous mes yeux, toutes les races de supporters : des badgones, des postiers de 40 piges, un ivrogne de 200kilos......et pas une seule représentante de la gente féminine.
Le chauffeur est mexicain, il s'appelle Jésus et il nous raconte qu'il transportait les supporters mexicains pendant la coupe du monde 98. On s'installe juste devant les postiers, et c'est partit pour 8h de bus. Le chauffeur tient le volant dans une main et le micro dans l'autre. Il enchaîne les blague sur les supporters, les anecdotes sur ces même supporters......Bref, il chauffe ses passagers comme si il était en boite de nuit. On hurle tous en coeur: "JESUS,UNE ANECDOTE!!!!!!!JESUS,UNE ANECDOTE!!!!"
Sur le bord de l'autoroute on voit des supporters hystériques qui agitent les drapeaux de l'OL à chaque aire de repos.J'ai jamais vu çà!!!!
Au bout de deux heures on s'arrête nous aussi à une aire surpeuplée de lyonnais. On mange un peu avec d'autres supporters. On remonte dans le bus et on voit arriver Jésus avec 2 passagers et ils tiennent chacun deux pack de 36 bières sous les bras. Jésus prend le micro: " évidemment ye vous lé offre pas mé vous pouvé lé achété dou francs ! " (C’est honnête)
On reprend la route avec des bières dans une main, une clope dans l'autre, et les anecdotes de jésus dans les oreilles. Ces chers postiers ont profité de la pause pour acheter un magazine porno. Ils disent que dans ce genre de magazines on voit des gonzesses venues d'un autre monde. Après avoir jeté un rapide coup d'oeil sur le journal en question, je peux confirmer. Un des 3 postiers bobinette : "ça me change de ma femme!". (éclat de rire général).
A proximité de Paris on commence la séance de maquillage. Le mastodonte complètement beurré et tout boutonneux ne trouve aucun volontaire pour le maquiller (faut dire qu'il est répugnant). Le responsable du déplacement distribue les places et notre petit groupe se retrouve coupé en deux. La haine. On essaye de négocier un échange avec des autres passagers mais évidemment personne ne veut. Tant pis. On arrive enfin vers le stade de France!!!! Tout le monde chante, on voit du lyonnais de partout, c'et la folie!
Jésus gare son bus et nous dit qu'il part a minuit pile même si il manque du monde.
On se dirige vers le stade, on se fait fouiller, et on se sépare pour prendre place dans l'enceinte. Petit round d'échauffement 3 h avant le début du match avec les espoirs en lever de rideaux. le stade est vide d'un coté et totalement en furie lyonnaise de l'autre coté. victoire 1-0 (si mes souvenirs sont bons) des jeunes lyonnais. çà commence bien. On est assis juste au-dessus de la tribune handicapés. comme elle est vide je fait le taré dessus pendant le match des espoirs. A la fin de ce match je demande poliment a une fille de la sécurité (que j'ai fait rire pendant 90 minutes avec mes gesticulations) si je peux faire venir mes deux potes qui sont a l'autre bout du stade. elle accepte !!!!!!!!!!!!!!! Je cours les chercher comme un dératé. On se retrouve ainsi a 4 dans la tribune handicapés (qui est totalement vide). Le match commence dans une heure, mais c'est déjà la folie dans le stade. QUI NE SAUTE PAS N'EST PAS LYONNAIS ! EH!!!!!
La fille de la sécurité est morte de rire et je crois bien qu'elle aurait aimé faire la folle avec nous.

20h55 : les équipes font leur entrée sur la pelouse du stade de france. 45000 lyonnais mettent le feu au stade. Les parigots n'ont pas vus ça depuis la finale de la coupe du monde.
Vas y Claudio !!!! Ouai!!!!Ouai!!!! Vas y!!!!! But!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
But!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!But!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
le stade est en feux! J'ai l'impression qu'il va s'effondrer d'un moment a l'autre.

A la mi-temps je vais me payer une bière. Notre alcoolique de 200 kilos essaye de taper dedans.........Y a pas moyen.

reprise du match. C'est toujours la folie. Mais un enfoiré de monégasque trouve le moyen d'égaliser. Ptain! Va falloir aller aux prolongations!
Ces prolongations sont pas terribles et je commence à croire qu'il va falloir se taper le tir aux buts. Non! Pas çà!!!!
Attends!!!!Ouai !!!! Vas y Sonny!!!!
centre et buuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !!!!!!!!!
Je suis tellement comme un fou que j'apprendrais seulement le lendemain le nom du buteur (Muller).
Je cours, mes potes me rattrapent et me sautent dans les bras.Je suis presque entrain de chialer. C'est magique! J'ai jamais connu çà!
Sonny lève le trophée avec flo Un La tribune est en feu. les joueurs font leur tour d'honneur avec Jma. 45000 lyonnais remercient tous en coeur le président. Claudio fait le guignol avec sa perruque. Feux d'artifices et Queen a fond la caisse. Depuis le temps que j'espérais entendre cette chanson.....
On retourne au bus avec des rêves pleins la tête.....
Jésus nous attends.....
20 minutes de chanson et le bus s'endort paisiblement en rêvant de l'OL.
On se réveille à 7h au point de départ. On entre dans un bar.... on commande un ptit dèj. Un de mes potes s'enfile une pinte de bière.
A 7h45 on est en haut des escaliers de la gare Perrache (coté Charlemagne) avec les écharpes tendues.....Le tout en chantant "We are the champions".


Ce n'est pas seulement mon plus beau souvenir footbalistique.....C'est aussi une des meilleures journées de ma courte vie.....

[MuM_]

N°104.fred69…………………….19/01/05….......Premier match européen

Ce souvenir est atypique car il est plus annexe a l'OL que vraiment un match de rêve ou autre

Je ne suis plus très sur des dates mais bon.
C'étais pour moi mon premier match européen avec l'OL, en 92 contre Oxter Vadjo (club norvégien je crois)J'avais 17 ans et donc pas de permis. Excité par l'enjeu et parce que nous n'avions que ça a faire a l'époque nous arrivons au stade avec mon pote vers 15h.Je crois que les grilles ouvraient vers 17-18h a l'époque. Sitôt prêt mon pote réalise qu'il a fermé sa Peugeot 104 a clé avec le contact a l'intérieur: la poisse, enfermé dehors et la batterie va être a plat. Seule solution, allo Papa amène le double des clés SVP. Vers 17h son père arrive. Petite bière puis direction le stade vers 19h.Arrivé aux grilles, le drame, j'avais oublié le graal, mes putains de places étaient sur mon bureau. Seule solution: Allo papa (le mien ce coup ci) amene moi les places SVP, mon père était fou, a cette heure la il a mis 1h pour venir, j'avais dis a mon pote d'entrer au cas ou mon père arriverait trop tard. Finalement, je l'ai retrouvé sous l'horloge à 2 mn du coup d'envoi. 5h de stress avant un match en n’étant pas sur de le voir c'est dur, mais finalement on avait gagné.
Le pire c'est que j'ai de nouveau oublié mes places il y a 1 mois contre Prague, mais je suis retourné a Bourgoin et j' ai raté que 10 mns
Voila une petite anecdote même si j'ai des dizaines de souvenir plus fort footballistiquement

[MuM_]

N°105 maleante9………………..16/01/05……..dernier match de OL à gerland lors de la saison 1988-89

Allez je vais y aller de ma ptite plume... !!!

mon 1er match, c'était le dernier match de l'OL à Gerland lors de la saison 1988-89 (et le dernier match à Gerland en D2 à fortiori)
Lyon - Cuiseaux Louhans

j'avais 8 piges, la foule aux alentours du stade et l'odeur des saucisses venant des stands m'impressionnaient déjà...
je prends place à jean Bouin, les bad gones (qui à l'époque créchaient à JB) chantaient déjà, le stade était quasi plein, seul le virage sud était fermé (feu d'artifice oblige)
avant le match, 1 ola interminable secouait Gerland, accompagné d'un chant lo, lo, lololo, lololo, lololo (sous l'air de messier on t'enc...des guignols de canal) à l'approche de la vague la foule tapait des pieds, de plus en + fort que la vague approchait (oooooooooooolllllléééééééééé) la ola est passée et on attend le prochain tour...j'étais déjà sous le charme !

ca durait jusqu'à la rentrée des joueurs sur le terrain... et puis le match commence, ça chante, je demande à mon oncle à chaque fois
"qu'est ce qu'ils chantent, qu'est ce qu'ils chantent ???"

"c'est l'oleuhhh, 89euuhhhh, si cette équipe vous emm...." on la connaît sous une autre forme maintenant

et puis, je regarde le match, je vois le gardien de Louhans réalisé une double parade, et puis de l'autre coté (de notre coté, virage sud) lemasson s'envoler pour repousser une frappe lointaine... applaudissements continus des 30000 personnes...c'est décidé à partir de maintenant, mon rêve, c'est d'être joueur de football.

Mi-temps 0-0, je suis heureux mais j'ai une crainte...que va t-il se passer quand l'OL va marquer 1 but, est ce qu'on va me tomber dessus, est ce que mes oreilles vont résister aux décibels surpuissants??
Le temps passe et mes craintes montent au fur et à mesure, l'OL domine de plus en plus..."ça chauffe, ça brûle, ça va rentrer !!!!!!"

coup franc de colin, 25 mètres, plein centre....et ça rentre !!!!!
fou de joie, je ne me pose plus de questions et me laisse aller à pousser ma gueulante avec ma ptite voix que mes parents regrettent tant aujourd'hui
(1-0)
et puis, le génie rentre en action, le génie c'est Claudio Garcia....un mec d'une habileté effarante avec le ballon, il passe 2,3,4,5 joueurs sur un périmètre réduit, le public en redemande, c'est un spectacle à lui tout seul....
et puis nouvelle acclamation du public, pour accueillir la rentrée de Farid Benstiti... je compris que c'était un peu le chouchou de Gerland sans trop savoir pourquoi...!
toujours est-il que pour l'anecdote, Louhans égalisera en fin de match...mais on s'en fout, l'OL est en D1, le feu d'artifice annonce la fin du purgatoire en d2...et le début de l'exutoire en D1.....

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N°106.Corto Maltese……..…….17/01/05………fabuleux OL-Fenerbahce du 4 novembre

J'ai pas mal hésité avant de déterminer le match qui reste gravé en moi, celui qui a eu une saveur particulière, celui que j'aurai aimé prolonger jusqu'au bout de la nuit.

Il faut dire que j'ai traîné mes guêtres à Gerland un certain nombre de fois, et les émotions y furent nombreuses, des moments de joie, des moments de peine, des moments d'observation amusée des réactions bizarres de mes voisins de stade!

J'ai finalement jeté mon dévolu sur un match récent, car il est tombé à un moment particulier de ma vie. Il a été le rayon de soleil d'un automne au cours duquel sur le plan personnel ça n'allait pas très fort. Il s'agit du fabuleux OL-Fenerbahce du 4 novembre dernier. Il a eu dans ce match tous les ingrédients d'un bon thriller: de bons acteurs, du suspense, des rebondissements, du panache, de la peur, et un happy end.

Donc ce 4 novembre, je retrouve mon pote avec qui je dois assister au match au Ninkasi, où règne une ambiance bon enfant (bien que trop masculine ), et où la bière coule déjà à flots sur les coups de 20h00. Nous nous jetons tous les deux quelques pintes derrière le gosier en plaisantant, histoire de nous réchauffer au moins le coeur puisque la température extérieure est plutôt clémente pour la saison.

Et puis, comme nous n'aimons pas arriver en retard (et risquer de manquer le tifo d'entrée des joueurs), nous prenons le chemin du stade, vers 20h30. J'ai toujours aimé cette approche du stade de Gerland, les coups de klaxon des automobilistes, les coups de sifflets des flics, l'odeur du kebab, le bruit des groupes électrogènes, la marche rapide des supporters pressés de pénétrer dans l'enceinte de notre stade, les chants qui s'élèvent du virage nord, les petits garçons avec leur écharpe qui tiennent la main de leur papa, l'esplanade derrière la tribune sur laquelle on s'attend et discute. Cette ambiance si particulière, je ne l'ai jamais retrouvé ailleurs, et au bout de quelques semaines sans match, elle me manque. Est-ce parce que c'est chez nous?

On sent que ce soir, on va vivre un grand match. Le stade se remplit subitement, l'ambiance monte d'un cran avec l'entrée des joueurs, l'enjeu de la qualif galvanise la foule, la ligue des champions, c'est quand même spécial. Les joueurs de l'OL sont crispés en début de match, et le public se montre solidaire dans cette crispation. Le but de Fenerbahce sonne paradoxalement comme un libération, et Essien permet aux gones de revenir au score grâce à une magnifique frappe qui ne laisse aucune chance au gardien. Le stade exulte un première fois; en embrassant l'écusson de son maillot, Michael se met encore un peu plus -en a-t-il besoin eu égard à son immense talent?- les supporters dans la poche.

1:1 à la mi-temps, on se dit que ce n'est pas si mal compte-tenu de l'enjeu et on en profite, comme d'habitude pour se dégourdir les jambes.
Reprise. Coupet n'est pas dans son assiette ce soir, quelle lenteur à réagir, et des mésententes inhabituelles avec ses défenseurs. Malgré tout Flo Malouda vient nous donner l'avantage d'une reprise du plat du pied, il semble alors que ça se présente bien, les Lyonnais sont en réussite.
Las ! Est-ce l'enjeu, la fatigue, ou les deux ensemble? Les Turcs se mettent à jouer au ballon, les gones sont ballotés et Greg n'affiche décidément pas sa confiance habituelle. Sa blessure et ses conséquences directes font désormais partie de la légende le l'OL en ligue des champions. Cette égalisation ne refroidit le stade que très provisoirement, malgré la peur d'un troisième but turc, Gerland pousse son équipe comme jamais. Fenerbahce semble se contenter de ce nul. Devant la poussée lyonnaise, ils pourrissent le match et jouent la montre. On a alors un aperçu de la bêtise de certains supporters qui confondent sport et politique en plein débat sur l'adhésion éventuelle de la Turquie dans l'UE.

Il semble que l'on doive en rester là, le temps de jeu est écoulé, mais personne ne quitte le stade avant l'heure. Comme si chacun sentait qu'il va se passer quelque chose. Coup-franc pour l'OL aux 28 mètres, Gerland retient son souffle. Allez les gones, c'est maintenant ou jamais. La balle s'élève et frôle la chevelure d'un gamin répondant au doux prénom d'Honorato, le ballon claque les filets de Rüstü ! Gerland chavire ! Que de stress évacué en une fraction de seconde! Je tombe dans les bras de mon pote. On hurle, on monte sur nos sièges on est comme des dingues, et 40000 personnes (moins quelques turcs) entonnent le "qui ne saute pas..." ! La tribune bouge, Gerland tremble! On tient notre victoire et qualification ! Allez siffle l'arbitre, siffle la fin de ce p... de match crispant!
Mais voila que Juni s'arrache coté gauche et adresse un centre parfait à Nilmar qui vient placer un nouvelle tête victorieuse. Cette fois le stade explose de bonheur, et Nilmar vient partager le sien avec les Bad Gones sous la tribune. Tout le stade communie sa joie dans une hystérie indescriptible! Je tape dans le dos d'un mec que je ne connais pas, on échange des sourires, des cris, des étreintes avec des personnes à qui on n'adressera plus jamais la parole, c'est quand même c.on le foot , mais que c'est bon! Nous restons un bon moment dans cette tribune du virage nord-sud, à savourer ce bonheur simple, un bonheur incomparable, que seul l'OL sait nous procurer...

En essayant de me frayer un chemin à travers la foule pour retourner vers ma voiture, j'observe les gens, et je vois du bonheur dans leurs yeux, mais aussi de la fierté. Quel bonheur d'être Lyonnais quand on aime le foot en ce moment.

Quelle soirée inoubliable.

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N°107.tendreg……………………13/01/05………Le jour où je suis né ....

Nous étions fin août 1989, l'OL venait de remonter en division 1 et recevait alors à Gerland sa bête noire de l'époque, Sochaux !
Cet OL-Sochaux serait donc mon premier match à Gerland, j'avais déjà assisté à un autre match de pro ... à GG, je sais, je n'avais que 8 ans, voilà ....
Ce soir-là, j'ai su que ce ne serait pas ma dernière ...
Plus je me rapprochais du stade, plus mon coeur pétilla, je me vois encore gravir à toute vitesse les marches de Jean-Jaurès et ce fut l'illumination, le fait de voir cette pelouse verte pétante ...
J'ai chopé alors le virus, en étant abonné au virage dans le kop, puis en Jean- Bouin inférieur et supérieur, même là haut on mettait de l'ambiance !
Dorénavant, je n'ai plus cette chance, résidant en Gironde (même si je n'ai pas raté le OL-Lens, même si cela n'était que 15 jours avant mon mariage , accompagné de madame), et je ne peux vous dire qu'une seule chose, profitez de la chance que vous avez, humez cet air enfumé de Gerland, notre histoire est là-bas, notre avenir aussi ...
Cette passion, cet amour passionnel brûleront à vie dans mon coeur ....

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N°108.STADIER…………………13/01/05 ……..Lens du 4 mai 2002

Un de mes plus grands souvenirs a Gerland concerne le célébrissime match contre Lens du 4 mai 2002, en fait l'histoire commence le samedi 27 avril 2002. Alors que je me trouve dans la bonne ville de Kingston-upon-Hull en Angleterre j'écoute le multiplex à la radio avec mes potes qui me charrient en me disant que Lens va remporter le titre etc...Finalement le soulagement avec la victoire a Chaban-Delmas avec Sonny dans le rôle du sauveur. Partis en boite dans la foulée histoire d'arroser ça et alors que les pintes de Carling commencent a me monter sérieusement a la tête je me dis " Ooops tu peux pas rater ça aller hop demain je prends mon billet d'avion pour rentrer a Lyon la semaine prochaine", pour la petite histoire comme quoi c'était une belle soirée il y eut scorage a la clé 9Trudy si tu me lis ) tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Dimanche 28 réveil difficile, départ en catimini de chez mon hôte et me voila au cybercafé pour réserver mes billets d'avion, le soir j'appelle mes parents "Dis Papa tu viens me chercher mercredi soir à l'aéroport ? Pas de problèmes fiston!" Et me voila en route pour ma bonne ville de Lyon le mercredi en fin de matinée et au terme d'un périple de 1170 km conjuguant marche, bus, train, avion puis voiture j'arrive chez moi heureux mais fatigué le mercredi soir.
Seulement voila le jeudi matin a J-2 du plus grand événement sportif de tous les temps dans notre ville (désolé pour la Coupe Davis 91 mais faut pas deconner non plus) pas de billets dispo, or il serait quand même dommage de faire tout ce chemin pour se "contenter" de le voir a la télé, qu'a cela ne tienne je prend donc mon téléphone et appelle le siège de l'OL pour me rappeler aux bons souvenirs de mes anciens employeurs occasionnels pour leurs proposer mes (humbles) services en tant que contrôleur après plusieurs mois de silence radio. "Bien entendu monsieur veuillez vous présenter au stade samedi a 16h00 SVP" me répond une charmante standardiste et le tour est joué.
Le grand jour arrive avec une température digne de février et une humidité pas spécialement agréable non plus. Arrivée au stade on sent que rien ne peut arriver, je sais pas vous mais pour moi l'OL ne pouvait pas être battu ce jour la, on était invincibles on ne pouvait pas perdre. Bon en plus avec mon cousin on se met en condition avec une préparation maison avant de pendre notre poste ça aide. L'avant match au parking se passe tranquille, des lensois complètement pleins débarquent de leurs bus, prennent même la pose avec des CRS, puis alors que je m'apprête a aller voir le match ben non j'apprend qu'il faut rester glander a mon poste toute la 1ere période, du coup je me rabat sur la voiture des 2 mecs qui font la sécu avec moi, Benedetti a fond dans le poste et double explosion avec le VS en fond sonore sur les buts de Govou et Violeau, rongements d'ongles sur la réduction de Bak. Place a la 2eme période, le 3eme but de Laigle cette fois on tient le bon bout, on est "réquisitionnés" pour les 10 dernières minutes en prévision du coup de sifflet final pour tenir la foule sur le terrain, alors a quelques centimètres de la ligne de touche un genoux a terre et une corde entre les mains je profite des derniers instants de ce moment historique. Sous l'impulsion du VN tout Gerland reprend "on est les champions" qu'est ce que c'est bon d'entendre ça ! Ca y est c'est terminé les joueurs se précipitent au vestiaire Deflandre passe sous la corde juste a coté de moi et je le gratifie d'un "belle saison Eric" avec une tape dans le dos. La pelouse est envahie, je croise Dominique Blanchard a qui je demande de passer les amitiés lyonnaises a Gilles Verdez "j'y manquerai pas" me répond ce dernier d'un sourire entendu. Puis je vois sur la pelouse un pote revenu de Madrid spécialement pour l'occasion et je savais même pas qu'il était la terrible quoi ! Une fois tout le monde parti du stade je vais fumer une clope sur le banc de Santini et du staff pour le symbole. Ensuite ? ben ensuite la bringue, un truc de dégénéré avec l'arrivée des joueurs au balcon de l'Hôtel de ville, la danse et les baignades dans la fontaine des Terreaux, j'ai fini au Rep' a discuter avec un supp' lensois je sais pas comment on m'a ramené chez moi tellement j'étais raide.
Le lendemain par contre ce fut moins drôle avec le chemin jusqu'a l'aéroport ou je tenais la ceinture le + loin possible de mon bide tellement ça secouait a l'intérieur mais bon après retour en Angleterre tard dans la soirée et tout le monde par la suite qui m'a félicité pour le titre : lensois, marseillais, steph, monégasques, parigots...géant et inoubliable comme voyage !

Bon désolé j'ai vraiment débordé des 15/20 lignes mais bon ça peut pas se décrire aussi brièvement

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N°109.Ultramok………………….13/01/05 .........anecdote qui va involontairement changer le cours de ma vie...

Petite histoire qui parle de l'OL de ma life (un peu).
Un de mes meilleur souvenir concernant l'OL est une anecdote qui va involontairement changer le cours de ma vie...
nous sommes alors en 1993, et nous venons avec quelques potes, pour la plus part rencontrés dans les travées de jean Bouin, de créer le groupe ultra "lugdunum's lions», plus connut aujourd'hui sous le nom "lugdu".
Vous me direz que en soit, c’est déjà un bon souvenir, mais l'histoire ne s'arrête pas la...nous décidons de faire notre premier tifos a jean bouin.
nous étions tous novices en la matière,et nous avons eues l'idée de fabriquer des "pompons" genre "pom-pom-girl" en utilisant des rames de papier passée a la brouailleuse à papier. Ce qui donne des grands files,que nous avons ensuite pris par poignées et scotché pour faire un manche...
si si ça donnait bien un "pompon"...nous en fîmes pour tout jean Bouin inférieur ce qui représenta une journée entière de taf a 10/12 personne...
et la ou ma life apparaît,c'est que ce jour la était présente la soeur de "kamino",qui devint quatre ans plus tard mon épouse,le 7 juin 97,veille du mythique Italie/brésil au stade Gerland lors du "mondialito",et notre fille allait naître l'année d'après ,le jour de l'ouverture de la coupe du monde 98...et le titre de l'équipe du lendemain était...(véridique).."
"elle est bien née"...
alors c'est pas de l'histoire ça...

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N°110.IceKnight…………………13/01/05 ….....Mon coup de coeur pour l'OL
On est en 2001, je suis alors à fond dans le basket-ball, mon sport que j'ai pratiqué si longtemps. Les

écharpes de l'ASVEL arpentent mes murs mais je commence à contempler de plus en plus l'autre gros club de la région : l'OL. A l'Astroballe (salle de l’Asvel) je rencontre un gars avec qui je deviens tout de suite très ami : BG Amiens !!! Et là il m'inculque la passion de l'OL. Mon premier match que je vais voir : OL - ARSENAL. A cette époque j'adore Henry, VIeira, etc.... donc je suis comme un fou dans le bloc E du Virage Nord. Henry marque mais je passe quand même un super moment. Le match qui va complètement me faire passer du vert et blanc au bleu et rouge c'est OL - BAYERN... Mon père a choisi Arsenal plutôt que Bayern. En effet à l'époque on se doute pas de ce qui va arriver prochainement. Je me calle devant ma télé et là le pouvoir du foot s'empare de moi. Un cavalier envoyé par l'OL pour me conquérir. Son nom c'est Sidney Govou. Son but face à Oliver Kahn d'une frappe enveloppée me fait sauter de joie sur mon canapé. Ce but me file encore des frissons qd je le revois. Ca reste LE BUT pour moi. Il y a certainement plus beau mais pour moi c'est ce qui m'a fait passer définitivement coté OL. Je suis même allé jusqu'a acheter le maillot de Govou avec le bon gros flocage Pathé devant .....Depuis cette année je suis abonné à l'OL et fier de l'être.

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N°111.jya…………………………14/01/05….......Red Star contre Lyon au vieux stade de St Ouen

Pour moi ayant passé mon enfance à Lyon et grand supp de l'OL devant l'Eternel je me retrouve sur Paris en 68 ou 69 je ne sais plus et je prends 2 places pour aller voir Red Star contre Lyon au vieux stade de St Ouen.
C'est la première fois que ma fiancée allait voir un match de pro.

Bien placés au premier rang juste derrière le banc des remplaçants je lui vante les mérites d'un match de football pendant qu'une bande d'énergumènes n'arrêtent pas de conspuer l'entraîneur et les remplaçants de l'OL (comment lui expliquer après que le football est un sport d'intellectuels !!).

Tout à coup mon idole de l'époque Fleury Di Nallo au centre du terrain reçoit le ballon et pas que çà car un tacle "dingue" du stoppeur du Red Star lui casse la jambe avec un bruit que l'on a particulièrement bien entendu des tribunes.

Ma fiancée (elle est devenue depuis ma femme) traumatisée n'a plus voulu remettre les pieds dans un stade avant un match de l'équipe de France au Stade de France contre l'Ecosse il y a 2 ou 3 ans (5 à 0) donc plus de 30 ans après !!!!.

Heureusement tout s'est bien passé avec des supp écossais particulièrement sympas.....

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N°112.jeanclaudeduss..............15/01/05………Cela doit faire 20 ans que je flirte avec OL

Cela doit faire 20 ans que je flirte avec l'OL, dans ce bon vieux stade de Gerland, dont la mémorable horloge à laquelle s'étaient arque boutés la dernière dizaine se supporters lyonnais réussissant à rentrer dans le stade un soir de derby en 81.......
D'innombrables flashs me reviennent à la lecture de tous ces messages de forumeurs, comme papy la sirène en jean Bouin inférieur qui moulinait sa manivelle comme un malade pour faire hurler sa sirène,tous ces sièges qui volaient quand les virages n'étaient pas encore recouverts, surtout quand les parisiens et les stefs nous rendaient visite, le hold up du siècle à saint té sur le csc de kastendeuch après le rush de bouafia(il court encore parait-il!!!!!!!!!), le premier écran géant dans les années 80 avec les tronches des joueurs qui se présentait(" bonjour je m'appelle Frédéric zago, 25 ans et j'ai signé pour 5 ans à l'OL", qu'est ce qu'on en rigole aujourd'hui avec mes potes), le légendaire 0-0 contre bordeaux en 92 ou 93 avec ce dernier quart d'heure ou domenech fit jouer les garde et compagnie à la passe à dix pour préserver le score......, la liste est si longue de tous ces souvenirs heureux ou moins heureux qui jalonnent ma vie de supporter mais si n'y en a un qui ressort du lot, il est lié à un joueur, un seul, à jamais roi de Gerland et dans nos coeurs, je veux bien sur parler de Sonny Anderson...........
J'ai encore en mémoire cette folle rumeur qui circulait en ville annoncent sa possible signature à l'OL, personne n'y croyait........
Mais une image me reste gravée quand je pense à lui, ses premiers pas de samba célébrant son premier but sous les couleurs lyonnaises, je compris ce jour là que Lyon avait définitivement changé de dimension, on sait ce qu'il en advenu, merci Sonny, merci l'OL.................

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N°113.fueg……………..............15/01/05………OL- Bologne

Mon souvenir : OL- Bologne en quarts de finale de la coupe UEFA en 99 je crois.
Rien que le fait d’être en quart d’une coupe européenne coupait le souffle à pas mal de supporters lyonnais pas encore habitués à ce genre de joute.
Il faut replacer les choses dans leurs contextes, à cet époque le niveau de l’équipe était moyen et arriver à ce stade de la compétition était un exploit.
Cà faisait deux semaines que chaque jour je m’imaginais ce match, l’ambiance du stade… On avait beau s’être incliné 3 à 0 à Bologne on y croyait quand même dure comme fer. Au lycée, tout le monde ne parlait que de çà.

Enfin vint le fameux jour. Avec un bon ami, on se rend pour la première fois au virage nord inférieur. On arrive au stade une heure et demi à l’avance mais déjà les tribunes grondent d’impatience.
Les chants lyonnais et italiens s’entremêlent accélérant irrésistiblement les battements de mon cœur. Tant de passion et tant de ferveur me comblent de bonheur et d’impatience.
Cette fois ci, on est un quart d’heure avant le coup d’envoi : le stade est archi comble, tout le bloc bad gones exulte déjà. C’est la folie !!! Personnellement, je n’avais jamais connu une telle ambiance à Gerland (pour l’époque bien sur). Les drapeaux Lyonnais flottent sur Gerland et sur l’Europe, les chants résonnent dans une harmonieuse cacophonie, l’attente est si bonne…
Ca y est, les joueurs pénètrent sur la pelouse et chacun de leur pas est suivi par 40 000 lyonnais survoltés.
Trois buts a remonter à une équipe comme Bologne c’est sur, c’est dur, mais l’OL jouait véritablement à 12 ce soir là.
Cela fait désormais 6 ou 7 minutes que le match a débuté et déjà, Lyon marque (par Cavegoal je crois). L’ambiance était formidable jusque là, elle sera maintenant explosive ! A ce moment, on croit à la qualification encore un peu plus.
Vient désormais l’apothéose : quinzième minute : second but de l’OL (par Job si je ne m’abuse). J’exulte, j’enrage, j’applaudi, je crie, je saute et je plonge dans les bras d’un gars à côté de moi que je ne connaissais ni en blanc ni en noir. La folie est partout autour de nous. C’est comme si l’OL avait crée un vent de fraternité dans la tribune. Chacun se serre les coudes, chacun veut la même chose et chacun est prêt à partager sa joie avec son voisin. Jusqu’à présent l’ambiance était explosive désormais elle sera atomique.
Je vous laisse imaginai l’ambiance qui en découla. Jusqu’au bout, le suspens fit garder à chaque gone une lueur d’espoir. Malheureusement ce troisième but ne vint jamais. Mais je peux vous assurer que ce jour là pas un sifflet ne vint gâcher la fête. Sur le terrain, les gones avaient tout donné. Ils nous avaient offert tant d’émotion que la moindre des choses était de leur en rendre une partie. C’est ainsi que cette superbe soirée ce termina par une belle ovation à nos héros de l’époque.
Ce match est à jamais gravé dans ma mémoire

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N°114.DrB^Pouet.....................17/01/05………deux matches qui resteront ancrés dans ma mémoire

Pour moi il y a deux matches qui resteront ancrés dans ma mémoire ..
Ceux de Lyon-Glasgow et Lyon-Monaco(finale de la Coupe de la Ligue)

Commençons par le match contre les écossais : c'est le moment où j'ai vu tous le sens que pouvait prendre le mot "supporter"
Des gens venant d'Ecosse , d'Irlande , et même certains d'Allemagne pour supporter cette équipe de coeur ...
Dans les bus , métros , des chants à la gloire du Celtic ... j'me suis fait pote avec deux trois écossais , et bim ils me payent à boire , m'échangent leurs écharpes et maillots , me serrent dans leurs bras alors que j'avais la panoplie de leurs adversaires du jour ... ce ne peut être n'importe quel groupe de supporter qui agit comme ceci ...
Puis arrivé à Gerland on se sépare , un écossais prend mon numéro de portable
Arriva ce qu'il arriva durant ce match de folie (merci Juni d'avoir autant de culot) et sorti du match , l'écossais m'appelle et me dit "Congratulations nice game"
Je l'emmène donc boire un coup au Ninkasi (normal on avait gagné ^^) et là on s'raconte nos anecdotes ...
Depuis j'ai son MSN on garde contact et on se tient mutuellement au courant de ce qui se passe dans nos clubs de coeur respectifs ..


Quant à Lyon-Monaco je parlerais plutôt de la folie ... Au péage de Paris , on se serait cru en plein Bellecour ! Que des plaques immatriculées 69 avec des écharpes dans tous les sens , des chants lyonnais ... une réelle folie ..
Et puis ces buts ....
Cacapa qui s'arrache pour marquer le but et il est rentré ce jour là par sa joie et son envie , dans mon coeur comme son ballon a transpercé les filets ... Merci Cap'tain , longue vie à toi entre Rhône et Saône ....
Et puis le but de la délivrance ... cette course effrénée de Pat Muller ... qui s'arrache pour centrer comme un diable ... et là ... Cap'tain Sonny ... qui fait rentrer le ballon ... Un stade qui se lève .. qui hurle !! Un stade rempli de lyonnais , de passionnés du rouge et bleu ... et trois monégasques dépités dans leur tribune à gauche ...

Ce sont mes souvenirs les plus marquants niveau émotion ... même le premier titre , qui m'a pourtant fait chaviré de bonheur , ne m'a pas laissé autant d'images , de souvenirs ineffaçables ...

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N°115.tetsuo…….....................18/01/05………Mon grand souvenir

4 Mai 2002: On est à la veille d'un match historique. Mon statut d'expatrié ( 450 km de Lyon...) ne m'a pas permis d'avoir une place pour le match. Mon club adoré, que je supporte depuis plus de 15 ans y est presque, à une marche du bonheur. On a rêvé de cette "finale" depuis des mois...Un scénario qui ferait pâlir Hitchcock...Toute cette semaine là, j'ai refait le match. Et cette question (idiote !) qui revenait à chaque fois: "Est-ce que je vais à Lyon pour partager avec mes gones ce moment historique?"
Ce Vendredi là, c'était décidé, ce soir, après le boulot, je monte dans ma vieille R25 (pourvu qu'elle tienne) et en route pour Lyon.

5 Mai 2002: J'ai pas très bien dormi mais je me sens en pleine forme. Ce matin là, je me prépare comme pour aller à un RDV galant . Un petit tour dans le vieux, un saut vers Gerland pour voir ce bon vieux stade où plus rien ne sera pareil désormais. Pour moi, ce ne sera pas là que je vivrai ma plus grande émotion de supporter. Direction Bellecour. On est en début d'AM et on sent la fièvre monter petit à petit. Petits groupes de gones qui chantent ( regardés comme des extras terrestres par la plupart des passants ), quelques courageux sangs et or qui y croient eux aussi. Mais cette journée sera rouge et bleue. A 19H, je me présente devant l'écran géant place Bellecour, et j'attend...angoissé et impatient.
20h, c'est parti, un début de match tonitruant avec une fabuleuse énergie de Govou qui "claque" sur une action personnelle magnifique. Puis Violeau. 2-0...Explosion de joie...crotte, 1/4 d'heure de jeu et j'ai déjà plus de voix ! Et puis voilà un ancien de la maison qui vient essayer de gâcher la fête...
2-1, Mi-temps, il pleut, ça caille, j'ai peur...Je regarde autour de moi, et je vois que tout le monde n'est pas rassuré. Ca reprend, on sent que c'est tendu sur le terrain. Heureusement Pierrot et sa patte gauche en rajoute un ( et moi je perds un peu plus ma voix ). Le reste du match est anecdotique.
L'OL est champion de France, à jamais. Ce soir là, on a l'impression que la France a gagné la coupe du monde. Faux, c'était plus fort encore.

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N°116 bibos............................18/02/05 .........Je ne vous souhaite jamais ça

Ecoeuré, dégouté, éffondré...

J'en ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j'ai l'impression d'être tombé amoureux passionnément en quelques secondes et d'avoir vu mon amour crever sous mes yeux quelques minutes plus tard alors qu'on allait rentrer au chaud, à la maison, en sécurité. Alors qu'il ne restait qu'un pas à faire.

C'est trop dur... Ca nous arrive tout le temps, on nous fait miroiter un truc pour nous l'enlever des mains au dernier moment. Tout le temps, tout le temps, tout le temps.

Et vous c'est exactement le contraire. Vous êtes des "enfants gâtés". Tout ce que vous voulez avoir vous l'avez...

Un championnat après avoir eu 10 points de retard ? Ok, le voilà.
Un derby gagné alors que vous êtes menés à deux minutes du temps réglementaire ? Ok, servez vous.
Un match nul arraché à la toute dernière minute d'un match dominé de la tête et des épaules par l'adversaire ? Ca marche.

Tout fini toujours bien pour vous, et nous c'est l'exact contraire.

La chance ne tourne pas, elle fait ce que bon lui chante. Si elle veut nous faire vivre déceptions sur décéptions, elle le fait. Et celà qu'on arrive jusqu'en finale de la plus prestigieuse compétition européenne, qu'on mène dans un derby par 3 buts d'éccart ou qu'on ai l'occasion de se relancer dans un championnat qu'on croyait perdu dès le mois de Novembre...

Pourquoi on a pas fait un 0-0 ? Pour vous c'était pareil, pour nous ça nous aurait évité d'être démoli...

Et pitié, ne me parlez pas d'arbitrage. Il a été pourri pour les deux équipes, et des fautes imaginaires sifflées contre nous on en a eu à la pelle, et des penalty non sifflés aussi...
Des gestes qui n'ont rien à voir avec le football il y en a eu des deux côtés...

Arrêtez au moins sur ça pitié. Parce que vous ne vous rendez pas compte que vous êtes les supporters les plus enviables de France... Vous n'êtes même pas capable d'en profiter bon sang. Il faut toujours que vous pleuriez...

Vous savez pas ce que c'est que d'avoir des raisons de pleurer depuis 4 ans. Vous savez pas.

C'est trop dur d'être passioné pour une équipe... Ca amène des joies énormes, mais des décéptions qui nous mettent à genou... Et quand, comme ce soir, on ne peut pas retirer le moindre bon point... C'est horrible.

Je ne vous souhaite jamais ça. Sincèrement.

A un de ces 4...

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N°117.OL_juju.........................22/02/05..........Belle histoire…

Bonjour à tous !

Il neige sur Paris, c'est ma pause déjeuner, j'ai manger un sandwich avec de la Rosette de Lyon…
Et là je suis parti sur un brin nostalgique… en effet, je me rend compte que tous les jours je pense à Lyon, que ce soit pour la famille, ou pour l'OL mon club de coeur et de sang. Tous les jours, je navigue à travers le forum, tous les jours, je parle, j'entends parler, je lis, j'apreçois des images, des sons, des textes sur L'OL, et jamais je ne m'y suis lassé.

Pourtant, je suis de Paris, je suis de la région parisienne, et très peu de gens sont dans le même cas que moi… Supporter de l'OL dans la Capitale, ou très peu le font savoir.

Seulement, cette histoire, qui a démarré ce soir du carton face à l'OM (8-0) alors que j'étais tout jeunot à écouter la radio dans mon pieu, ne cesse de progresser… mais oui, tous les ans je vois l'OL en Ligue des Champions, tous les ans je vois l'OL dans le trio de tête au championnat, je veux dire que c'est l'OL et c'est mon club, que je partage avec tant d'autres, c'est à dire vous.

Demain ce joue le 8e de finale de Ligue des Champion, à Brême. J'aurais aimé faire un déplacement pour voir l'OL joué (j'ai juste assisté au macth face au PSG…). Il neige de plus en plus sur Paris… et là j'vais pas tarder à reprendre le boulot… Mais je garde une pensée très forte pour l'OL, à chaque minutes, chaque secondes…

Merci les Gones !

[MuM_]

N°118.Gurney le Brave.............24/02/05..........Stop à la Censure

Honte a vous messieurs les joueurs lyonnais
Honte a vous Monsieur le Guen
Honte a vous Monsieur Aulas
Honte a tout le staff lyonnais...

Je ne pensais pas qu'en 2005 on aurait affaire à une telle censure

En effet, de tous temps, on respectait l'esprit critique des supporters lyonnais. Chaque année, il était possible de critiquer OL
On pouvait ainsi gronder devant les couacs réguliers de OL:

La monumentale branlée a Auxerre par exemple en 1997 (7-0)
Les loupés européens (Maribor, Liberec, Denizelisport)
Les désillusions en coupe (anger a domicile en 95, chateauroux quelques années plus tard, tjrs a domicile, avant le coup de Libourne récemment)
Les déconvenues de OL a l'extérieur (8 défaites l'année du premier titre, le magnifique 6-1 a Nantes deux ans plus tôt... )

Au niveau des joueurs, même constat: On avait nos bêtes noires: Grassi, Vairelles, née, Brechet, etc qu'on pouvait critiquer avec notre mauvaise foi légendaire.

Et que dire des entraîneurs???
Quel plaisir on pouvait avoir en donnant la leçon a Stephan
Quel plaisir on pouvait avoir à fustiger la frilosité d'un Lacombe ou d'un Santini.

Monsieur Aulas?
C était déjà dure de le critiquer, mais possible: Le départ non compensé de n'gotty en 95, l'affaire caveglia en 99, le recrutement d'elber...

Les lyonnais étaient libre. La liberté d'opinion était totale.

Mais voila, la Dictature de la victoire est en place.
OL ne perd plus, et quand cela arrive, c'est souvent dans des conditions exceptionnelles qui ne laissent pas place a la critique:
A 9 contre 11 dans les prolongations a Lille, tout cela non sans une injustice sur l'attentat sur ben harfa...
Avec l'équipe C a Manchester, par la plus petite des marges, sans que cela n'empêche OL de terminer premier de son groupe...
Et enfin a Lille, non sans avoir démérité en multipliant les occasions...

Quand OL joue mal, se fait dominer, et se retrouve en position d' être salement critiquée: il faut encore qu'un Juninho trouve le moyen de planter un superbe coup franc (Metz) ou encore que Clément réussisse une tête imparable alors qu'il n y arrive même pas a l'entraînement (Monaco) !
Alors qu'on se dit que OL va se faire écrasé en Allemagne, ils en repartent après avoir coller trois pions au champion d'Allemagne...
Alors qu'on se dit qu'on va critiquer OL pour son manque de fair play, Le guen trouve encore le moyen de contrer cette critique en louant les qualités de l'as Monaco face a OL...

Et individuellement, que dire?
On essaye de trouver des bêtes noires...
mais des qu'on remet en cause un joueur, comme ce fut le cas l'année dernière pour reveillere, ce dernier se transcende et nous fait en plus passer pour des grands couillons

Y en a marre!

Enfin, espérons que cette dictature dure encore longtemps

[MuM_]

N°119.Phanou Herko.............24/02/05..........Derbystalgie: Dominique Blanchard

"On a tous dans l'coeur un p'tit derby oublié..." (j'arrête là avec Voulzy, me souviens plus de la suite!!)

Nan, tous ça pour dire, que la p'tite visite des verts nous rappelle tous un temps, celui où Gerland ne faisait le plein que pour ce match! Celui des lendemains de derbies, et de la fierté de lire dans le progrès qu'on avait été 45000, le plaisir de voir ces virages interminables, pour une fois pleins à craquer.... Bref l'époque où l'OL jouait en rouge... mais je redote, je radote.... et j'en viens aux faits!

Et quel souvenir que d'écouter les matchs de OL commentés par Dominique Blanchard, celui qui a fait trembler toutes les tribunes de presse françaises, le 12ème homme, le champion de France de l'objectivité (mais oui!! ) un vrai passionné qui fait parti de la légende de l'OL!

A l'heure d'un OL dominateur, qui impressionne toute l'Europe, n'oublions pas ces temps, quand OL ne faisait peur... que par son commentateur

A la veille de ce derby, qui sera le plus beau si OL le gagne et si nos gones sont encore champions , je suis pris d'une poussé de derbystalgie-blanchardmaniaque:
Citation:
Oh super, avec Laurent Lassagne et Laurent Lassagne, regardons ce que dit Olivier à savoir donner sur Aziz Bouderbala, Aziz Bouderbala, tout seul oui bien joué sur Ali Bouafia qui est pas du tout hors jeu, Ali Bouafia qui va s'engoufrer, ah je le sens le petit coup, je le sens le petit coup, Ali Bouafia, Ali Bouafia, le centre et but, but, but de l'Olympique Lyonnais, but de l'Olympique Lyonnais,....but, but de l'Olympique Lyonnais, je l'avais dit, je sentais le petit coup fumant, avec un but contré, avec un but contré, c'est super, avec un but marqué par la défense de l'AS St Etienne contre son camp, but avec ce but, alors qu'il reste dix minutes.