Oui, c'est pour ça que j'ai hésité à revenir...
Le fameux derby... On était tous debout, plus une seule place, on pouvait plus bouger. Les papas devaient mettre leurs enfants sur leurs épaules pour qu'ils puissent voir le match. Il y avait des gonzes sur le toit des tribunes, sur les arcades, et même sur l'horloge. Ca a été un derby très calme, le titre du Progrès en fait foi. Pour ma part, je doute qu'on sache un jour le nombre exact de spectateurs... Y continuaient à s'infiltrer par "le trou" dans la grille, après y se faisaient courser par le maître-chien de service, qui rigolait... J'étais en haut derrière les cages.
Une telle chose n'est plus possible aujourd'hui. Le club récolterait sans doute une amende record.
On peut dire que l'embouteillage généré par cet événement a été record lui aussi.
Oui, oui, le coup de s'abriter dans les tribunes... Ils ouvraient les grilles de communication. On pouvait aussi changer de place à la mi-temps.
A cette époque-là, on allait acheter des maillots à l'Hôtel des Sports, où on vendait les places aussi. Un bâtiment blanc, à la peinture un peu écaillée. En face y avait un mur où se prélassait parfois un chat... Tout petit, le club. Un jour ils ont commencé à mettre des affiches du Progrès pour les matches dans les commerces. Et puis y avait ces autocollants "OL encore un" de la grande époque des années 60-75. Les pare-soleil bleus. Les petits fanions. Di Nallo et son magasin de sports qui a brûlé dans des circonstances mystérieuses. Faccioli et son bar.
Ils donnaient des places aux entraîneurs de foot amateur. Mes coéquipiers se donnaient même pas la peine de se déranger, par contre ils se dépêchaient quand il y avait l'EDF à la téloche. Maintenant ils vendraient leur mère pour avoir des places gratuites, surtout que c'était en JJ, et les plus chouettes. On pouvait s'installer un peu en hauteur, ou bord de pelouse... C'est comme ça que j'ai vu le match "nul... nul...nul...".
Ah ben moi, ça remonte quand il y avait Laval et ses maillots "Tango"... aussi Brest, Rouen, et bien d'autres qui sont on ne sait dans quelle division. J'ai connu le championnat à deux équipes parigotes, un coup c'était le PFC, un coup le Matra...
Le fameux derby... On était tous debout, plus une seule place, on pouvait plus bouger. Les papas devaient mettre leurs enfants sur leurs épaules pour qu'ils puissent voir le match. Il y avait des gonzes sur le toit des tribunes, sur les arcades, et même sur l'horloge. Ca a été un derby très calme, le titre du Progrès en fait foi. Pour ma part, je doute qu'on sache un jour le nombre exact de spectateurs... Y continuaient à s'infiltrer par "le trou" dans la grille, après y se faisaient courser par le maître-chien de service, qui rigolait... J'étais en haut derrière les cages.
Une telle chose n'est plus possible aujourd'hui. Le club récolterait sans doute une amende record.
On peut dire que l'embouteillage généré par cet événement a été record lui aussi.
Oui, oui, le coup de s'abriter dans les tribunes... Ils ouvraient les grilles de communication. On pouvait aussi changer de place à la mi-temps.
A cette époque-là, on allait acheter des maillots à l'Hôtel des Sports, où on vendait les places aussi. Un bâtiment blanc, à la peinture un peu écaillée. En face y avait un mur où se prélassait parfois un chat... Tout petit, le club. Un jour ils ont commencé à mettre des affiches du Progrès pour les matches dans les commerces. Et puis y avait ces autocollants "OL encore un" de la grande époque des années 60-75. Les pare-soleil bleus. Les petits fanions. Di Nallo et son magasin de sports qui a brûlé dans des circonstances mystérieuses. Faccioli et son bar.
Ils donnaient des places aux entraîneurs de foot amateur. Mes coéquipiers se donnaient même pas la peine de se déranger, par contre ils se dépêchaient quand il y avait l'EDF à la téloche. Maintenant ils vendraient leur mère pour avoir des places gratuites, surtout que c'était en JJ, et les plus chouettes. On pouvait s'installer un peu en hauteur, ou bord de pelouse... C'est comme ça que j'ai vu le match "nul... nul...nul...".
Ah ben moi, ça remonte quand il y avait Laval et ses maillots "Tango"... aussi Brest, Rouen, et bien d'autres qui sont on ne sait dans quelle division. J'ai connu le championnat à deux équipes parigotes, un coup c'était le PFC, un coup le Matra...
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