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L'Histoire de l'Olympique Lyonnais

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  • #26
    X. Une, deux et trois glorieuses.


    L'OL a échoué en finale de coupe de France en 1971... Mais cette défaite fut pleine de promesses, qui ont pour noms Chiesa, Lacombe, Ravier, Domenech, bien entourées par les expérimentés Di Nallo et Chauveau. L'OL est sur une pente ascendante...

    1. Les verts en hors-d’œuvre
    La saison 71-72 est une saison sérieuse! Pour une fois l'OL ne néglige pas le championnat, dans lequel il finit 5ème. Bernard Lacombe est le meilleur buteur du club avec 19 buts, devançant de deux unités son aîné et idole Fleury Di Nallo. L'équipe se forge un esprit et les résultats deviennent plus réguliers. Ainsi le club se stabilise enfin et parvient, une fois n'est pas coutume à garder ses meilleurs éléments (Di Nallo, Chiesa, Lacombe) pourtant fortement sollicités par Saint-Étienne. Justement, Saint-Etienne, cette petite équipe de banlieue qui ne nous marquera pas un but lors de cette saison 71-72, l'OL humilie nos plus vieux ennemis à deux reprises (1-0 à GG et 2-0 à Gerland avec des buts de Di Nallo, Lacombe et Chiesa)... Bon présage pour l'avenir!

    2. Ces lyonnais… contestataires !
    Et c'est encore une fois en coupe (elle ne se lasse pas de l'OL) que les lyonnais vont s'illustrer brillamment. Le parcours en championnat est moyen, à plusieurs reprises l'OL est déstabilisé par des affaires externes. Ainsi l'atypique Serge Chiesa refuse de se rendre à un stage de l'équipe de France, préférant rester auprès de sa famille! Le joueur se retrouve au centre d'une polémique qui aboutira à la sanction de deux matchs de suspension... (On n'a pas fini d'en reparler). Puis en novembre 1972, contre l'avis du club, Chauveau, Prost, Di Nallo, Baeza, Chiesa, Ravier, Lhomme, Lacombe et Domenech se rendent à une réunion de l'UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels) lors de laquelle une majorité de joueurs français proteste contre le nouveau statut que veulent leur imposer les clubs. L'OL entame une procédure disciplinaire contre les contestataires. L'attitude du club lyonnais va entraîner un mouvement de solidarité de la part de tous leurs pairs. Le 3 décembre, les joueurs français font grève, lors de la 17 ème journée. Finalement, comme sanction, l'OL se contente de faire jouer les neuf en... D3.

    3. Troisième coupe
    Mais ces soubresauts n'empêcheront pas notre olympique d'aller, une fois de plus, au bout dans la plus belle des compétitions. Après Noeux-les-Mines (3-1) et le Racing Club de France (2-1), l'OL élimine les girondins de Bordeaux en huitième de finale. Au match aller, les gones ont survolé les débats (3-0). Au retour, l’OL s’en sort grâce à un but de Di Nallo (1-3). Au tour suivant, en quart, l'OL affronte le tenant du titre, l'OM. Lors de la première manche au Vélodrome, les gones ne s'inclinent que 1-0. A Gerland, il n'y a qu'un olympique et il est lyonnais. Après que Skoblar ait pété un plomb et donné un coup de poing à l'innocent Domenech, les marseillais sont réduits à 10 et vont subir une belle humiliation (4-1): Lacombe deux fois, Chiesa et Baeza). En Demi-finale, l'OL passe sans trop de difficultés Avignon, malgré une défaite 1-0 au match aller. Les Lyonnais retrouveront le FC Nantes en finale au Parc des Princes. Contre les champions nantais, l'OL prend le match... en mains! Trivic inscrit le premier but sur penalty. Puis Bernard Lacombe qui s'aide, léééééégèrement de la mimine, inscrit le second but. Couecou, le nantais, lui, envoie un direct du droit dans la balle pour réduire le score. Ces petits incidents n'influent pas sur le résultat final d'un match entièrement dominé pas les lyonnais. La coupe s’invite à Lyon pour la troisième fois de son histoire. Et les très nombreux supporters qui sont venus accueillir les héros à Perrache ont raison d’acclamer tout particulièrement le trio Chiesa, Di Nallo, Lacombe auteurs à eux trois de 13 buts lors de cette campagne victorieuse. Nanard en a inscrit 8 à lui seul

    Alors que les 30 glorieuse s’achèvent en France, l’OL remporte sa troisième coupe en 9 ans ! Mais personne ne sait encore que c’est la dernière…
    _________________

    Sources:
    Ouvrages:
    -MESPLEDE Jean-François et NAVILLE Marc, L'histoire de l'Olympique Lyonnais depuis 1950, Ed. Horvath, Roanne, 1987.
    -BLANC Olivier,Le défi de l'Olympique Lyonnais, La manufacture, Lyon, 1989.
    Presses:
    -Le progrès de Lyon (1950--> )
    -L'équipe
    -France Football
    Archives personnelles
    https://twitter.com/phanou_herko

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    • #27
      Envoyé par planete
      ptite question: sur le site c'est marqué qu'en 1968 on a perdu contre hambourg: http://www.olweb.fr/index.php?lng=fr&a=23526&pid=902002 vers le bas ou c'est marqué "heuresement l'europe"

      et toi tu écris qu'on a été éliminé contre le sporting portugal

      alors qui a raison?

      MErci ::)
      Tout le monde puisqu'on les a joué deux fois : en 64 et 68 . Pour le match retour j'&tais à gerland à JB. Une ambiance de folie pendant 90 mn. Les Allemands ont passés 3 ou 4 fois la ligne médiane. C'était fort-Alamo.
      A la 17eme mn, sur un centre de ...? le gardien de Hambourg relache le ballon. Fleury en embuscade ne lui laisse aucune chance. Après un siège du camp Allemand, à la 90eme mn, Di Nallo dos au but reçoit le ballon : contrôle orienté du plat du pied droit , il se retourne et frappe du droit croisée qui termine au fond du filet. Je vous laisse imaginer la folie dans le stade. C'est sans doute ce soir là que mon amour immodéré de L'OL est né
      CREONS LE CONSERVATOIRE DE LA CULTURE LYONNAISE

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      • #28
        XI. Un seul être vous manque... et tout est dépeuplé!


        Reprenons notre belle histoire, celle d'un club, d'une équipe, d'un public. 1973, l'OL remporte sa troisième coupe de France, tout semble lui sourire!

        1. Une première…
        En 1973-1974, l'OL est engagé dans trois compétitions: La coupe des coupes, le championnat et SA coupe de France. L'OL parviendra-t-il à jouer sur trois tableaux? Malheureusement non! L'OL est sèchement éliminé en huitième de finale de coupe d'Europe par les Grecs du Paok salonique. Après un match fou à l'aller (3-3), on perd la trace des lyonnais en Grèce, certains diront les avoir vus sombrer... 4-0! En coupe de France, l'OL est sorti en quart par Sochaux, après un parcours plutôt correct! En fait c'est en championnat que brillent les lyonnais! Leur jeu ultra offensif, emmené par messieurs Di Nallo, Lacombe et Chiesa, permet à l'OL d'empocher de nombreux points de bonus (un point de plus quand une équipe marque au moins 3 buts dans un match)! L'OL reste en tête plusieurs semaines de suite, avant de céder sa place à Saint-Etienne... et de finir troisième du championnat, le meilleur classement du club jusqu’alors. Cette saison 73-74 est une réussite. Même si l’OL ne remporte rien.

        2. …une dernière.
        La saison 74-75 est la copie conforme de la saison précédente ! L’OL finit troisième du championnat avec 48 points dont 5 de bonus et 64 buts marqués. En coupe de l’UEFA, l’OL est sorti par le grand Moenchengladbach de Simonsen [(0-1) (2-5)] malgrè une ambiance de feu à Gerland. Puis les lyonnais abandonnent la Coupe de France en 32ème de finale face à Reims… Une bonne saison en championnat, l’OL s’approche doucement du titre. Mais l’événement de cette saison est sans conteste le départ de Fleury Di Nallo qui joue son dernier match à Gerland le 13 septembre 1974 contre le PSG, un match de légende. Les lyonnais sont menés 4-0 à la 65ème minute de jeu, mais deux buts de Lacombe, un de Mariot et un de Domenech permettent à l’OL de réaliser l’exploit de remonter quatre buts en 25 minutes… Chapeau les gones ! Mais ce match reste malheureusement le dernier de Di Nallo à Gerland, dans son jardin… qui restera pour toujours le royaume du petit prince. Fleury nous quitte, 14 ans après avoir débuté avec son club, dans son stade, dans sa ville. Deux cent vingt-deux buts, toutes compétitions confondues, trois coupes de France, et des matchs de légendes, à Hambourg, à White Hart Lane, … Si l’OL devait avoir un prénom, il s’appellerait Fleury… à tout jamais dans nos cœurs de gone ! Merci monsieur Di Nallo d’être né lyonnais.

        En plein cœur des années 70, l’OL finit deux fois sur le podium, se rapprochant inexorablement du titre… Mais le visage du club nous a quittés. Fleury ne porte plus le maillot de l’OL, mais il reste lyonnais malgré tout….
        https://twitter.com/phanou_herko

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        • #29
          XII. Pour une dernière...


          Au milieu de la décennie 70, les lyonnais flirtent avec les sommets, vainqueurs de la coupe en 1973, et 3ème du championnat en 1974 et 1975... Mais voilà, Fleury n'est plus là! Le club se remettra-t-il du départ du petit prince?

          1. Aimé puis... Aimé!
          Outre Di Nallo, qui avait quitté le club au cours de la saison 74-75, Jean Baeza et Daniel Ravier, Yves Chauveau s'en va du côté du rocher de Monaco, le diable n'est plus lyonnais! L'équipe a tout de même fière allure avec les Chiesa, Lacombe, Domenech, Genet, Lhomme, Jacquet, Mariot et Valette. Cette équipe, toujours tournée vers l'offensive, peut nourrir de grandes ambitions avant de s'engager dans trois compétitions: la coupe UEFA, le championnat et la coupe de France. Aimé Mignot annonce même dans la presse locale que le titre est envisageable. Mais voilà, malgré un début tonitruant en championnat, les lyonnais s'effondrent doucement jusqu'aux profondeurs du classement et finissent la saison à la... 16ème place. Cette chute vertigineuse entraîne alors la démission d'Aimé Mignot. Ce dernier détient, encore aujourd'hui, le record de longévité à la tête de l'équipe lyonnaise, puisque après avoir joué pendant 12 ans (1955-1967) sous le maillot de l'OL, il a entraîné l'équipe durant 8 ans (1968-1976) et a gagné comme joueur puis comme technicien, 3 coupes de France. C'est Jacquet, l’autre Aimé, joueur de l'OL depuis 3 ans, qui le remplace. Jacquet, qui fit les beaux jours du voisin... avait signé à l'OL en 1973, le voilà à la tête d'un groupe au plus près de la relégation, et auquel, il ne reste que la coupe de France pour se consoler... Pour l’homme de Sail-sous-Couzan, c’est le début d’une carrière qui fera de lui l’entraîneur le plus titré du football français. L’Histoire retiendra que tout avait commencé à Lyon… L’OL se maintient dans une grande difficulté. Les gones assurent leur survie en D1 au terme de la dernière journée de Championnat, après une victoire 2-0 sur Troyes (Lacombe et Maneiro) ! Mais la constance dans l’irrégularité est LA caractéristique de l’OL depuis les années 50 ! Et tous savent que mauvaise saison en championnat rime avec exploit en coupe.

          2. ...puis attendre!
          En Coupe de l’UEFA, l’OL s’effondre sans gloire dès les seizièmes de finale de la compétition contre Bruges le futur finaliste de l’épreuve… Personne ne s’émeut mais personne n’imagine alors qu’il faudra patienter 15 ans pour retrouver l’OL en coupe d’Europe… En attendant, les lyonnais retrouvent la fraîcheur et l’envie en coupe de France.
          Pour la dernière fois de son histoire l'OL va atteindre la finale de l'épreuve reine, celle de la coupe, celle de SA coupe! Après avoir battu Brest, Lille, le PSG et Metz, l'OL, l'unique olympique, doit affronter Marseille au Parc des Princes. Les pépins se multiplient… Mariot se blesse et sera indisponible puis Gilles de Rocco, le jeune successeur de Chauveau, est retenu tardivement par quelques sous-officiers peu concernés… service militaire oblige ! Mais les gones s'inclinent logiquement. Rocco, le plus jeune gardien de l'histoire à disputer une finale, fait un mauvais dégagement sur un centre tir de Noguès... 1-0 ! L’équipe lyonnaise et son portier sont effondrés. Le deuxième but marseillais de Boubacar, à 5 mn de la fin, ne change rien… Marseille enlève sa neuvième coupe ! L’OL attend encore la quatrième !

          En ce mois de mai 1976, toute la France voit vert. Toute la France? Non! Une ville d'irréductibles gones continue de résister, mais qui pouvait alors imaginer que cette finale perdue serait la dernière soirée d'étreinte avec la coupe de France... Cela fait 28 ans que toute une ville attend que cela recommence.
          https://twitter.com/phanou_herko

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          • #30
            Il y a trois ans Marco nous a quitté sur la pelouse de Gerland ... Jamais nou ne t'oublirons Marco ...
            Paix à ton âme
            Dernière modification par pseudo, 26/06/2006, 13h22. Motif: Elodie

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            • #31
              CHAPITRE 3: PLUS DURE EST LA CHUTE


              XIII. A la croisée des chemins


              Avec une nouvelle finale de coupe en 1976, l'OL continue sur le rythme d'une visite à Paris tous les trois ans... Cependant cette histoire semble bien répétitive pour un club à la recherche de régularité. Les dents de scie en championnat, un coup d'éclat en coupe tous les trois ans... Est-ce bien suffisant? Au crépuscule des années 70, l'OL est à la croisée des chemins, c'est le moment où son destin doit basculé! Mais de quel côté??

              1. Hiver 77, l’OL se noie…
              Le début de saison 76-77 fait naître l'espoir du côté de Gerland, l'OL est premier du classement après une victoire sur Nantes le 23 octobre (2-0 deux buts de Chiesa), et l'OL n'est qu'à un point des canaris à la trêve... Serait-ce l'année de l'OL! Malheureusement, et une fois de plus, l'OL ne passe pas l'hiver et quand nos artistes Chiesa et Lacombe éternuent, c'est toute l'équipe qui s'enrhume! L'OL finit le championnat à une honorable 6ème place, mais reste loin des espoirs nés en début de saison! Espoirs qui se sont noyés dans un Gerland inondé en mars 1977, quand les gones furent vaincus 2-0 par les verts sous des trombes d’eau… En coupe, l'OL disparaît en 32ème contre Gueugnon!

              2. A vendre : Joueurs talentueux et indispensables.
              La saison 77-78 est certainement une des pires de l'histoire du club! Eliminé encore une fois en 32ème de finale de la coupe de France, l'OL termine 17ème du championnat, sauvé de la relégation grâce à un but de goal average. Mais plus dramatique encore, l'OL connaît une situation financière extrêmement délicate, qui l'oblige à vendre, que dis-je, à brader certains de ses meilleurs joueurs. L'emblématique Domenech est ainsi transférer à Strasbourg... La direction du club ne résiste pas à cette crise, en juillet 1977, Edouard Rochet, historique du club, démissionne, il est remplacé par Roger Michaux! Mais cette nouvelle direction ne tarde pas à se rendre très impopulaire... En effet, elle laisse partir Nanard de Gerland chez l’ennemi de toujours, chez les verts, alors que notre avant centre brille dans la coupe du monde argentine! Nanard avec l'OL, c'est 113 buts en 226 matchs de championnat! Bravo, même si le voir en vert....

              En ces années 76-80, l'OL est plein doute et tout le peuple lyonnais s'interroge sur l'avenir de notre club....
              https://twitter.com/phanou_herko

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              • #32
                Envoyé par Eiko
                Ce n'est pas plutôt Coussou qui marque le but de la victoire, suite à un long raide solitaire de Ninel, justement ?
                Et il y avait 23 637 spectateurs précisement à Oran cet après-midi.
                Enorme match, notamment du portier Rémois, Colonna, qui aurait vu Reims s'incliner sur un score bien supérieur s'il n'était pas présent ce soir là.
                Indéniablement, le style de jeu "Troupel" a conquis plus d'un coeur ce jour là. Et paraît-il, quel but de Dalla Ciera, venu d'ailleurs selon Olivier Blanc.
                Exact, c'est bien Cossou qui donne la victoire à l'OL... Mais quel exploit lyonnais face à un un stade de Reims déjà mythique à l'époque, avec l'ossature de l'équipe de France de la coupe du monde 58!! Puis le début d'une longue histoire entre notre club et la coupe de France.
                https://twitter.com/phanou_herko

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                • #33
                  Envoyé par Phanou Herko
                  Exact, c'est bien Cossou qui donne la victoire à l'OL... Mais quel exploit lyonnais face à un un stade de Reims déjà mythique à l'époque, avec l'ossature de l'équipe de France de la coupe du monde 58!! Puis le début d'une longue histoire entre notre club et la coupe de France.
                  L'OL a écrit les plus gros chapitres de son histoire en Coupe de France, jusqu'à ce qu'Aulas prenne les rennes de l'équipe et nous emmènes sur les sommets de l'Europe.
                  Ce match était extraordinaire, en lisant les quelques écrits en ma possession, une folle envie d'y avoir été se fait ressentir. Un public d'Oran, déplacé pour fêter l'équipe Française la plus réputée à l'époque, qui au final ovationne l'équipe Olympienne. Quel moment ce du être. Et ce n'est pas le seul exploit de football lyonnais, il y en a d'autres, et il y en aura d'autres.

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                  • #34
                    un club a une histoire en gagnant la ligue des champion come marseille

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                    • #35
                      Donc seul Marseille en France a une histoire.
                      Vraiment burlesque ton jugement.

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                      • #36
                        Envoyé par rroonnii
                        un club a une histoire en gagnant la ligue des champion come marseille
                        On peut même ajouter qu'un club comme Marseille quand il gagne la Ligue des Champions, il se construit des histoires. :oui:

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                        • #37
                          XIV. L'OL, aux portes de l'enfer!


                          Nos gones souffrent en cette fin des années 70! Dans tous les domaines, l'OL touche le fond. Nettement déficitaire sur le plan financier, le club est obligé de se séparer de ses meilleurs joueurs. L'emblématique capitaine Domenech s'en va vers d'autres cieux, en Alsace pour y connaître la consécration avec Strasbourg et y remporter un titre de champion de france. Puis Bernard Lacombe, alors en Argentine pour y battre des records avec l'équipe de France, signe chez l'ennemi et vend son âme au diable vert... Les résultats, eux, ne font que confirmer l’irrégularité et le manque de cohérence du club. Que de souffrances pour l’OL.

                          1. De l’espoir…
                          La saison 78-79 est tout d'abord marqué par l'arrivée d'un des grands espoirs du football français, le petit Jean Tigana, formé à Toulon et venu à l'OL pour y gagner des titres! Tout Lyon ne demande qu'à le croire... Mais la saison commence mal! L'OL ne gagne son premier match que lors de la cinquième journée contre Metz... Cependant avec les Chiésa, les Karim Maroc, les Xuereb, les Tigana, l'OL se reprend et termine à la septième place du championnat. Pour un club en convalescence, cette position reste honorable. Aimé Jacquet peut donc voir venir. La nouvelle génération, emmenée par un Serge Chiesa plus lyonnais que jamais, semble promise à un bel avenir. Le public de Gerland piaffe d’impatience.

                          2. ...A l’angoisse.
                          La déception que cette saison 79-80 sera à la hauteur des espoirs placée en cette équipe.
                          Durant tout l’exercice, l'OL flirte avec l'enfer... Chiesa et Tigana (néo-international) sauvent les meubles comme ils peuvent, mais notre club, dans les trois derniers dès la troisième journée, restera dans la zone de relégation durant toute la saison.. L'OL encaisse 65 buts, et perd à 19 reprises! Nos gones sont éliminés par Angoulême en 16 ème de finale de la coupe de France... Décidément les temps changent. A la veille de la 33ème journée, celle du 18 avril 1980, l’OL et l’OM, avant de s’affronter à Gerland, partgagent la 18ème place, celle du purgatoire, celle qui assure une place de barragiste, celle de l’espoir. Les deux olympiques ne sont séparés que par deux buts de goal average à la faveur des lyonnais. Ce jour là, les 6000 spectateurs perdus dans l’immensité de Gerland, assistèrent à un des matchs les plus dramatiques de l’histoire du championnat de France. Apre, douloureux, tendu et angoissant, le match se joue sur un penalty d’ Alain Olio suite à une faute de Trésor sur Lubin en début de match. L’OL l’emporte 1-0 et obtient un sursis, celui des barrages, qu’il devra remporter contre Avignon pour sauver une place en D1 vieille de 27 ans. Les lyonnais n’en font qu’une formalité, l’affaire est dans le sac dès le match aller, grâce à une écrasante victoire 6-0 sur les avignonnais.

                          Les gones s'en sortent mais pour combien de temps ? La chute semble irrémédiable… et Aimé Jacquet s'en va réussir à Bordeaux, laissant l'Olympique lyonnais dans l'incertitude de son destin.
                          https://twitter.com/phanou_herko

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                          • #38
                            Envoyé par phanou herko
                            XII. Pour une dernière...


                            Au milieu de la décennie 70, les lyonnais flirtent avec les sommets, vainqueurs de la coupe en 1973, et 3ème du championnat en 1974 et 1975... Mais voilà, Fleury n'est plus là! Le club se remettra-t-il du départ du petit prince?

                            1. Aimé puis... Aimé!
                            Outre Di Nallo, qui avait quitté le club au cours de la saison 74-75, Jean Baeza et Daniel Ravier, Yves Chauveau s'en va du côté du rocher de Monaco, le diable n'est plus lyonnais! L'équipe a tout de même fière allure avec les Chiesa, Lacombe, Domenech, Genet, Lhomme, Jacquet, Mariot et Valette. Cette équipe, toujours tournée vers l'offensive, peut nourrir de grandes ambitions avant de s'engager dans trois compétitions: la coupe UEFA, le championnat et la coupe de France. Aimé Mignot annonce même dans la presse locale que le titre est envisageable. Mais voilà, malgré un début tonitruant en championnat, les lyonnais s'effondrent doucement jusqu'aux profondeurs du classement et finissent la saison à la... 16ème place. Cette chute vertigineuse entraîne alors la démission d'Aimé Mignot. Ce dernier détient, encore aujourd'hui, le record de longévité à la tête de l'équipe lyonnaise, puisque après avoir joué pendant 12 ans (1955-1967) sous le maillot de l'OL, il a entraîné l'équipe durant 8 ans (1968-1976) et a gagné comme joueur puis comme technicien, 3 coupes de France. C'est Jacquet, l’autre Aimé, joueur de l'OL depuis 3 ans, qui le remplace. Jacquet, qui fit les beaux jours du voisin... avait signé à l'OL en 1973, le voilà à la tête d'un groupe au plus près de la relégation, et auquel, il ne reste que la coupe de France pour se consoler... Pour l’homme de Sail-sous-Couzan, c’est le début d’une carrière qui fera de lui l’entraîneur le plus titré du football français. L’Histoire retiendra que tout avait commencé à Lyon… L’OL se maintient dans une grande difficulté. Les gones assurent leur survie en D1 au terme de la dernière journée de Championnat, après une victoire 2-0 sur Troyes (Lacombe et Maneiro) ! Mais la constance dans l’irrégularité est LA caractéristique de l’OL depuis les années 50 ! Et tous savent que mauvaise saison en championnat rime avec exploit en coupe.

                            2. ...puis attendre!
                            En Coupe de l’UEFA, l’OL s’effondre sans gloire dès les seizièmes de finale de la compétition contre Bruges le futur finaliste de l’épreuve… Personne ne s’émeut mais personne n’imagine alors qu’il faudra patienter 15 ans pour retrouver l’OL en coupe d’Europe… En attendant, les lyonnais retrouvent la fraîcheur et l’envie en coupe de France.
                            Pour la dernière fois de son histoire l'OL va atteindre la finale de l'épreuve reine, celle de la coupe, celle de SA coupe! Après avoir battu Brest, Lille, le PSG et Metz, l'OL, l'unique olympique, doit affronter Marseille au Parc des Princes. Les pépins se multiplient… Mariot se blesse et sera indisponible puis Gilles de Rocco, le jeune successeur de Chauveau, est retenu tardivement par quelques sous-officiers peu concernés… service militaire oblige ! Mais les gones s'inclinent logiquement. Rocco, le plus jeune gardien de l'histoire à disputer une finale, fait un mauvais dégagement sur un centre tir de Noguès... 1-0 ! L’équipe lyonnaise et son portier sont effondrés. Le deuxième but marseillais de Boubacar, à 5 mn de la fin, ne change rien… Marseille enlève sa neuvième coupe ! L’OL attend encore la quatrième !

                            En ce mois de mai 1976, toute la France voit vert. Toute la France? Non! Une ville d'irréductibles gones continue de résister, mais qui pouvait alors imaginer que cette finale perdue serait la dernière soirée d'étreinte avec la coupe de France... Cela fait 28 ans que toute une ville attend que cela recommence.
                            Même si je n'avais que 10 ans je me souviens trés bien de cette à la fois triste (la défaite !) et belle (Lyon à la Tv c'était plus que rare à l'époque !!!) soirée !
                            Moi j'étais un minuscule point de resistance dans les Alpes martitimes perdus au milieu des supporters du Gym (trés fort à l'époque !), des verts (pas besoin d'un dessin !) et de l'Hoèmeux (dont mon pêre :rolleye: ) !

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                            • #39
                              Si un jour un topic est fait pour savoir ce que sont devenus ces joueurs héroiques de White Hart Lane et qui on écrit l'histoire du club , sachez que Bouassa (sans doute le plus méconnu) et auteur du troisiéme but lyonnais , n'est plus dans ce monde . Il a été poignardé quelques années aprés au maroc ou il était retourné , dans une partie de cartes qui a mal tournée . Je me souviens parfaitement de l'info sur trois lignes dans France Footballl sur une page ou toutes les nouvelles des clubs étaient répertoriées...

                              Profitons pour avoir une pensée pour lui , car il a été complétement oublié ... Ainsi que tous ceux aujourd'hui disparus et qui on portés le maillot lyonnais avec grandeur et fierté .. Angel RAMBERT , Yves Mariot , Topalovic , Michel ZEWULKO , LEBORGNE , Marc FOE, BORELLI . Alexandre BES .

                              Car Gones ils furent un jour , et Gones ils resteront toujours ...

                              Ce serait légitime comme le club invite a des grands matchs des anciens joueurs , d'invité aussi de la famille de nos gones disparus ...

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                              • #40
                                XV. Le 9 septembre 1980.


                                Notre Olympique adoré est au bord du gouffre. Le club stagne depuis les années 1973-1974. A plusieurs reprises L’OL échappe à la relégation, se sauvant de justesse comme face à Marseille en mai 1980. Le club, au pied du mur, se doit de réagir! Mais comment? Ne l'oublions pas: Un Lyon ne meurt jamais!

                                1. Le feu d’artifices offensif
                                Qui pouvait imaginer, à la veille de cette saison 1980-1981, que l'OL allait offrir durant toute la saison le plus beau spectacle offensif de son histoire? Les Lyonnais vont inscrire pas moins de 70 buts! Tout commence avec un changement d'entraîneur, Aimé Jacquet parti vers les sommets à Bordeaux et... est remplacé par Jean-Pierre Destrumelle, ancien entraîneur de Valenciennes. Fleury Di Nallo, devenu directeur sportif, est en charge du recrutement. Débarquent aussi entre Rhône et Saône, Alain Moizan, Jean-Marc Furlan et Sima NiKolic, attaquant de pointe. C'est donc avec une équipe qui a fière allure que l’OL débute le championnat.
                                Et les promesses sont tenues! Lyon développe un jeu de haute facture, et marque, marque beaucoup de buts! 2ème à la trêve, l'OL finit à La 6ème place du classement définitif, véritable miracle pour ce club au bord de la D2 un an auparavant. Mais le véritable exploit est le nombre de buts inscrits: pas moins de 70 buts, ce qui constitue la meilleure attaque de la saison et la meilleure de l'histoire de l'OL. Puis le spectacle séduit les lyonnais, qui reviennent en masse à Gerland! Avec 22000 spectateurs de moyenne, l'OL est en 1981, le club qui attire le plus de monde en France, devant les verts et les parisiens! (Alors l'OL, un club sans histoire et sans âme??)

                                2. Gerland entre dans l’Histoire
                                Mais le sommet de cette première saison des années 80 a lieu le mardi 9 septembre 1980. Ce jour là, 48852 spectateurs payants assistent au derby contre Saint-Etienne. En fait, c'est plus de 55000 personnes qui se ruent sur Gerland.
                                Noël Aymard, speaker historique de l’OL, supplie les spectateurs de ne pas pendre de risques démesurés. En vain ! Des fous de l'OL grimpent sur les toits des tribunes, sur l'horloge, d’autres s’accroupissent sur le bord du terrain. Ce soir, tout Lyon voulut rentrer dans Gerland. La plupart des témoins qui m'ont raconté l'évènement, m'ont assuré qu'ils n'avaient rien vu du match, tant il y avait du monde... Y-a-t-il un autre endroit en France où on a déjà vu ça! NON! Il n'y a qu'à Lyon que les supporters montent sur le toit des tribunes pour voir un match de leurs idoles! Et ce soir-là, quand Xuéreb répond à Zimako, c'est tout un peuple qui explose dans un tumulte indescriptible! Une partie de la foule qui s’était massée sur la piste d’athlétisme envahit le terrain pour remercier Mr XU.

                                En réponse aux critique et aux sarcasmes, l’OL et son peuple de supporter répondent de la plus belle des manières ! En 1980-1981, l’Olympique Lyonnais n’est peut-être pas champion de France, mais il est bien champion du jeu, et ses supporters sont bien les premiers, au classement de la ferveur. Cette saison est une véritable réussite… Un chant du cygne ?
                                https://twitter.com/phanou_herko

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                                • #41
                                  Envoyé par Phanou Herko
                                  VIII. En 1968...le diable était lyonnais.

                                  Chauveau, Desgeorges, Di Nallo, Flohic, Glyzinski, Guy, leborgne, Lekkak, Lhomme, maison, Nouzaret, Pin, Rambert, Rocco, Schwin, Zewulko, bouassa... Tous comme des diablotins à White Hart Lane!

                                  1. L’OL écrit son histoire à White Hart Lane
                                  Lors de cette saison 67-68, l'OL abandonne rapidement ses chances en championnat, ces compétitions sur la durée ne sont pas le fort des lyonnais, qui préfèrent entretenir l'idylle avec les coupes! La coupe de France, intransigeante, fait la nique à l'OL en huitième de finale pour embrasser les modestes amateurs normands de Quivilly! Alors notre olympique se tourne vers la coupe des coupes, sa plus fidèle maîtresse!
                                  Après avoir battu Aris Bonnevoie au 1er tour, les lyonnais doivent affronter les londoniens de Tottenham en huitième de finale. Le match aller est un massacre de football! l'OL l'emporte 1-0 (Di Nallo), mais ce match illustre à lui seul les relations footballistiques entre la France et la perfide Albion! Vous avez dit entente cordiale? Pas moins de deux expulsés et une pléiade de mauvais gestes... Le flegme britannique s'est perdu sur la route des amabilités! Ca promet pour le match retour!
                                  On promet l'enfer aux lyonnais, et c'est bien le monde de Lucifer qui attend les gones. 60000 britishs déchaînés autour de la pelouse de White Hart Lane, muée en champ de bataille! Chauveau est fantastique et il multiplie les exploits. L'OL résiste et supporte l'énorme et légendaire poussée des spurs. « Messieurs les anglais, tirez les premiers ! » Les londoniens ouvrent la marque par Greaves. C'est terrible, que peuvent nos lyonnais ? Ils sont 11 contre... 60000! L'OL ne peut résister, l'OL ne résiste pas, à la mi-temps les lyonnais sont menés 2-0, ils sont battus... NON! A la 60ème minute Fleury le gone, le petit prince, refroidit à lui seul les flammes de l'enfer anglais ! 2-1 ! On y croit, l'OL est qualifié! NoN 3-1, puis 3-2 grâce à Rambert, puis 4-2 et enfin 4-3 par Bouassa, l'OL a tu l'enfer de Tottenham! L'OL est historique!

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                                  • #42

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                                    • #43
                                      XVI. Descente aux enfers


                                      En 1980-1981, les lyonnais offrent à leur public, une très belle saison! Riche en buts et en évènements, ponctuée par une sixième place, presque inespérée. Dans les travées du vieux stade Gerland, l'espoir renaît. Des supporters aux dirigeants, toutes les composantes du club sont subitement réveillées par un fol espoir, celui, enfin, d'installer l'OL dans la stabilité... alors espoir?
                                      Malheureusement, le club retombe dans ces travers, les luttes de pouvoir en coulisse reprennent et rendent le club vulnérable d'un point de vue financier et surtout sportif! L'intersaison est un vrai chamboulement! Tigana, Muller, Xuereb et Desbouillons quittent le Lyonnais, alors que Topalovic, Boissier, Emon et Gianetta arrivent. L'espoir fait vivre, et les joueurs font vivre cet espoir pendant 4 journées ou autant de succès qui font de l'OL, à l'aube du mois de septembre, un surprenant leader... Le 4 septembre 1981, les lyonnais sont premiers du championnat, le 3 juin 1983 l'OL tombe à Auxerre... et descend en enfer! En 18 mois l'OL va connaître une chute vertigineuse en 4 actes, dont il mettra 6 ans à se remettre.


                                      1. Première acte: Coups de poignard à Bordeaux et Saint-Etienne!
                                      Début septembre, l'OL se déplace en Gironde où un Bordeaux au goût de Beaujolais va donner à nos gones une sacrée gueule de bois. C'est ainsi que, dirigés par Aimé Jacquet et emmenés par Tigana et Lacombe, les girondins infligent une sévère défaite, 3-0 aux lyonnais! Bordeaux est lancé, il est parti pour dominer le football français pour les dix ans à venir... Cruelle injustice! 15 jours plus tard, nos gones s'en vont faire une ballade en campagne, chez nos chers voisins stéphanois! Or l'excursion se transforme rapidement en parcours du combattant et en promenade meurtrière. Les verts nous humilient 4-0, les lyonnais ne s'en remettront jamais!

                                      2. Deuxième acte: Jeu des chaises musicales à Gerland!
                                      Pour des raisons obscures et pas vraiment glorieuses, les dirigeants lyonnais se livrent à des luttes d'influence! Le club connaît une véritable période de turbulences entre janvier 1981 et juin 1983, pas moins de 4 présidents vont se succéder à la tête du club: Roger Michaux, Jean Perrot, Raymond Ravet et Charles Mighirian. Du côté des entraîneurs, trois hommes se succèdent durant la même période: J-P Destrumelle, Vlademir Kovacevic et... Robert Herbin. De plus, certains joueurs commencent à critiquer leur co-équipiers dans la presse! Bref, tout va pour le mieux!

                                      3. Troisième acte: Le chant du cygne...
                                      L'OL est au plus bas, c'est son existence qui est menacée. Ils sont tout de même entre 10 et 15000 à se rendre régulièrement à Gerland pour encourager les leurs et y croire, malgré tout! Pour le récompenser de cette fidélité, les joueurs vont offrir à leur public, la plus belle des victoires, celle d'un derby! Le 3 septembre 1982, Nicolic et Domergue répondent à Rep et devant 30000 personnes ravies, les lyonnais remportent leur première victoire sur les verts depuis 1978!

                                      4. Dernier acte: La mise à mort!
                                      Elle commence dans le froid hiver lyonnais, en décembre 1982, quand Rouen, modeste 19ème inflige un cruel 4-0 à l'OL sur ses terres! Malgré l'arrivée de Robert Herbin (on aura vraiment tout vu), l'OL sombre doucement mais sûrement. Huit défaites plus tard, l'OL se rend à Auxerre, à la 19ème place! La défaite est synonyme de descente, et le miracle n'a pas lieu, les Bourguignons battent l'OL 3-1 en ce 3 juin 1983, l'un des jours les plus tristes de de l'Histoire de l'OL!

                                      Ironie du sort, empêtré dans des affaires judiciaires, les verts nous accompagnent en D2, 10 après que les deux clubs aient remporté respectivement le championnat et la coupe de France, les temps changent! A Lyon, ceux qui, parmi les supporters, ont connu ces heures difficiles peuvent témoigner de la tristesse qui accompagnait cette descente...
                                      Cette relégation met fin à un bail de 29 ans de l'OL en première division! C'est donc un monument du football français qui se trouve dans la peine! Mais l'OL doit se tourner vers son avenir, le club va devoir révéler le défi le plus délicat de son histoire: Remonter en D1....
                                      Dernière modification par Phanou Herko, 05/12/2006, 22h08.
                                      https://twitter.com/phanou_herko

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                                      • #44
                                        Envoyé par Phanou Herko
                                        XVI. Descente aux enfers



                                        3. Troisième acte: Le chant du cygne...
                                        L'OL est au plus bas, c'est son existence qui est menacée. Ils sont tout de même entre 10 et 15000 à se rendre régulièrement à Gerland pour encourager les leurs et y croire, malgré tout! Pour le récompenser de cette fidélité, les joueurs vont offrir à leur public, la plus belle des victoires, celle d'un derby! Le 3 septembre 1982, Nicolic et Domergue répondent à Rep et devant 30000 personnes ravies, les lyonnais remportent leur première victoire sur les verts depuis 1978!


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                                        • #45
                                          CHAPITRE 4: L'OL EN ENFER


                                          XVII. L'OL touche le fond!

                                          Vingt-huit ans après, l'OL retrouve la division 2. L'objectif des dirigeants, est d'y rester le moins longtemps possible! Le club de la seconde agglomération de France n'a rien à faire dans l'anonymat d'une division inférieure. Mais les problèmes se multiplient, les caisses sont vides, les sponsors ne se bousculent pas, et l'emblématique Serge Chiesa quitte le club!

                                          1. La saison 83-84 : Une illusion de surface.
                                          Lors de cette saison 83-84, l'OL connaît une certaine réussite, et avec un système assez défensif, concocté par le flegmatique Robert Herbin, l'OL parvient à se hisser, dès le début de saison, au rang de candidat à la remontée! C'est avec une équipe en grande partie renouvelée que l'OL subit les affres de la seconde division! Chiesa, après 14 ans de bons et loyaux services, 476 matchs de championnat et 120 buts, quitte le club, poussé vers la sortie par les dirigeants, Mighirian le premier, qui refusent de lui offrir un nouveau contrat! L'idole de Gerland s'en va et signe à Orléans, où il fera encore merveille deux ans durant! Ce sont donc les Ferri, Nikolic, N'Dioro, Frechet, Fournier, Nono, Olio... qui ont la charge de faire remonter l'OL parmi l'élite! Le pari est presque réussi! A défaut de qualité, le jeu lyonnais est efficace et permet d'engranger de nombreux points, en particulier à l'extérieur. Cependant, cette année-là, l'OL a un concurrent de taille pour la remontée, il doit affronter l'Olympique de Marseille! Malheureusement ce dernier prend le dessus dans les dernières journées en venant s'imposer à Gerland devant 35000 spectateurs par un but à zéro! L'OL finit 3ème de son groupe, et obtient donc le droit de disputer les barrages face au Racing Paris de Lagardère! Commence alors une véritable fâcherie entre le club lyonnais et cet exercice que sont les barrages… Les lyonnais s'inclinent trois buts à un.

                                          2. SOS d’un club en perdition
                                          Forts de leur bonne saison écoulée, les lyonnais entament la saison 84-85 avec la ferme intention de recouvrer sa place au plus vite, c'est à dire la D1! Les dirigeants soutiennent financièrement ce projet, et l'OL fait venir les "stars" stéphanoises Larios et Lacuesta... Les "vieilles gloires d'à côté » et les jeunes de chez nous, voilà le mélange magique qui doit faire le bonheur des lyonnais! Mais c'est trop beau pour être vrai, et le fol espoir devient vite un véritable chemin de croix! Herbin s'isole et soutient, coûte que coûte Larios et Lacuesta au détriment de la jeune garde lyonnaise! La confiance est rompue et l'OL plonge dans un véritable cauchemar! La crise atteint son paroxysme le dimanche 24 février à 18h00! L'OL, devant 30000 personnes, vient de s’effondrer lors du derby... Il perd 5 buts à 1! L'OL est alors 15ème de son groupe à deux points seulement du premier relègable... en division 3! Ce jour là, l'OL touche le fond! Jamais dans son histoire, il s'est retrouvé aussi bas et aussi loin, c'était il y a 20 ans! Mais le club va trouver en André Ferri, son capitaine, un véritable sauveur. En mars, Charles Mighirian, décide d’en faire l'adjoint d'Herbin! Officiellement, Herbin a encore le leadership, mais dans les faits, c'est bien Ferri qui est aux commandes. Cette décision est salvatrice, l'OL ne perd aucun de ses sept derniers matchs et finit la saison à la 7ème place du classement... Mais c'est tout Lyon qui a tremblé!

                                          L'OL vient ainsi de connaître la saison la plus difficile de son histoire... et se réjouit finalement de finir 7éme de... D2!
                                          Que les temps sont durs!
                                          https://twitter.com/phanou_herko

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                                          • #46
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                                            En 87 (contre Cannes) j'ai le souvenir d'un résumé télé d' une banderole accrochée sur le haut de la tribunne Jean Bouin "POUR L' OL IL N' Y EN A QU' UNE C' EST LA UNE " en référence a une pub de l' époque pour tf1.Mais c' est Cannes qui allait sortir l'OL en faisant le nul 1-1aprés avoir gagné 1-0 à la Bocca.l
                                            Quand au match de 88 contre Caen : au match aller à Gerland l' OL l' emportait 2 -1 (doublé de Ortz???) puis s' écroulait dans une fin de match tellement cruelle à Caen 2-0.Le soir même Fournier annonçait son départ pour Saint.Etienne.....
                                            Finalement le seul bon moment de l' OL dans les barrages ,ce fut à la fin des années 70 contre Avignon ou le club sauva sa peau en D1.
                                            Dernière modification par JIM, 11/12/2006, 13h00.
                                            sigpic

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                                            • #47
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                                              J.Toulalan - "En ce moment, je lis la biographie de Michel Drucker"

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                                              • #48
                                                XVIII. Maudits barrages


                                                Les cauchemars stéphanois de l’OL envolés (Herbin en Arabie Saoudite, Larios et Lacuesta partis également), les lyonnais peuvent espérer de nouveau accéder à la première division. Charles Mighirian confit alors les clés de l’équipe à un ancien joueur du club : Robert Nouzaret. Nouvel entraîneur : nouveaux principes et nouvelles méthodes. Fini les transferts farfelus à la Larios ou la Lacuesta, l’OL veut désormais s’appuyer sur la jeunesse, la formation et la rigueur financière.

                                                1. Chassez le naturel…
                                                Se contentant de peu, en tout cas de ce qu’il y a, c’est à dire pas grand chose, Nouzaret fait des miracles. Tout en lançant les jeunes Génésio, Garde, Durix et Nono, il permet à l’OL après une saison sérieuse et régulière de terminer à troisième place de son groupe, derrière Saint-Etienne et Alès. Troisième place qui offre aux lyonnais le droit de disputer les pré-barrages contre Mulhouse. Malheureusement ils sont battus, et doivent poursuivre leur chemin de croix en division 2 ! Mais cette saison 85-86 a redonné espoir à tout un club. Les dirigeants, rassurés par une situation financière assainie, recrutent de nouveau ! Mais plus question de tomber dans les dérives « herbinniennes » ! Nouzaret veut construire une équipe solide et équilibrée. En défense, on notera les arrivées de Bajeot, Havet et Robin, N’Damba vient renforcer le milieu de terrain et en attaque Orts, Priou et l’allemand Remark complète un effectif offensif jusqu’alors limité.

                                                2. …il revient à Lyon en galopant !
                                                C’est donc fort de cette confiance retrouvée et de cet impressionnant recrutement que l’OL entame sa quatrième saison de suite en D2 ! Mais l’OL, en cet été 86, retombe dans ses travers et cette irrégularité chronique ! Trois victoires, trois défaites, tel est le bilan en septembre 86. Ce sont des changements internes qui vont remettre le club sur les rails. André Ferri, le héros de la saison 84-85, cède sa place de libero au jeune Fugier, et surtout Topalovic s’efface devant Christophe Breton ! Cette révolution, qui met sur la touche les deux tauliers de l’équipe, est salvatrice et l’OL repart en conquête. Puissants offensivement et solides derrière, les lyonnais ne sont qu’à deux points du leader montpelliérain à la veille de la dernière journée et avant d’affronter justement le club de Loulou Nicolin. Mais les hommes de la Paillade sont trop forts et ballaient les lyonnais 3-1. Tout espoir n’est pas perdu, il reste encore les barrages, les troisièmes en 4 ans de D2. Une fois encore les lyonnais doivent affronter, en pré-barrage, le Mulhouse de Raymond Domenech. Les gones ne laissent pas passer cette chance, et au terme d’un match fou (4-3) l’OL obtient son ticket pour les barrages qui l’opposeront à l’AS Cannes. Ils sont battus 1-0 à l’aller dans des conditions exécrables. Au match retour, Gerland est chaud bouillant et explose quand Priou ouvre la marque. Mais le signe indien continue et semble à son aise dans notre bonne vieille ville de Lyon, les cannois égalisent et privent notre club d’une remontée en D1… Vous avez dit « maudits »….

                                                L’OL vient d’échouer pour la troisième fois en quatre ans lors des barrages. Le club s’installe, doucement mais sûrement, en division 2. Alors que Bordeaux rayonne, que Toulouse sort le Napoli de Maradona, que Marseille se reconstruit et que les verts sont guéris… L’Olympique Lyonnais déprime et vit avec douleur cette malédiction … Alors que tout semble noir, on commence à parler, autour de Gerland et dans les rédactions lyonnaises, d’un certain Jean-Michel Aulas
                                                https://twitter.com/phanou_herko

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                                                • #49
                                                  La mélancolie des barrages...c' est à cette époque là que ma passion pour l' OL est née.

                                                  Deux petites questions sur ces épisodes des années 80: Remark venait de quel club quand il a rejoint l' OL ??
                                                  Breton avait il commencé la saison 86/87 comme titulaire ou avait il pris la place de Topalovic en cours de saison ??? Lemasson etant arrivé l'année suivante. En tout cas Breton , était un très bon gardien qui aurait peut être mérité une autre carrière .Mais il a toujours été fidéle à l' OL ( hormis un prêt au Puy en Velay ??) en étant la doublure de Lemasson, Rousset puis d' Olmeta.

                                                  Vivement la suite de ton feuilleton OLympien...d' autant que la saison 87/88 sera haute en couleur avec la terrible humiliation à Gerland contre Sochaux en aout 87 ( bagarre entre joueurs dans le vestiaire de l OL après le match) , les changements d entraineurs et le triste épilogue à Caen au printemps 88...
                                                  sigpic

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                                                    Topalovic a perdu sa place de titulaire 'accidentellement' pour le match contre Gueugnon à Gerland en septembre 86, remporté 7-1 par l'OL avec... Priou dans les buts! En fait Topa avait fait un malaise (diplomatique?) juste avant la rencontre et il n'y avait pas d'autre gardien sur la feuille de match donc Nouzaret fut contraint de placer l'avant-centre dans les buts! Cela ne s'est pas trop mal passé! Topa en conflit ouvert avec Nouzaret ne retrouvera jamais sa place et c'est Breton qui finira la saison.
                                                    https://twitter.com/phanou_herko

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