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L'Histoire de l'Olympique Lyonnais

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  • #51
    Il me semble que Breton a été prêté à Toulouse une saison, qqn pour confirmer ?
    Le fameux 1-7 face à Sochaux, on venait de gagner à Bastia 5-1 et on se prend une toise momumentale....Comme le dit Phanou, une bagarre avait opposé Priou et Orts vs Kabongo dans les vestiaires....:crazy:

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    • #52
      Breton à Toulouse, je ne sais pas ( pas comme titulaire en tous cas).
      Par contre il a du faire une saison au Puy en Velay qui était en D2 ou D3 à l' époque.Il aurait même entrainé des jeunes gardiens du club dont un certain Gregory Coupet avant que celui ci ne file au centre de formation de l' ASSE.Ironie du sort,en Janvier 97 lorsque Coupet débarque à l' OL, il prend la place d' Olmeta au détriment de Breton qui restera donc encore comme l' éternelle doublure au poste de gardien de l' OL.
      sigpic

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      • #53
        Oui Breton a bien été le gardien titulaire du jeune Coupet au Puy. Breton n'a pas très bien vécu d'ailleurs l'arrivée de son cadet à l'OL en 97 après l'affaire Olmeta. Il estimait, peut-être à juste titre, que la place de n°1 lui revenait de droit, lui la doublure exemplaire de Topalovic, Rousset et Olmeta... A la fin de la saison 96-97 il fut bien prêté à Toulouse mais il n'y joua pas. Breton restera quand même comme un joueur fidèle et avec un rare état d'esprit.
        https://twitter.com/phanou_herko

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        • #54
          XIX. OL, Aulas, Alès...


          Nos gones sont englués en D2 depuis maintenant 4 ans. Rejeté régulièrement de l'élite par ces maudits et cruels barrages. L'OL serait-il condamné à végéter au purgatoire? A Lyon, beaucoup commence à le penser... et la déprime s'installe. Mais un homme, venu de nul part dans le monde du football, va pourtant transformer, en moins de 20 ans, ce club déficitaire, anonyme et irrégulier, en un cador européen. 1987, les années Aulas peuvent commencer.

          1. Quand Aulas rencontre l’OL...
          Ce jeune industriel lyonnais de 37 ans entre au club des 100 en mai 1987 sur la proposition du président Mighirian, ce dernier ignore alors qu'il vient d'inviter son successeur. En fait, Aulas a été conseillé et poussé, indirectement, par Bernard Tapie, qui avait confié à des journalistes du Progrés que JMA était l'homme de la situation pour l'OL! Aulas est ambitieux, il met en place le plan Europe qui doit mener l’Olympique Lyonnais en coupe d’Europe dans les cinq années à venir… Il faut bien admettre que peu le suivent et que beaucoup doutent !
          Les débuts de JMA semblent donner raison aux plus sceptiques. Malgré le recrutement spectaculaire de Corian, Zago et Kabongo… Les résultats, et surtout, l’homogénéité du club ne répondent pas immédiatement à l’attente crée par l’arrivée d’Aulas. En fait des luttes internes opposent, au sein des joueurs, les pro et les anti Nouzaret, ce dernier étant dans le collimateur du nouveau patron. Ce cafouillage atteint son paroxysme un soir d’août 1987 quand Orts, Priou et Kabongo en viennent aux mains après une défaite 1-7 contre Sochaux… l’OL est alors déchiré entre un président ambitieux et un entraîneur méfiant jusqu’à une défaite rédhibitoire à Orléans (3-0) et la démission de Nouzaret ! JMA n’a alors qu’une idée en tête : confier les clés de l’équipe à Raymond Domenech qui officie à Mulhouse. Cependant, ce dernier doit honorer son contrat jusqu’en juin 1988. Le président lyonnais fait donc appel à deux entraîneurs en moins de six mois : Denis Papas et Marcel Le Borgne se succèdent à la tête d’une équipe qui parvient tout de même à arracher la deuxième place de son groupe derrière l’incontrôlable et talentueux Sochaux ! Une fois de plus (la 4ème en 5 ans) l’OL s’engage donc dans les barrages. Après avoir sorti du chemin de la D1 le Mulhouse de… Domenech, les lyonnais doivent s’incliner de justesse contre Caen, et subir encore et encore cette malédiction qui les poursuit depuis 5 ans….

          2. L’OL en rouge, en bleu et en D1.
          Mais ce n’est que partie remise. Entouré de Bernard Lacombe et de Raymond Domenech, de retour, tous les deux dans le club de leurs cœurs, Jean Michel Aulas se lance à corps perdu dans ce fantastique défi, la remontée en D1. Pour cela il se donne les moyens, et fort d’un budget de 40 millions de francs, il recrute, de manière intelligente, Jacky Colin, Ali Bouafia, Knapp, Lassagne et l’argentin Claudio Garcia. Ces joueurs solides et talentueux entourent donc une bande de jeunes sortie du centre de formation : Les Garde, les Génésio, les N’Gotty…ceux qui vont devenir les symboles d’une génération. Ajoutez à cela un KabongoooOOOOoo au sommet de son art, et vous obtenez un OL ambitieux, et en pleine réussite ! Les lyonnais perdent peu, gagnent presque tout, encaissent rarement des buts et en marquent énormément ! Résultat : L’OL atteint les huitièmes de finale de la coupe de France et surtout qui tient tête à une très belle équipe de Sochaux (0-1, 1-1) avec un Gerland comble lors du match retour : Pas moins de 46000 personnes (qui a dit que les lyonnais n’avaient pas de ferveur). En championnat il distance facilement ces principaux concurrents Nîmes et Le Havre, et se retrouvent, à six journées de la fin, en position d’obtenir son ticket pour une accession directe en D1. Pour cela, il doit obtenir un point, un tout petit point contre Alès à Gerland… Et notre olympique va vivre l’une des plus belles soirées de son histoire, pour ne pas dire la plus belle. Gerland chavirant de bonheur, une Ola historique, un but de Colin d’anthologie, les flots de champagne mêlés aux larmes de joie, c’est tout Lyon qui explose en cette soirée d’avril 1989 ! Que dire de plus ! Cet événement ne se raconte pas, il se vit, ceux qui étaient à Gerland ce soir là doivent pouvoir comprendre…

          L’OL a donc atteint son but, revenir en D1, et ce après une décennie de souffrances… La fête et l’allégresse accompagnent ce qui reste dans l’histoire du club comme un tournant. Les bases du succès d’aujourd’hui ont été bâties lors de ces deux années 1987-1989. Vingt ans plus tard, nous retrouvons les mêmes acteurs : Aulas, Lacombe, Garde, les Bad Gones… comme les artisans d’une renaissance.
          https://twitter.com/phanou_herko

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          • #55
            Petit historique

            Voilà un petit historique de l'Equipe.fr sur l'OL:

            http://www.lequipe.fr/Portfolio/Foot...IO_LYON_0.html

            Dernière modification par MuM_, 11/01/2007, 20h41.

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            • #56
              CHAPITRE 5: LA RENAISSANCE


              XX. A l'heure européenne.


              Quand l’OL retrouve la première division après ses 6 années de purgatoire, le football français a bien changé. Les Bleus sont devenus champions d’Europe, et ont brillé lors des deux dernières coupes du monde. Saint-Etienne est retourné sa place, c’est à dire dans l’anonymat. Bez et Tapie ont fait de Bordeaux et de Marseille les deux grands du championnat et affichent fièrement leurs ambitions européennes. Enfin Canal plus a définitivement fait basculer le ballon rond dans le monde du show-biz et du fric. Alors dans ce contexte qui se soucie de nos petits gones, qui arrivent dans l’élite, il faut bien le dire, sur la pointe de leurs crampons ?? .

              1. Revenir sur la pointe des pieds…
              La remontée assurée, l’objectif du club est clair : Se maintenir et retrouver l’Europe au plus vite. Pour cela les trois mousquetaires Aulas, Domenech et Lacombe s’appuient sur un groupe jeune, sortis du centre de formation et fiers de porter les couleurs du club. Quelques anciens entourent la jeune garde : Garcia, Kabongo et Colin. L’OL se renforce en défense avec l’arrivée de Mick McCarthy, capitaine de la sélection irlandaise et en attaque avec François Brisson, ancien champion olympique 1984. L’OL ne veut pas faire de bruit et souhaite réussir son retour avec discrétion…. Raté ! Après un quart d’heure de jeu en D1, nos lyonnais sont déjà menés 3-0 à Gerland. Devant 30000 personnes, dont 10000 marseillais, l’OM déroule et manifeste toute sa force ! Génésio sauvera bien l’honneur mais l’OL s’inclinera finalement 4-1 ! Après la rencontre et les quelques vitrines brisées, ils sont rares ceux qui osent parier sur les chances de l’OL en D1… Le fossé semble si grand à combler ! Cependant, avec sérieux, fierté et combativité l’OL intègre la première partie du classement et finit à une honorable 8ème place. Il s’offre même quelques coups dont nous avons tous le souvenir… Rappelez-vous : Les deux victoires à Paris contre le PSG et le Racing, la passe à dix contre Bordeaux et que dire de cette victoire au vélodrome lors de la dernière journée :
              Radio Blanchard : Buuuuuuuut d’Eugène KaBoNGoooooooOOOOooo..!!!!????
              Juste pour gâcher la fête au Vélodrome ! Que du bonheur !

              2. …et chanter pour l’Europe !
              Forts d’un maintien glané avec brio lors de la saison 89-90, les lyonnais reprennent confiance en leur club ! JMA veut enfoncer le clou et surtout ne pas retomber dans l’irrégularité chronique des années 70. Pendant l’été 90, il recrute Aziz Bouderbala, Gilles Rousset et surtout Roberto Cabanas pour un transfert record de 15 millions de francs. L’équipe répond aux attentes qui ont été placées en elles, même si la recrue vedette n’est pas toujours fringante… En attendant, l’OL flirte avec les places européennes toute la saison, et malgré un petit creux au cœur de l’hiver (Ce 7-0 à Marseille…), les lyonnais sont idéalement placés à la veille de la dernière journée pour accéder au sésame : L’Europe. Pour cela ils doivent battre un Bordeaux qui n’est plus l’ombre de lui-même ! Nous sommes le 24 mai 1991, Gerland est comble et 45000 personnes sont prêtes à succomber à l’ivresse de la victoire. La ola, les petits ballons rouges et bleus, 76ème minute de jeu, Cabanas, une passe en profondeur et Bouderbala s’en va tromper Joseph-Antoine Bell !! Les douze étoiles européennes resplendissent au cœur du virage Nord et Gerland chavire de bonheur ! Mais cette place en coupe UEFA fut conquise dans la douleur ! L’arbitre a du se cacher les yeux pour ne pas voir la main de Rémi Garde dans la surface de Rousset sur cette balle piquée de Gudjohnsen ?? Et qui dire de Ben Mabrouk qui pète un plomb face à ses futurs coéquipiers quand il agresse violemment l’innocent Cabanas… Le volcan Claude Bez est en fusion : « Mais franchement c’était se foutre de nous ». Mais rien n’y fera. Le bilan de la saison est très positif. Le plan Europe du président Aulas tient ses promesses : l’OL, 18 ans après, retrouve l’Europe et la cour des grands et s’offre pour ces 40 ans le plus beau des cadeaux : une victoire à Guichard sur un but fantastique de… Kastendeutch !

              En quatre années de présidence, Aulas a transformé un OL bien installé en deuxième division en un des meilleurs clubs de l’hexagone. Mais n’oublions pas l’adage de Platoche, footballeur parmi les philosophes : « En football, le plus dur n’est pas d’être bon, mais bien de le rester »…
              Je vous laisse méditer !
              .
              Dernière modification par Phanou Herko, 13/01/2007, 14h18.
              https://twitter.com/phanou_herko

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              • #57
                d'après mon père, l'un des meilleurs joueurs de l'histoire de l'OL (si ce n'est le meilleur..), c'est Nestor Combin.
                un joueur capable de dribbler une équipe entière avant d'aller marquer..
                c'est dommage que l'on ne s'arrête "qu'à" Di Nallo (un ami), Lacombe,...
                car voici un joueur des plus talentueux et des moins médiatisés de l'histoire de l'OL.
                petit rappel :
                français, né en argentine en 1940,
                à l'OL de 59 à 64 => 68 buts
                vainqueur coupe de france 64 (c'est lui qui marqua les 2 buts..)
                part à la Juventus en 65
                vainqueur coupe d'italie (premier français à la gagner)
                vainqueur coupe d'italie en 68 avec le Torino
                à Milan.AC de 68 à 70
                vainqueur coupe des champions 69
                vainqueur coupe intercontinentale 69
                8 sélections (seulement !) en équipe de france => 4 buts (et c'est pas des buts contre andorre ou la lettonie style Henry..)
                voilà un petit bemol pour un grand joueur faisant partie de notre histoire et que malheureusement peu de gens connaissent...

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                • #58
                  Envoyé par aa3
                  d'après mon père, l'un des meilleurs joueurs de l'histoire de l'OL (si ce n'est le meilleur..), c'est Nestor Combin.
                  un joueur capable de dribbler une équipe entière avant d'aller marquer..
                  c'est dommage que l'on ne s'arrête "qu'à" Di Nallo (un ami), Lacombe,...
                  car voici un joueur des plus talentueux et des moins médiatisés de l'histoire de l'OL.
                  petit rappel :
                  français, né en argentine en 1940,
                  à l'OL de 59 à 64 => 68 buts
                  vainqueur coupe de france 64 (c'est lui qui marqua les 2 buts..)
                  part à la Juventus en 65
                  vainqueur coupe d'italie (premier français à la gagner)
                  vainqueur coupe d'italie en 68 avec le Torino
                  à Milan.AC de 68 à 70
                  vainqueur coupe des champions 69
                  vainqueur coupe intercontinentale 69
                  8 sélections (seulement !) en équipe de france => 4 buts (et c'est pas des buts contre andorre ou la lettonie style Henry..)
                  voilà un petit bemol pour un grand joueur faisant partie de notre histoire et que malheureusement peu de gens connaissent...
                  le roi de la coupe ce Combin :fier:

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                  • #59
                    XXI. 1991-1993, la peur au ventre...


                    En 1987, quand JMA prend le club en mains, quand il présente son projet "Europe", l'OL végète en D2, et beaucoup ne croit pas, et même rient, des desseins du nouveau président lyonnais. Quatre ans plus tard, aux termes d'une remontée que plus personne n'espérait, et après deux saisons plus que correctes en D1, les olympiens se qualifient pour une coupe européenne, 17 ans après...

                    1. Deux saisons à oublier...
                    Pour cette saison 91-92, l'ol espère gravir encore les marches de son irrésistible ascension! Malheureusement, et ce malgré les arrivées de Milos Bursac, de Fernandez-Leal et d'Ali Ben Mabrouk, les lyonnais ne parviendront jamais à décoller, et stagneront dans une inquiétante deuxième partie de classement pendant toute la saison. C'est une fois de plus Aziz Bouderbala qui sauve l'OL. Dans un Gerland comble mais le virage Sud fermé, le marocain inscrit le but de la victoire contre Auxerre, lors de l'avant dernière journée de la saison... L'OL finit 16ème à deux points du premier relégable. Sueurs froides…
                    La saison suivante, l'OL veut reprendre une dynamique positive et fournit un gros effort de recrutement! Les Cabanas, les Bourdeballa et les Ben Mabrouk s'en vont! Arrivent les Gava, Delamontagne et Debbah. Les joueurs changent mais les carences persistent. Les résultats ne décollent pas, et l'OL termine la saison à une décevante 14ème place. Au terme de cette période difficile, durant laquelle les relations Domenech-Lacombe se sont considérablement détériorées, Jean-Michel Aulas souhaite tourner la page et donner un nouveau souffle à l'OL. Domenech quitte un club qui attend Tigana comme le messie.

                    2. ... ponctuées d'évènements mémorables!
                    Mais ne laissons pas ses deux saisons, qui nous semblent tristes et bien ternes, au ban de l'histoire de l'OL. Non, car elles méritent qu'on s'y attarde un peu plus, car la tristesse ambiante fut ponctuée de vrais exploits et d'événements peu ordinaires. L'OL a tout de même joué son premier match européen depuis 17 ans! A l'automne 91, les lyonnais retrouvent au premier tour de la C3 les modestes suédois d'Oster Vaxjo. 1-0 à l'aller et 1-1 au retour grâce une égalisation salvatrice de Stéphane Roche... Mais le plus beau reste à venir! Au second tour, l'OL retrouve Trabzonspor, club turc inconnu en France, et malgré l'élimination, cette double confrontation reste un souvenir inoubliable. Au match aller Gerland est envahi par 15000 turcs, ce soir là il y avait...25000 spectateurs, autant dire que les gones jouent à l'extérieur. Le match est fou ! L'OL réussit l’exploit de marqué 3 buts en un match -ce sera l’unique fois de la saison- avec notamment un but exceptionnel de Fernandez-Leal, sur une passe décisive, non moins exceptionnelle, de Milos Bursac. Malheureusement Rousset est battu à 4 reprises. Score finale : 4-3 pour l’équipe de Trabzon... . Le match retour est encore plus épique! A 10H30 du matin, l'OL perd 4-1, cette fois-ci vraiment à l'extérieur. Autre rayon soleil, dans ce ciel bien nuageux, la victoire 2-1 à Geoffroy-Guichard grâce à Remi Garde et Milos Bursac, encore lui! C'est toujours bon à prendre…

                    L'OL, sans le savoir, vient de connaître les deux derrières "mauvaises" saisons de son histoire. La saison 93-94... commence avec l'arrivée d'un ancien à la tête de l'équipe: Jean Tigana.
                    Dernière modification par Phanou Herko, 23/02/2007, 12h44.
                    https://twitter.com/phanou_herko

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                    • #60
                      XXII. Tigana, le précurseur.

                      L'OL a connu deux saisons bien difficiles en 1991-1992 et 1992-1993. Notre olympique, sous la direction de Raymond Domenech, n'a pu faire mieux qu'une qualification européenne, ce qui est déjà un bon bilan pour un club qui ne retrouve la D1 que depuis 4 ans... Cependant JMA ne veut pas en rester là, et se refuse à abandonner ses rêves de gloires et de titres. Pour atteindre ses objectifs, il décide de faire appel à un autre ancien gone, un membre du carré magique de la grande équipe de France: Jean Tigana.

                      1. Juin-Juillet 1993: Trois stars à l'OL ou l'axe Lyon-Marseille.
                      Dès sa nomination, Tigana veut marquer son nouveau club de son empreinte. Dans les jours qui suivent trois joueurs du grand OM signent à Lyon. Amoros qui a connu le "drame" de Bari ( ), Olmeta, écarté par Barthez et surtout Abédi Pelé un des grands acteurs de la réussite marseillaise. Tout Lyon se prend à rêver d'un destin européen orné de victoires. Le jour de la signature de Pelé, ce ne sont pas moins de 1000 supporters qui s'abonnent, pour atteindre finalement le nombre total de 8000 "cartés", un record pour l'OL... Indéniablement cette politique de recrutement permet aux lyonnais de faire mieux que les deux saisons précédentes. Mais cette huitième place est finalement une déception au regard des investissements consentis par le club. Déception comme le passage d'Abédi Pelé, aussi insipide que son aventure marseillaise avait été talentueuse. On n'oubliera pas cette magnifique reprise de volée marquée à Strasbourg et qui est restée comme le plus beau but de la saison 1993-1994. La première place au top-but de téléfoot, c’est toujours ça…

                      2. La saison 1994-1995... comme la plus belle.
                      Tigana a compris ses erreurs. Certes l'OL doit posséder des joueurs d'expérience et de niveau européen mais il doit aussi s'appuyer sur une jeune garde convaincue et motivée sortie du centre de formation, guidée et grandie par l'excellent José Broissart. Pelé part, Sassus et Paille arrivent alors que les Maurice, Laville et Giuly pointent le bout de leur nez. Le cocktail est détonnant et l'OL fait des ravages. Jeu séduisant, tourné vers l'offensif, efficacité défensive et spectacle garanti, l'OL est le grand animateur de la saison 1994-1995 avec le FC Nantes... encore plus irrésistible. Les nantais finissent avec 10 points d'avance sur les lyonnais, qui, avec cette seconde place, terminent le championnat au meilleur niveau de leur histoire.

                      3. Rome: L'exploit éternel.
                      Alors que l'OL n'a jamais été aussi fort sur le plan des résultats, alors que tout le monde croit que l'OL a enfin pris le bon wagon, Tigana ne s'entend plus avec Lacombe et Aulas, et retourne dans ses vignes. Dans la continuité de Tigana, JMA confie l'équipe a son adjoint : Guy Stéphan. Le début de saison est difficile et l'OL retrouve l'incertitude des heures sombres. Mais un exploit va venir égayer la décennie lyonnaise, un exploit éternel: Vaincre à Rome, quel beau clin d'oeil de l'histoire pour Lugdumum, la plus romaine des villes françaises. Rappelez-vous: Boksic, Casiraghi, Winter, Fuser, Di Matteo, Nesta, Chamot, Signori... le gratin du foot mondial se présente à Gerland contre une équipe lyonnaise courageuse, sûre de ses valeurs et sans complexe. Résultat, l'OL l'emporte 2-1 dans une ambiance de folie quand Devaux et Deplace et répondent à Winter. Mais le plus beau reste à venir, c'est bien ce 16ème de finale retour de la coupe UEFA qui restera à jamais dans l'histoire. "On va les exploser" dixit Winter à propos des lyonnais. Il faut dire que le lazials ont de quoi être confiants et nous inquiets, puisque le dimanche précédent, toute l'Europe a assisté, médusée, à la correction que les Romains ont infligé à la grande Juventus... 4-0. Mais nos gones ne se démontent pas et tout Lyon explose quand à la 22ème minute de jeu, Giuly réceptionne un long dégagement d'Olméta et lance Maurice dans le trou, ce dernier s'en allant inscrire le but de la gloire. Mais encore mieux, les romains héritent d'un penalty que Signori est incapable de transformer à la grande satisfaction d'un Olméta aux anges. Même Platoche le vert, qui commente le match, et qui, empli d'un sentiment de revanche au nom de la juve, jubile quand Assadourian inscrit le second but lyonnais.... Au retour de sa promenade dans Rome, l’OL reçoit un étrange fax : Il s’agit d’un message de félicitation des supporters de la Roma !

                      L'OL vient de réaliser le plus bel exploit de son histoire depuis Hambourg... mais pour quels lendemains?
                      https://twitter.com/phanou_herko

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                      • #61
                        Désolé de remuer le couteau dans la plaie : mais comment oublier ce triste dimanche ensoleillé du 7 mars 1993 ou l' OL se fait taper par Pont Saint Esprit 1 à 0 en 32° de finale de la coupe de France (4 éliminations de suite à ce stade de la compétition de 90 à 93) une semaine aprés avoir perdu 2 à 0 le derby à Gerland ;peut-être mes pires souvenirs en tant que supporter de l' OL.Je me rappelle aussi d' un gerland tristounet ( à peine 9000 personnes ) pour une défaite à domicile, sous la pluie ,contre le dernier du classement( Nimes) toujours au printemps 93... la fin de l' ére Domenech fut bien morose.:-(
                        sigpic

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                        • #62
                          En effet Jim! Pont Saint-Esprit! Comment oublier? Mais je revendique ce manque de partialité... Quant au derby de février 93, il fut certainement un des plus 'chaud' de l'histoire... en particulier dans les tribunes! La dernière victoire des verts chez nous!
                          https://twitter.com/phanou_herko

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                          • #63
                            Envoyé par Phanou Herko
                            En effet Jim! Pont Saint-Esprit! Comment oublier? Mais je revendique ce manque de partialité... Quant au derby de février 93, il fut certainement un des plus 'chaud' de l'histoire... en particulier dans les tribunes! La dernière victoire des verts chez nous!
                            Je me souviens d'un Derby quand on était en D2, je crois que c'est d'ailleurs le record d'affluence, c'était pas mal non plus, il y en avait qui étaient assis sur les toits da la tribune J Bouin...

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                            • #64
                              XXIII. De Rome à Milan (1995-1997)


                              A Rome, en novembre 1995, les lyonnais réalisent donc l'un des plus beaux exploits de l’histoire de l’OL, savouré pleinement par tous les gones mais aussi par tous les fans de la Roma. Guy Stéphan, l'homme qui a succédé à Tigana, a la lourde de tâche de confirmer cet exploit en obtenant une place en coupe d’Europe pour la saison 96-97, peu importe la manière, seul compte le résultat. JMA, à l'aube de ses 10 ans au club met son départ dans la balance.

                              1. Les larmes du Parc.
                              Distancé rapidement en championnat, l'OL ne peut espérer une place européenne, que par le seul moyen de gagner une des coupes nationales. Et c'est vrai qu'à Lyon, on attend, depuis 1976, de retrouver le charme de la coupe. Et c'est la coupe de la ligue, certes moins prestigieuse, qui va offrir aux lyonnais l'occasion de revivre son prestigieux passé. Lors des deux premiers tours l'OL sort facilement Angers (3-0) et Amiens (3-1). Puis Monaco, en quart (1-0) et Cannes en demi-finale (1-0) ne résistent pas à la l'envie des gones de monter à Paris, pour une finale, jamais atteinte depuis 20 ans. C'est ainsi que l'OL retrouve le FC Metz au Parc des Princes le 6 avril 1996. Ce même FC Metz, qui 12 mois auparavant, nous avait presque privé de notre premier titre de champion pour une histoire de balai à neige. Rien ni personne ne pourra arrêter Lyon... rien, personne?? Et bien si, un simple coup de sifflet de M. Batta va basculer tout le peuple lyonnais dans un fort sentiment de tristesse et d'injustice. Après 90mn de jeu dominées par les lyonnais, les deux équipes entament donc des prolongations qui auraient dû s'avérer fatales pour les hommes de Carlo Molinari. A la 119ème minute de jeu, Eric Roy s'enfonce dans l'axe, en force, et marque... Mais M. Batta juge (à tort) que notre Eric a usé d’un pied l'air et refuse le but de la victoire à l'OL. Enervés et déçus par cette injustice, les lyonnais passent à côté de la séance des tirs au but. Stéphane Roche et l'irréprochable Marcelo ratent leur tentative! La coupe de la ligue, la malheureuse, s'en va passer par la Lorraine... Personne, à Lyon, n'oubliera...

                              2. "Joyeux Noël" de la part d'Olméta.
                              L'OL se replie alors sur ses valeurs et les forces vives du club. Maurice et Giuly restent et surtout l'enfant prodigue est de retour, Alain Cavéglia revient dans son club, dans sa ville! Et comme Ninel, Di Nallo et Chiesa en leurs temps, celui qui deviendra Cavégoal, incarnera à lui seul la réussite olympienne. Cependant les débuts de la saison 96-97 sont difficiles pour Cavéglia et ses partenaires. L'OL ne décolle pas et subit l'ultime humiliation un soir d'octobre 1996 à Auxerre quand les bourguignons nous infligent un 7-0, terrible. Guy Stéphan, contesté par une partie des joueurs, doit céder sa place à Bernard Lacombe. La situation du club est délicate, les supporters sont à "fleurs de peau". Lors de sa première séance d'entraînement, Lacombe est quelque peu sifflé. L'ancien avant centre des bleus parvient tout de même à rétablir la situation sportive, en remportant 2 de ses 3 premiers matchs. Mais les ennuis ne vont pas s'arrêter là et l'OL va se muer, le temps de la trêve hivernale, en FC Hollywood. Le 17 décembre 1996, l'OL accueille le FC Nantes (qui compte dans ses rangs un jeune joueur de 23 ans qui fera ses grands débuts à Gerland: Eric Carrière) qui s'impose 1-0, mais le score est anecdotique. A l'issue de la rencontre Olméta assène un violent coup de point à son co-équipier Sassus. L'OL touche le fond et Olmeta quitte le club. Malgré les contestations des supporters, c'est le stéphanois Coupet qui remplace l'icône de Gerland, non sans mal (du moins dans un premier temps : Il encaisse 10 buts lors des trois premiers matchs). La saison ne se termine finalement pas trop mal: L'OL finit à la huitième place (qualificative pour la coupe d'Europe), les gones explosent Marseille 8-0 (7 buts en 35 minutes) et je réussis mon bac. Maurice et Gava quittent le club, Job et Kanouté pointent le bout de leurs nez! Et c'est eux, la jeune garde qui qualifient, au moyen de la coupe à toto, l'OL en coupe UEFA... Dans laquelle les lyonnais s'apprêtent à marquer l'histoire du football européen.

                              Du lendemain de Rome, en novembre 1995, à la Veille de Milan, en octobre 1997, L'OL a vécu sa période la plus difficile depuis la remontée en D1. Entraîneur renvoyé, Maurice gravement blessé, Olmeta en boxeur, arbitre qui voit des pieds en l'air de partout... L'OL a souffert mais l'OL a résisté! Qui, le 21 octobre 1997, pouvait imaginer que l'OL était sur le point de réaliser un des plus beaux exploits de l'histoire du football français? Qui ?
                              https://twitter.com/phanou_herko

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                              • #65
                                Ah, le dep à Montpellier pour la montée... Le seul que j'aie fait. Je me souviens d'une escorte comme si on était des VIP, avec les rues principales de Montpellier fermées, et nous qui gueulions dans notre bus, "Montpellier, on arrive, Montpellier, on arrive... sur tous les tons. Les gens nous regardaient passer... On traversait les beaux quartiers de la ville. J'ai beaucoup aimé. Le Midi!
                                On s'était rassemblés vers Tola Vologe, et roule ma poule... Ah, mais c'est qu'on y croyait! Pire qu'une finale... On était derrière les cages... Je me souviens plus du retour, pasque la montée venait de nous passer sous le nez.
                                Ah oui, j'ai souvenir aussi, puisqu'on parle de l'enfer, d'un match de Coupe de France avec... Bourg-Péronnas, un club caffi d'anciens du centre de formation de l'OL. Ils venaient la bave aux lèvres... Faudra les revoir, ceux-là. Ca se jouait un Dimanche après-midi.
                                La D2 comportait deux groupes de 20 équipes, voyez-vous, ce qui esplique la présence d'équipes comme... Villefranche-sur-Saône. Des clubs comme Félines ou Pont-Saint-Esprit pouvaient sérieusement y penser. Un niveau à 40 compétiteurs! Y avait Cuiseaux-Louhans, Gueugnon, Montceau-les-Mines, mais j'avais connu la D1 avec Laval et Nîmes. C'est loin tout ça. Donc, deux groupes, et ces satanés barrages.
                                Voilà comment ça fonctionnait. En D1, y avait deux équipes qui descendaient directement (exemple: les Sardines en 1980, après qu'on les ait exécutées), et les deux premiers de la D2 montaient directement. Ils jouaient entre eux un match "pour l'honneur": le vainqueur était champion de D2, le titre qu'on a eu en 89!
                                Le 18e de D1 était...barragiste. Il allait jouer sa survie en aller-retour contre une équipe de D2 (ce qui est arrivé quand on s'en payé Avignon: 6-0 chez nous, 4-2 chez eux). Ces matches-là étaient beaucoup plus faciles quand on était en D1 qu'en D2, pasqu'on a connu les deux versions... Particulièrement énervant, angoissant, canulant... Les joueurs... ben... inutile de parler de l'état qu'ils étaient quand ils avaient perdu.
                                Les deux deuxièmes de D2 s'affrontaient en aller-retour. Nous avons connu ça. Le "survivant", on peut l'appeler comme ça, se tapait le 18e de D1, avec les conditions déjà décrites: 4 matches supplémentaires (2 pour le club de D1), au cours desquels, tant le club de D1 que celui de D2, jouaient leurs saisons.
                                Nous avons joué, tant que je me rappelle, 5 fois ces foutus barrages , une fois en D1, et quatre fois en D2...
                                C'est pourquoi la D2 s'appelait l'enfer.:sick:
                                17/11/2007, avec l'Italie, protégeons les chats noirs. Adoptez un animal noir.

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                                • #66
                                  Nouveau sur le forum mais supporter depuis 1962

                                  Quel plaisir d'avoir pris connaissance de ce topic sur "Notre Histoire" . Je me suis revu à Jean Bouin losque l'OL a entamé ses premières rencontres européennes, j'ai connu l'OL qui n'avait pas une régularité dans le Championnat de 1ere Division; j'ai vécu les renconres de D2 et j'étais présent lors de la remontée (match contre Alès).
                                  Un grand merci pour tous ces souvenirs qui complètent l'immense fierté d'être supporter de l'OL qui est devenu un "grand d'Europe".
                                  C'est mon premier message sur le forum mais je reviendrai. :oui:

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                                  • #67
                                    Envoyé par kinilao
                                    Je me souviens d'un Derby quand on était en D2, je crois que c'est d'ailleurs le record d'affluence, c'était pas mal non plus, il y en avait qui étaient assis sur les toits da la tribune J Bouin...
                                    Non, c'est le derby de Septembre 1980...
                                    17/11/2007, avec l'Italie, protégeons les chats noirs. Adoptez un animal noir.

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                                    • #68
                                      Envoyé par Blackcat
                                      Non, c'est le derby de Septembre 1980...
                                      48 552 spectateurs
                                      (9 septembre 1980, AS Saint-Étienne)
                                      Sans compter tt ceux qui sont rentré sans payer...

                                      23/05/09

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                                      • #69
                                        Envoyé par Nicostryk69
                                        48 552 spectateurs
                                        (9 septembre 1980, AS Saint-Étienne)
                                        Sans compter tt ceux qui sont rentré sans payer...
                                        Tu y étais?... J'ai vécu la chose. On était tellement serrés qu'on pouvait plus bouger...
                                        17/11/2007, avec l'Italie, protégeons les chats noirs. Adoptez un animal noir.

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                                        • #70
                                          48000 c'est le chiffre officiel, moi j'vous dis 54000 ...
                                          Ne me quote pas !

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                                          • #71
                                            Voilà un petit truc sur LE DERBY, émanant d'un site Lapin:

                                            Autrement, on y accède en demandant, via Google, Robert Herbin, et lire, sur le déroulé,
                                            L'Univert de l'AS Saint-Etienne
                                            à propos des seuls entraîneurs ayant entraîné les deux équipes: Nouzaret et Herbin. M'étonne pas qu'on ait eu des résultats aussi pourris... Jacquet avoue ici que Saint-Etienne était son club. A méditer.
                                            La prochaine fois qu'on choisira un entraîneur on fera gaffe. Qui a dit que le passé ni la région d'origine avaient de l'importance?
                                            Dernière modification par Blackcat, 03/07/2007, 01h56.
                                            17/11/2007, avec l'Italie, protégeons les chats noirs. Adoptez un animal noir.

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                                            • #72
                                              Un grand MERCI les gars pour ce topic :oui:

                                              Je viens de lire la 1 ère page, par hasard... et vous m'avez fait revenir des années en arrières...
                                              Voilà, j'ai 35 ans, je suis Lyonnais, né à LYON, (père grec, fan de OL et OLYMPIAKOS), et j'ai eu des frissons quand j'ai relu ces histoires sur les saisons passées...
                                              Réentendre ces noms de l'époque... je me revois encore dans le vieux gerland avec ses virages en béton, ses bancs blancs, en train de manger ma merguez à 10 francs :mdr:
                                              Et comment que je me rapelles de ces soirées face à ALES, NIMES, etc....la D2 à l'époque.... personne ne parlait de l'OL, et pourtant j'étais pratiquement à tous les matchs à domicile. C'est mon équipe :oui:
                                              Vous m'avez filé le frisson :shock: , et le VRAI KOP de L'OL au centre de la tibune Jean BOUIN :oui: ...

                                              Et ouai, j'avais la technique pour entrer à l'oeil à l'époque, ma famille tenait la buvette tribune inférieur JEAN JAURES, (à extrème gauche quand tu montes les marches), j'arrivais super tot avec eux pour tout préparer, et voilà le tour est joué , plus qu'à attendre le match :mdr: :mdr: :mdr:

                                              En tous cas, notre club a bien grandi, et je suis super fier, mais ceux qui ont vécu cette époque doivent plus etre beaucoup sur le forum :mdr:

                                              ALLEZ L'OL, 1972 .........2007, LYONNAIS POUR TOUJOURS...
                                              ΟΛΥΜΠΙΑΚΟΣ

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                                              • #73
                                                Les historiens vont peut être m 'aider.
                                                Samedi soir repas d 'anniversaire et bien entendu L 'OL sur le tapis.
                                                Le copain qui fêtait ses 73 ans nous raconte avoir asssité à la plus lourde défaite de l 'OL.
                                                Ce jour là, junior, il avait joué en lever de rideau de OL / LILLE et l 'OL avait perdu ....... 11 à 0 ( oui, ONZE à zéro ).
                                                Duval était entré en seconde mi-temps alors que l 'OL perdait déjà 5 à 0!!!!
                                                Ceci se passait dans les année 52/55 (carrière de Marcel Duval dans les buts)
                                                Match de championnat, de coupe, de coupe Drago ou match amical ?????? hélas il n 'a pas de souvenirs.
                                                Gros doute de ma part evidemment et copain vexé de voir sa parole en doute.
                                                A l 'époque j 'avais 8/9 ans mais l 'ampleur de ce score aurait dû me laisser quelques traces.
                                                Qu 'en pensez-vous ?
                                                Amicalement
                                                Digne dans la défaite, comme humble dans les victoires.
                                                Doyen

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                                                • #74
                                                  Envoyé par aa23ol
                                                  d'après mon père, l'un des meilleurs joueurs de l'histoire de l'OL (si ce n'est le meilleur..), c'est Nestor Combin.
                                                  un joueur capable de dribbler une équipe entière avant d'aller marquer..
                                                  Si Combin a été un très grand de l 'histoire de L 'OL, je ne crois pas que ce fut le grand dribbleur que tu dis.
                                                  Non c 'était le "canonnier" idéalement servi par les grands dribbleurs de Rambert (la classe) et Di Nallo .
                                                  Mais quelle force de frappe il avait !!!! Je l 'ai souvent vu jouer (même à Wembley en coupe du monde) et je l 'ai parfois vu sortir aux aurores du "Whisky à gogo" de la rue grolée:D :D :D
                                                  Digne dans la défaite, comme humble dans les victoires.
                                                  Doyen

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                                                  • #75
                                                    L'Equipe-type de tout les temps à L'OL,d'après le journal l'Equipe.

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