Il est, pour toute une génération (la mienne, celle qui a découvert l'OL en D2), le symbole du renouveau olympien. Rémi Garde incarne parfaitement la deuxième jeunesse de l'OL, celle née d'une rencontre entre un club au plus bas et un dirigeant (JMA) qui en fera une des meilleures écuries européennes.
En 1988, Raymond Domenech et Bernard Lacombe reprennent le club en main, avec l'objectif déclaré de Jean-michel Aulas de faire de l'OL un club européen dans les cinq années à venir. Pour cela ils vont s'appuyer sur toute une génération de joueurs sortis du centre de formation, peut-être la plus talentueuse de toute l'histoire de l'OL! Après tout, c'est cette bande de gones qui va sortir l'OL d'un purgatoire de six longues saisons. A la tête de cette bande: Rémi Garde!
Lancé par Herbin en 1985, c'est bien le tandem Lacombe-Domenech qui offre son premier contrat pro au gone de l'Asbresle. Jouant en défense centrale ou dans l'axe du milieu de terrain, très bon techniquement avec une grande qualité de passes, il se révèle rapidement comme le patron du jeu lyonnais et succèdera logiquement à Jacky Colin au capitanat.
Il sera de toutes les aventures de cet OL du début des années 90. Lyon-Alès et la folie qui s'empare de Gerland, il y était; Le mythique Lyon-Bordeaux de 1991, il y était; Le retour de la coupe d'Europe à Gerland, il y était, et d'ailleurs il en est le premier buteur contre les suédois d'Oster Vaxjo. Bref, il est difficile de dissocier le talent de Rémi Garde et la réussite lyonnaise de l'époque. Il sera également le premier lyonnais depuis Daniel Xuereb à être sélectionné en équipe de France, Michel Platini ne résistant pas à l'élégance et à la technique d'un joueur, dont Arsène Wenger dira qu'il est le meilleur de sa génération. Lors de sa première convocation chez les bleus il rencontre Joël Bats pour sa dernière sélection. L’ancien gardien raconte : « La première fois que j'ai vu arriver Rémi Garde, c'était ma dernière sélection contre Chypre à Toulouse. Je me souviens avoir fait son nœud de cravate : il ne savait pas les faire. Et 20 ans après, dernièrement, c'est lui qui me l'a fait »
Mais pour nous, supporters de l'OL, ce qui finit de faire de Rémi Garde une légende du club, c'est son implication dans les derbies. Comment oublier ce but? Magique, salvateur, le but de toute une génération, un but mythique pour tous les amoureux du derby. Nous sommes le 26 mars 1991, l'OL accueille des voisins remontés comme des gagas
depuis que Kastendeuch s'est trompé de cages ! Menés au score depuis l'heure de jeu, l'OL pousse comme jamais quand un éclair de génie illumine Gerland. Rémi Garde reprend de volée un ballon détourné... Frappe exceptionnelle !... Lucarne !… Egalisation! Gerland explose... "On entend plus chanter les stéphanois, on entend plus chanter le stéphanois"!
Ayant lancé le club de son cœur sur les rails de la réussite, Rémi Garde s'en va vers d'autres aventures. D'abord strasbourgeoises, où il y imposera sa technique, puis Londoniennes, où il rejoindra l'un de ses premiers fans: Arsène Wenger à Arsenal.
Discret et mesuré mais passionné et fidèle (comme tout bon lyonnais qui se respecte), il ne pouvait en être autrement que Rémi Garde revienne entre Rhône et Saône. En 2004, il rejoint donc l'OL et intègre le staff de Paul Le Guen en tant que superviseur. Avec Gérard Houllier, il devient entraîneur adjoint et c'est avec un réel plaisir mais aussi une certaine fierté qu'on le voit mener certaines séances d'entraînement à Tola Vologe.
Son avenir, je n'ose pas l'imaginer ailleurs. Témoin d'une époque où l'OL survivait à la D2, ce vécu ne peut être que bénéfique auprès de joueurs qui ne savent plus ce que c'est qu'être second. Mais en plus de cette expérience, Rémi Garde se révèle être un excellent communicant. Ces analyses, toujours pertinentes et objectives, témoignent d'une grande connaissance du football français et européen.
J'étais fan, je suis fan et je serai fan! Et si vous me demandez qui je voudrais voir succéder, à terme, à Gérard Houllier, vous connaissez ma réponse... En attendant si notre héros pouvait inspirer nos gones pour le 10 décembre, je serai le plus heureux des supporters.
PS: Mettrai des photos un peu plus tard...
En 1988, Raymond Domenech et Bernard Lacombe reprennent le club en main, avec l'objectif déclaré de Jean-michel Aulas de faire de l'OL un club européen dans les cinq années à venir. Pour cela ils vont s'appuyer sur toute une génération de joueurs sortis du centre de formation, peut-être la plus talentueuse de toute l'histoire de l'OL! Après tout, c'est cette bande de gones qui va sortir l'OL d'un purgatoire de six longues saisons. A la tête de cette bande: Rémi Garde!
Lancé par Herbin en 1985, c'est bien le tandem Lacombe-Domenech qui offre son premier contrat pro au gone de l'Asbresle. Jouant en défense centrale ou dans l'axe du milieu de terrain, très bon techniquement avec une grande qualité de passes, il se révèle rapidement comme le patron du jeu lyonnais et succèdera logiquement à Jacky Colin au capitanat.
Il sera de toutes les aventures de cet OL du début des années 90. Lyon-Alès et la folie qui s'empare de Gerland, il y était; Le mythique Lyon-Bordeaux de 1991, il y était; Le retour de la coupe d'Europe à Gerland, il y était, et d'ailleurs il en est le premier buteur contre les suédois d'Oster Vaxjo. Bref, il est difficile de dissocier le talent de Rémi Garde et la réussite lyonnaise de l'époque. Il sera également le premier lyonnais depuis Daniel Xuereb à être sélectionné en équipe de France, Michel Platini ne résistant pas à l'élégance et à la technique d'un joueur, dont Arsène Wenger dira qu'il est le meilleur de sa génération. Lors de sa première convocation chez les bleus il rencontre Joël Bats pour sa dernière sélection. L’ancien gardien raconte : « La première fois que j'ai vu arriver Rémi Garde, c'était ma dernière sélection contre Chypre à Toulouse. Je me souviens avoir fait son nœud de cravate : il ne savait pas les faire. Et 20 ans après, dernièrement, c'est lui qui me l'a fait »
Mais pour nous, supporters de l'OL, ce qui finit de faire de Rémi Garde une légende du club, c'est son implication dans les derbies. Comment oublier ce but? Magique, salvateur, le but de toute une génération, un but mythique pour tous les amoureux du derby. Nous sommes le 26 mars 1991, l'OL accueille des voisins remontés comme des gagas

Ayant lancé le club de son cœur sur les rails de la réussite, Rémi Garde s'en va vers d'autres aventures. D'abord strasbourgeoises, où il y imposera sa technique, puis Londoniennes, où il rejoindra l'un de ses premiers fans: Arsène Wenger à Arsenal.
Discret et mesuré mais passionné et fidèle (comme tout bon lyonnais qui se respecte), il ne pouvait en être autrement que Rémi Garde revienne entre Rhône et Saône. En 2004, il rejoint donc l'OL et intègre le staff de Paul Le Guen en tant que superviseur. Avec Gérard Houllier, il devient entraîneur adjoint et c'est avec un réel plaisir mais aussi une certaine fierté qu'on le voit mener certaines séances d'entraînement à Tola Vologe.
Son avenir, je n'ose pas l'imaginer ailleurs. Témoin d'une époque où l'OL survivait à la D2, ce vécu ne peut être que bénéfique auprès de joueurs qui ne savent plus ce que c'est qu'être second. Mais en plus de cette expérience, Rémi Garde se révèle être un excellent communicant. Ces analyses, toujours pertinentes et objectives, témoignent d'une grande connaissance du football français et européen.
J'étais fan, je suis fan et je serai fan! Et si vous me demandez qui je voudrais voir succéder, à terme, à Gérard Houllier, vous connaissez ma réponse... En attendant si notre héros pouvait inspirer nos gones pour le 10 décembre, je serai le plus heureux des supporters.
PS: Mettrai des photos un peu plus tard...
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