DI NALLO de ses débuts à 1964
C’est le 20 avril 1943 qu’il est né. Mais où ???????, mais où vouliez-vous qu’il naisse ?????? dans le quartier de Gerland bien sur !!.
Issu d’une famille modeste, il passe sa jeunesse à moins de 300 mètres du stade, entre les tristes HLM et les usines de produits chimiques. Il pousse ses premiers ballons dans cette cour de HLM avec ses copains.
A 10 ans, il est la terreur du quartier. Il n’a qu’une passion le football. Il rentre ensuite au Rhône Sportif ou il reste 5 ans. C’est là que Jean Tamini, responsable technique de l’OL le remarque et lui propose de venir à l’OL.

Une jeune pousse arrive…… et l’OL a…… « Fleury »
Le 11 novembre 1959 à 16 ans et demi il signe à l’OL, il y restera …… 14 ans.
L’OL est dans une période de grands changements. Le président M. Groslevin est remplacé par M.Maillet et l’entraîneur Gaby Robert succède à Lucien Troupel. Seul Jean Tamini reste au club. Au niveau sportif,. l’OL enregistre également les départs de joueurs cadres : l’international André Lerond part au Stade Français, Constantino Pirès pour Nîmes et Lucien Cossou pour Monaco.
La saison suivante 1960/1961 est celle du rajeunissement Fleury Di Nallo et Marcel Aubour font leur début en équipe professionnelle au même moment ou débarquent à l’OL deux argentins Angel Rambert et Nestor Combin.
Fleury joue son 1er match pro à Reims le 20 août 1960 lors de la 1ère journée. L’arrivée de Njo-léa l’éloigne de l’équipe fanion. En fin de saison devant le danger de relégation, l’entraîneur fait appel à lui. Il joue les 7 derniers matches de la saison et fait ses débuts à Gerland le 19 mars 1961 lors de la venue de Nancy. Il marque son 1er but (seul but de la saison) à Lens le 30 avril 1961 et permet à l’OL de s’imposer 1-0.
L’année suivante 1961/1962 il marque en championnat 18 buts dont 3 doublés (Rouen Angers et St Etienne).
11 novembre 1962 : son premier match en équipe de France.
Le sélectionneur de l’équipe de France Georges Verriest et l’entraîneur Henri Guérin, las des critiques dont ils font l’objet, notamment sur la qualité du jeu offensif, appellent Fleury pour le match contre la Hongrie le 11 novembre 1962 au stade de Colombes. A 19 ans et demi, trois ans jour pour jour après avoir signé sa première licence à l’OL, il revêt pour la première fois le maillot de l’équipe de France, le jour ou Kopa (en froid avec le sélectionneur) fête sa 41ème et dernière sélection.
A la 11ème minute l’équipe de France est menée 1-0. L’équipe semble paralysée et. Kopa ne réagit pas. Di Nallo n’a pas souvent la balle mais se bat, trop isolé à la pointe de l’attaque, il joue seul. Une fois, dix fois il tente mais échoue. Et soudain c’est l’éclair. Il dribble, un adversaire, deux, il mystifie le troisième, il perd la balle, la récupère et se retrouve seul devant le gardien. Sans s’affoler il le fusille d’un tir du gauche. Délire dans les tribunes, Kopa vient lui serrer la main.

Hélas à la 36ème minute un deuxième but Hongrois conclu leur supériorité . Mais c’est sans compter sur Di Nallo. A la 74e minute il trompe une nouvelle fois le gardien Hongrois. Le public de Colombes lui fait une ovation et scande DI- NA- LLO, DI- NA- LLO, DI- NA- LLO. Les hongrois marqueront un dernier but.
Le lendemain un journal titrait : Hongrie 3 Di Nallo 2.
Quels débuts, 1ère sélection et 2 buts.
Un concert de louanges salut l’événement « C’est le nouveau Kopa » «Il rappelle Roger Piantoni » « Une nouvelle étoile brille au firmament du football français » «Fleury Di Nallo un rayon de soleil dans la grisaille » « Albert, le capitaine hongrois dira de lui : quel joueur »
Et pourtant il est touché par les critiques qui pleuvent sur la style de jeu défensif imposé par le sélectionneur Georges Verriest et l’entraîneur Henri Guérin. Ce dernier dira même après le match que Fleury a eu de la réussite sur ses 2 buts.
Fleury ne sera pas sélectionné lors des matches contre l’Espagne (0-0), l’Angleterre (5-2) et la Hollande (0-1).
Les années 1963-1964 avec l’équipe de France
Il joue son deuxième match avec l’équipe de France, le 28 avril 1963 contre le Brésil de Pelé, Gilmar, Santos, Gerson. Il marque à la 82e minute, le seul but de la France qui s’incline 2 à 1.

Pour sa troisième sélection il retrouve la Hongrie à Budapest le 23/05/64. Associé en attaque avec ses compères Rambert et Combin, la France s’incline 2-1 (but de Combin).
Les années 1962-1964 avec l’OL
Après avoir été champion d’automne en 1962, l’OL perd sa première finale de coupe de France contre Monaco. Après un premier match qui se termine sur un 0-0. Lucien Jasseron s’en prend à Combin et Di Nallo. «A vingt ans, j’aurais mangé l’herbe du terrain lors d’une finale de coupe. Si on ne se bat pas à cet âge, quand le fera-t-on ? ». Pourtant Combin et Di Nallo n’avaient pas été aussi médiocre que le prétend leur entraîneur. Militaires depuis 10 jours, ils sont perturbés, mangent mal et leur condition physique n’est plus la même. La finale est rejouée le 24 mai, sans Di Nallo écarté au profit de l’allemand Linder. Monaco , le champion de France, l’emporte 2-0.
Fleury termine la saison avec un total de 10 buts en championnat.
La saison 1963-1964 est l’une des plus glorieuse avec un tandem d’attaque exceptionnel Di Nallo - Combin.

Monaco réalisant le doublé coupe/championnat, c’est donc l’OL qui participe à la coupe des coupe. La campagne européenne se termine en ½ finale après un matche d’appui, le troisième contre Lisbonne. En championnat l’OL termine 4ème et la saison se termine en beauté. L’OL remporte la coupe de France 1964 contre Bordeaux.
De cette période Di Nallo dira « les 11 joueurs étaient bons, malheureusement il n’y avait pas de remplaçant. Dès qu’un de nous était blessé, ça ne tournait plus rond »
Durant cette saison il marque 10 buts en championnat loin derrière Combin et ses 23 buts.
C’est le 20 avril 1943 qu’il est né. Mais où ???????, mais où vouliez-vous qu’il naisse ?????? dans le quartier de Gerland bien sur !!.
Issu d’une famille modeste, il passe sa jeunesse à moins de 300 mètres du stade, entre les tristes HLM et les usines de produits chimiques. Il pousse ses premiers ballons dans cette cour de HLM avec ses copains.
A 10 ans, il est la terreur du quartier. Il n’a qu’une passion le football. Il rentre ensuite au Rhône Sportif ou il reste 5 ans. C’est là que Jean Tamini, responsable technique de l’OL le remarque et lui propose de venir à l’OL.


Une jeune pousse arrive…… et l’OL a…… « Fleury »
Le 11 novembre 1959 à 16 ans et demi il signe à l’OL, il y restera …… 14 ans.
L’OL est dans une période de grands changements. Le président M. Groslevin est remplacé par M.Maillet et l’entraîneur Gaby Robert succède à Lucien Troupel. Seul Jean Tamini reste au club. Au niveau sportif,. l’OL enregistre également les départs de joueurs cadres : l’international André Lerond part au Stade Français, Constantino Pirès pour Nîmes et Lucien Cossou pour Monaco.
La saison suivante 1960/1961 est celle du rajeunissement Fleury Di Nallo et Marcel Aubour font leur début en équipe professionnelle au même moment ou débarquent à l’OL deux argentins Angel Rambert et Nestor Combin.
Fleury joue son 1er match pro à Reims le 20 août 1960 lors de la 1ère journée. L’arrivée de Njo-léa l’éloigne de l’équipe fanion. En fin de saison devant le danger de relégation, l’entraîneur fait appel à lui. Il joue les 7 derniers matches de la saison et fait ses débuts à Gerland le 19 mars 1961 lors de la venue de Nancy. Il marque son 1er but (seul but de la saison) à Lens le 30 avril 1961 et permet à l’OL de s’imposer 1-0.
L’année suivante 1961/1962 il marque en championnat 18 buts dont 3 doublés (Rouen Angers et St Etienne).
11 novembre 1962 : son premier match en équipe de France.
Le sélectionneur de l’équipe de France Georges Verriest et l’entraîneur Henri Guérin, las des critiques dont ils font l’objet, notamment sur la qualité du jeu offensif, appellent Fleury pour le match contre la Hongrie le 11 novembre 1962 au stade de Colombes. A 19 ans et demi, trois ans jour pour jour après avoir signé sa première licence à l’OL, il revêt pour la première fois le maillot de l’équipe de France, le jour ou Kopa (en froid avec le sélectionneur) fête sa 41ème et dernière sélection.
A la 11ème minute l’équipe de France est menée 1-0. L’équipe semble paralysée et. Kopa ne réagit pas. Di Nallo n’a pas souvent la balle mais se bat, trop isolé à la pointe de l’attaque, il joue seul. Une fois, dix fois il tente mais échoue. Et soudain c’est l’éclair. Il dribble, un adversaire, deux, il mystifie le troisième, il perd la balle, la récupère et se retrouve seul devant le gardien. Sans s’affoler il le fusille d’un tir du gauche. Délire dans les tribunes, Kopa vient lui serrer la main.

Hélas à la 36ème minute un deuxième but Hongrois conclu leur supériorité . Mais c’est sans compter sur Di Nallo. A la 74e minute il trompe une nouvelle fois le gardien Hongrois. Le public de Colombes lui fait une ovation et scande DI- NA- LLO, DI- NA- LLO, DI- NA- LLO. Les hongrois marqueront un dernier but.
Le lendemain un journal titrait : Hongrie 3 Di Nallo 2.
Quels débuts, 1ère sélection et 2 buts.
Un concert de louanges salut l’événement « C’est le nouveau Kopa » «Il rappelle Roger Piantoni » « Une nouvelle étoile brille au firmament du football français » «Fleury Di Nallo un rayon de soleil dans la grisaille » « Albert, le capitaine hongrois dira de lui : quel joueur »
Et pourtant il est touché par les critiques qui pleuvent sur la style de jeu défensif imposé par le sélectionneur Georges Verriest et l’entraîneur Henri Guérin. Ce dernier dira même après le match que Fleury a eu de la réussite sur ses 2 buts.
Fleury ne sera pas sélectionné lors des matches contre l’Espagne (0-0), l’Angleterre (5-2) et la Hollande (0-1).
Les années 1963-1964 avec l’équipe de France
Il joue son deuxième match avec l’équipe de France, le 28 avril 1963 contre le Brésil de Pelé, Gilmar, Santos, Gerson. Il marque à la 82e minute, le seul but de la France qui s’incline 2 à 1.

Pour sa troisième sélection il retrouve la Hongrie à Budapest le 23/05/64. Associé en attaque avec ses compères Rambert et Combin, la France s’incline 2-1 (but de Combin).
Les années 1962-1964 avec l’OL
Après avoir été champion d’automne en 1962, l’OL perd sa première finale de coupe de France contre Monaco. Après un premier match qui se termine sur un 0-0. Lucien Jasseron s’en prend à Combin et Di Nallo. «A vingt ans, j’aurais mangé l’herbe du terrain lors d’une finale de coupe. Si on ne se bat pas à cet âge, quand le fera-t-on ? ». Pourtant Combin et Di Nallo n’avaient pas été aussi médiocre que le prétend leur entraîneur. Militaires depuis 10 jours, ils sont perturbés, mangent mal et leur condition physique n’est plus la même. La finale est rejouée le 24 mai, sans Di Nallo écarté au profit de l’allemand Linder. Monaco , le champion de France, l’emporte 2-0.
Fleury termine la saison avec un total de 10 buts en championnat.
La saison 1963-1964 est l’une des plus glorieuse avec un tandem d’attaque exceptionnel Di Nallo - Combin.

Monaco réalisant le doublé coupe/championnat, c’est donc l’OL qui participe à la coupe des coupe. La campagne européenne se termine en ½ finale après un matche d’appui, le troisième contre Lisbonne. En championnat l’OL termine 4ème et la saison se termine en beauté. L’OL remporte la coupe de France 1964 contre Bordeaux.
De cette période Di Nallo dira « les 11 joueurs étaient bons, malheureusement il n’y avait pas de remplaçant. Dès qu’un de nous était blessé, ça ne tournait plus rond »
Durant cette saison il marque 10 buts en championnat loin derrière Combin et ses 23 buts.
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