Angel Rambert
Né le 12 juin 1936 à Buenos Aires. Décédé en 1983.
Poste : ailier gauche
Années OL : 1960 à 1970.
376 matches avec l'OL, 63 ou 65 buts, dont 54 ou 56 en championnat.
Parti pour Avignon.
International français : 5 sélections, un but.


Envoyé par Phanou Herko
Pour toujours, il y aura le « petit prince » de Gerland (même quand l’OL jouera à Pusignan). Pour toujours, Nestor sera « la foudre » et pour toujours Ange, le prénom, suffira à surnommer Rambert. Angel Rambert ! Un nom aux multiples consonances qui claque telles ses montées toutes en finesse sur son aile gauche et qui évoque, pour le fan de l’auteur, un des plus beaux personnages d’Albert Camus. Dans l’histoire de l’Olympique Lyonnais, les années 50 ont offert le trio Lerond – Ninel - Schulz, les sixties seront marqués par la triplette Rambert – Combin –Di Nallo.
En 1960, un petit parfum d’argentine enivre doucement le stade de Gerland. Le premier grand OL se met en place doucement ! Di Nallo fait ses premiers pas quand un argentin puis un second débarque entre Rhône et Saône. Nestor Combin débute en janvier 1960, quelques mois plus tard, en septembre, le jeune Angel Rambert, dispute sa première rencontre lyonnaise, sans licence et réalise un match exceptionnel (Victoire de l’OL a Valenciennes 1-0). L’OL tient une perle rare. Un de ces fins techniciens que seule l’Amérique du Sud sait en produire ! Un pur gaucher qui pouvait, à lui seul, déséquilibrer toute une équipe ! Buteur, passeur, dribbleur… Un footballeur comme on en fait plus, un artiste !
Durant 10 ans, notre ange va ensoleiller l’aile gauche de l’attaque Lyonnaise et parfois celle des bleus! Deux coupes de France et une finale, une demi-finale et un quart de finale de coupe des coupes, son palmarès a embrassé celui de l’OL des années 60. Toujours décisifs dans ces grands moments, il avait inscrit le premier but de la finale de 67. Le 13 décembre de la même année, lui, l’ange, avait sonné le glas de la révolte dans l’enfer de White Hart Lane, quand il avait inscrit le second but des lyonnais, alors menés 3 à 1. Excédé par un but litigieux des londoniens de Tottenham, c’est aussi à cette occasion que le sang chaud de l’argentin bouillit au plus haut point ! Car Rambert avait un caractère, et disait ce qu’il pensait !
Forte personnalité, artiste, bref un seigneur, Angel n’en était pas moins un homme sensible, qui avait besoin de la confiance de ses dirigeants ! Après la grande saison 63-64, Rambert est orphelin de Combin, l’ami argentin, parti régaler le public du comunale de Turin et foudroyer les défenses du calcio ! Notre ailier se retrouve un peu perdu dans le jeu lyonnais, les années 65 et 66 sont plus difficiles ! L’arrivée de Louis Hon en 1966 va le relancer ! Dans un dispositif beaucoup plus offensif, il retrouve ses véritables qualités d’ailier ! A 30 ans, Rambert reste le cet élégant ailier gauche, décisif et spectaculaire. La fin de sa carrière à Lyon s’effectue dans la discrétion empreinte d’une certaine fierté, celle d’accompagner les débuts de son successeur : Serge Chiesa ! Il quitte l’OL en 1970, et regagne son Argentine natale !
Mais il manque encore une part importante de la carrière lyonnaise d’Angel Rambert dans notre petite évocation. On n’entre pas dans le panthéon des grands joueurs de l’OL sans avoir brillé dans les derbies ! Et Angel a fait plus que briller, il a éclaboussé de sa classe un grand nombre de nos rendez-vous avec le voisin stéphanois. A l’époque, ils étaient les plus forts mais l’OL avait un ange dans ses rangs ! Avec 6 buts (dont un triplé en 63) Rambert est le deuxième meilleur buteur lyonnais des derbies derrière Fleury !
Respect donc, pour ce grand parmi les grands ! Pour ce joueur qui a écrit quelques-unes unes des plus belles pages de l’Histoire de l’Olympique Lyonnais. Pour cet homme, malheureusement parti trop tôt… Mais si aujourd’hui, l’OL a un ange gardien, je suis sûr qu’il joue sur l’aile gauche…
PS : Parmi tous les grands anciens joueurs de l’OL que je n’ai pas eu la chance de voir jouer, j’avoue que c’est pour Angel Rambert que j’ai le plus de regrets !
En 1960, un petit parfum d’argentine enivre doucement le stade de Gerland. Le premier grand OL se met en place doucement ! Di Nallo fait ses premiers pas quand un argentin puis un second débarque entre Rhône et Saône. Nestor Combin débute en janvier 1960, quelques mois plus tard, en septembre, le jeune Angel Rambert, dispute sa première rencontre lyonnaise, sans licence et réalise un match exceptionnel (Victoire de l’OL a Valenciennes 1-0). L’OL tient une perle rare. Un de ces fins techniciens que seule l’Amérique du Sud sait en produire ! Un pur gaucher qui pouvait, à lui seul, déséquilibrer toute une équipe ! Buteur, passeur, dribbleur… Un footballeur comme on en fait plus, un artiste !
Durant 10 ans, notre ange va ensoleiller l’aile gauche de l’attaque Lyonnaise et parfois celle des bleus! Deux coupes de France et une finale, une demi-finale et un quart de finale de coupe des coupes, son palmarès a embrassé celui de l’OL des années 60. Toujours décisifs dans ces grands moments, il avait inscrit le premier but de la finale de 67. Le 13 décembre de la même année, lui, l’ange, avait sonné le glas de la révolte dans l’enfer de White Hart Lane, quand il avait inscrit le second but des lyonnais, alors menés 3 à 1. Excédé par un but litigieux des londoniens de Tottenham, c’est aussi à cette occasion que le sang chaud de l’argentin bouillit au plus haut point ! Car Rambert avait un caractère, et disait ce qu’il pensait !
Forte personnalité, artiste, bref un seigneur, Angel n’en était pas moins un homme sensible, qui avait besoin de la confiance de ses dirigeants ! Après la grande saison 63-64, Rambert est orphelin de Combin, l’ami argentin, parti régaler le public du comunale de Turin et foudroyer les défenses du calcio ! Notre ailier se retrouve un peu perdu dans le jeu lyonnais, les années 65 et 66 sont plus difficiles ! L’arrivée de Louis Hon en 1966 va le relancer ! Dans un dispositif beaucoup plus offensif, il retrouve ses véritables qualités d’ailier ! A 30 ans, Rambert reste le cet élégant ailier gauche, décisif et spectaculaire. La fin de sa carrière à Lyon s’effectue dans la discrétion empreinte d’une certaine fierté, celle d’accompagner les débuts de son successeur : Serge Chiesa ! Il quitte l’OL en 1970, et regagne son Argentine natale !
Mais il manque encore une part importante de la carrière lyonnaise d’Angel Rambert dans notre petite évocation. On n’entre pas dans le panthéon des grands joueurs de l’OL sans avoir brillé dans les derbies ! Et Angel a fait plus que briller, il a éclaboussé de sa classe un grand nombre de nos rendez-vous avec le voisin stéphanois. A l’époque, ils étaient les plus forts mais l’OL avait un ange dans ses rangs ! Avec 6 buts (dont un triplé en 63) Rambert est le deuxième meilleur buteur lyonnais des derbies derrière Fleury !
Respect donc, pour ce grand parmi les grands ! Pour ce joueur qui a écrit quelques-unes unes des plus belles pages de l’Histoire de l’Olympique Lyonnais. Pour cet homme, malheureusement parti trop tôt… Mais si aujourd’hui, l’OL a un ange gardien, je suis sûr qu’il joue sur l’aile gauche…
PS : Parmi tous les grands anciens joueurs de l’OL que je n’ai pas eu la chance de voir jouer, j’avoue que c’est pour Angel Rambert que j’ai le plus de regrets !
Envoyé par Le chat noir
Le souvenir d’Angel Rambert, l’un des plus talentueux joueur de l'OL, reste gravé dans l’histoire de l’OL et dans la mémoire de ceux qui, comme moi, l’on vu évoluer.
...
Pré selectionné dans l’équipe d’argentine, il a joué à l’idenpendiente et à Lanus.
Le départ d’un autre argentin Marteleur précipite les débuts d’Angel Rambert.
Dès son premier match avec l'OL, le 18 septembre 1960 à Valenciennes, il montre tout de suite l’étendu de son talent et son dribble déroutant.
Il subtilise la balle à Masnagetti part, en grandes enjambées, pour ouvrir le score. 1er match 1er but. Le deuxième sera inscrit par Combin.
Dans le football d'aujourd'hui, il n'aurait sans doute pas joué ce match. Les dirigeants Lyonnais étaient arrivés avec seulement 9 licences pour 11 joueurs. Marcel Aubour présente son permis de conduire, mais pour Angel Rambert le problème reste entier.
Ferdinand Maillet, président de l'OL et membre du comité directeur de la ligue se porte garant et l'entraîneur de Valenciennes Robert Domergue accepte très sportivement de le laisser jouer.
...
Un double départ
Il quitte l’OL à la fin de saison 1969-1970 pour Avignon (D2) avant de repartir en Argentine.
Il nous quittera définitivement suite à une implacable maladie le lundi 24 octobre 1963 à Buenos Aires.
L’hommage rendu lors de son décès résume toutes ses qualités :
Lucien Jasseron apprenant son décès : « Je suis arrivé à Lyon il était déjà là. J’ai pu apprécié un excellent technicien au pied gauche magique, un bon organisateur, un gagneur. Angel avait beaucoup de caractère et d’autorité sur Nestor Combin. A une époque Angel était revenu en France pour suivre un stage d’entraîneur,. J’avoue lui avoir rendu un coup de main, parce qu’il le méritait.»
Gérard Nicol dirigeant de l’OL « C’est moi qui ait accueilli Combin et Rambert,…Angèle un grand footballeur et surtout un mâle, un homme extraordinaire avec des qualités humaine hors du commun et une parfaite correction »
Di Nallo « Je suis traumatisé, j’en tremble . J’ignorais son état de santé, je suis donc abasourdi.
Angel représentait pour moi plus qu’un ami. Nous avons début pratiquement ensemble. Il était revenu spécialement d’argentine en 1962 pour participé à mon jubilé. Dans le milieu du foot, on cotoye des gens, on joue avec eux sans plus. D’autres dont Angel sont inoubliables. »
Marc Naville conclu cet article du Progrès du jeudi 27/10/1963 par ces mots :
« Angel Rambert laissera c’est certain, un souvenir impérissable. Il avait la classe sur le terrain et dans la vie courante. Avec sa taille et ses allures de matador, il était de la classe des grands seigneurs. »
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Pré selectionné dans l’équipe d’argentine, il a joué à l’idenpendiente et à Lanus.
Le départ d’un autre argentin Marteleur précipite les débuts d’Angel Rambert.
Dès son premier match avec l'OL, le 18 septembre 1960 à Valenciennes, il montre tout de suite l’étendu de son talent et son dribble déroutant.
Il subtilise la balle à Masnagetti part, en grandes enjambées, pour ouvrir le score. 1er match 1er but. Le deuxième sera inscrit par Combin.
Dans le football d'aujourd'hui, il n'aurait sans doute pas joué ce match. Les dirigeants Lyonnais étaient arrivés avec seulement 9 licences pour 11 joueurs. Marcel Aubour présente son permis de conduire, mais pour Angel Rambert le problème reste entier.
Ferdinand Maillet, président de l'OL et membre du comité directeur de la ligue se porte garant et l'entraîneur de Valenciennes Robert Domergue accepte très sportivement de le laisser jouer.
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Un double départ
Il quitte l’OL à la fin de saison 1969-1970 pour Avignon (D2) avant de repartir en Argentine.
Il nous quittera définitivement suite à une implacable maladie le lundi 24 octobre 1963 à Buenos Aires.
L’hommage rendu lors de son décès résume toutes ses qualités :
Lucien Jasseron apprenant son décès : « Je suis arrivé à Lyon il était déjà là. J’ai pu apprécié un excellent technicien au pied gauche magique, un bon organisateur, un gagneur. Angel avait beaucoup de caractère et d’autorité sur Nestor Combin. A une époque Angel était revenu en France pour suivre un stage d’entraîneur,. J’avoue lui avoir rendu un coup de main, parce qu’il le méritait.»
Gérard Nicol dirigeant de l’OL « C’est moi qui ait accueilli Combin et Rambert,…Angèle un grand footballeur et surtout un mâle, un homme extraordinaire avec des qualités humaine hors du commun et une parfaite correction »
Di Nallo « Je suis traumatisé, j’en tremble . J’ignorais son état de santé, je suis donc abasourdi.
Angel représentait pour moi plus qu’un ami. Nous avons début pratiquement ensemble. Il était revenu spécialement d’argentine en 1962 pour participé à mon jubilé. Dans le milieu du foot, on cotoye des gens, on joue avec eux sans plus. D’autres dont Angel sont inoubliables. »
Marc Naville conclu cet article du Progrès du jeudi 27/10/1963 par ces mots :
« Angel Rambert laissera c’est certain, un souvenir impérissable. Il avait la classe sur le terrain et dans la vie courante. Avec sa taille et ses allures de matador, il était de la classe des grands seigneurs. »
Photo : http://lyonaufildutemps.sport24.com/, stats : le chat noir.