Alain MOIZAN
Né le 18 octobre 1953 à St-Louis (Sénégal)
CARRIERE DE JOUEUR
Milieu défensif
International, 7 sélections
Clubs successifs :
Angoulême (D2, 1975-77),
Monaco (1977-1980),
Lyon (1980-1982),
Saint-Etienne (1982-1984),
Bastia (1984-1986),
Cannes (1986-1988, D2 puis D1).
Premier match en D1 : 3 août 1977 (Bastia-Monaco, 0-2)
296 matches en D1, 15 buts
4 matches en C1
Palmarès :
Champion de France en 1978
Vainqueur de la Coupe de France en 1980
ENTRAîNEUR
1998-2001 : Compagnie sucrière (Sénégal)
Janvier-juin 2003 : Jeanne d'Arc Dakar (Sénégal)Champion du Sénégal 2003
2004 : 3 mois au Mali
Octobre 2005 : Lyon- La Duchère



Octobre 2005
Lyon-La Duchère a un nouvel entraîneur : l'ancien milieu de terrain international Alain Moizan. Il remplace Bertrand Burnier à la tête du club de CFA. Moizan a évolué à Angoulême, Monaco, Lyon, Saint-Etienne, Bastia et Cannes. Il est âgé aujourd’hui de 52 ans et compte 7 sélections en équipe de France. Ce n’est pas sa première expérience en tant qu’entraîneur puisqu’il a été champion avec la Jeanne d'Arc Dakar (Sénégal) et sélectionneur de l'équipe du Mali (2003-2004).
Rappel : Alain Mizan était l'une des pièces essentielles du carré magique de l'OL au début des années 1980 avec Tigana, Chiesa et le jeune (à l'époque !) Laurent Fournier actuel entraineur du PSG.
Lyon-La Duchère a un nouvel entraîneur : l'ancien milieu de terrain international Alain Moizan. Il remplace Bertrand Burnier à la tête du club de CFA. Moizan a évolué à Angoulême, Monaco, Lyon, Saint-Etienne, Bastia et Cannes. Il est âgé aujourd’hui de 52 ans et compte 7 sélections en équipe de France. Ce n’est pas sa première expérience en tant qu’entraîneur puisqu’il a été champion avec la Jeanne d'Arc Dakar (Sénégal) et sélectionneur de l'équipe du Mali (2003-2004).
Rappel : Alain Mizan était l'une des pièces essentielles du carré magique de l'OL au début des années 1980 avec Tigana, Chiesa et le jeune (à l'époque !) Laurent Fournier actuel entraineur du PSG.


Champion de France avec Monaco en 1978, Alain Moizan a également remporté la Coupe de France deux ans plus tard avec le club de la Principauté. Il a d'ailleurs pu revivre récemment les émotions de cette compétition en tant que nouvel entraîneur de Lyon-Duchère, le club de CFA restant sur un succès en 32èmes face à Toulouse. Mais la carrière de l'ancien milieu de terrain comprend également sept sélections en Equipe de France. Entretien.
C'est à Solna, en Suède, que débute votre parcours international, de façon inattendue.
"Je ne faisais pas partie du groupe retenu initialement par Michel Hidalgo pour ce match des éliminatoires de l'Euro 1980. Finalement, suite à une blessure de Jean-François Larios durant le stage au Touquet, j'ai été appelé par le sélectionneur. Là encore, il n'était pas prévu que je joue. Cette fois, c'est Henri Michel qui se blesse durant l'échauffement un quart d'heure avant le coup d'envoi de Suède-France. Cette vixtoire 3-1 constitue mon meilleur souvenir, avec notamment un magnifique but de Bernard Lacombe sur une combinaison en une-deux avec Loïc Amisse."
Quelle place occupent ces sept sélections dans votre carrière ?
"C'était la reconnaissance de mes qualités et de mon travail. Il m'arrive parfois de penser à ces rencontres. Dans le cadre du match Lyon-Sochaux en CFA, j'ai ainsi retrouvé Philippe Anziani, qui dirige la réserve doubiste. Nous avons évoqué notre défaite 3-1 concédée au Parc face à une belle équipe du Brésil, qui comprenait alors des joueurs d'exception tels que Socrates ou Zico. Sur le plan de l'intensité, c'est notre match de qualification pour le Mondial 1982 face à la Hollande (défaite 1-0) qui fut le plus intense."
Les derniers mois ont été bien remplis. Comment les résumeriez-vous ?
"L'expérience de sélectionneur du Mali, qui n'aura duré que trois mois au lieu de deux ans, restera un grand regret. Mais les dés étaient pipés dès le départ. Même si j'ai été habitué à travailler dans l'urgence, je n'ai eu ni le temps ni les moyens de me préparer. A Lyon Duchère (groupe B de CFA), je suis arrivé en cours de saison. Il a tout de suite fallu comprendre l'équipe et mettre en place un système de jeu. J'ai retrouvé des garçons très motivés. Même s'il ne faut pas tomber dans l'euphorie, leur exploit (victoire 2-1) en Coupe de France face à Toulouse (L1) m'a rappelé le parcours victorieux avec Monaco en 1980."
C'est à Solna, en Suède, que débute votre parcours international, de façon inattendue.
"Je ne faisais pas partie du groupe retenu initialement par Michel Hidalgo pour ce match des éliminatoires de l'Euro 1980. Finalement, suite à une blessure de Jean-François Larios durant le stage au Touquet, j'ai été appelé par le sélectionneur. Là encore, il n'était pas prévu que je joue. Cette fois, c'est Henri Michel qui se blesse durant l'échauffement un quart d'heure avant le coup d'envoi de Suède-France. Cette vixtoire 3-1 constitue mon meilleur souvenir, avec notamment un magnifique but de Bernard Lacombe sur une combinaison en une-deux avec Loïc Amisse."
Quelle place occupent ces sept sélections dans votre carrière ?
"C'était la reconnaissance de mes qualités et de mon travail. Il m'arrive parfois de penser à ces rencontres. Dans le cadre du match Lyon-Sochaux en CFA, j'ai ainsi retrouvé Philippe Anziani, qui dirige la réserve doubiste. Nous avons évoqué notre défaite 3-1 concédée au Parc face à une belle équipe du Brésil, qui comprenait alors des joueurs d'exception tels que Socrates ou Zico. Sur le plan de l'intensité, c'est notre match de qualification pour le Mondial 1982 face à la Hollande (défaite 1-0) qui fut le plus intense."
Les derniers mois ont été bien remplis. Comment les résumeriez-vous ?
"L'expérience de sélectionneur du Mali, qui n'aura duré que trois mois au lieu de deux ans, restera un grand regret. Mais les dés étaient pipés dès le départ. Même si j'ai été habitué à travailler dans l'urgence, je n'ai eu ni le temps ni les moyens de me préparer. A Lyon Duchère (groupe B de CFA), je suis arrivé en cours de saison. Il a tout de suite fallu comprendre l'équipe et mettre en place un système de jeu. J'ai retrouvé des garçons très motivés. Même s'il ne faut pas tomber dans l'euphorie, leur exploit (victoire 2-1) en Coupe de France face à Toulouse (L1) m'a rappelé le parcours victorieux avec Monaco en 1980."
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