
Ac Ajaccio - Olympique Lyonnais
Samedi 04 mars 2006 - 20:00 - Foot+
Match de fou match de haut niveau comment décrire se match splendide d'avance, du lourd du très lourd , niveau international..Allez y amm'nez sortez les billets ! !
Ajaccio - OL c'est ici qu'ça c'passe !
Notre team lyonnaise que tout le monde redoute est opé , du jamais vue ! !
Tiago blessé lors de la rencontre face à Rennes
Claudio Caçapa, victime d'une déchirure à la cuisse gauche, sera absent environ 2 semaines.
Anthony Réveillère a passé une i.r.m qui a révélé un petit décollement aponévrotique d'un ischio-jambier gauche.
Sylvain Monsoreau souffre d'une élongation contractée lors de la rencontre face à Bordeaux. Il multiplie les séances de soins .
Sidney Govou s'est fait une luxation de l'épaule gauche; Son indisponibilté devrait être de 3 semaines
John Carew ne fait pas partie du groupe emmené par Gérard Houllier pour aller défier Ajaccio. En raison d'une douleur au mollet contractée lors de l'entraînement de cet après-midi, il restera à Lyon.
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Double déchirure..entorses..élongation..
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Pas chèr les places, corses,lyonnais,faites peter la tirrelire ! C'est non seulement un match de L1 à enjeu que tout le monde sait,c't'évidence..
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Alors pour voir ce spéctacle unique , ce jeu fin lyonnais plein de suspense technique (Rappel : OL 1-4 Rennes) alors c'est ici stade françois cotty ! Une antre de winner , le public en délire..des stadier et CRS mobiliés , du jamais vus !

Sinon à part ça , vous allez bien ?
Nan car je stop le topic ici pour ce soir , aucune info n'est signalé si ce n'est la phrase de Zizou qui annonce qu'il revient en EDF pour gagner la coupe du monde , si ça c'est pas génial ! mask
Une indisponibilité moins longue que prévue pour Sidney Govou...
En effet, l’attaquant lyonnais a ce matin passé des examens complémentaires à la Clinique St Anne de Lyon. La radiographie et l’échographie ont montré que Sidney Govou a été victime d’une subluxation de l’épaule gauche (la tête de l’épaule n’est pas sortie complètement de son emplacement), sans lésions complémentaires lors d’une mauvaise chute dimanche.
Les examens médicaux du jour permettent à Jean Jacques Amprino, le docteur du club, de réduire son indisponibilité de 3 à probablement une seule semaine en fonction de la douleur.
Autre nouvelle de l’infirmerie : Tiago blessé lors de la rencontre face à Rennes, ne souffre que d’une petite entorse à la cheville, selon le staff médical quelques jours de soins et un bon « strapping » lui permettront de revenir rapidement sur les terrains
Du côté de l'AC Ajaccio
Ce sera le 10ème match de L1 entre Ajacciens et Lyonnais. Si les Corses ont été impériaux de 1967 à 1973 avec 4 succès et 2 nuls, ils ont subi la loi des Olympiens depuis leur retour au plus haut niveau français en 2002, avec 2 défaites et un nul.
Cette saison après un début très prometteur, 4 nuls et 2 victoires lors des six premières journées, les partenaires de Porato ont glissé lentement vers la zone rouge. José Pasqualetti a remplacé sur le banc Rolland Courbis à la 22ème journée. Courbis avait pris 13 points en 21 rencontres ; son remplaçant en est à 8 unités en 7 matchs. Au total, 4 succès, 9 nuls et 15 défaites ; 16 buts marqués et 34 encaissés. Les insulaires restent sur 2 défaites de rang (Bordeaux et Lens).
A domicile, les Rouge et Blanc ont 3 victoires (OM 3 à 1, Auxerre 1 à 0 et Nancy 1 à 0) ; 5 nuls (Lille 3 à 3, Le Mans 0 à 0, Strasbourg 0 à 0, Lens 0 à 0 et PSG 1 à 1) ; 5 défaites (Rennes 1 à 0, Sochaux 1 à 0, Troyes 1 à 0, Nantes 2 à 0 et Bordeaux 2 à 0). Soit 9 buts inscrits et 12 encaissés. Lorsque les Corses marquent… ils ne perdent pas !
14 buts inscrits dans la surface de réparation et 2 en dehors ; 4 têtes ; 4 buts après des centres ; 3 après coups francs ; 1 après corner ; 2 penalties (OM et OL) ; 1 csc (OL). Lucas et N’Diaye 4 buts, Rocchi 3, Saïfi 2, Diawara et Edson 1, CSC 1. Il est à noter que N’Diaye a marqué les 4 derniers buts d’Ajaccio.
34 buts encaissés dont 30 dans la surface de réparation ; 9 têtes ; 15 après des centres ; 2 après coups francs ; 2 après corners ; 1 coup franc (OL) ; 1 penalty (Toulouse). 19 buts sont venus par les côtés ! 5 buts l’ont été dans le temps additionnel dont 2 ont coûté une défaite (Sochaux et Le Mans 1 à 0) et 1 un match nul (Lille 3 à 3).
25 joueurs ont été utilisés par les 2 entraîneurs. Le capitaine Rodrigo est le joueur le plus utilisé avec 27 matchs devant Collin 26, Chafni 25, Porato et Jabi 24… 53 cartons jaunes et aucun rouge ; Rodrigo a reçu 7 cartons, Chafni 6, Lucas 5, Collin et Edson 4…
Monsieur Layec sera l'arbitre de la rencontre ; il a dirigé cette saison Nice 1 Ajaccio 0 d’un côté ; OL 1 Strasbourg 0 et OL 2 PSG 2 de l’autre côté.
Inutile de rappeler que l'OL s'est imposé, il y a quelques semaines, au stade François-Coty en 1/16èmes de finale de la Coupe de France; 2 à 1 dans les prolongations avec un but de Cris et de Govou.
L'OL à l'extérieur et à domicile


Après l’intermède international du milieu de semaine, les joueurs retrouvent le championnat. L’OL se déplace ce samedi à Ajaccio après avoir enregistré contre Rennes sa seconde défaite de la saison et ce à domicile. Un point sur le bilan entre les réceptions et les déplacements.
Les partenaires de Coupet ont disputé à ce jour 38 rencontres officielles. A domicile, ils ont joué 14 rencontres de championnat pour 9 succès, 3 nuls et 2 défaites avec 21 buts marqués et 15 encaissés. Il faut ajouter à cela les 3 victoires en Champions League avec à la clef 7 buts inscrits et 2 encaissés. Soit 17 matchs ; 12 victoires, 3 nuls et 2 défaites ; 28 buts inscrits et 17 encaissés.
A l’extérieur, en championnat, les Olympiens totalisent 8 victoires et 5 nuls ; 23 buts marqués et 6 encaissés ; en Champions League 2 victoires et un nul ; 6 buts inscrits et 2 encaissés ; en Coupe de France, 2 succès ; 6 buts marqués et 1 encaissé ; en Coupe de la Ligue, un nul 1 à 1 ; le Trophée des Champions et une victoire 4 à 1. Soit au total 21 matchs ; 14 victoires et 7 nuls ; 41 buts inscrits et 11 encaissés.
Notons qu’en déplacement, les Lyonnais n’ont jamais encaissé plus d’un but ; soit 10 fois 0 but et 11 fois un but. Une seule fois, ils n’ont pas marqué (à St-Etienne). A domicile, 6 fois, la cage de Coupet est restée inviolée ; 8 fois, elle a vu passer un ballon… sans parler des 2 buts contre Ajaccio… des 3 contre Lille… et des 4 face à Rennes. Une seule fois, ils n’ont pas marqué (Bordeaux).
Au rayon des buteurs, Carew est plus prolifique à l’extérieur avec 9 buts sur ses 12 ; idem pour Wiltord avec 8 buts sur ses 10. Pour Juninho, il marque autant à la maison (5 buts) qu’à l’extérieur (5 buts). Fred, lui, semble plus à l’aise à Gerland avec 6 de ses 8 buts.
Enfin, l’OL a été mené 14 fois au score cette saison ; cela s’est produit 9 fois à l’extérieur (Madrid, Bordeaux, Lens, Ajaccio, Nantes, Rennes, Olympiakos, OM et Nice). Au final, 6 nuls et 3 victoires.
Enfin mis à part les éliminations aux tirs au but à Eindhoven, en Champions League, et à Nantes, en Coupe de la Ligue, les Lyonnais sont invaincus depuis leur défaite en championnat à Caen (1 à 0)… le 4 mars 2005.
Rémi Garde : "On dispose de beaucoup d’armes"
Rémi Garde nous livre son opinion sur l'équipe d'Ajaccio, prochain adversaire de l'Olympique Lyonnais en championnat.
Concernant cette équipe d’Ajaccio, j’imagine que vous avez déjà visionné pas mal de matchs, qu’en avez-vous retenu ?
Il s’agit d’une équipe qui nous pose souvent des problèmes car elle est bien organisée. Ce n’est pas une nouveauté : c’était déjà le cas lorsqu’elle était dirigée par Rolland Courbis.
Même lorsqu’elle n’aligne pas son équipe type comme lors de notre confrontation en Coupe de France, elle nous pose des problèmes. Il s’agit d’un adversaire sérieux, rigoureux dont les joueurs respectent parfaitement le schéma tactique mis en place. Il ne faut également pas oublier qu’il s’agit d’une équipe qui se bat pour sa survie. Tout cela renforce la difficulté qui nous attend.
Leur position de reléguable rend-elle votre tâche encore plus difficile ?
Oui, bien sur. Ils sont dos au mur. Il leur reste 10 matchs pour se sauver. Ils ont encore la possibilité d’accrocher la 17e place qui serait synonyme de maintien. Cela peut renforcer leur motivation, mais cela peut également se retourner contre eux. Lorsqu’on joue avec la peur au ventre pour ne pas descendre, c’est peut-être plus difficile de développer du jeu que lorsqu’on aspire à être champion. A nous de faire en sorte que leur état d’esprit soit plutôt tourné vers ce second sentiment.
Quel joueur craignez-vous le plus ? Moussa N’Diaye ?
Moussa N’diaye est un joueur en grande forme que nous n’avions pas eu l’occasion de rencontrer en coupe de France car ils l’avaient laissé au repos. On respecte cette équipe car elle compte dans ses rangs beaucoup de bons joueurs comme N’Diaye, Edson, Lucas, André Luiz ou Diawara mais on ne va pas non plus en faire une montagne car de notre côté, nous sommes capables de lui opposer Wiltord, Fred, Malouda ou encore Carew. On dispose de beaucoup d’armes.
On va bien préparer notre sujet, conscients des difficultés qui nous attendent mais également d’avoir déjà eu à jouer des matchs compliqués cette saison.
Lorsqu’on évoque cette équipe d’Ajaccio, on pense souvent à des valeurs comme le courage ou la grosse volonté. Les craignez-vous ?
Non. Nous aussi nous avons ces valeurs. On a également ce courage et cette volonté. On va tout faire pour s’appuyer sur ce surplus de valeurs que peut générer une lutte pour un titre de champion ou pour une survie.
« On y va pour faire un très bon résultat »
Le stade et l’ambiance seront-ils des paramètres à prendre en compte ?
Oui et non. Il n’est pas forcément plus difficile de jouer à Ajaccio que devant un stade où il y aurait 60 000 personnes contre nous. On revient d’Eindhoven où malgré les incessants encouragements des nôtres, il y avait un stade entier contre nous. Le plus important est de bien se préparer et savoir pourquoi on y va. On va respecter cette équipe tout en y allant pour faire un très bon résultat. Le public d’Ajaccio est un public de connaisseurs et nous applaudira si on est bons.
Allez-vous donner le résultat de Bordeaux à vos joueurs avant le début du match ?
Non. L’important est de bien nous occuper de nous sans regarder les résultats de nos concurrents. On a des échéances importantes qui arrivent et on va tout faire pour bien les négocier. Le parcours de Bordeaux est suffisamment relevé par les médias pour que nous ne nous en préoccupions pas. On doit rester concentrés sur ce qu’on a à faire en espérant ne pas avoir besoin de nous occuper des résultats des autres.
Sonny Anderson : "J'arrête ma carrière"
Sonny, vous avez une grande nouvelle à annoncer.
Oui j’ai pris la décision d’arrêter ma carrière à la fin de la saison. Mon contrat au Qatar court jusqu’en juin 2006. A son terme j’arrêterai définitivement le football. Je ne débuterai pas la prochaine saison
Quelles sont vos raisons ?
Lorsqu’on a plus la tête à marquer des buts, lorsque l’envie de jouer devient moins forte, mieux vaut arrêter. Je préfère en rester là afin de laisser une bonne image et me consacrer à autre chose que le terrain tout en restant dans le football.
Vos raisons seraient donc d’ordre psychologique ?
Physiquement ça va. Je participe très normalement aux entraînements. Mon corps se porte bien puisque je n’ai connu aucune blessure depuis 4 ans. Mais au niveau psychologique, je suis moins concentré. Lorsque je suis sur le terrain, j’ai de plus en plus envie que le temps passe. Lorsque tu n’éprouves plus le plaisir de jouer et de marquer, il vaut mieux arrêter.
Pour quelle date peut-on donc prévoir le dernier match de Sonny Anderson ?
Le dernier match est programmé pour le 17 mai. Cela tombe très mal car j’ai déjà annoncé que si l’OL accède à la finale de la Champions League je ne participerai pas à ce match afin de me rendre à Paris pour soutenir le club.
Cela avancerait mon dernier match au 5 mai, jour de la finale de la Coupe du Qatar.
Quel est donc l’avenir de Sonny Anderson ?
Ce serait un plaisir de revenir à l’OL. Maintenant que j’ai annoncé que j’allais arrêter l’année prochaine, je vais pouvoir discuter avec le président de mon intégration dans le club. On ne connaît pas encore le poste mais il est évident que cela me ferait plaisir de revenir et de travailler avec le club comme nous l’avions prévu le jour où je suis parti.
Quels sont vos plus grands souvenirs de footballeur ?
Durant toute ma carrière, j’ai eu de très grands et très bons souvenirs. Les plus beaux sont bien entendu ici car j’y ai passé des moments fabuleux. L’un d’entre eux me reste tout particulièrement en mémoire. Il s’agit du premier titre de champion de France. Revenir comme on l’a fait sur Lens fut le moment le plus marquant de ma carrière.
« L'OL restera le club de mon coeur»
Vos souvenirs les plus marquants sont donc Lyonnais ?
Oui car pour moi, venir ici constituait un vrai challenge. Le président avait fait un gros pari m’en achetant à ce prix là. On ne sait jamais si un tel projet va marcher. Mettre autant d’argent dans un joueur évoluant à Barcelone, sans connaître sa réaction en arrivant dans un club comme Lyon, cela constituait un vrai challenge. Pour renforcer le caractère aléatoire de mon transfert, il faut rappeler que j’étais blessé à cette période.
Cette prise de risque m’a beaucoup marqué. Ce geste et cette confiance m’ont touché. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai fait mon travail sur le terrain avec beaucoup de respect tout en demeurant persuadé que cette équipe pouvait gagner des titres.
Après Lyon, vous avez conservé des rapports très particuliers et très forts avec les supporters. Comment l’expliquez-vous ?
Retrouver ces supporters constitue toujours un grand moment pour moi. A chaque fois que je reviens sur Lyon, ils me témoignent leur affection. Je me souviens encore du match contre Auxerre : deux ans après mon départ, les supporters m’avaient montré qu’ils ne m’avaient pas oublié. J’ai toujours eu un rapport très fort avec eux. C’est très marquant de voir qu’ils ne m’ont pas oublié.
Je fais partie de ce club. Je fais partie de la famille. J’ai l’impression d’avoir toujours été là.
Aujourd’hui 3 Lyonnais sont sélectionnés en équipe du Brésil. Qu’est ce que cela vous inspire de voir que Lyon est toujours une vitrine pour les joueurs brésiliens ?
Grâce aux Lyonnais en séleçao, le monde entier regarde l’OL. Tout le monde sait qui est Juninho. Cris fait une saison énorme. Fred marque et donne confiance au sélectionneur brésilien. Désormais tout le monde attend les joueurs lyonnais en sélection brésilienne. C’est une très bonne chose.
Quand on vous écoute, on sent que vous êtes toujours à l’OL. Lorsque vous évoquez l’OL, vous dites « on ».
J’ai toujours appartenu à ce club. Ce sera toujours mon club. J’ai passé de bons moments dans d’autres clubs mais Lyon restera toujours le club de mon cœur
Sonny, vous avez une grande nouvelle à annoncer.
Oui j’ai pris la décision d’arrêter ma carrière à la fin de la saison. Mon contrat au Qatar court jusqu’en juin 2006. A son terme j’arrêterai définitivement le football. Je ne débuterai pas la prochaine saison
Quelles sont vos raisons ?
Lorsqu’on a plus la tête à marquer des buts, lorsque l’envie de jouer devient moins forte, mieux vaut arrêter. Je préfère en rester là afin de laisser une bonne image et me consacrer à autre chose que le terrain tout en restant dans le football.
Vos raisons seraient donc d’ordre psychologique ?
Physiquement ça va. Je participe très normalement aux entraînements. Mon corps se porte bien puisque je n’ai connu aucune blessure depuis 4 ans. Mais au niveau psychologique, je suis moins concentré. Lorsque je suis sur le terrain, j’ai de plus en plus envie que le temps passe. Lorsque tu n’éprouves plus le plaisir de jouer et de marquer, il vaut mieux arrêter.
Pour quelle date peut-on donc prévoir le dernier match de Sonny Anderson ?
Le dernier match est programmé pour le 17 mai. Cela tombe très mal car j’ai déjà annoncé que si l’OL accède à la finale de la Champions League je ne participerai pas à ce match afin de me rendre à Paris pour soutenir le club.
Cela avancerait mon dernier match au 5 mai, jour de la finale de la Coupe du Qatar.
Quel est donc l’avenir de Sonny Anderson ?
Ce serait un plaisir de revenir à l’OL. Maintenant que j’ai annoncé que j’allais arrêter l’année prochaine, je vais pouvoir discuter avec le président de mon intégration dans le club. On ne connaît pas encore le poste mais il est évident que cela me ferait plaisir de revenir et de travailler avec le club comme nous l’avions prévu le jour où je suis parti.
Quels sont vos plus grands souvenirs de footballeur ?
Durant toute ma carrière, j’ai eu de très grands et très bons souvenirs. Les plus beaux sont bien entendu ici car j’y ai passé des moments fabuleux. L’un d’entre eux me reste tout particulièrement en mémoire. Il s’agit du premier titre de champion de France. Revenir comme on l’a fait sur Lens fut le moment le plus marquant de ma carrière.
« L'OL restera le club de mon coeur»
Vos souvenirs les plus marquants sont donc Lyonnais ?
Oui car pour moi, venir ici constituait un vrai challenge. Le président avait fait un gros pari m’en achetant à ce prix là. On ne sait jamais si un tel projet va marcher. Mettre autant d’argent dans un joueur évoluant à Barcelone, sans connaître sa réaction en arrivant dans un club comme Lyon, cela constituait un vrai challenge. Pour renforcer le caractère aléatoire de mon transfert, il faut rappeler que j’étais blessé à cette période.
Cette prise de risque m’a beaucoup marqué. Ce geste et cette confiance m’ont touché. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai fait mon travail sur le terrain avec beaucoup de respect tout en demeurant persuadé que cette équipe pouvait gagner des titres.
Après Lyon, vous avez conservé des rapports très particuliers et très forts avec les supporters. Comment l’expliquez-vous ?
Retrouver ces supporters constitue toujours un grand moment pour moi. A chaque fois que je reviens sur Lyon, ils me témoignent leur affection. Je me souviens encore du match contre Auxerre : deux ans après mon départ, les supporters m’avaient montré qu’ils ne m’avaient pas oublié. J’ai toujours eu un rapport très fort avec eux. C’est très marquant de voir qu’ils ne m’ont pas oublié.
Je fais partie de ce club. Je fais partie de la famille. J’ai l’impression d’avoir toujours été là.
Aujourd’hui 3 Lyonnais sont sélectionnés en équipe du Brésil. Qu’est ce que cela vous inspire de voir que Lyon est toujours une vitrine pour les joueurs brésiliens ?
Grâce aux Lyonnais en séleçao, le monde entier regarde l’OL. Tout le monde sait qui est Juninho. Cris fait une saison énorme. Fred marque et donne confiance au sélectionneur brésilien. Désormais tout le monde attend les joueurs lyonnais en sélection brésilienne. C’est une très bonne chose.
Quand on vous écoute, on sent que vous êtes toujours à l’OL. Lorsque vous évoquez l’OL, vous dites « on ».
J’ai toujours appartenu à ce club. Ce sera toujours mon club. J’ai passé de bons moments dans d’autres clubs mais Lyon restera toujours le club de mon cœur

Greg Coupet : "La victoire est impérative"
La rencontre face à Ajaccio constitue la prochaine échéance pour l’OL. Après la lourde défaite contre Rennes (4 -1), attendez-vous une réaction de chacun ?
Oui mais on est pas les seuls. Le coach attend également une grosse réaction. On sait qu’Ajaccio abat ses dernière cartes en vue du maintien, ce sera donc très tendu. Après le match contre Rennes durant lequel on est passés complètement au travers, on doit faire preuve d’abnégation et nous remettre en cause afin de repartir sur le droit chemin en gagnant là bas. On espère avoir commis toutes nos erreurs contre Rennes et ne plus en faire jusqu’à la fin de la saison. C’est désormais à nous de considérer cette défaite comme un accident et nous rappeler qu’on n'a perdu que deux matchs durant la saison. Il ne faut pas cogiter pour pouvoir être présents dans les différentes compétitions dans lesquelles on est engagés.
La victoire est impérative. On a besoin de prendre des points pour se rassurer avant le match contre le PSV et confirmer les propos du coach qui affirmait qu’ « une bonne équipe ne perd jamais deux fois ».
Produire du jeu sera probablement très difficile au regard de l’état du terrain mais on va devoir faire montre de beaucoup d’envie face à une équipe qui nous a déjà bien ennuyé avec une formation « bis » en Coupe de France. Ce devrait être un match engagé et nous permettre de nous jauger quelques jours avant l’affrontement contre le PSV. Depuis un an, l’OL n’a plus perdu à l’extérieur ? Comment expliquez-vous que vous soyez si forts loin de Gerland? A l’extérieur, on est moins contraints de produire du jeu. Cela nous permet de plus resserrer les lignes qu’à domicile. Les matchs moins sont moins « champagne » mais plus stricts et sérieux. A l’extérieur, on fait probablement preuve de plus de rigueur qu’à domicile.
En perdant à Lens et contre Rennes, le mot d’ordre se résume facilement : Ajacciens et Lyonnais n’ont pas le choix. Les premiers pour tenter de se sauver ; les seconds pour laisser à distance des Bordelais de plus en plus affâmés à l'idée de coiffer la possible couronne de France...

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