Question prétentieuse ? Pas si sûr… On nous promettait l’enfer à Bucarest et ce fut, une fois encore, la magie.
La maturité de l’équipe est impressionnante. Capable de patienter, comme un lion tapi, avant de jaillir et de saisir sa proie à la gorge, l’OL est taillé pour les matchs complexes. Une telle intelligence de jeu et l'expérience des grands rendez-vous, acquise ces dernières années en C1 ou, plus récemment, en Coupe du Monde, en font une équipe redoutable.
Mais si les Lyonnais savent être patients et affichent aujourd’hui une culture tactique de très haut niveau, ils possèdent également du talent, beaucoup de talent. Cette saison plus encore que les précédentes, l’équipe présente, avec Juninho, Källström, Tiago, Fred, Malouda, Benzema, Toulalan ou Wiltord, autant de joueurs capables de marquer, de délivrer une passe décisive et d’apporter la lumière. C’est le lot des (très) grosses équipes. L’OL développe un jeu brillant, intelligent, alterne les séquences de conservation de balle, les actions magiques et enfile les buts comme des perles.
Ajoutons à cela la patte du chef d’orchestre Houllier, dont Aulas a raison de dire qu’il est « au sommet de son art » et l’on obtient une équipe dont on se demande devant qui elle va bien pouvoir réellement trembler cette saison.
Sur le plan national, il serait étonnant que l’OL trouve cette année encore un adversaire à sa mesure. En L1, l’OL ne connaît pas la défaite, n’a abandonné que deux points depuis le début de la saison et claque un minimum de deux buts par match. Comme un rouleau compresseur, sûr de sa force, le Roi Lyon ponctionne ses points dans ses provinces. Le véritable enjeu, cette saison, serait plutôt de réaliser un historique doublé Coupe de France/Championnat.
Reste donc l’Europe, où l’OL doit aller plus loin cette saison, se montrer digne de son statut. Le bilan des Lyonnais en C1 est aujourd’hui de 30 victoires, 11 nuls et 15 défaites, 102 buts pour et 58 buts contre. Mais une autre statistique est impressionnante : l’OL n’a seulement perdu que 2 de ses 23 derniers matchs européens… Deux défaites en vingt-trois matchs, une stat révélatrice de l’inexorable montée en puissance du club en Europe.
Hormis les adeptes de la mauvaise foi la plus sévère, on trouvera difficilement des voix pour contester encore que l’OL est devenu un cador européen et qu’il s’assoit aujourd’hui à la table des plus grands.
Certes, l’OL peut perdre en huitième cette saison ou en quart, mais contre qui ? Il serait étonnant de ne pas voir le club aller plus loin cette année. L’équipe est mûre, performante, physique, rapide, talentueuse comme très peu en Europe. Seul le Barca présente un visage aussi séduisant. Depuis le début de la saison, l’OL nous a offert quelques uns des plus beaux moments de football de son histoire.
Le but de Benzema, hier soir, est un exemple de ce football champagne : talonnade lumineuse du Maestro et frappe croisée imparable du jeune prodige. Oui, c’est beau, très beau et on en redemande. Le public de Bucarest s’est d’ailleurs levé pour applaudir le troisième but lyonnais. Un public de connaisseurs, qui se régalaient vers la fin des années 1980 des dribbles du « Maradona des Carpates », Gică Hagi.
La magie peut-elle cesser d’opérer ? On a du mal à l’imaginer, tant les fondamentaux de cette équipe semblent solides. Alors, au risque de m’attirer les foudres de nos détracteurs, je pose la question : qui, cette saison, arrêtera l’OL ?
La maturité de l’équipe est impressionnante. Capable de patienter, comme un lion tapi, avant de jaillir et de saisir sa proie à la gorge, l’OL est taillé pour les matchs complexes. Une telle intelligence de jeu et l'expérience des grands rendez-vous, acquise ces dernières années en C1 ou, plus récemment, en Coupe du Monde, en font une équipe redoutable.
Mais si les Lyonnais savent être patients et affichent aujourd’hui une culture tactique de très haut niveau, ils possèdent également du talent, beaucoup de talent. Cette saison plus encore que les précédentes, l’équipe présente, avec Juninho, Källström, Tiago, Fred, Malouda, Benzema, Toulalan ou Wiltord, autant de joueurs capables de marquer, de délivrer une passe décisive et d’apporter la lumière. C’est le lot des (très) grosses équipes. L’OL développe un jeu brillant, intelligent, alterne les séquences de conservation de balle, les actions magiques et enfile les buts comme des perles.
Ajoutons à cela la patte du chef d’orchestre Houllier, dont Aulas a raison de dire qu’il est « au sommet de son art » et l’on obtient une équipe dont on se demande devant qui elle va bien pouvoir réellement trembler cette saison.
Sur le plan national, il serait étonnant que l’OL trouve cette année encore un adversaire à sa mesure. En L1, l’OL ne connaît pas la défaite, n’a abandonné que deux points depuis le début de la saison et claque un minimum de deux buts par match. Comme un rouleau compresseur, sûr de sa force, le Roi Lyon ponctionne ses points dans ses provinces. Le véritable enjeu, cette saison, serait plutôt de réaliser un historique doublé Coupe de France/Championnat.
Reste donc l’Europe, où l’OL doit aller plus loin cette saison, se montrer digne de son statut. Le bilan des Lyonnais en C1 est aujourd’hui de 30 victoires, 11 nuls et 15 défaites, 102 buts pour et 58 buts contre. Mais une autre statistique est impressionnante : l’OL n’a seulement perdu que 2 de ses 23 derniers matchs européens… Deux défaites en vingt-trois matchs, une stat révélatrice de l’inexorable montée en puissance du club en Europe.
Hormis les adeptes de la mauvaise foi la plus sévère, on trouvera difficilement des voix pour contester encore que l’OL est devenu un cador européen et qu’il s’assoit aujourd’hui à la table des plus grands.
Certes, l’OL peut perdre en huitième cette saison ou en quart, mais contre qui ? Il serait étonnant de ne pas voir le club aller plus loin cette année. L’équipe est mûre, performante, physique, rapide, talentueuse comme très peu en Europe. Seul le Barca présente un visage aussi séduisant. Depuis le début de la saison, l’OL nous a offert quelques uns des plus beaux moments de football de son histoire.
Le but de Benzema, hier soir, est un exemple de ce football champagne : talonnade lumineuse du Maestro et frappe croisée imparable du jeune prodige. Oui, c’est beau, très beau et on en redemande. Le public de Bucarest s’est d’ailleurs levé pour applaudir le troisième but lyonnais. Un public de connaisseurs, qui se régalaient vers la fin des années 1980 des dribbles du « Maradona des Carpates », Gică Hagi.
La magie peut-elle cesser d’opérer ? On a du mal à l’imaginer, tant les fondamentaux de cette équipe semblent solides. Alors, au risque de m’attirer les foudres de nos détracteurs, je pose la question : qui, cette saison, arrêtera l’OL ?
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