L’Olympique Lyonnais doit continuer à s’appuyer sur son Académie.
Depuis le début de la construction du grand stade et la «catastrophe industrielle» Yohann Gourcuff, l’Olympique Lyonnais a très largement réduit la voilure sur le marché des transferts afin de pouvoir financer le déménagement dans le Groupama Stadium. Cela répond à la stratégie de Jean-Michel Aulas qui veut faire changer de dimension son club et l’installer de façon pérenne dans le top 12 Européen. Après ces années marquées par des échecs sportifs (Lindsay Rose, Arnold Mvuemba, Gaël Danic, Claudio Beauvue…) le club réinvestit de plus en plus massivement sur le marché depuis qu’il réside à Décines. Chiffres à l’appui, pour la première fois de son histoire, il réalise 3 transferts à plus de 20M€1 durant le même été. Alors que le club s’était fortement appuyé sur son centre de formation pour continuer à faire rayonner son équipe première avec brio durant ces 5 dernières années2, le changement de dimension du club s’accompagne d’une forte chute du nombre de joueurs formés au club dans l’équipe (seulement Aouar et Lopes à Monaco en ouverture du championnat).
Si pour certains, la mise en place « d’un nouvel étage dans la fusée OL » implique le retrait de la stratégie de formation au sein du club, il n’en est rien. L’Olympique Lyonnais a toujours besoin de s’appuyer sur un centre de formation de qualité.
Des investissements toujours aussi importants
Fort d’un budget record de 310 M€ cette année, le club ne cesse de rappeler que la totalité de ce montant n’est pas allouée à l’équipe première. Il comprend aussi la part réservée au centre de formation. En effet, l’OL est numéro français en terme d’investissement dans la formation, loin devant des grandes puissances nationalescomme l’OM et l’ASM. On parle en 2017 d’une somme de 6M€ directement utilisée pour le centre et les 27 équipes qui le composent à l’époque (18 masculines).Un chiffre probablement en hausse avec la participation du club à la Youth League, par exemple. Ajoutons à cela que lorsque le club a quitté Tola Vologe pour un nouveau centre d’entraînementses jeunes pousses en ont fait du même et s’entraînentdésormais à Meyzieu dans des locaux flambants neufs.
Les investissements importants et les récents audits de l’Académie par Gérard Houiller forment un premier éclaircissement de la stratégie du club quant à la formation durant les prochaines saisons, mais ils sont loin d’être les seuls éléments à prendre en compte.
Une concurrence exacerbée au niveau du recrutement des jeunes en formation
L’Olympique Lyonnais bénéficie très largement de la superbe réputation de son centre de formation ce qui augmente sa capacité à attirer les jeunes joueurs ayant un fort potentiel. Le club a tout intérêt à conserver cette réputation face à la concurrence grandissante à l’échelle nationale mais aussi européenne. Il est donc nécessaire pour l’OL de prouver aux joueurs que le club compte toujours sur les talents de son Académie. En effet, après avoir été leader du classement des centres de formation3durant 6 ans l’OL se classe désormais 4e, derrière le PSG par exemple, et n’a participé qu’à une seule finale de Coupe Gambardella en 10 ans.
A l’échelle européenne, l’OL serait le deuxième club formateur derrière le Real Madrid, le classement prenant cette fois en compte le nombre de joueurs formés jouant dans les 5 plus grands championnats, mais n’a jamais su dépasser le stade des quarts de finale de la Youth League.
De plus, les départs non prévus et prématurés de jeunes comme Mohamed Balhouli pour la Sampdoria ou Hamza Rafia (récemment devenu international Tunisien) à la Juventus font mal à l’OL dans les classements. Ce sont des jeunes qui ne signeront pas de contrat pro avec le club, et qui ne joueront pas avec l’équipe première. De plus, une éventuelle réussite de leur plan de carrière pourrait encourager d’autres éléments de l’Académie à suivre un parcours similaire en cas de doute sur leur futur au club.
A travers ces critères d’évaluation de la formation, si le clubsouhaite dominer les classements, continuer d’attirer et conserver les stars du football de demain il doit continuer à faire rayonner son Académie. Ceci passe par la formation de joueurs auxquelson permet d’accumuler des matchs en Youth League, en équipe première, en sélection.Considérant cela, il apparaît nécessaire que le club s’appuie sur les jeunes qui sortent de l’Académie au niveau professionnel dans un futur proche.
S’assurer de la viabilité de la stratégie de post-formation initiée en 2015
On ne le sait pas encore mais en 2015 lorsque Maxwell Cornet signe à l’Olympique Lyonnais pour 400k€ le club lance alors une nouvelle stratégie de post-formation4. En parallèle du développement des jeunes du cru, le club renforce son Académie grâce aux recrutements de jeunes de catégories U17 et U19 ayant déjà entamés leur formation ailleurs. Cette stratégie répond à une double logique, sportive et financière. Dans un premier temps, le club cible des joueurs de talent donc susceptibles d’apporter dans un futur relativement proche à l’équipe fanion du club, comme ce fut le cas pour Cornet et Tousart. Dans un second temps, si le club ne compte pas sur le joueur à la fin de sa formation, il s’y retrouvera fort probablement avec une belle plus-value financière comme en témoigne l’expérience Mateta.
L’explosion de droits TV en Angleterre ayant provoqué une hausse exponentielle (déraisonnable?) des indemnités de transferts, certains clubs ne sont plus en capacitéd’investir sur des joueurs expérimentés. C’est pourquoi ces clubs misent de plus en plus sur la post-formation afin de pouvoir sortir des joueurs qui peuvent directement renforcer leur équipe première. De plus, nombreux sont les clubs qui veulent pouvoir profiter de ce dérèglement du marché, ainsi ils mettent en place une stratégie de trading (surtout les clubs récemment rachetés comme le LOSC ou Bordeaux5) reposant sur un principe simple : recruter pour un montant peu important des jeunes joueurs à forts potentiels afin de réaliser une importante plus-value lors de leur cession.
Lyon doit prouver à ces jeunes que signer à l’OL est un gage de réussite pour leur future carrière au plus haut niveau, à Lyon ou ailleurs. Faire confiance à ces jeunes arrivés en post-formation à l’Académie répond donc à une double obligation stratégique pour le club.
Un besoin immédiat pour l’équipe première
Désormais on le sait: Lyon a de l’argent et peut investir. Oui, mais jusqu’à quel point ? Et surtout comment par rapport à ses concurrents directs dans le gratin européen ?
L’OL a pu se permettre 3 achats importants et deux autres inférieurs à 10 M€, mais la balance des transferts est toujours largement positive. Pour rester à l’équilibre à la fin de l’exercice comptable l’équipe à toujours besoin de vendre pour de grosses sommes6. Ceci est dû à la nécessité de rembourser les emprunts contractés par le club pour financer la construction du Groupama Stadium (248,5 M€ à rembourser de 2016/2017 à 2022/2023). Ce point et l’étude des dernières années mènent à une conclusion logique: l’OL a encore besoin de sortir des joueurs estampillés Olympique Lyonnais chaque année. En effet, cela permet après quelques belles années au club pouvoir réaliser une grosse vente et rester à l’équilibre sur le bilan annuel (sans parler du FPF sur 3ans).
L’analyse des données financière montre une autre donnée très intéressante quant à la surface financière du club pour le sportif: la masse salariale du club n’est que la 4e de ligue 1 et reste très lointaine de celle de ses concurrents européens
Difficile donc, d’attirer des joueurs d’expérience européenne, ayant un salaire souvent au-dessus de la grille salariale du club. A nouveau, une solution a déjà faite ses preuves, Lyon n’est pas seulement capable de «bien vendre» les joueurs de son Académie, mais sait surtout fonder ses réussites sportives sur l’utilisation de ses joueurs, comme lorsqu’ils ont atteint les 1/2 finale de la Ligue Europa face à l’Ajax Amsterdam.
L’utilisation des joueurs du centre de formation répond à un double besoin: permettre une grosse vente annuelle garantissant l’équilibre financier et limiter l’explosion de la masse salariale tout en étant performant sur le plan sportif avec eux.
A la lumière des points exposés il apparaît donc maintenant probable de voir l’Olympique Lyonnais continuer de s’appuyer sur ce qu’il sait faire de mieux depuis des années pour accompagner son changement de dimension. C’est-à-dire mettre en valeur son Académie.
1Thiago Mendes (Lille 22M€) - Anderson (Sampdoria Gênes 25 + 5 M€) - Reine Adélaïde (Angers 25 + 2 M€ vraisemblablement)
2 Lacazette, Tolisso, Umtiti, Lopes, Ferri, Diakhaby, Grenier, Gonalons, Fekir...
3Critères: nombre de contratsprofessionnels signés par les joueurs formés au club/nombre de matches joués en équipe première par les joueurs formés au club/nombre dematches joués en sélection nationale par les joueurs formés au club/nombre de diplômes scolaires obtenus par les joueurs formés au club/contrat et ancienneté des éducateurs
LOSC : Racheté par le Luxembourgeois Gérard Lopez grâce à des emprunts financiers que le club doit rembourser grâce au trading de joueur (ex :Nicolas Pépé, Rafael Leao, Thiago Mendes)
6Fekir (Real Bétis ; 19,75 + 10M€ + 20 % d’une éventuelle plus-value) – Ndombele (Tottenham ; 60M€ hors bonus) – Mendy (Real Madrid; 48 M€ hors bonus)
Depuis le début de la construction du grand stade et la «catastrophe industrielle» Yohann Gourcuff, l’Olympique Lyonnais a très largement réduit la voilure sur le marché des transferts afin de pouvoir financer le déménagement dans le Groupama Stadium. Cela répond à la stratégie de Jean-Michel Aulas qui veut faire changer de dimension son club et l’installer de façon pérenne dans le top 12 Européen. Après ces années marquées par des échecs sportifs (Lindsay Rose, Arnold Mvuemba, Gaël Danic, Claudio Beauvue…) le club réinvestit de plus en plus massivement sur le marché depuis qu’il réside à Décines. Chiffres à l’appui, pour la première fois de son histoire, il réalise 3 transferts à plus de 20M€1 durant le même été. Alors que le club s’était fortement appuyé sur son centre de formation pour continuer à faire rayonner son équipe première avec brio durant ces 5 dernières années2, le changement de dimension du club s’accompagne d’une forte chute du nombre de joueurs formés au club dans l’équipe (seulement Aouar et Lopes à Monaco en ouverture du championnat).
Si pour certains, la mise en place « d’un nouvel étage dans la fusée OL » implique le retrait de la stratégie de formation au sein du club, il n’en est rien. L’Olympique Lyonnais a toujours besoin de s’appuyer sur un centre de formation de qualité.
Des investissements toujours aussi importants
Fort d’un budget record de 310 M€ cette année, le club ne cesse de rappeler que la totalité de ce montant n’est pas allouée à l’équipe première. Il comprend aussi la part réservée au centre de formation. En effet, l’OL est numéro français en terme d’investissement dans la formation, loin devant des grandes puissances nationalescomme l’OM et l’ASM. On parle en 2017 d’une somme de 6M€ directement utilisée pour le centre et les 27 équipes qui le composent à l’époque (18 masculines).Un chiffre probablement en hausse avec la participation du club à la Youth League, par exemple. Ajoutons à cela que lorsque le club a quitté Tola Vologe pour un nouveau centre d’entraînementses jeunes pousses en ont fait du même et s’entraînentdésormais à Meyzieu dans des locaux flambants neufs.
Les investissements importants et les récents audits de l’Académie par Gérard Houiller forment un premier éclaircissement de la stratégie du club quant à la formation durant les prochaines saisons, mais ils sont loin d’être les seuls éléments à prendre en compte.
Une concurrence exacerbée au niveau du recrutement des jeunes en formation
L’Olympique Lyonnais bénéficie très largement de la superbe réputation de son centre de formation ce qui augmente sa capacité à attirer les jeunes joueurs ayant un fort potentiel. Le club a tout intérêt à conserver cette réputation face à la concurrence grandissante à l’échelle nationale mais aussi européenne. Il est donc nécessaire pour l’OL de prouver aux joueurs que le club compte toujours sur les talents de son Académie. En effet, après avoir été leader du classement des centres de formation3durant 6 ans l’OL se classe désormais 4e, derrière le PSG par exemple, et n’a participé qu’à une seule finale de Coupe Gambardella en 10 ans.
A l’échelle européenne, l’OL serait le deuxième club formateur derrière le Real Madrid, le classement prenant cette fois en compte le nombre de joueurs formés jouant dans les 5 plus grands championnats, mais n’a jamais su dépasser le stade des quarts de finale de la Youth League.
De plus, les départs non prévus et prématurés de jeunes comme Mohamed Balhouli pour la Sampdoria ou Hamza Rafia (récemment devenu international Tunisien) à la Juventus font mal à l’OL dans les classements. Ce sont des jeunes qui ne signeront pas de contrat pro avec le club, et qui ne joueront pas avec l’équipe première. De plus, une éventuelle réussite de leur plan de carrière pourrait encourager d’autres éléments de l’Académie à suivre un parcours similaire en cas de doute sur leur futur au club.
A travers ces critères d’évaluation de la formation, si le clubsouhaite dominer les classements, continuer d’attirer et conserver les stars du football de demain il doit continuer à faire rayonner son Académie. Ceci passe par la formation de joueurs auxquelson permet d’accumuler des matchs en Youth League, en équipe première, en sélection.Considérant cela, il apparaît nécessaire que le club s’appuie sur les jeunes qui sortent de l’Académie au niveau professionnel dans un futur proche.
S’assurer de la viabilité de la stratégie de post-formation initiée en 2015
On ne le sait pas encore mais en 2015 lorsque Maxwell Cornet signe à l’Olympique Lyonnais pour 400k€ le club lance alors une nouvelle stratégie de post-formation4. En parallèle du développement des jeunes du cru, le club renforce son Académie grâce aux recrutements de jeunes de catégories U17 et U19 ayant déjà entamés leur formation ailleurs. Cette stratégie répond à une double logique, sportive et financière. Dans un premier temps, le club cible des joueurs de talent donc susceptibles d’apporter dans un futur relativement proche à l’équipe fanion du club, comme ce fut le cas pour Cornet et Tousart. Dans un second temps, si le club ne compte pas sur le joueur à la fin de sa formation, il s’y retrouvera fort probablement avec une belle plus-value financière comme en témoigne l’expérience Mateta.
L’explosion de droits TV en Angleterre ayant provoqué une hausse exponentielle (déraisonnable?) des indemnités de transferts, certains clubs ne sont plus en capacitéd’investir sur des joueurs expérimentés. C’est pourquoi ces clubs misent de plus en plus sur la post-formation afin de pouvoir sortir des joueurs qui peuvent directement renforcer leur équipe première. De plus, nombreux sont les clubs qui veulent pouvoir profiter de ce dérèglement du marché, ainsi ils mettent en place une stratégie de trading (surtout les clubs récemment rachetés comme le LOSC ou Bordeaux5) reposant sur un principe simple : recruter pour un montant peu important des jeunes joueurs à forts potentiels afin de réaliser une importante plus-value lors de leur cession.
Lyon doit prouver à ces jeunes que signer à l’OL est un gage de réussite pour leur future carrière au plus haut niveau, à Lyon ou ailleurs. Faire confiance à ces jeunes arrivés en post-formation à l’Académie répond donc à une double obligation stratégique pour le club.
Un besoin immédiat pour l’équipe première
Désormais on le sait: Lyon a de l’argent et peut investir. Oui, mais jusqu’à quel point ? Et surtout comment par rapport à ses concurrents directs dans le gratin européen ?
L’OL a pu se permettre 3 achats importants et deux autres inférieurs à 10 M€, mais la balance des transferts est toujours largement positive. Pour rester à l’équilibre à la fin de l’exercice comptable l’équipe à toujours besoin de vendre pour de grosses sommes6. Ceci est dû à la nécessité de rembourser les emprunts contractés par le club pour financer la construction du Groupama Stadium (248,5 M€ à rembourser de 2016/2017 à 2022/2023). Ce point et l’étude des dernières années mènent à une conclusion logique: l’OL a encore besoin de sortir des joueurs estampillés Olympique Lyonnais chaque année. En effet, cela permet après quelques belles années au club pouvoir réaliser une grosse vente et rester à l’équilibre sur le bilan annuel (sans parler du FPF sur 3ans).
L’analyse des données financière montre une autre donnée très intéressante quant à la surface financière du club pour le sportif: la masse salariale du club n’est que la 4e de ligue 1 et reste très lointaine de celle de ses concurrents européens
Difficile donc, d’attirer des joueurs d’expérience européenne, ayant un salaire souvent au-dessus de la grille salariale du club. A nouveau, une solution a déjà faite ses preuves, Lyon n’est pas seulement capable de «bien vendre» les joueurs de son Académie, mais sait surtout fonder ses réussites sportives sur l’utilisation de ses joueurs, comme lorsqu’ils ont atteint les 1/2 finale de la Ligue Europa face à l’Ajax Amsterdam.
L’utilisation des joueurs du centre de formation répond à un double besoin: permettre une grosse vente annuelle garantissant l’équilibre financier et limiter l’explosion de la masse salariale tout en étant performant sur le plan sportif avec eux.
A la lumière des points exposés il apparaît donc maintenant probable de voir l’Olympique Lyonnais continuer de s’appuyer sur ce qu’il sait faire de mieux depuis des années pour accompagner son changement de dimension. C’est-à-dire mettre en valeur son Académie.
1Thiago Mendes (Lille 22M€) - Anderson (Sampdoria Gênes 25 + 5 M€) - Reine Adélaïde (Angers 25 + 2 M€ vraisemblablement)
2 Lacazette, Tolisso, Umtiti, Lopes, Ferri, Diakhaby, Grenier, Gonalons, Fekir...
3Critères: nombre de contratsprofessionnels signés par les joueurs formés au club/nombre de matches joués en équipe première par les joueurs formés au club/nombre dematches joués en sélection nationale par les joueurs formés au club/nombre de diplômes scolaires obtenus par les joueurs formés au club/contrat et ancienneté des éducateurs
4 Kemen 2015, Tousart 2015, Mateta 2016, Cornet 2015, Griffiths 2018, Solet 2018, , Pintor 2018, Fontaine 2019, Wissa 2019, Deyonge 2019, Fofana 2019
5Bordeaux : racheté par un fonds d’investissement américain qui va chercher à faire du profit avec le club en misant sur des joueurs comme Josh Maja en provenance de Sunderland.LOSC : Racheté par le Luxembourgeois Gérard Lopez grâce à des emprunts financiers que le club doit rembourser grâce au trading de joueur (ex :Nicolas Pépé, Rafael Leao, Thiago Mendes)
6Fekir (Real Bétis ; 19,75 + 10M€ + 20 % d’une éventuelle plus-value) – Ndombele (Tottenham ; 60M€ hors bonus) – Mendy (Real Madrid; 48 M€ hors bonus)
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