Finales de Coupe de France et de la Ligue : deux scénarios pour le nombre de spectateurs
Pour les finales de Coupe de France et de Coupe de la Ligue, deux options sont envisagées. La plus probable, avec 5 000 spectateurs, et une autre avec 30 % de la capacité du Stade de France.
Ce lundi matin, le Conseil d'État, saisi en référé par des organisations syndicales, a suspendu l'obligation d'obtenir une autorisation pour manifester, instaurée le 14 juin par l'ex-Premier ministre Édouard Philippe. Mais il a maintenu l'interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes « au regard de la situation sanitaire liée au coronavirus ».
Cette décision n'est pas forcément définitive, puisque après l'adoption par le Parlement, jeudi dernier, du projet de loi organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire le 11 juillet, le gouvernement doit préciser, à la fin de la semaine, son intention pour les « grands rassemblements » (matches en plein air, concerts...).
Seul le premier niveau du Stade de France ouvert ?
Du côté de la Fédération et de la Ligue, on ne sait toujours pas si ce maximum de 5 000 spectateurs (actuellement prévu jusqu'au 31 août) sera maintenu, voire prolongé, ou si une plus grande capacité d'accueil sera finalement autorisée. En attendant les deux instances se préparent à deux scénarios pour la finale de la Coupe de France, le 24 juillet, puis pour celle de la Coupe de la Ligue, une semaine plus tard.
Vendredi dernier, la FFF et la LFP se sont réunies afin de mettre en place les différents schémas envisagés. Le premier et le plus probable, avec seulement 5 000 spectateurs au Stade de France, est le plus restrictif. Seul le premier niveau (le plus bas) de l'enceinte serait ouvert. Il y aurait 1 500 places réservées aux « accrédités » (joueurs, staffs, stadiers, personnel d'organisation, production télévisée, journalistes...). Il resterait alors 3 500 places possibles. Sur ce total, 1 200 billets seraient attribués à chacun des deux finalistes (PSG et Saint-Étienne pour la Coupe de France, et PSG et Lyon pour la Coupe de la Ligue). Il resterait alors 1 100 places pour la « famille football » (présidents de ligues, de districts, de clubs professionnels...) et les partenaires.
Jusqu'à 25 000 personnes dans le meilleur des cas
La seconde option, celle évidemment souhaitée mais qui a moins de chances de se réaliser, est de pouvoir utiliser 30 % de la capacité du stade de France, soit autour de 25 000 personnes (les deux premiers niveaux seraient ouverts). La règle serait la même, avec environ 70 % de places réservées aux clubs finalistes. Il y aurait alors un peu plus de stadiers et toujours le même nombre de places pour les accrédités, les dirigeants du football français et les sponsors.
Le prix des tickets serait autour de 15 euros, avec la possibilité de se regrouper à trois ou quatre « entre amis ». Mais il faudra obligatoirement un siège vide entre des groupes différents. Les supporters des finalistes devraient être positionnés chacun derrière un but, les seuls endroits où ils peuvent être physiquement séparés et avoir des accès différenciés. L'autre solution serait de les placer en face de la tribune présidentielle. Ce serait sans doute mieux pour la réalisation télévisée, mais moins pour la sécurité.
À l'issue de la rencontre, la cérémonie se fera sur la pelouse pour éviter aux joueurs de monter dans la tribune présidentielle. Le trophée sera sur une stèle et sera brandi par le capitaine de l'équipe victorieuse. L'idée est que le moins de personnes possible ne le touchent avant qu'il ne soit soulevé par les vainqueurs.
L'Equipe
Pour les finales de Coupe de France et de Coupe de la Ligue, deux options sont envisagées. La plus probable, avec 5 000 spectateurs, et une autre avec 30 % de la capacité du Stade de France.
Ce lundi matin, le Conseil d'État, saisi en référé par des organisations syndicales, a suspendu l'obligation d'obtenir une autorisation pour manifester, instaurée le 14 juin par l'ex-Premier ministre Édouard Philippe. Mais il a maintenu l'interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes « au regard de la situation sanitaire liée au coronavirus ».
Cette décision n'est pas forcément définitive, puisque après l'adoption par le Parlement, jeudi dernier, du projet de loi organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire le 11 juillet, le gouvernement doit préciser, à la fin de la semaine, son intention pour les « grands rassemblements » (matches en plein air, concerts...).
Seul le premier niveau du Stade de France ouvert ?
Du côté de la Fédération et de la Ligue, on ne sait toujours pas si ce maximum de 5 000 spectateurs (actuellement prévu jusqu'au 31 août) sera maintenu, voire prolongé, ou si une plus grande capacité d'accueil sera finalement autorisée. En attendant les deux instances se préparent à deux scénarios pour la finale de la Coupe de France, le 24 juillet, puis pour celle de la Coupe de la Ligue, une semaine plus tard.
Vendredi dernier, la FFF et la LFP se sont réunies afin de mettre en place les différents schémas envisagés. Le premier et le plus probable, avec seulement 5 000 spectateurs au Stade de France, est le plus restrictif. Seul le premier niveau (le plus bas) de l'enceinte serait ouvert. Il y aurait 1 500 places réservées aux « accrédités » (joueurs, staffs, stadiers, personnel d'organisation, production télévisée, journalistes...). Il resterait alors 3 500 places possibles. Sur ce total, 1 200 billets seraient attribués à chacun des deux finalistes (PSG et Saint-Étienne pour la Coupe de France, et PSG et Lyon pour la Coupe de la Ligue). Il resterait alors 1 100 places pour la « famille football » (présidents de ligues, de districts, de clubs professionnels...) et les partenaires.
Jusqu'à 25 000 personnes dans le meilleur des cas
La seconde option, celle évidemment souhaitée mais qui a moins de chances de se réaliser, est de pouvoir utiliser 30 % de la capacité du stade de France, soit autour de 25 000 personnes (les deux premiers niveaux seraient ouverts). La règle serait la même, avec environ 70 % de places réservées aux clubs finalistes. Il y aurait alors un peu plus de stadiers et toujours le même nombre de places pour les accrédités, les dirigeants du football français et les sponsors.
Le prix des tickets serait autour de 15 euros, avec la possibilité de se regrouper à trois ou quatre « entre amis ». Mais il faudra obligatoirement un siège vide entre des groupes différents. Les supporters des finalistes devraient être positionnés chacun derrière un but, les seuls endroits où ils peuvent être physiquement séparés et avoir des accès différenciés. L'autre solution serait de les placer en face de la tribune présidentielle. Ce serait sans doute mieux pour la réalisation télévisée, mais moins pour la sécurité.
À l'issue de la rencontre, la cérémonie se fera sur la pelouse pour éviter aux joueurs de monter dans la tribune présidentielle. Le trophée sera sur une stèle et sera brandi par le capitaine de l'équipe victorieuse. L'idée est que le moins de personnes possible ne le touchent avant qu'il ne soit soulevé par les vainqueurs.
L'Equipe
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