L’international, qui a prolongé
jusqu’en 2010, n’a toujours pas
marqué cette saison.
Mais il ne perd pas espoir.
LYON –
de notre envoyé spécial
permanent
ORIGINAIRE, comme Coupet
et Sagnol, de la Haute-Loire
– le département le plus représenté
actuellement en équipe de
France – Sidney Govou, arrivé à Lyon
en provenance du Puy-en-Velay
en 1998, fait déjà partie de l’histoire
de l’OL. Avec Coupet et Caçapa,
le milieu offensif droit a en effet
participé à toutes les conquêtes de
l’OL depuis 2000, soit ce pantagruélique
bilan : cinq titres et cinq Trophées
des champions consécutifs,
une Coupe de la Ligue (2001). International
à 25 reprises, Govou a aussi
vécu in extremis la dernière Coupe
du monde avec les Bleus, en palliant
le forfait de dernière minute de
Djibril Cissé.
Et théoriquement, selon les termes
du nouveau contrat – son troisième
avec Lyon – que Govou a signé
il y a trois semaines, il est lié jusqu’en
2010. Pourtant, il avait
clairement envisagé de quitter
le club en fin de saison dernière, pour
la troisième fois de sa carrière, sans
plus de succès que les deux fois
précédentes.
Mais l’OL étant très bien parti pour
aller chercher un sixième titre d’affilée,
il n’en ressent aucune amertume.
« Même si on a tous envie
d’aller enfin au bout en Ligue des
champions, le Championnat reste
l’objectif prioritaire », rappelle-t-il
ense réjouissant, finalement, d’avoir
prolongé son bail début novembre.
« À 27 ans, j’entre
dans mes meilleures
années de footballeur »
Pour des raisons administratives,
le dossier avait peu évolué en
septembre-octobre, alors que Jean-
Michel Aulas avait pourtant annoncé,
juste avant le début de la Ligue
des champions, qu’un accord avait
été trouvé avec le vice-doyen (*) de
l’effectif rhodanien.
En revanche, s’il ne peut se satisfaire
des deux passes décisives figurant
pour l’instant à son compteur
2006-2007, il en a terminé avec une
petite alerte musculaire derrière la
cuisse gauche, ressentie face à
Valenciennes, et avoue avoir hâte de
trouver le chemin des filets : « J’ai
réussi un doublé au mois d’août
contre l’Italie avec l’équipe de
France (3-1). Mais pour l’instant, je
n’ai pas encore marqué une seule
fois en club. Et ça commence effectivement
à me manquer pour de bon.
D’un autre côté, les occasions sont
là, je pense donc que ça ne va plus
tarder à venir. »
S’il n’a pas assuré qu’il titulariserait
Govou au Mans, Gérard Houllier
n’en doute pas : « Cette situation me
rassurerait presque ! Ça signifie que
cela va bientôt arriver. » Or, le coach
lyonnais est persuadé que s’il y a eu,
dans son effectif, une certaine usure
psychologique en novembre, elle
n’est plus d’actualité.
« On sort même d’une très bonne
semaine d’entraînement, avec
notamment de l’excellent travail
fourni mardi et mercredi sur des
séances à thèmes », poursuit Houllier,
auquel il n’a pas échappé que
Govou a signé quelques buts très
spectaculaires lors des ateliers réservés
aux attaquants. De bon augure
pour l’international ? « Tout ce que
je sais, c’est qu’en discutant de mon
âge avec Robert Duverne l’autre
jour, on a conclu qu’à vingt-sept ans,
j’entre, en principe, dans mes meilleures
années de footballeur. »
Il risque de réserver ces meilleures
années à l’OL alors qu’il avait
pourtant vraiment cru, au printemps
dernier, qu’il était temps de découvrir
d’autres horizons. Home,
sweet home…
CLAUDE CHEVALLY
(*) Le plus ancien dans le groupe est
Coupet, arrivé en 1997.
Désolé pour la mise en pageoops ... mais c'est un copier coller à partir d'un pdf.
jusqu’en 2010, n’a toujours pas
marqué cette saison.
Mais il ne perd pas espoir.
LYON –
de notre envoyé spécial
permanent
ORIGINAIRE, comme Coupet
et Sagnol, de la Haute-Loire
– le département le plus représenté
actuellement en équipe de
France – Sidney Govou, arrivé à Lyon
en provenance du Puy-en-Velay
en 1998, fait déjà partie de l’histoire
de l’OL. Avec Coupet et Caçapa,
le milieu offensif droit a en effet
participé à toutes les conquêtes de
l’OL depuis 2000, soit ce pantagruélique
bilan : cinq titres et cinq Trophées
des champions consécutifs,
une Coupe de la Ligue (2001). International
à 25 reprises, Govou a aussi
vécu in extremis la dernière Coupe
du monde avec les Bleus, en palliant
le forfait de dernière minute de
Djibril Cissé.
Et théoriquement, selon les termes
du nouveau contrat – son troisième
avec Lyon – que Govou a signé
il y a trois semaines, il est lié jusqu’en
2010. Pourtant, il avait
clairement envisagé de quitter
le club en fin de saison dernière, pour
la troisième fois de sa carrière, sans
plus de succès que les deux fois
précédentes.
Mais l’OL étant très bien parti pour
aller chercher un sixième titre d’affilée,
il n’en ressent aucune amertume.
« Même si on a tous envie
d’aller enfin au bout en Ligue des
champions, le Championnat reste
l’objectif prioritaire », rappelle-t-il
ense réjouissant, finalement, d’avoir
prolongé son bail début novembre.
« À 27 ans, j’entre
dans mes meilleures
années de footballeur »
Pour des raisons administratives,
le dossier avait peu évolué en
septembre-octobre, alors que Jean-
Michel Aulas avait pourtant annoncé,
juste avant le début de la Ligue
des champions, qu’un accord avait
été trouvé avec le vice-doyen (*) de
l’effectif rhodanien.
En revanche, s’il ne peut se satisfaire
des deux passes décisives figurant
pour l’instant à son compteur
2006-2007, il en a terminé avec une
petite alerte musculaire derrière la
cuisse gauche, ressentie face à
Valenciennes, et avoue avoir hâte de
trouver le chemin des filets : « J’ai
réussi un doublé au mois d’août
contre l’Italie avec l’équipe de
France (3-1). Mais pour l’instant, je
n’ai pas encore marqué une seule
fois en club. Et ça commence effectivement
à me manquer pour de bon.
D’un autre côté, les occasions sont
là, je pense donc que ça ne va plus
tarder à venir. »
S’il n’a pas assuré qu’il titulariserait
Govou au Mans, Gérard Houllier
n’en doute pas : « Cette situation me
rassurerait presque ! Ça signifie que
cela va bientôt arriver. » Or, le coach
lyonnais est persuadé que s’il y a eu,
dans son effectif, une certaine usure
psychologique en novembre, elle
n’est plus d’actualité.
« On sort même d’une très bonne
semaine d’entraînement, avec
notamment de l’excellent travail
fourni mardi et mercredi sur des
séances à thèmes », poursuit Houllier,
auquel il n’a pas échappé que
Govou a signé quelques buts très
spectaculaires lors des ateliers réservés
aux attaquants. De bon augure
pour l’international ? « Tout ce que
je sais, c’est qu’en discutant de mon
âge avec Robert Duverne l’autre
jour, on a conclu qu’à vingt-sept ans,
j’entre, en principe, dans mes meilleures
années de footballeur. »
Il risque de réserver ces meilleures
années à l’OL alors qu’il avait
pourtant vraiment cru, au printemps
dernier, qu’il était temps de découvrir
d’autres horizons. Home,
sweet home…
CLAUDE CHEVALLY
(*) Le plus ancien dans le groupe est
Coupet, arrivé en 1997.
Désolé pour la mise en pageoops ... mais c'est un copier coller à partir d'un pdf.
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