Francesco Totti face à Juninho-Photo : Panoramic Meilleur buteur en activité du Calcio, avec 139 buts inscrits, capitaine et superstar de la Roma, Francesco Totti s'est confié à Sport avant le match contre l'OL, qu'il prend très au sérieux.
Avez-vous été surpris par le début d'année très difficile de L'Olympique Lyonnais en championnat ?
Francesco Totti : "Les Lyonnais, qui possèdent beaucoup de points d'avance sur leurs principaux poursuivants, ont peut-être choisi de ralentir au mois de janvier pour mieux se concentrer sur la Ligue des Champions, surtout après leur élimination en Coupe de France. Il ne faut pas se leurrer. L'Europe reste l'objectif principal des Lyonnais. Ils n'ont d'ailleurs jamais caché leur envie de gagner la Champions League...
En France, on a pourtant parlé de crise...
C'est absurde. Les équipes comme Lyon ont toujours la force de réagir dans les moments les plus difficiles. En tout cas, ici à Rome, on sait tous que ce sera extrêmement difficile de les éliminer.
Chelsea, le Real Madrid, le Bayern Munich, le PSV ou encore Lyon : plusieurs des équipes qui vont disputer ces 1/8 de finale de la Ligue des Champions ont récemment connu des périodes délicates. Y a-t-il une explication à cela ?
Je crois que c'est le hasard. Ce n'est pas une question de préparation physique bâclée ou trop lourde à absorber, comme il en a été question pour Lyon. Je pense que c'est surtout la conséquence d'une saison longue et fatigante. Cela peut arriver à tout le monde de rater quelques matches. Nous aussi, à la Roma, nous avons eu quelques passages à vide. C'est impossible de bien jouer toute l'année !
Les deux Français de l'AS Roma, Philippe Mexès et Ricardo Faty, vous ont-ils donné des tuyaux sur votre adversaire ?
Le football français n'a pas de secret pour moi. N'oubliez pas que j'ai croisé, il n'y a pas si longtemps, l'équipe de France à la Coupe du monde (il rigole)... Cela fait des années que je suis les performances de l'OL. J'ai vu beaucoup de leurs matches. Faty et Mexès m'ont quand même dit que ce serait très dur. Mais ça, je m'en doutais déjà. Lyon est aujourd'hui une équipe très dangereuse en Europe. C'est un club très solide, qui vient d'entrer en bourse. C'est aussi un signe !
Que savez-vous des joueurs lyonnais ?
Tout le monde connaît la valeur technique individuelle et collective de cette équipe. Des joueurs comme Juninho, Malouda ou Wiltord peuvent faire basculer une rencontre à tout moment. Ce sont de sacrés footballeurs. Pour moi, ce sont des champions.
Quelle est la qualité principale de cette équipe ?
Je dirais que c'est le groupe, avant tout. Et en plus, les Lyonnais pratiquent un très beau football, très agréable à regarder.
Un défaut, malgré tout ?
Apparemment, il n'y en a pas. À nous d'essayer de le découvrir !
Qu'avez-vous pensé au moment où vous avez su que la Roma allait rencontrer l'OL ?
Je me suis dit qu'on n'avait pas eu de chance. Je le répète, Lyon est l'un des pires adversaires que la Roma pouvait tirer. Cela dit, mes favoris pour la victoire finale dans cette Champions League restent Barcelone, le Real Madrid et Chelsea...
Qui auriez-vous préféré rencontrer ?
En Champions League, c'est difficile à dire, surtout quand on arrive en 1/8 de finale. C'est banal, ce que je dis, mais toutes les équipes encore qualifiées sont redoutables. Un peu plus encore si celles-ci sont au top physiquement le moment venu. C'est justement le cas de Lyon qui, je crois, a basé tout son travail physique du début janvier dans cette optique...
Y aura-t-il, mercredi soir, un plan anti-Juninho, l'homme dont les coups francs sont si souvent décisifs ?
Nous devrons faire très attention à ne pas lui laisser trop d'espaces, à ne pas lui permettre de décocher des frappes aux 25 m. C'est pour moi l'un des meilleurs joueurs évoluant en Europe actuellement.
Quand on parle de l'AS Roma, on pense tout de suite à vous. Comment assumez-vous ce rôle de star dans un club où tout tourne autour de vous ?
Je ne voudrais pas passer pour quelqu'un de prétentieux mais je suis habitué à ça, maintenant. Pour être franc, je n'aime pas le mot star. À Rome, nous formons avant tout un groupe. Nous gagnons et nous perdons tous ensemble !
L'année dernière, vous aviez déclaré que si vous remportiez, comme Lyon, cinq titres d'affilée avec la Roma, vous quitteriez le football...
(Amusé) C'était une blague. Gagner cinq titres d'affilée en Italie, c'est quasiment de la science-fiction...
Croyez-vous que l'Inter Milan, qui vient d'aligner sa 15e victoire d'affilée en Serie A, a déjà gagné le championnat ?
Non, pas du tout. Rien n'est joué...
Comment avez-vous réagi après le drame du match de Catane, où un policier a été tué ?
C'est une tragédie. On ne peut pas accepter cela. Le football doit être un divertissement, pas un sport où l'on risque de perdre sa vie... On ne peut plus continuer comme ça. J'espère que les mesures prises cette fois-ci seront suffisantes. "
Propos recueillis par Alessandra BIANCHI
www.myfreesport.fr
Avez-vous été surpris par le début d'année très difficile de L'Olympique Lyonnais en championnat ?
Francesco Totti : "Les Lyonnais, qui possèdent beaucoup de points d'avance sur leurs principaux poursuivants, ont peut-être choisi de ralentir au mois de janvier pour mieux se concentrer sur la Ligue des Champions, surtout après leur élimination en Coupe de France. Il ne faut pas se leurrer. L'Europe reste l'objectif principal des Lyonnais. Ils n'ont d'ailleurs jamais caché leur envie de gagner la Champions League...
En France, on a pourtant parlé de crise...
C'est absurde. Les équipes comme Lyon ont toujours la force de réagir dans les moments les plus difficiles. En tout cas, ici à Rome, on sait tous que ce sera extrêmement difficile de les éliminer.
Chelsea, le Real Madrid, le Bayern Munich, le PSV ou encore Lyon : plusieurs des équipes qui vont disputer ces 1/8 de finale de la Ligue des Champions ont récemment connu des périodes délicates. Y a-t-il une explication à cela ?
Je crois que c'est le hasard. Ce n'est pas une question de préparation physique bâclée ou trop lourde à absorber, comme il en a été question pour Lyon. Je pense que c'est surtout la conséquence d'une saison longue et fatigante. Cela peut arriver à tout le monde de rater quelques matches. Nous aussi, à la Roma, nous avons eu quelques passages à vide. C'est impossible de bien jouer toute l'année !
Les deux Français de l'AS Roma, Philippe Mexès et Ricardo Faty, vous ont-ils donné des tuyaux sur votre adversaire ?
Le football français n'a pas de secret pour moi. N'oubliez pas que j'ai croisé, il n'y a pas si longtemps, l'équipe de France à la Coupe du monde (il rigole)... Cela fait des années que je suis les performances de l'OL. J'ai vu beaucoup de leurs matches. Faty et Mexès m'ont quand même dit que ce serait très dur. Mais ça, je m'en doutais déjà. Lyon est aujourd'hui une équipe très dangereuse en Europe. C'est un club très solide, qui vient d'entrer en bourse. C'est aussi un signe !
Que savez-vous des joueurs lyonnais ?
Tout le monde connaît la valeur technique individuelle et collective de cette équipe. Des joueurs comme Juninho, Malouda ou Wiltord peuvent faire basculer une rencontre à tout moment. Ce sont de sacrés footballeurs. Pour moi, ce sont des champions.
Quelle est la qualité principale de cette équipe ?
Je dirais que c'est le groupe, avant tout. Et en plus, les Lyonnais pratiquent un très beau football, très agréable à regarder.
Un défaut, malgré tout ?
Apparemment, il n'y en a pas. À nous d'essayer de le découvrir !
Qu'avez-vous pensé au moment où vous avez su que la Roma allait rencontrer l'OL ?
Je me suis dit qu'on n'avait pas eu de chance. Je le répète, Lyon est l'un des pires adversaires que la Roma pouvait tirer. Cela dit, mes favoris pour la victoire finale dans cette Champions League restent Barcelone, le Real Madrid et Chelsea...
Qui auriez-vous préféré rencontrer ?
En Champions League, c'est difficile à dire, surtout quand on arrive en 1/8 de finale. C'est banal, ce que je dis, mais toutes les équipes encore qualifiées sont redoutables. Un peu plus encore si celles-ci sont au top physiquement le moment venu. C'est justement le cas de Lyon qui, je crois, a basé tout son travail physique du début janvier dans cette optique...
Y aura-t-il, mercredi soir, un plan anti-Juninho, l'homme dont les coups francs sont si souvent décisifs ?
Nous devrons faire très attention à ne pas lui laisser trop d'espaces, à ne pas lui permettre de décocher des frappes aux 25 m. C'est pour moi l'un des meilleurs joueurs évoluant en Europe actuellement.
Quand on parle de l'AS Roma, on pense tout de suite à vous. Comment assumez-vous ce rôle de star dans un club où tout tourne autour de vous ?
Je ne voudrais pas passer pour quelqu'un de prétentieux mais je suis habitué à ça, maintenant. Pour être franc, je n'aime pas le mot star. À Rome, nous formons avant tout un groupe. Nous gagnons et nous perdons tous ensemble !
L'année dernière, vous aviez déclaré que si vous remportiez, comme Lyon, cinq titres d'affilée avec la Roma, vous quitteriez le football...
(Amusé) C'était une blague. Gagner cinq titres d'affilée en Italie, c'est quasiment de la science-fiction...
Croyez-vous que l'Inter Milan, qui vient d'aligner sa 15e victoire d'affilée en Serie A, a déjà gagné le championnat ?
Non, pas du tout. Rien n'est joué...
Comment avez-vous réagi après le drame du match de Catane, où un policier a été tué ?
C'est une tragédie. On ne peut pas accepter cela. Le football doit être un divertissement, pas un sport où l'on risque de perdre sa vie... On ne peut plus continuer comme ça. J'espère que les mesures prises cette fois-ci seront suffisantes. "
Propos recueillis par Alessandra BIANCHI
www.myfreesport.fr
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