Ligue 1 - Après avoir signé son contrat de deux ans, Alain Perrin a livré ses ambitions avec Lyon : continuer à faire progresser le club. Pour cela, le nouvel entraîneur souhaite recruter quelques joueurs, notamment Karim Ziani, mais souhaite avant tout conserver les cadres de l'équipe.
ALAIN PERRIN, que représente pour vous le fait d'entraîner Lyon ?
A.P. : Je suis très heureux de rejoindre l'Olympique lyonnais. Et je suis également très fier de travailler ici dans ce club qui a été six fois champion de France. Mais, pour moi, ça n'est pas un aboutissement ou une finalité en soi. Pour tout joueur ou entraîneur, lorsque l'on est un compétiteur, l'important est de franchir des étapes pour aller vers le haut. Effectivement, je viens à Lyon avec beaucoup d'ambitions pour continuer à faire progresser le club. Et on sait que la marge de progression est difficile ici lorsque l'on est déjà champion de France. Mais c'est mon objectif personnel de poursuivre cette marche en avant.
Arrivez-vous à l'OL avec votre propre staff ?
A.P. : Bien évidemment, je serai accompagné de Christophe Galthier qui est mon adjoint. Et je m'inscris dans le projet du club qui a déjà fait ses preuves avec Bernard Lacombe et les gens qui faisaient déjà partie du staff technique : Joël Bats pour les gardiens, Robert Duverne comme préparateur physique et Bruno Genesio qui sera également mon adjoint. C'est un mariage de raison où les deux parties sont sur la même ligne directrice sur le mode de fonctionnement. On va travailler pour faire en sorte de continuer d'avoir des résultats pour l'Olympique lyonnais.
Venir à Lyon constitue-t-il un risque ?
A.P. : Le risque fait partie de notre métier. Quand un club réussit particulièrement bien, qui est tut en haut, c'est une longévité que l'on n'a jamais connu en France. Il y encore des records à battre. Si on ne veut pas prendre de risques, on ne fait pas ce métier donc, de mon côté, il n'y a vraiment aucune appréhension à avoir. Je connais mes compétences à mener un groupe de haut niveau. J'ai découvert ça quand j'étais à Marseille. La pression, je sais gérer.
Lors de l'arrivée de Gérard Houllier, Jean-Michel Aulas avait insisté sur l'importance de l'expérience en Coupe d'Europe...
A.P. : J'ai quand même fait une vingtaine de matches de Coupe d'Europe. J'ai joué la Ligue des Champions, la Coupe de l'UEFA ou la Coupe Intertoto avec l'OM. C'est quelque chose que j'ai apprécié, ça ne m'a pas posé de problème. Avec un effectif et un staff de meilleure qualité, je ne doute pas que l'on puisse défendre nos chances valablement. L'important est surtout d'avoir ces joueurs de talents car ce sont quand même eux qui sont capables de faire la différence sur le terrain.
Avez-vous déjà formulé des envies de joueurs pour la saison prochaine ?
A.P. : J'ai proposé effectivement quelques noms, notamment plusieurs joueurs de l'équipe de France qui peuvent actuellement être blessés ou en instance de départ. Vous devinirez facilement les joueurs qui peuvent faire partie de cette liste. Avec Bernard (Lacombe), on s'attèle déjà à prendre contact car l'Olympique lyonnais est très sollicité. Le président m'a fait part de toutes les sollicitations provenant de joueurs. Mais, bien évidement, je m'inscris dans la continuité qui est de conserver ces joueurs qui ont montré tant de qualités. Maintenant, en fonction des départs, il faudra compenser. Evidemment, le groupe était cohérent, a montré sa valeur mais il faudra compenser.
La venue de Karim Ziani fait-elle partie de vos priorités ?
A.P. : J'ai effectivement beaucoup apprécié de travailler avec Karim Ziani qui a apporté beaucoup au FC Sochaux. Mais c'est encore un peu tôt pour s'avancer comme cela sur des noms. Pour le moment, il faut affiner la réflexion sur les joueurs partants. On est plus préoccupés actuellement par le fait de conforter certains joueurs qui ont des sollicitations. Je vais appeler certains de ces joueurs pour leur faire part de mon souhait de travailler avec eux mais aussi de les conforter dans leur désir de rester à Lyon. Ma première démarche sera celle-ci. Après, en fonction des départs, on verra comment renforcer l'OL.
Vous souhaitez retenir Florent Malouda et Eric Abidal ?
A.P. : Bien évidemment ! Il faut conserver ce côté gauche qui fait tout d'envieux partout en Europe et qui est très sollicité. Je les appellerai bien-sûr, davantage pour savoir quel est leur degré de volonté de partir. Mais on connaît aussi ce désir d'ascension de certains joueurs, ce désir d'aller voir du pays ou d'aller tenter sa chance ailleurs. A partir de discussion, on verra s'ils sont vraiment déterminés à partir ou à rester avec nous. Puis le club réagira.
Allez-vous faire évoluer le jeu de Lyon ?
A.P. : J'ai trouvé que Lyon n'était pas très performant dans le jeu cette année... (Sourire) C'est bien évidemment un petit clin d'oeil à Gérard. Il me semble que Lyon possédait tout de même la meilleure attaque et la meilleure défense. Donc il y avait une équipe qui était déjà performante. Mais j'ai bien sûr des idées sur le jeu. Je suis quelqu'un qui prône en premier lieu l'efficacité, elle est déjà là. Il y aussi le spectacle mais ça ne vient pas simplement pour l'amour du jeu. Mais vous connaissez ma philosophie de jeu. C'était déjà la même avec Sochaux, Troyes ou même Marseille. Je ne pense pas que ce soit antinomique avec l'efficacité.
Pour vous, le 4-3-3 à la lyonnaise est donc la meilleure solution ?
A.P. : Je crois que c'était la meilleure solution. C'était une base. Au niveau du système de jeu, je m'appuierai sur ce qui a déjà été fait ici car les joueurs ont des repères. Et c'est éventuellement avec les caractéristiques des nouveaux joueurs que l'on verra ce qui fonctionne le mieux. Il y aura une recherche avec tout l'effectif pendant la préparation. Je n'ai pas un dogme sur un système de jeu. Ça n'est pas le système qui est le plus important mais ce sont des principes d'animation. Il faut s'appuyer sur les points forts des joueurs.
src : Eurosport
ALAIN PERRIN, que représente pour vous le fait d'entraîner Lyon ?
A.P. : Je suis très heureux de rejoindre l'Olympique lyonnais. Et je suis également très fier de travailler ici dans ce club qui a été six fois champion de France. Mais, pour moi, ça n'est pas un aboutissement ou une finalité en soi. Pour tout joueur ou entraîneur, lorsque l'on est un compétiteur, l'important est de franchir des étapes pour aller vers le haut. Effectivement, je viens à Lyon avec beaucoup d'ambitions pour continuer à faire progresser le club. Et on sait que la marge de progression est difficile ici lorsque l'on est déjà champion de France. Mais c'est mon objectif personnel de poursuivre cette marche en avant.
Arrivez-vous à l'OL avec votre propre staff ?
A.P. : Bien évidemment, je serai accompagné de Christophe Galthier qui est mon adjoint. Et je m'inscris dans le projet du club qui a déjà fait ses preuves avec Bernard Lacombe et les gens qui faisaient déjà partie du staff technique : Joël Bats pour les gardiens, Robert Duverne comme préparateur physique et Bruno Genesio qui sera également mon adjoint. C'est un mariage de raison où les deux parties sont sur la même ligne directrice sur le mode de fonctionnement. On va travailler pour faire en sorte de continuer d'avoir des résultats pour l'Olympique lyonnais.
Venir à Lyon constitue-t-il un risque ?
A.P. : Le risque fait partie de notre métier. Quand un club réussit particulièrement bien, qui est tut en haut, c'est une longévité que l'on n'a jamais connu en France. Il y encore des records à battre. Si on ne veut pas prendre de risques, on ne fait pas ce métier donc, de mon côté, il n'y a vraiment aucune appréhension à avoir. Je connais mes compétences à mener un groupe de haut niveau. J'ai découvert ça quand j'étais à Marseille. La pression, je sais gérer.
Lors de l'arrivée de Gérard Houllier, Jean-Michel Aulas avait insisté sur l'importance de l'expérience en Coupe d'Europe...
A.P. : J'ai quand même fait une vingtaine de matches de Coupe d'Europe. J'ai joué la Ligue des Champions, la Coupe de l'UEFA ou la Coupe Intertoto avec l'OM. C'est quelque chose que j'ai apprécié, ça ne m'a pas posé de problème. Avec un effectif et un staff de meilleure qualité, je ne doute pas que l'on puisse défendre nos chances valablement. L'important est surtout d'avoir ces joueurs de talents car ce sont quand même eux qui sont capables de faire la différence sur le terrain.
Avez-vous déjà formulé des envies de joueurs pour la saison prochaine ?
A.P. : J'ai proposé effectivement quelques noms, notamment plusieurs joueurs de l'équipe de France qui peuvent actuellement être blessés ou en instance de départ. Vous devinirez facilement les joueurs qui peuvent faire partie de cette liste. Avec Bernard (Lacombe), on s'attèle déjà à prendre contact car l'Olympique lyonnais est très sollicité. Le président m'a fait part de toutes les sollicitations provenant de joueurs. Mais, bien évidement, je m'inscris dans la continuité qui est de conserver ces joueurs qui ont montré tant de qualités. Maintenant, en fonction des départs, il faudra compenser. Evidemment, le groupe était cohérent, a montré sa valeur mais il faudra compenser.
La venue de Karim Ziani fait-elle partie de vos priorités ?
A.P. : J'ai effectivement beaucoup apprécié de travailler avec Karim Ziani qui a apporté beaucoup au FC Sochaux. Mais c'est encore un peu tôt pour s'avancer comme cela sur des noms. Pour le moment, il faut affiner la réflexion sur les joueurs partants. On est plus préoccupés actuellement par le fait de conforter certains joueurs qui ont des sollicitations. Je vais appeler certains de ces joueurs pour leur faire part de mon souhait de travailler avec eux mais aussi de les conforter dans leur désir de rester à Lyon. Ma première démarche sera celle-ci. Après, en fonction des départs, on verra comment renforcer l'OL.
Vous souhaitez retenir Florent Malouda et Eric Abidal ?
A.P. : Bien évidemment ! Il faut conserver ce côté gauche qui fait tout d'envieux partout en Europe et qui est très sollicité. Je les appellerai bien-sûr, davantage pour savoir quel est leur degré de volonté de partir. Mais on connaît aussi ce désir d'ascension de certains joueurs, ce désir d'aller voir du pays ou d'aller tenter sa chance ailleurs. A partir de discussion, on verra s'ils sont vraiment déterminés à partir ou à rester avec nous. Puis le club réagira.
Allez-vous faire évoluer le jeu de Lyon ?
A.P. : J'ai trouvé que Lyon n'était pas très performant dans le jeu cette année... (Sourire) C'est bien évidemment un petit clin d'oeil à Gérard. Il me semble que Lyon possédait tout de même la meilleure attaque et la meilleure défense. Donc il y avait une équipe qui était déjà performante. Mais j'ai bien sûr des idées sur le jeu. Je suis quelqu'un qui prône en premier lieu l'efficacité, elle est déjà là. Il y aussi le spectacle mais ça ne vient pas simplement pour l'amour du jeu. Mais vous connaissez ma philosophie de jeu. C'était déjà la même avec Sochaux, Troyes ou même Marseille. Je ne pense pas que ce soit antinomique avec l'efficacité.
Pour vous, le 4-3-3 à la lyonnaise est donc la meilleure solution ?
A.P. : Je crois que c'était la meilleure solution. C'était une base. Au niveau du système de jeu, je m'appuierai sur ce qui a déjà été fait ici car les joueurs ont des repères. Et c'est éventuellement avec les caractéristiques des nouveaux joueurs que l'on verra ce qui fonctionne le mieux. Il y aura une recherche avec tout l'effectif pendant la préparation. Je n'ai pas un dogme sur un système de jeu. Ça n'est pas le système qui est le plus important mais ce sont des principes d'animation. Il faut s'appuyer sur les points forts des joueurs.
src : Eurosport
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