'Lut les gones,
Les fêtes approchent et les éditeurs multiplient les livres sur notre club comme Jésus multipliait les pains, enfin paraît-il ! Faut croire que l'OL est devenu vendeur.
Même le pire des torche-culs a eu droit à son topic sur OL Café, je vous propose donc un petit zoom sur «La grande histoire de l'OL», de l'excellent Vincent Duluc de L'Equipe, paru aux éditions Prolongations.
Principe du topic : une anecdote ou une petite phrase sympa pour illlustrer les cinq premiers chapitre du bouquin (sur 20), en espérant que ça vous donner envie de le lire.
1- Les pionniers sont poilus 1918-1950
Première finale de l'histoire de la Coupe de France ( 1918 ) : FC Lyon - Olympique de Pantin.
Roger Ebrard, chevaleresque capitaine du FCL.
« ... au coeur de la première période, l'arbitre, M. Bataille, décide d'expulser René Decoux, le gardien international belge de Pantin, pour une droite décochée au visage du Lyonnais André Weber. Roger Ebrard, qui ne veut pas jouer contre une équipe sans gardien, convainc l'arbitre de laisser Decoux sur le terrain».
Fair play mais défait : 3-0 pour Pantin.
2- La Traction du maire 1950-1955
Edouard Herriot entre dans le stade Gerland à bord de sa Citroën Traction. Ovation du public.
«En fait, Edouard Herriot était entré sur la piste au moment même du but de Jacky Fatton ! La coïncidence était heureuse : dans la foulée, le maire décida d'augmenter la subvention de l'OL. IL faudra attendre un peu, alors, pour que l'on se décide, autour de lui, à lui dire la vérité.»
3- Saint-Fons ou la Martinique ? 1955-1959
André Lerond, capitaine emblématique de l'OL et défenseur de l'EDF, quitte l'OL en 1959, après huit saisons à Lyon.
«Chaque année on nous disait qu'on allait voir, l'année prochaine, on allait partir en tournée en Martinique, chez Camille Ninel, ou en Amérique du Sud. Et chaque année la tournée se terminait à Saint-Fons. On nous promettait chaque année une grande équipe, et chaque année on vendait des joueurs ...»
4- Tombés du ciel 1960-1964
L'OL recrute ses perles argentines Combin et Rambert.
Nestor Combin : «Le lendemain d'un match où j'avais marqué trois buts, à Rosario, en 1959, j'étais au café avec mes copains quand un type brun à moustache s'est approché pour me demander : "Voulez-vous jouer en France ?" J'ai éclaté de rire. On ne demande pas à un garçon de 18 ans d'aller à 6000 kilomètres de chez lui sans qu'il croie à une plaisanterie ...»
On connaît la suite.
5- Une passe au général 1964-1967
Demi-finale de Coupe de France 1967. Trois matchs sont joués, mais l'OL et Angoulême ne peuvent se départager : trois matchs nuls. Un à Limoges, l'autre à Sainté et le dernier à Marseille.
Fleury Di Nallo, capitaine de l'OL, raconte : «On ne peut pas rejouer : on est le mardi et la finale a lieu le dimanche. Pour effectuer le tirage au sort, le délégué chosit une salle, à côte des vestiaires. Il y a là les entraîneurs, les capitaines, le délégué, les trois arbitres. L'arbitre commence par me demander ce que je choisis : pile ou face ? Je choisis pile. Et c'est pile. Moi, je rentre immédiatement dans notre vestiaire pour crier : "C'est nous !" Mais les gars d'Angoulême, eux, au même moment sortent sur le terrain pour remercier leurs supporters et, comme le résultat du tirage au sort n'a pas été annoncé par le speaker, tous les spectateurs croient qu'Angoulême est qualifié, et notamment les supporters lyonnais. La plupart des Lyonnais reprendront la route en pensant qu'on est éliminés.»
Je vous laisse découvrir la suite dans le bouquin. :oui:
Les fêtes approchent et les éditeurs multiplient les livres sur notre club comme Jésus multipliait les pains, enfin paraît-il ! Faut croire que l'OL est devenu vendeur.
Même le pire des torche-culs a eu droit à son topic sur OL Café, je vous propose donc un petit zoom sur «La grande histoire de l'OL», de l'excellent Vincent Duluc de L'Equipe, paru aux éditions Prolongations.
Principe du topic : une anecdote ou une petite phrase sympa pour illlustrer les cinq premiers chapitre du bouquin (sur 20), en espérant que ça vous donner envie de le lire.
1- Les pionniers sont poilus 1918-1950
Première finale de l'histoire de la Coupe de France ( 1918 ) : FC Lyon - Olympique de Pantin.
Roger Ebrard, chevaleresque capitaine du FCL.
« ... au coeur de la première période, l'arbitre, M. Bataille, décide d'expulser René Decoux, le gardien international belge de Pantin, pour une droite décochée au visage du Lyonnais André Weber. Roger Ebrard, qui ne veut pas jouer contre une équipe sans gardien, convainc l'arbitre de laisser Decoux sur le terrain».
Fair play mais défait : 3-0 pour Pantin.
2- La Traction du maire 1950-1955
Edouard Herriot entre dans le stade Gerland à bord de sa Citroën Traction. Ovation du public.
«En fait, Edouard Herriot était entré sur la piste au moment même du but de Jacky Fatton ! La coïncidence était heureuse : dans la foulée, le maire décida d'augmenter la subvention de l'OL. IL faudra attendre un peu, alors, pour que l'on se décide, autour de lui, à lui dire la vérité.»
3- Saint-Fons ou la Martinique ? 1955-1959
André Lerond, capitaine emblématique de l'OL et défenseur de l'EDF, quitte l'OL en 1959, après huit saisons à Lyon.
«Chaque année on nous disait qu'on allait voir, l'année prochaine, on allait partir en tournée en Martinique, chez Camille Ninel, ou en Amérique du Sud. Et chaque année la tournée se terminait à Saint-Fons. On nous promettait chaque année une grande équipe, et chaque année on vendait des joueurs ...»
4- Tombés du ciel 1960-1964
L'OL recrute ses perles argentines Combin et Rambert.
Nestor Combin : «Le lendemain d'un match où j'avais marqué trois buts, à Rosario, en 1959, j'étais au café avec mes copains quand un type brun à moustache s'est approché pour me demander : "Voulez-vous jouer en France ?" J'ai éclaté de rire. On ne demande pas à un garçon de 18 ans d'aller à 6000 kilomètres de chez lui sans qu'il croie à une plaisanterie ...»
On connaît la suite.
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5- Une passe au général 1964-1967
Demi-finale de Coupe de France 1967. Trois matchs sont joués, mais l'OL et Angoulême ne peuvent se départager : trois matchs nuls. Un à Limoges, l'autre à Sainté et le dernier à Marseille.
Fleury Di Nallo, capitaine de l'OL, raconte : «On ne peut pas rejouer : on est le mardi et la finale a lieu le dimanche. Pour effectuer le tirage au sort, le délégué chosit une salle, à côte des vestiaires. Il y a là les entraîneurs, les capitaines, le délégué, les trois arbitres. L'arbitre commence par me demander ce que je choisis : pile ou face ? Je choisis pile. Et c'est pile. Moi, je rentre immédiatement dans notre vestiaire pour crier : "C'est nous !" Mais les gars d'Angoulême, eux, au même moment sortent sur le terrain pour remercier leurs supporters et, comme le résultat du tirage au sort n'a pas été annoncé par le speaker, tous les spectateurs croient qu'Angoulême est qualifié, et notamment les supporters lyonnais. La plupart des Lyonnais reprendront la route en pensant qu'on est éliminés.»
Je vous laisse découvrir la suite dans le bouquin. :oui:
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