Bonjour les gones
Nous ne sommes pas le 22/04/2009, mais comme je retrouve un peu le goût de poster sur ce forum...
N’avez-vous pas, vous aussi, ce sentiment étrange, que l’OL ne passe jamais loin ?… Que cela se joue à un tir au but dans la froideur du Brabant, à un dégagement approximatif dans le ciel Lombard, à un passement de jambe de trop sur la pelouse abîmée du vieux Gerland, qu’un rien nous sépare de tant de choses. On le tient cet exploit européen puis il file, courant de bonheur avec le sourire rageur de Pippo Tuco Inzaghi, les yeux de Lee Van Cleef Bommel pleins de roublardise, mastiquant du Ferguson chewing-gum… Ce sera pour la prochaine fois et le gone s’en va, sans vraie désillusion, se consolant avec les 6 titres acquis et se persuadant qu’il n’a vraiment pas à se plaindre d’être un supporter de l’OL ! N'a-t-il pas raison ?
Ce doux ronron de la perfection qui nous endort…
Gavé de titres, l’indigestion de palmarès le guette. Il ne va plus au stadio avec l’envie de gagner et la furia de remporter un trophée mais avec la crainte d’être second et le pressentiment de perdre le peu de lumière glanée au prix de tant d’efforts. Il est à l’image de notre club et de notre équipe. Avoir installé l’excellence comme principe mathématique et le succès comme régularité n’auront pas suffit à éclairer le mérite et l’exploit de ces 10 dernières années. Au contraire, là il faudrait voir de la grandeur, la plupart retient de la facilité pour une prouesse (remporter six titres consécutifs) jamais réalisée ni auparavant ni ailleurs… Aujourd’hui, être champion de France de football à Lyon n’est plus une fête mais un soulagement. Le joueur ne retient pas ce qu’il gagne mais prend conscience de ce qu’il ne perd pas, il a fait son métier. Nous, dans les tribunes, nous ne pouvons qu’applaudir, nous ne savons même plus ce que d’être déçu…
Pour entrer dans l’Histoire… (Western spaghetti inside)
Son nom est personne ou plutôt Terence Hill… Le génie de Leone, la zic de Morricone et Henri Fonda en Jack Beauregard, légende de l’Ouest, qui va entrer dans l’histoire en affrontant, seul, la horde sauvage ! Pour cela il faudra vaincre à Manchester, résister aux débordements des ailiers et faire face à la Hargne du Rooney, desperado des plaines anglaises ! Mais surtout ne pas avoir peur ! Ne pas avoir peur d’aligner la meilleure équipe possible ! Ne pas avoir peur de faire jouer Ben Arfa ! Ne pas avoir peur de jouer avec 7 défenseurs pour tenir un résultat ! Ne pas avoir peur de jouer les matchs pour les gagner ! Ne pas avoir peur d’imposer notre jeu ! Ne pas avoir peur de se blesser, de se faire mal, de s’imposer !
J’aimerais que l’OL ré-apprenne à perdre, c’est à dire finir les matchs sans regrets, sans cette perpétuelle impression d’être passé tout près mais de na pas y avoir goûter !
… Il ne faut pas avoir peur de perdre !
Un match à gagner dans le vieux Trafford, un point à défendre face aux bordelais et 35 ans d’Histoire à remonter pour se rappeler que la coupe de France est un si beau trophée… Tant de défis et autant de raisons d’avoir peur de ne rien gagner, de tout perdre ! Alors messieurs les dirigeants, joueurs, entraîneurs … Sachez que nous ne regretterons rien si vous parvenez à amener notre club avec l’envie, avec la ferveur et avec le cœur. Soyons solidaires :
-Que les dirigeants communiquent avec justesse : Je préconise le silencio stampa !
-Que le staff se montre pertinent dans ses choix : Je préconise de faire jouer les joueurs les plus méritant à leur meilleur poste ! Henri Fonda dans Il était une fois dans l’Ouest ! Et Terence Hill dans On l’appelle Trinita.
-Que les joueurs jouent ensemble sans intérêt personnel : Je préconise le Catenaccio à la Jasseron ! Tout le -monde défend, les attaquants attaquent !
-Que les supporters chantent de temps en temps… (Enorme bravo au Sud hier soir) et surtout qu’ils n’aient pas peur d’être déçus !
Etre déçu, le gone a le droit ! Mais avoir peur : Jamais ! L’OL entre dans une période décisive de sa saison qui pourrait bien lui offrir quelques pages dans les livres d’Histoire et pour finir avec philosophie, je citerai ce grand penseur, Terence Hill en personne:grn: : « On rencontre quelquefois son destin sur la route qu'on a pris pour l'éviter »
Je vous laisse méditer
A bientôt
Nous ne sommes pas le 22/04/2009, mais comme je retrouve un peu le goût de poster sur ce forum...
N’avez-vous pas, vous aussi, ce sentiment étrange, que l’OL ne passe jamais loin ?… Que cela se joue à un tir au but dans la froideur du Brabant, à un dégagement approximatif dans le ciel Lombard, à un passement de jambe de trop sur la pelouse abîmée du vieux Gerland, qu’un rien nous sépare de tant de choses. On le tient cet exploit européen puis il file, courant de bonheur avec le sourire rageur de Pippo Tuco Inzaghi, les yeux de Lee Van Cleef Bommel pleins de roublardise, mastiquant du Ferguson chewing-gum… Ce sera pour la prochaine fois et le gone s’en va, sans vraie désillusion, se consolant avec les 6 titres acquis et se persuadant qu’il n’a vraiment pas à se plaindre d’être un supporter de l’OL ! N'a-t-il pas raison ?
Ce doux ronron de la perfection qui nous endort…
Gavé de titres, l’indigestion de palmarès le guette. Il ne va plus au stadio avec l’envie de gagner et la furia de remporter un trophée mais avec la crainte d’être second et le pressentiment de perdre le peu de lumière glanée au prix de tant d’efforts. Il est à l’image de notre club et de notre équipe. Avoir installé l’excellence comme principe mathématique et le succès comme régularité n’auront pas suffit à éclairer le mérite et l’exploit de ces 10 dernières années. Au contraire, là il faudrait voir de la grandeur, la plupart retient de la facilité pour une prouesse (remporter six titres consécutifs) jamais réalisée ni auparavant ni ailleurs… Aujourd’hui, être champion de France de football à Lyon n’est plus une fête mais un soulagement. Le joueur ne retient pas ce qu’il gagne mais prend conscience de ce qu’il ne perd pas, il a fait son métier. Nous, dans les tribunes, nous ne pouvons qu’applaudir, nous ne savons même plus ce que d’être déçu…
Pour entrer dans l’Histoire… (Western spaghetti inside)
Son nom est personne ou plutôt Terence Hill… Le génie de Leone, la zic de Morricone et Henri Fonda en Jack Beauregard, légende de l’Ouest, qui va entrer dans l’histoire en affrontant, seul, la horde sauvage ! Pour cela il faudra vaincre à Manchester, résister aux débordements des ailiers et faire face à la Hargne du Rooney, desperado des plaines anglaises ! Mais surtout ne pas avoir peur ! Ne pas avoir peur d’aligner la meilleure équipe possible ! Ne pas avoir peur de faire jouer Ben Arfa ! Ne pas avoir peur de jouer avec 7 défenseurs pour tenir un résultat ! Ne pas avoir peur de jouer les matchs pour les gagner ! Ne pas avoir peur d’imposer notre jeu ! Ne pas avoir peur de se blesser, de se faire mal, de s’imposer !
J’aimerais que l’OL ré-apprenne à perdre, c’est à dire finir les matchs sans regrets, sans cette perpétuelle impression d’être passé tout près mais de na pas y avoir goûter !
… Il ne faut pas avoir peur de perdre !
Un match à gagner dans le vieux Trafford, un point à défendre face aux bordelais et 35 ans d’Histoire à remonter pour se rappeler que la coupe de France est un si beau trophée… Tant de défis et autant de raisons d’avoir peur de ne rien gagner, de tout perdre ! Alors messieurs les dirigeants, joueurs, entraîneurs … Sachez que nous ne regretterons rien si vous parvenez à amener notre club avec l’envie, avec la ferveur et avec le cœur. Soyons solidaires :
-Que les dirigeants communiquent avec justesse : Je préconise le silencio stampa !
-Que le staff se montre pertinent dans ses choix : Je préconise de faire jouer les joueurs les plus méritant à leur meilleur poste ! Henri Fonda dans Il était une fois dans l’Ouest ! Et Terence Hill dans On l’appelle Trinita.
-Que les joueurs jouent ensemble sans intérêt personnel : Je préconise le Catenaccio à la Jasseron ! Tout le -monde défend, les attaquants attaquent !
-Que les supporters chantent de temps en temps… (Enorme bravo au Sud hier soir) et surtout qu’ils n’aient pas peur d’être déçus !
Etre déçu, le gone a le droit ! Mais avoir peur : Jamais ! L’OL entre dans une période décisive de sa saison qui pourrait bien lui offrir quelques pages dans les livres d’Histoire et pour finir avec philosophie, je citerai ce grand penseur, Terence Hill en personne:grn: : « On rencontre quelquefois son destin sur la route qu'on a pris pour l'éviter »
Je vous laisse méditer
A bientôt
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