Il était présenté comme un prodige. Mais pour l’instant, Cesar Delgado ne s’impose pas à Lyon. Manque de rythme et adaptation difficile : l’Argentin revient sur quatre mois de galère. En attendant son heure.
Jean-Michel Aulas a-t-il commis des erreurs cette saison ? Le 14 mars dernier, le président lyonnais évoquait clairement le cas Delgado : « Le seul transfert que je regrette un peu, c’est celui de Delgado lors du Mercato hivernal alors que Loïc Rémy explosait. Mais il sera l’un des meilleurs joueurs de L1 la saison prochaine. » Quatre mois après son arrivée chez les champions de France pour trois ans et demi et 7,25 M€, César Fabian Delgado tarde en effet à faire parler la poudre. Les dribbles virevoltants de l’Argentin de 26 ans, capable de jouer des deux pieds, n’ont pas séduit Alain Perrin : deux titularisations en six matchs pour seulement 195 minutes de jeu. Et à chaque fois qu’il a été aligné d’entrée, l’OL s’est incliné (ndlr : à Lens et au Mans).
En signant à Lyon, l’ancien attaquant de Cruz Azul a eu l’impression d’arriver sur une autre planète. « Au Mexique, on jouait tranquille, à terre. Ici, tu ne vois pas beaucoup le ballon dans les pieds. Le jeu est rapide, il y a beaucoup de contacts et c’était très dur physiquement. » Tout le problème est venu de là. « Je suis arrivé sans préparation. Je m’entraînais seul en Argentine et j’étais dans l’attente de ce transfert, qui un jour était conclu, un autre non », raconte le petit gabarit d’1,75m pour 69kg. Mais depuis plusieurs semaines, l’OL découvre un autre Delgado. Confiant, souriant, « Chelito » se met en valeur à l’entraînement. « Je progresse. J’apprends à jouer avec mes partenaires. Je m’adapte petit à petit au foot d’ici et à ma nouvelle vie. Mais ce n’est pas facile. Je ne suis pas encore à 100% mais je suis bien dans ma tête et je travaille pour montrer que je peux jouer. »
Aucun regret
La détermination dans son regard est frappante. « Je me bats pour devenir un joueur important à l’OL. Je suis venu pour réussir. Actuellement, je ne joue pas parce que le coach utilise les joueurs les plus en forme. J’attends ma chance. Et quand elle viendra, je saurai en faire bon usage. C’est mon grand défi personnel. Je ne doute pas, je sais de quoi je suis capable. » S’il compte toujours taper dans l’œil d’Alfio Basile, le sélectionneur argentin (ndlr : 20 sélections pour deux buts avec l’Albiceleste), Delgado veut d’abord conquérir le cœur des Lyonnais.
« Je dois d’abord me montrer pour accrocher la sélection. Ça ne dépend que de moi. Je vais terminer la saison du mieux possible, en espérant que l’équipe ait le titre et la Coupe de France. Et cet été, je reprendrai tout de zéro. Je vais courir et travailler chaque jour. C’est là que mon défi sera lancé pour devenir titulaire la saison prochaine. » Star du championnat mexicain, dans l’anonymat de la Ligue 1, César Delgado le vit « tranquillement ». Et si c’était à refaire ? « Je reviendrais à Lyon. Je n’ai aucun regret. C’est ici que je voulais être. Mon défi est de m’imposer à l’OL et je crois en l’avenir. » Le public de Gerland n’en demande pas plus…
Jean-Michel Aulas a-t-il commis des erreurs cette saison ? Le 14 mars dernier, le président lyonnais évoquait clairement le cas Delgado : « Le seul transfert que je regrette un peu, c’est celui de Delgado lors du Mercato hivernal alors que Loïc Rémy explosait. Mais il sera l’un des meilleurs joueurs de L1 la saison prochaine. » Quatre mois après son arrivée chez les champions de France pour trois ans et demi et 7,25 M€, César Fabian Delgado tarde en effet à faire parler la poudre. Les dribbles virevoltants de l’Argentin de 26 ans, capable de jouer des deux pieds, n’ont pas séduit Alain Perrin : deux titularisations en six matchs pour seulement 195 minutes de jeu. Et à chaque fois qu’il a été aligné d’entrée, l’OL s’est incliné (ndlr : à Lens et au Mans).
En signant à Lyon, l’ancien attaquant de Cruz Azul a eu l’impression d’arriver sur une autre planète. « Au Mexique, on jouait tranquille, à terre. Ici, tu ne vois pas beaucoup le ballon dans les pieds. Le jeu est rapide, il y a beaucoup de contacts et c’était très dur physiquement. » Tout le problème est venu de là. « Je suis arrivé sans préparation. Je m’entraînais seul en Argentine et j’étais dans l’attente de ce transfert, qui un jour était conclu, un autre non », raconte le petit gabarit d’1,75m pour 69kg. Mais depuis plusieurs semaines, l’OL découvre un autre Delgado. Confiant, souriant, « Chelito » se met en valeur à l’entraînement. « Je progresse. J’apprends à jouer avec mes partenaires. Je m’adapte petit à petit au foot d’ici et à ma nouvelle vie. Mais ce n’est pas facile. Je ne suis pas encore à 100% mais je suis bien dans ma tête et je travaille pour montrer que je peux jouer. »
Aucun regret
La détermination dans son regard est frappante. « Je me bats pour devenir un joueur important à l’OL. Je suis venu pour réussir. Actuellement, je ne joue pas parce que le coach utilise les joueurs les plus en forme. J’attends ma chance. Et quand elle viendra, je saurai en faire bon usage. C’est mon grand défi personnel. Je ne doute pas, je sais de quoi je suis capable. » S’il compte toujours taper dans l’œil d’Alfio Basile, le sélectionneur argentin (ndlr : 20 sélections pour deux buts avec l’Albiceleste), Delgado veut d’abord conquérir le cœur des Lyonnais.
« Je dois d’abord me montrer pour accrocher la sélection. Ça ne dépend que de moi. Je vais terminer la saison du mieux possible, en espérant que l’équipe ait le titre et la Coupe de France. Et cet été, je reprendrai tout de zéro. Je vais courir et travailler chaque jour. C’est là que mon défi sera lancé pour devenir titulaire la saison prochaine. » Star du championnat mexicain, dans l’anonymat de la Ligue 1, César Delgado le vit « tranquillement ». Et si c’était à refaire ? « Je reviendrais à Lyon. Je n’ai aucun regret. C’est ici que je voulais être. Mon défi est de m’imposer à l’OL et je crois en l’avenir. » Le public de Gerland n’en demande pas plus…
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