Foot-L1-Lyon - Lloris: «Les choses sont claires»
Un jeune homme bien élevé et curieux. Avant de répondre à la première question, Hugo Lloris a demandé à chacun de ses interlocuteurs pour quel média il travaille. C'est rare, et c'est à souligner. A Lyon, l'arrivée d'un nouveau gardien de but n'est pas non plus très courante. Rapidement dans la conversation survient la question de son statut de successeur de Grégory Coupet. Le fait que le portier des Bleus soit contractuellement encore à Lyon l'inquiète-t-il ? «Non, pas du tout, répond Lloris du tac au tac. Ce n'est pas à moi de gérer ça. J'ai énormément de respect pour Grégory. C'est un monument, il fait partie des meubles et de la vitrine du club. Je ne sais pas s'il reste, mais ça ne me regarde pas. Moi, je suis jeune et ambitieux. Je suis là pour jouer. Pour moi, les choses sont claires.» Ce qui signifie qu'une place de titulaire lui a déjà été promise ? «On m'a recruté pour pallier le départ de Grégory. Maintenant, une place ça se gagne. Rien n'est acquis, comme de partout. Je ne suis pas arrivé dans un fauteuil. Il faut se remettre en question tout le temps. L'essentiel, c'est de bien travailler, de se sentir bien pour pouvoir m'imposer et progresser. Il n'y a aucune raison que ça se passe mal.»
Surtout au vu des premiers jours de découverte de l'OL, «une grande maison de football et à la fois une petite famille». «Il y règne une atmosphère de rigueur et de travail, souligne l'ancien Niçois. J'apprécie énormément.» Tout comme il a apprécié les premiers contacts avec Joël Bats. «Les rapports sont très bons avec lui et ils le resteront, j'en suis persuadé.» Tout comme il a apprécié également l'implication de Claude Puel dans les exercices physiques. «C'est un ancien milieu de terrain, justifie Lloris en souriant. C'est sympa qu'il partage avec nous ces moments de souffrance. C'est à l'image de l'homme qu'il est. Je peux vous dire qu'il n'a pas besoin de faire ça pour avoir mon respect.»
Sa main va mieux
Le stage de Tignes, où les Lyonnais partent mercredi matin, va permettre de «créer des liens et vivre au quotidien avec les coéquipiers». «Tant au niveau du sportif que de l'extra-sportif c'est important et primordial pour la saison», affirme Lloris qui, au final, n'éprouve aucun regret d'avoir dit non au Milan AC. «C'était le meilleur choix à faire. A moi de le prouver par la suite.» La suite, c'est la Coupe du monde 2010 et le gardien lyonnais l'a déjà en tête. A ce titre, il doit bien avoir un avis sur le maintien ou non de Raymond Domenech. Mais s'il en a un, il le gardera pour lui. «J'ai trop de respect pour pouvoir parler de quelqu'un que je connais à peine. Ce n'est pas de mon ressort.» Quant à sa blessure à la main droite, fracturée lors du dernier Nice-Lyon à la suite d'un choc avec Källström - «Je n'ai pas encore eu le temps de le remercier», en sourit-il - ce n'est (bientôt) plus qu'un mauvais souvenir. Avant même la radio de contrôle qu'il doit passer ce mardi après-midi, Lloris, qui a suivi des séances de kiné durant ses vacances, est rassuré. «Je ne ressens plus aucune douleur et j'ai des bonnes sensations.» Pas de doutes, le jeune goal de l'OL est paré pour réaliser une grande saison. Et pour garder sa simplicité et sa courtoisie. - S.L., à Lyon
Un jeune homme bien élevé et curieux. Avant de répondre à la première question, Hugo Lloris a demandé à chacun de ses interlocuteurs pour quel média il travaille. C'est rare, et c'est à souligner. A Lyon, l'arrivée d'un nouveau gardien de but n'est pas non plus très courante. Rapidement dans la conversation survient la question de son statut de successeur de Grégory Coupet. Le fait que le portier des Bleus soit contractuellement encore à Lyon l'inquiète-t-il ? «Non, pas du tout, répond Lloris du tac au tac. Ce n'est pas à moi de gérer ça. J'ai énormément de respect pour Grégory. C'est un monument, il fait partie des meubles et de la vitrine du club. Je ne sais pas s'il reste, mais ça ne me regarde pas. Moi, je suis jeune et ambitieux. Je suis là pour jouer. Pour moi, les choses sont claires.» Ce qui signifie qu'une place de titulaire lui a déjà été promise ? «On m'a recruté pour pallier le départ de Grégory. Maintenant, une place ça se gagne. Rien n'est acquis, comme de partout. Je ne suis pas arrivé dans un fauteuil. Il faut se remettre en question tout le temps. L'essentiel, c'est de bien travailler, de se sentir bien pour pouvoir m'imposer et progresser. Il n'y a aucune raison que ça se passe mal.»
Surtout au vu des premiers jours de découverte de l'OL, «une grande maison de football et à la fois une petite famille». «Il y règne une atmosphère de rigueur et de travail, souligne l'ancien Niçois. J'apprécie énormément.» Tout comme il a apprécié les premiers contacts avec Joël Bats. «Les rapports sont très bons avec lui et ils le resteront, j'en suis persuadé.» Tout comme il a apprécié également l'implication de Claude Puel dans les exercices physiques. «C'est un ancien milieu de terrain, justifie Lloris en souriant. C'est sympa qu'il partage avec nous ces moments de souffrance. C'est à l'image de l'homme qu'il est. Je peux vous dire qu'il n'a pas besoin de faire ça pour avoir mon respect.»
Sa main va mieux
Le stage de Tignes, où les Lyonnais partent mercredi matin, va permettre de «créer des liens et vivre au quotidien avec les coéquipiers». «Tant au niveau du sportif que de l'extra-sportif c'est important et primordial pour la saison», affirme Lloris qui, au final, n'éprouve aucun regret d'avoir dit non au Milan AC. «C'était le meilleur choix à faire. A moi de le prouver par la suite.» La suite, c'est la Coupe du monde 2010 et le gardien lyonnais l'a déjà en tête. A ce titre, il doit bien avoir un avis sur le maintien ou non de Raymond Domenech. Mais s'il en a un, il le gardera pour lui. «J'ai trop de respect pour pouvoir parler de quelqu'un que je connais à peine. Ce n'est pas de mon ressort.» Quant à sa blessure à la main droite, fracturée lors du dernier Nice-Lyon à la suite d'un choc avec Källström - «Je n'ai pas encore eu le temps de le remercier», en sourit-il - ce n'est (bientôt) plus qu'un mauvais souvenir. Avant même la radio de contrôle qu'il doit passer ce mardi après-midi, Lloris, qui a suivi des séances de kiné durant ses vacances, est rassuré. «Je ne ressens plus aucune douleur et j'ai des bonnes sensations.» Pas de doutes, le jeune goal de l'OL est paré pour réaliser une grande saison. Et pour garder sa simplicité et sa courtoisie. - S.L., à Lyon
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