L'Olympique Lyonnais traverse actuellement une crise sans précédent, les facteurs pouvant l'expliquer sont nombreux. Néanmoins le terme sans précédent n'est pas correct, il nous apparait que cette crise s'apparente à ce que nous appellerons: la jurisprudence ou syndrome Equipe de France.
Le premier élément de ressemblance est la nomination d'un homme qui ne fait pas du tout l'unanimité, de par sa conception du jeu mais également du fait sa personnalité et de son palmarès quasi vierge.
A la prise de pouvoir de Domenech en juillet 2004, l'équipe de France est seconde au classement FIFA et Domenech déclare « Ne rien changer, ne rien tenter conduirait à monter directement à l'échafaud. Il faut changer les habitudes et donc il faut changer les gens. L'équipe de France n'appartient à personne. ».
Puel, quant à lui, hérite d'une "formule 1" pilotée par un quidam mais ayant tout de même remporté un doublé, chose jamais arrivée dans ce club. Lui aussi a pour mission de reconstruire, de faire passer le club dans une autre dimension.
Après une prise de fonction appelée à conduire vers ces équipes vers des sommets ( le manque d'ambition ne pouvant être un reproche valable) le parcours varie un peu, Domenech est en difficulté dès le début alors que Puel caracole en tête du championnat. Mais en EDF le retour des anciens ramène l'équipe vers le droit chemin( celui de la qualification) alors que l'OL de Puel perd progressivement du terrain en championnat pour finir 3ème. Domenech, lui, terminera vice champion du monde.
Fort de cette finale il est "logiquement" (terme certes discutable) reconduit. Puel après une première saison, perd le titre mais pour une première saison un podium n'est pas si mal.
Les choses ne vont pourtant pas aller en s'améliorant, l'EDF ne produit pas de jeu, meme pendant la Coupe du Monde, elle ne doit son salut qu'à une assise défensive béton; c'est également le crédo du manager général de l'OL. Le constat est identique: aucun fond de jeu.
Cette impression se confirme lors des éliminatoires de l'Euro 2008 pour déboucher sur le fiasco que l'on connait lors de la phase de poules de la dite compétition.
Au début de sa seconde saison à la tête de l'OL, Puel a vu son effectif amputé de quelques joueurs emblématiques mais il bénéficie d'un mercato jamais vu à l'OL et l'on peut raisonnablement se prendre à rever à nouveau de titres, l'équipe apparait très séduisante lors du tour préliminaire de C1 face à une modeste équipe d'Anderlecht. Par la suite, le club s'enfoncera quelque peu avant de relever la tête lors d'une seconde partie de saison tonitruante à la fois en championnat et en C1.
Domenech malgré l'opinion publique défavorable sera reconduit après le cuisant échec et l'on ne tardera pas à se rendre compte que c'etait une grave erreur tant la nouvelle campagne de qualification pour la Coupe du Monde est d'un ennui extreme à la fois pour les joueurs mais également pour ceux qui les regardent. On débouchera sur le grand n'importe quoi auquel nous avons tous pu assister l'été dernier...
Puel a terminé second du championnat et atteint les demies finales de la C1 : une grande première pour le club.... Alors que la fin de saison semble avoir apporté quelques promesses, le mercato permet l'acquisition de renforts de choix permettant à coup sur de poursuivre sur notre bonne série.
Malheureusement le début de saison ne confirme pas cette sensation... Plus qu'un bilan comptable désastreux pour un club de cette envergure, c'est clairement le manque d'ambition de ses compositions de départ et l'identité de jeu inexistante qui sont reprochés à Puel.
Après cet exercice de "destins croisés" il nous apparait que l'OL est clairement sur la pente savonneuse que Domenech a lui aussi emprunté.
La saison dernière correspond pour nous à la saison 2006 qu'a vécue Domenech: un résultat en trompe l'oeil qui lui permet de se maintenir...
Le diagnostic permettant d'identifier ce syndrome est simple, le mal ayant déjà été observé une fois...
-Pas de projet de jeu
-Des grands joueurs mal exploités
-Des dirigeants qui s'entêtent dans leurs choix pour ne pas avoir à avouer leurs "erreurs"
-Des supporters de moins en moins concernés voire proches du désamour
-Des joueurs devenant réfractaires au coach
-Un climat rendant le travail difficile
-Une absence de résultats sur le plan comptable
-Un palmarès vierge
Devons nous attendre une crise telle que celle connue à l'été 2010 pour nous ressaisir ou devons nous agir maintenant en connaissance de cause?
Des solutions doivent être mises en ouvre rapidement, il serait dommage d'attendre la fin de saison ( à nouveau vierge) et une 6 place pour entamer l'opération reconstruction d'un club passablement abimé depuis maintenant plus de deux saisons. Cette mission de reconstruction avait été confiée à Puel, ne l'oublions pas, il serait dommage de se retrouver également sur un champ de ruine lors de son départ...
Le premier élément de ressemblance est la nomination d'un homme qui ne fait pas du tout l'unanimité, de par sa conception du jeu mais également du fait sa personnalité et de son palmarès quasi vierge.
A la prise de pouvoir de Domenech en juillet 2004, l'équipe de France est seconde au classement FIFA et Domenech déclare « Ne rien changer, ne rien tenter conduirait à monter directement à l'échafaud. Il faut changer les habitudes et donc il faut changer les gens. L'équipe de France n'appartient à personne. ».
Puel, quant à lui, hérite d'une "formule 1" pilotée par un quidam mais ayant tout de même remporté un doublé, chose jamais arrivée dans ce club. Lui aussi a pour mission de reconstruire, de faire passer le club dans une autre dimension.
Après une prise de fonction appelée à conduire vers ces équipes vers des sommets ( le manque d'ambition ne pouvant être un reproche valable) le parcours varie un peu, Domenech est en difficulté dès le début alors que Puel caracole en tête du championnat. Mais en EDF le retour des anciens ramène l'équipe vers le droit chemin( celui de la qualification) alors que l'OL de Puel perd progressivement du terrain en championnat pour finir 3ème. Domenech, lui, terminera vice champion du monde.
Fort de cette finale il est "logiquement" (terme certes discutable) reconduit. Puel après une première saison, perd le titre mais pour une première saison un podium n'est pas si mal.
Les choses ne vont pourtant pas aller en s'améliorant, l'EDF ne produit pas de jeu, meme pendant la Coupe du Monde, elle ne doit son salut qu'à une assise défensive béton; c'est également le crédo du manager général de l'OL. Le constat est identique: aucun fond de jeu.
Cette impression se confirme lors des éliminatoires de l'Euro 2008 pour déboucher sur le fiasco que l'on connait lors de la phase de poules de la dite compétition.
Au début de sa seconde saison à la tête de l'OL, Puel a vu son effectif amputé de quelques joueurs emblématiques mais il bénéficie d'un mercato jamais vu à l'OL et l'on peut raisonnablement se prendre à rever à nouveau de titres, l'équipe apparait très séduisante lors du tour préliminaire de C1 face à une modeste équipe d'Anderlecht. Par la suite, le club s'enfoncera quelque peu avant de relever la tête lors d'une seconde partie de saison tonitruante à la fois en championnat et en C1.
Domenech malgré l'opinion publique défavorable sera reconduit après le cuisant échec et l'on ne tardera pas à se rendre compte que c'etait une grave erreur tant la nouvelle campagne de qualification pour la Coupe du Monde est d'un ennui extreme à la fois pour les joueurs mais également pour ceux qui les regardent. On débouchera sur le grand n'importe quoi auquel nous avons tous pu assister l'été dernier...
Puel a terminé second du championnat et atteint les demies finales de la C1 : une grande première pour le club.... Alors que la fin de saison semble avoir apporté quelques promesses, le mercato permet l'acquisition de renforts de choix permettant à coup sur de poursuivre sur notre bonne série.
Malheureusement le début de saison ne confirme pas cette sensation... Plus qu'un bilan comptable désastreux pour un club de cette envergure, c'est clairement le manque d'ambition de ses compositions de départ et l'identité de jeu inexistante qui sont reprochés à Puel.
Après cet exercice de "destins croisés" il nous apparait que l'OL est clairement sur la pente savonneuse que Domenech a lui aussi emprunté.
La saison dernière correspond pour nous à la saison 2006 qu'a vécue Domenech: un résultat en trompe l'oeil qui lui permet de se maintenir...
Le diagnostic permettant d'identifier ce syndrome est simple, le mal ayant déjà été observé une fois...
-Pas de projet de jeu
-Des grands joueurs mal exploités
-Des dirigeants qui s'entêtent dans leurs choix pour ne pas avoir à avouer leurs "erreurs"
-Des supporters de moins en moins concernés voire proches du désamour
-Des joueurs devenant réfractaires au coach
-Un climat rendant le travail difficile
-Une absence de résultats sur le plan comptable
-Un palmarès vierge
Devons nous attendre une crise telle que celle connue à l'été 2010 pour nous ressaisir ou devons nous agir maintenant en connaissance de cause?
Des solutions doivent être mises en ouvre rapidement, il serait dommage d'attendre la fin de saison ( à nouveau vierge) et une 6 place pour entamer l'opération reconstruction d'un club passablement abimé depuis maintenant plus de deux saisons. Cette mission de reconstruction avait été confiée à Puel, ne l'oublions pas, il serait dommage de se retrouver également sur un champ de ruine lors de son départ...
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