Il n’est pas question que je reste avec les milliardaires malpolis, le Cyrano à queue de cheval ou que je retourne sur la Canebière. Moi, je veux m’installer ici ; je veux vivre les derniers frissons du vieux Gerland ; je veux m’associer à l’enthousiasme de l’école lyonnaise ; je veux récompenser l’énergie, et louer le panache. Je veux transformer cette association des gones en génération sacrée par la gloire. C’est l’histoire, c’est écrit, c’est ici ! Je serai là le 23 mai prochain.
Oui, j’ai vu ta déception hier soir. Mais l’histoire n’est pas finie. Oublie cette ombre qui a fui le combat. Ne retiens pas l’injustice. Garde avec toi le courage des dernières minutes, la chaleur d’un stade qui a cru en son équipe jusqu’à la dernière seconde. C’est vrai, le match était à l’envers et cent fois tu le rejoueras et cent fois tu le remettras à l’endroit.
Maintenant, ce n’est plus avec le talent qu’il faudra vaincre mais avec les dents. Il va falloir arracher les points, forcer le destin, et crier, et hurler pour faire taire les prédictions et les annonceurs d’évidences. Gagne moi ces sept matchs et fais danser tes rêves sur ce qui restera des certitudes de tes adversaires.
Rappelle-toi le 27 février 2002, quand à huit journées du dénouement, tu échouais à Sochaux et tu laissais de nouveau 6 points d’avance à Lens où tout le monde voulait m’envoyer. Rappelle-toi le 13 avril 2002, après le 0-0 contre Montpellier, tu avais bien cru que tout était perdu, que jamais, définitivement, ce qualificatif de champion viendrait rimer avec ce magnifique toponyme de Lyon… et finalement sept fois ils se sont enlacés !
Et puis, pour faire plaisir à cet imbécile heureux de supporter qui me sert de scripteur aujourd’hui (et qui fait parler un trophée!?!) permets lui d’avaler l’humiliation du 30 novembre dernier, car je crois qu’il a encore un derby coincé dans l’œsophage !
Oui, j’ai vu ta déception hier soir. Mais l’histoire n’est pas finie. Oublie cette ombre qui a fui le combat. Ne retiens pas l’injustice. Garde avec toi le courage des dernières minutes, la chaleur d’un stade qui a cru en son équipe jusqu’à la dernière seconde. C’est vrai, le match était à l’envers et cent fois tu le rejoueras et cent fois tu le remettras à l’endroit.
Maintenant, ce n’est plus avec le talent qu’il faudra vaincre mais avec les dents. Il va falloir arracher les points, forcer le destin, et crier, et hurler pour faire taire les prédictions et les annonceurs d’évidences. Gagne moi ces sept matchs et fais danser tes rêves sur ce qui restera des certitudes de tes adversaires.
Rappelle-toi le 27 février 2002, quand à huit journées du dénouement, tu échouais à Sochaux et tu laissais de nouveau 6 points d’avance à Lens où tout le monde voulait m’envoyer. Rappelle-toi le 13 avril 2002, après le 0-0 contre Montpellier, tu avais bien cru que tout était perdu, que jamais, définitivement, ce qualificatif de champion viendrait rimer avec ce magnifique toponyme de Lyon… et finalement sept fois ils se sont enlacés !
Et puis, pour faire plaisir à cet imbécile heureux de supporter qui me sert de scripteur aujourd’hui (et qui fait parler un trophée!?!) permets lui d’avaler l’humiliation du 30 novembre dernier, car je crois qu’il a encore un derby coincé dans l’œsophage !
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