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[OL] Articles de presse : Saison 2020/2021 (sans blabla)

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  • Article du journal LE PARISIEN (de Julien Huet) du 16 octobre 2021 sur Peter BOSZ, article qu'on trouve en clair sur ce journal :

    Ligue 1 : «Je ne suis pas un policier», Peter Bosz, l’entraîneur de l’OL, se raconte

    Sa passion pour le foot, sa trajectoire, ses ambitions, sa méthode, le nouvel entraîneur de l’Olympique lyonnais se livre avec franchise avant de défier Monaco ce samedi.

    Passé par le banc de l'Ajax Amsterdam, du Borussia Dortmund et du Bayer Leverkusen, Peter Bosz découvre la Ligue 1 à 57 ans. Christophe Saidi/FEP/Icon SportPar Julien Huët, correspondant à Lyon
    Le 16 octobre 2021 à 07h21« À chaque interview, on en apprend des choses sur toi ». « C’est normal : quand tu es vieux comme moi, il y a des choses à dire ». Sitôt notre entretien terminé, Peter Bosz avait encore le sens de la formule pour répondre en se marrant au chef de presse de l’OL. Une certitude, à 57 ans, le technicien néerlandais est un passionné avec lequel on ne s’ennuie pas une seconde. Il a accepté de se dévoiler avant le choc face à Monaco, ce samedi soir (21 heures).
    Comment est née votre passion pour le football ?
    PETER BOSZ. Ouh, il faut remonter loin en arrière ! (sourires).Aux Pays-Bas, tu ne peux commencer le football qu’à l’âge de huit ans. Mais, dans mon village, à Apeldoorn, où les gens n’avaient pas beaucoup d’argent, un de nos voisins entraînait dans un tout petit club et a dit à mon père de me laisser venir. J’ai ainsi commencé à cinq ans. Pour mon premier match, mes parents ne m’avaient pas acheté de maillot, car ils attendaient de voir si cela allait me plaire. À la maison, on n’avait pas de voiture, mon papa avait un puch. Tu ne sais pas ce que c’est ? C’est une espèce de moto avec un grand guidon. Il m’emmenait au foot là-dessus et je m’accrochais à lui bien caché.
    Aviez-vous des posters dans votre chambre ? Par exemple de Cruyff ou de Neeskens ?
    Cruyff, oui. Que Cruyff. J’aimais le foot car je n’avais rien d’autre. Jamais mes parents ne m’ont proposé de jouer au tennis ou à autre chose. Aujourd’hui il y a plein de choix. À mon époque, on allait au foot et pas ailleurs, on ne se posait même pas la question.
    Avez-vous toujours su que vous seriez entraîneur ?
    Dès mon arrivée adolescent au Vitesse Arnhem, je fréquentais une école de sport avec cette idée en tête, devenir entraîneur après ma carrière de joueur. J’avais déjà obtenu mes diplômes à 18 ans. Mais j’ai joué presque 20 ans, jusqu’à mes 36 ans.
    Où prenez-vous davantage de plaisir ? Comme entraîneur ou comme joueur ?

    Newsletter PSG express
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    S'inscrire à la newsletterToutes les newslettersOn pourrait dire que le meilleur est d’être joueur mais, maintenant, c’est moi qui prends les décisions, ce n’était évidemment pas le cas quand j’étais joueur ! Et moi, j’ai su très tôt que je voulais prendre les décisions.
    Qu’avez-vous appris de vos expériences de joueur ou de coach dans cinq pays différents ?
    On apprend avec chaque entraîneur dans chaque club et dans chaque pays. Aujourd’hui encore, j’apprends de Claudio (Caçapa), Rémi (Vercoutre) et de l’OL en général. J’ai toujours été ouvert pour apprendre. À mon avis, il faut arrêter quand tu penses tout savoir car cela signifie que tu n’es plus motivé pour être meilleur qu’avant.
    « Le président m’a demandé de mettre en place un jeu offensif, attractif et dominant »
    Peter BoszVous parlez de vos adjoints. Est-ce que vous déléguez beaucoup ?
    Aujourd’hui, il y a tellement de choses à gérer, tellement de gens qui rentrent dans mon bureau : le chef de presse, Juninho, Vincent Ponsot, le team manager… C’est impossible de manager une équipe tout seul.
    D’où votre volonté de venir à Lyon avec trois hommes de confiance ?
    Le président m’a demandé de mettre en place un jeu offensif, attractif et dominant. Pour installer cela dans un nouveau club, je ne pouvais pas agir seul. Je travaille avec mes adjoints, Hendrie Krüzen et Rob Mass, depuis longtemps. Quand je parle de pressing haut, ils savent exactement ce que je veux faire. C’est la même chose avec mon préparateur physique, Terry Peter, car il faut que cet aspect athlétique soit en adéquation avec le système de jeu.
    La mission est claire : associer le résultat et la manière ?
    Oui. Pour moi, gagner ne suffit pas. Attention, c’est le plus important bien sûr ! Mais gagner d’une manière qui ne me plaît pas, non, je ne veux pas…
    On vous présente souvent comme un obsédé de foot, comme votre directeur sportif Juninho ?
    Il vient toujours dans mon bureau. On discute du match, du rapport avec les joueurs, de ce qu’on peut mieux faire, de sa vision… J’aime beaucoup ces discussions car il a joué longtemps ici et connaît mieux le championnat que moi. Surtout, il a évolué longtemps au très haut niveau et c’est toujours intéressant d’échanger avec ces gens-là. Alors que, honnêtement, je n’aime pas parler avec des personnes qui pensent connaître le foot mais qui en fait ne le connaissent pas.
    Peter Bosz sur la pelouse du Parc des Princes lors de PSG-OL en septembre dernier. Philippe Lecoeur/FEP/Icon SportComment êtes-vous à la maison ?
    Je vis juste avec ma femme ici à Lyon. Les enfants sont grands, j’ai même déjà des petits-enfants. Il y a bien sûr d’autres choses qui m’intéressent : la famille, lire le journal le matin… J’aime d’autres choses, j’ai une Harley-Davidson aux Pays-Bas par exemple mais, il faut être honnête, je suis souvent au centre d’entraînement. J’arrive à 7h45 ou 8 heures et je repars vers 17 ou 18 heures, ça dépend…
    Arrivez-vous à dormir après un match ?
    Malheureusement non, il y a trop d’adrénaline dans le corps, je ne dors presque pas ! D’abord, je revisionne le match avec mon ordinateur. Cela dure environ 4 heures car je prends des notes pour savoir ce qu’on a bien fait, ce qu’on peut améliorer et ce que je vais dire le lendemain aux joueurs. De temps en temps, j’arrive à dormir quelques heures en fin de nuit quand même.
    Avez-vous pris le temps de découvrir Lyon ?
    Pas trop encore. Quand tu es nouveau dans un club, il faut connaître tout le monde, les infrastructures, l’organisation. Cela prend du temps.
    On vous entend régulièrement asséner quelques critiques publiquement sur vos propres joueurs. Est-ce pour les piquer ?
    Absolument pas. Je fais cela car les supporters ne sont pas bêtes. Quand j’étais joueur, je détestais les coachs qui disaient des choses aux médias qui n’étaient pas vraies, je ne comprenais pas… Je ne vais pas dire qu’un joueur a été bon alors qu’il a été mauvais. Les fans ont vu le match. Je veux être honnête avec mes joueurs mais aussi avec les supporters.
    « Si je suis disponible, ce sera une possibilité de devenir sélectionneur des Pays-Bas »
    Peter BoszOn ressent aussi que vous placez le collectif au-dessus de tout ?
    Absolument. À 100 %. Aucun joueur ne peut gagner tout seul. Même à Paris, Messi, Neymar et Mbappé ont besoin de joueurs derrière eux. C’est pareil chez nous : l’avant-centre a besoin d’un bon centre, les ailiers ont besoin de bons ballons pour centrer et ainsi de suite…
    Quid des statuts dans un effectif ?
    Même si des professionnels aguerris ne sont pas à considérer de la même façon que des jeunes de 17 ou 18 ans, j’essaie de donner du temps à tout le monde. Pendant la préparation, j’ai parlé trente minutes avec chacun de mes joueurs. C’était pour tout savoir : leur jeu, leurs ambitions mais aussi leur vie personnelle, s’ils sont mariés, s’ils ont des enfants, quels hommes ils sont…
    Quelles sont les règles dans votre vestiaire ?
    Je sais que le monde a changé mais il doit quand même y avoir des règles. J’en ai mis en place certaines mais les joueurs ont le droit d’essayer de me convaincre qu’une règle n’est pas bonne et qu’il faut la modifier. Je suis ouvert, les joueurs peuvent venir dans mon bureau. Je ne suis pas un policier. Si le joueur a un bon argument, j’écoute, je réfléchis et, de temps en temps, je change la règle.
    Un exemple ?
    J’ai interdit le téléphone avant les matchs, pendant la réunion ou quand les joueurs sont sur la table de massage. Car, pour moi, c’est un manque de respect par rapport au kiné qui s’occupe de ton corps. Mais un joueur m’a dit : « Coach, je suis tout seul sur une machine pendant une heure, il n’y a personne d’autre dans la pièce, est-ce que je peux prendre mon téléphone ? » Il m’a convaincu.
    Une dernière question : ambitionnez-vous de devenir sélectionneur des Pays-Bas ?
    La Fédération me l’a déjà demandé mais j’avais refusé car j’étais sous contrat avec Leverkusen, c’était après Ronald Koeman et avant Frank De Boer. Avant Koeman, j’avais aussi été sondé mais j’étais à Dortmund. C’est une ambition mais à condition que je sois libre. Si je suis disponible, ce sera une possibilité. Mais si ça ne dure pas trop longtemps car à 70 ans je ne suis plus entraîneur !
    Vous l’avez promis à votre femme ?
    (Rires) Je l’ai promis à moi-même. Oui, le foot c’est ma vie mais il n’y a pas que ça.

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    • Y a beaucoup d'articles sur le club, jma et Textor, ça serait de recentraliser tout ici sans blabla et sans le titre saison 2021, non?

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      • C'est enfin bouclé pour Fabio Grosso, qui ne sera pas sur le banc ce dimanche, mais qui a dit oui à l'OL en signant son nouveau contrat.  Arrivé à Lyon ce vendredi, Fabio Grosso n’a pas mis longtemps à sceller l’accord définitif pour sa signature à l…
        L'Olympique Lyonnais Est Une Formidable Raison D'etre Heureux

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        • CHRONIQUE. Crise institutionnelle et sportive, l’OL de John Textor ressemble beaucoup trop celui à de Jean-Michel Aulas, estime Jérôme Latta dans sa chronique.



          On pouvait certes craindre que la fin de l’ère Jean-Michel Aulas, 74 ans, à l’Olympique lyonnais (OL) – trente-sept ans – soit compliquée, mais pas vraiment qu’elle tourne à la transmission impossible pour le nouveau propriétaire John Textor. Ni que l’OL pointerait à la 16e place de la Ligue 1 après cinq journées sans victoire, son entraîneur Laurent Blanc limogé dès la quatrième.

          Non seulement la nouvelle direction n’a pas entamé la sortie de la crise sportive qui mine le club depuis de nombreuses années, mais elle doit gérer la crise institutionnelle engendrée par le conflit entre les deux présidents. Evincé en mai, l’ancien a obtenu à la fin d’août le gel de 14,5 millions d’euros sur les comptes de l’OL Groupe, réclamant le rachat de ses parts prévu lors de la vente. Il a aussi annoncé une plainte pour diffamation contre le nouveau, qui l’a accusé d’avoir caché la véritable situation économique du club.

          Le contentieux a perturbé le mercato lyonnais : la volonté des nouveaux dirigeants de conserver les meilleurs jeunes a été compromise par les engagements pris par leur prédécesseur auprès de la direction nationale du contrôle de gestion. Ils ont ainsi dû céder Bradley Barcola (Paris Saint-Germain) et Castello Lukeba (Leipzig), après Malo Gusto, qui a été transféré en janvier à Chelsea.

          En péril à un mauvais moment

          En matière de timing, Textor n’a pas fait mieux qu’Aulas en se séparant si tard d’un entraîneur qui n’avait pas sa confiance. Les supporteurs lyonnais peuvent autant déplorer les atermoiements du premier que le pouvoir de nuisance du second. C’est pourtant aux joueurs que les « ultras » du virage nord ont infligé un sermon au mégaphone, après leur défaite contre le PSG, le 3 septembre.

          Assurer la transition de l’après-Aulas était une gageure qui excluait de l’entamer aussi mal sur le terrain. Si l’OL échange une gouvernance malade contre une gouvernance qui improvise, il se met en péril à un mauvais moment. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En Ligue 1, l’Olympique lyonnais se débat contre son déclassement
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          Il passe en tout cas douloureusement de la modernité économique longtemps incarnée par Jean-Michel Aulas à la postmodernité des clubs en multipropriété. John Textor est, en effet, actionnaire majoritaire de Botafogo (Brésil), minoritaire du RWD Molenbeek (Belgique) et de Crystal Palace (Angleterre), ce qui assure a priori à l’OL d’être la tête de pont de ce groupe.

          Au-delà du choc des cultures entre la gestion paternaliste de l’omniprésident Aulas, devenue obsolète, et les objectifs de l’investisseur états-unien, la question se pose de savoir quel devrait être l’OL de demain. Quelle place pourrait-il occuper dans le football français et européen, alors qu’il est tombé loin du gotha continental qu’il visait dans les années 2000, qu’il n’a remporté aucun titre depuis 2012 et connaît une quatrième saison sans Ligue des champions ?

          Le pari d’un entraîneur prometteur

          Les moyens de John Textor – s’il ne s’en trouve pas prématurément à cours – ne suffiront pas à éviter un déclassement supplémentaire sans une stratégie sportive, qui devra être particulièrement pertinente pour dégager des marges de manœuvre financières et rebâtir un effectif compétitif. Le tout dans un contexte très concurrentiel, fragilisé par la crise du Covid.

          La Ligue 1 est un championnat dominé parmi les championnats dominants (économiquement) en Europe, écrasé par le PSG et suspendu à l’issue de l’appel d’offres pour le prochain cycle des droits de diffusion, qui vient d’être lancé. Ses meilleurs clubs sont contraints à servir de pépinière à l’hyper-élite européenne, à compter sur les revenus des transferts.
          Pour s’arracher à ce rang subalterne et à la précarité sportive, il faut donc faire preuve d’un génie peu vu en France… sinon avec Jean-Michel Aulas lors des grandes années lyonnaises. Or, celui-ci lègue des atouts majeurs : un stade, un centre de formation performant, une marque forte, etc. Tout ce qui a justifié une valorisation à plus de 800 millions d’euros.

          L’équipe n’est pas véritablement menacée de relégation : il faut généralement plusieurs essais pour réussir à tomber en Ligue 2. Mais avec ces infrastructures, qui sont aussi des charges, l’OL ne peut survivre qu’en haut du classement de Ligue 1. Pour toucher l’indispensable manne de la Ligue des champions, et pour honorer son statut.

          Avec Fabio Grosso, le club a fait dans l’urgence le pari d’un entraîneur prometteur, mais sans grande expérience de l’élite, après avoir consommé quatre techniciens (Sylvinho, Rudi Garcia, Peter Bosz et Laurent Blanc) en quatre ans.

          « La définition de la folie, c’est de continuer à faire la même chose en espérant avoir des résultats différents », avait cinglé Textor en mai. Faire différemment avec les mêmes résultats ne vaudra pas mieux.

          Jérôme Latta(Journaliste)

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