Après des semaines de résistances, d’une lutte quasi perdue d’avance, M. Aulas a dû se résigner et laisser partir Michael Essien à Chelsea…
Certes, la nouvelle est fort ennuyeuse pour Lyon qui disposait d’un des meilleurs joueurs à son poste. Pourtant, aujourd’hui, je tiens à remercier M. Aulas pour ce qu’il a fait. Pour la première fois depuis des années, en France, un dirigeant ne s’est pas aveuglément jeté sur la petite somme (au départ tout du moins) qu’on lui proposait, trop heureux d’être u centre des débats pendant quelques heures. Jusqu’au bout, M. Aulas aura tenté de garder, puis de convaincre de rester un joueur qui lui doit presque tout.
Malheureusement, le football a glissé lentement vers une dérive dangereuse dans laquelle les joueurs, qui finalement ne sont pas grand chose, ont pris le pouvoir. Eux seuls décident de où et quand ils respectent leurs contrats (le terme « contrat » devrait d’ailleurs être changé car aujourd’hui ce mot ne signifie plus rien). Inutile de préciser que sans les dirigeants, les clubs n’existeraient pas… Etre footballeur ne requiert qu’une qualité, savoir manier un ballon. Etre dirigeant est l’addition de plusieurs qualités, y compris celle de savoir dénicher les joueurs quand ils ne sont pas grands choses et de les aider à grandir.
M. Aulas, vous ne pouviez pas lutter contre M. Abramovich. Aujourd'hui en Europe, tout le monde rêve de jouer en Premier League et à Chelsea. Tout simplement parce que c’est dans ce pays et ce club que les joueurs gagnent le plus.
Il y a 15 ans, le rêve de tout footballeur était l’Italie et le Milan AC de Berlusconi (l’Abramovich transalpin). Dans 10ans, quel sera-t-il ?
Si demain, la France baissait ses charges sur les clubs de football et que M. Abramovich (ou un autre d’ailleurs) rachetait le club de Rouen (fondé en 1899 mais actuellement en CFA), tous, de Essien à Crespo en passant par Figo ou encore Zidane, Thuram, Vieira rêveraient de rejoindre le club de leur cœur, le FC Rouen !
Je sais que cela ne vous réconfortera pas M. Aulas, mais vous, au moins, vous pouvez vous dire que vos 4 titres de champions de France, ils sont à vous, pas à vos millions. Votre parcours en coupe d’Europe, il est à votre pugnacité, pas à une petite crise d’égo passagère.
Alors merci, merci encore pour m’avoir réconcilié avec le football. Merci de nous avoir montré qu’avec de la ténacité et du travail, on pouvait faire de belles choses dans ce sport.
Certes, la nouvelle est fort ennuyeuse pour Lyon qui disposait d’un des meilleurs joueurs à son poste. Pourtant, aujourd’hui, je tiens à remercier M. Aulas pour ce qu’il a fait. Pour la première fois depuis des années, en France, un dirigeant ne s’est pas aveuglément jeté sur la petite somme (au départ tout du moins) qu’on lui proposait, trop heureux d’être u centre des débats pendant quelques heures. Jusqu’au bout, M. Aulas aura tenté de garder, puis de convaincre de rester un joueur qui lui doit presque tout.
Malheureusement, le football a glissé lentement vers une dérive dangereuse dans laquelle les joueurs, qui finalement ne sont pas grand chose, ont pris le pouvoir. Eux seuls décident de où et quand ils respectent leurs contrats (le terme « contrat » devrait d’ailleurs être changé car aujourd’hui ce mot ne signifie plus rien). Inutile de préciser que sans les dirigeants, les clubs n’existeraient pas… Etre footballeur ne requiert qu’une qualité, savoir manier un ballon. Etre dirigeant est l’addition de plusieurs qualités, y compris celle de savoir dénicher les joueurs quand ils ne sont pas grands choses et de les aider à grandir.
M. Aulas, vous ne pouviez pas lutter contre M. Abramovich. Aujourd'hui en Europe, tout le monde rêve de jouer en Premier League et à Chelsea. Tout simplement parce que c’est dans ce pays et ce club que les joueurs gagnent le plus.
Il y a 15 ans, le rêve de tout footballeur était l’Italie et le Milan AC de Berlusconi (l’Abramovich transalpin). Dans 10ans, quel sera-t-il ?
Si demain, la France baissait ses charges sur les clubs de football et que M. Abramovich (ou un autre d’ailleurs) rachetait le club de Rouen (fondé en 1899 mais actuellement en CFA), tous, de Essien à Crespo en passant par Figo ou encore Zidane, Thuram, Vieira rêveraient de rejoindre le club de leur cœur, le FC Rouen !
Je sais que cela ne vous réconfortera pas M. Aulas, mais vous, au moins, vous pouvez vous dire que vos 4 titres de champions de France, ils sont à vous, pas à vos millions. Votre parcours en coupe d’Europe, il est à votre pugnacité, pas à une petite crise d’égo passagère.
Alors merci, merci encore pour m’avoir réconcilié avec le football. Merci de nous avoir montré qu’avec de la ténacité et du travail, on pouvait faire de belles choses dans ce sport.
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