Voila un petit article intéréssant sur notre petit portugais :
A peine un mois après son arrivée à Lyon, Tiago, le milieu de terrain portugais de l'OL, est en passe de réussir l'impossible pari de remplacer Michael Essien dans le cœur des supporters olympiens. Aussi débordant d'activité sur le terrain qu'il est sobre et discret en dehors, le nouveau métronome de l'entrejeu lyonnais fait déjà l'unanimité. A la veille d'un déplacement en Norvège, pour y affronter Rosenborg pour le compte de la 2e journée de la Ligue des Champions, le Portugais donne l'impression de faire déjà partie de la famille lyonnaise.
"J'espère qu'on sera champion, mais j'ai vite compris que le championnat de France est un championnat très difficile. Pour ma part, j'ai été formidablement accueilli et je me sens déjà chez moi à Lyon." Ainsi parle Tiago Cardoso Mendes au soir de son premier but inscrit sous le maillot lyonnais face à Lens. Décontracté, disponible et fin dans son analyse, le Portugais, s'il n'avait pas en tout et pour tout quatre matches et 298 minutes de jeu à son actif en championnat de France, ferait déjà figure de vieux routier de la Ligue 1.
A 24 ans, la maturité de ce milieu de terrain international en impressionne plus d'un. A Lyon, Tiago Mendes prend ses aises alors que le défi proposé ressemblait à un impossible challenge. Désigné, moyennant 10 millions d'euros, pour assurer la succession d'un certain Michael Essien au cœur de la salle des machines du jeu lyonnais, ce milieu de terrain à la base de toutes les conquêtes rhodaniennes la saison dernière, Tiago se retrouvait il y a à peine un mois au pied d'un Everest. On ne remplace pas ainsi, pensait-on, un monstre du calibre du Ghanéen, que le Portugais n'aura fait que croiser en quittant Chelsea. C'était mal connaître ce jeune homme désigné il y a plusieurs saisons déjà comme l'un des très grands espoirs du football lusitanien...
Scolari: "L'égal de Davids et de Nedved"
"Il va d'une surface à une autre comme on dit en Angleterre. Il marque des buts et il a une bonne mentalité," dit de lui Gérard Houllier qui, dès le départ d'Essien acquis, avait fait de l'ancien protégé de Mourinho chez les Blues sa priorité n°1. En quelque sorte, Tiago serait le prototype d'un joueur quasi-idéal. Ce dont plus d'un observateur en Europe n'a pas tardé à être convaincu. Un talent nettement au-dessus de la moyenne qui, rapidement, s'est retrouvé trop à l'étroit au sein d'un Sporting Braga où il a débuté avant d'être repéré par les dirigeants du Benfica, où pour sa première saison pleine il inscrit la bagatelle de 13 buts!
Déjà à cette époque, Tiago surnage, Tiago impressionne et Tiago suscite la convoitise... Paco Roig, candidat à la présidence du FC Valence, appuie ainsi sa campagne auprès des socios par la promesse, en cas d'élection, d'engager le jeune Tiago. Le FC Barcelone et la Juventus dépêchent quant à eux à plusieurs reprises leurs superviseurs au Stadio de la Luz. Mais José Mourinho, le vampire du marché portugais, ne pouvait décemment pas laisser filer un tel joueur. Happé par la folle razzia des Blues de Chelsea pour 12 millions d'euros, Tiago débarque donc à Londres avec l'étiquette de protégé du boss qui, jusqu'à ce qu'il croise Essien, voyait dans son jeune compatriote le milieu de terrain de demain.
Le journaliste portugais du quotidien A Bola, Alberto da Silva, qui a suivi de près la carrière de l'intéressé déclarait à la BBC il y a peu: "Je ne crois pas que Mourinho avait besoin de Tiago à court terme – il disposait déjà de nombreux milieux de terrains. Mais avec lui, il disposait d'un superbe joueur en devenir..." Un joueur au sujet duquel Felipe Scolari, le sélectionneur portugais, déclarait à l'issue du dernier Euro pour lequel il avait retenu Tiago sans pour autant l'intégrer dans son onze type: "C'est un joueur extraordinairement complet, aussi efficace dans les phases défensives qu'offensives." Et au petit jeu des comparaisons de viser très haut: "Il peut aussi bien évoluer dans le registre d'un Edgar Davids que celui d'un Pavel Nedved".
Effacer le souvenir d'Essien
Des éloges qui n'ont pesé que de peu de poids quand le jeune Portugais s'est retrouvé en début de saison barré par Lampard, Makelele, Duff..., et avec la perspective de devoir faire face à la concurrence d'un Essien, source d'un véritable envoûtement pour Mourinho. Le technicien avait oublié ses projets à son sujet ("Je veux le faire travailler pour qu'il pense le football plus vite, qu'il ait une meilleure vision tactique et qu'il soit capable d'un abattage encore plus intense", rêvait Mourinho). La petite histoire retiendra que c'est en partie sur les conseils avisés d'Essien lui-même que Tiago a accepté de relever le défi lyonnais.
Un mois plus tard, son entente avec Juninho, Diarra et ses autres coéquipiers semble quasi-naturelle. Un nouveau rouage dont on se surprend presque à penser, eu égard au niveau de jeu affiché aujourd'hui, qu'il a failli n'être qu'une monnaie d'échange dans le transfert d'Essien à Chelsea. Engagé pour quatre ans par le président Aulas, Tiago, plus que le souvenir de son compatriote, l'obscur attaquant Mario Coluna (*), seul Portugais à ce jour à avoir porté les couleurs de l'OL, efface pour l'instant avec autant d'aplomb que de talent celui d'Essien en personne...
A peine un mois après son arrivée à Lyon, Tiago, le milieu de terrain portugais de l'OL, est en passe de réussir l'impossible pari de remplacer Michael Essien dans le cœur des supporters olympiens. Aussi débordant d'activité sur le terrain qu'il est sobre et discret en dehors, le nouveau métronome de l'entrejeu lyonnais fait déjà l'unanimité. A la veille d'un déplacement en Norvège, pour y affronter Rosenborg pour le compte de la 2e journée de la Ligue des Champions, le Portugais donne l'impression de faire déjà partie de la famille lyonnaise.
"J'espère qu'on sera champion, mais j'ai vite compris que le championnat de France est un championnat très difficile. Pour ma part, j'ai été formidablement accueilli et je me sens déjà chez moi à Lyon." Ainsi parle Tiago Cardoso Mendes au soir de son premier but inscrit sous le maillot lyonnais face à Lens. Décontracté, disponible et fin dans son analyse, le Portugais, s'il n'avait pas en tout et pour tout quatre matches et 298 minutes de jeu à son actif en championnat de France, ferait déjà figure de vieux routier de la Ligue 1.
A 24 ans, la maturité de ce milieu de terrain international en impressionne plus d'un. A Lyon, Tiago Mendes prend ses aises alors que le défi proposé ressemblait à un impossible challenge. Désigné, moyennant 10 millions d'euros, pour assurer la succession d'un certain Michael Essien au cœur de la salle des machines du jeu lyonnais, ce milieu de terrain à la base de toutes les conquêtes rhodaniennes la saison dernière, Tiago se retrouvait il y a à peine un mois au pied d'un Everest. On ne remplace pas ainsi, pensait-on, un monstre du calibre du Ghanéen, que le Portugais n'aura fait que croiser en quittant Chelsea. C'était mal connaître ce jeune homme désigné il y a plusieurs saisons déjà comme l'un des très grands espoirs du football lusitanien...
Scolari: "L'égal de Davids et de Nedved"
"Il va d'une surface à une autre comme on dit en Angleterre. Il marque des buts et il a une bonne mentalité," dit de lui Gérard Houllier qui, dès le départ d'Essien acquis, avait fait de l'ancien protégé de Mourinho chez les Blues sa priorité n°1. En quelque sorte, Tiago serait le prototype d'un joueur quasi-idéal. Ce dont plus d'un observateur en Europe n'a pas tardé à être convaincu. Un talent nettement au-dessus de la moyenne qui, rapidement, s'est retrouvé trop à l'étroit au sein d'un Sporting Braga où il a débuté avant d'être repéré par les dirigeants du Benfica, où pour sa première saison pleine il inscrit la bagatelle de 13 buts!
Déjà à cette époque, Tiago surnage, Tiago impressionne et Tiago suscite la convoitise... Paco Roig, candidat à la présidence du FC Valence, appuie ainsi sa campagne auprès des socios par la promesse, en cas d'élection, d'engager le jeune Tiago. Le FC Barcelone et la Juventus dépêchent quant à eux à plusieurs reprises leurs superviseurs au Stadio de la Luz. Mais José Mourinho, le vampire du marché portugais, ne pouvait décemment pas laisser filer un tel joueur. Happé par la folle razzia des Blues de Chelsea pour 12 millions d'euros, Tiago débarque donc à Londres avec l'étiquette de protégé du boss qui, jusqu'à ce qu'il croise Essien, voyait dans son jeune compatriote le milieu de terrain de demain.
Le journaliste portugais du quotidien A Bola, Alberto da Silva, qui a suivi de près la carrière de l'intéressé déclarait à la BBC il y a peu: "Je ne crois pas que Mourinho avait besoin de Tiago à court terme – il disposait déjà de nombreux milieux de terrains. Mais avec lui, il disposait d'un superbe joueur en devenir..." Un joueur au sujet duquel Felipe Scolari, le sélectionneur portugais, déclarait à l'issue du dernier Euro pour lequel il avait retenu Tiago sans pour autant l'intégrer dans son onze type: "C'est un joueur extraordinairement complet, aussi efficace dans les phases défensives qu'offensives." Et au petit jeu des comparaisons de viser très haut: "Il peut aussi bien évoluer dans le registre d'un Edgar Davids que celui d'un Pavel Nedved".
Effacer le souvenir d'Essien
Des éloges qui n'ont pesé que de peu de poids quand le jeune Portugais s'est retrouvé en début de saison barré par Lampard, Makelele, Duff..., et avec la perspective de devoir faire face à la concurrence d'un Essien, source d'un véritable envoûtement pour Mourinho. Le technicien avait oublié ses projets à son sujet ("Je veux le faire travailler pour qu'il pense le football plus vite, qu'il ait une meilleure vision tactique et qu'il soit capable d'un abattage encore plus intense", rêvait Mourinho). La petite histoire retiendra que c'est en partie sur les conseils avisés d'Essien lui-même que Tiago a accepté de relever le défi lyonnais.
Un mois plus tard, son entente avec Juninho, Diarra et ses autres coéquipiers semble quasi-naturelle. Un nouveau rouage dont on se surprend presque à penser, eu égard au niveau de jeu affiché aujourd'hui, qu'il a failli n'être qu'une monnaie d'échange dans le transfert d'Essien à Chelsea. Engagé pour quatre ans par le président Aulas, Tiago, plus que le souvenir de son compatriote, l'obscur attaquant Mario Coluna (*), seul Portugais à ce jour à avoir porté les couleurs de l'OL, efface pour l'instant avec autant d'aplomb que de talent celui d'Essien en personne...
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