Article intéressant de 4 pages sur l’OL dans le mensuel de l’économie Capital du mois de janvier. En titre sur la première page : l’Olympique lyonnais, champion du foot-business avec une belle photo de JMA les bras levés en V de victoire
On y apprend entre autre que le slip kangourou OL (sic) devrait succéder d’ici janvier au string pour les hommes ne soient pas en reste vis à vis de la gente féminine. Plus sérieusement ils rappellent que l’OL a réalisé la saison dernière le plus gros chiffre d’affaire de la ligue 1 (100 millions d’euros) avec un résultat net de 3,7 millions. Lyon figure ainsi parmi les 13 clubs les plus riches d’europe. Pour la saison en cours, on devrait engranger pas moins de 15 millions d’euros de bénéfices pour 115 millions de revenus ! Petite pique d’Aulas à propos de la bonne santé financière de l’OL adressée à ses homologues nationaux : « Tout le monde ne peut pas en dire autant » avec notamment les 17 millions de perte du PSG l’an dernier. Les ventes de merchandising devraient culminées à 10 millions d’euros d’ici mi-2006, record en France. Par ailleurs la barre des 100 000 exemplaires de maillots vendus sera dépassée cette année ce qui place l’OL juste derrière l’OM mais au même niveau que le PSG.
Le journaliste retrace ensuite brièvement le parcours d’Aulas à la tête du club : reprise de l’Olympique lyonnais en 1987 avec 10 millions de francs de perte et 17 millions de budget, Aulas se porte caution à hauteur de 20 millions de francs par amitié pour Roger Michaux l’ex président. Tapie et Bez lui apprennent les ficelle du métier et l’auraient surnommé Fantasio ! S’en suit le recrutement de Domenech et l’accession à la première division en 1989. Après que le club ait navigué durant 10 ans entre la 16è et 2è place du championnat, Pathé rentre dans le capital de l’Olympique lyonnais d’Aulas (qui aurait songé à rendre son tablier à plusieurs reprises) à hauteur de 34% et injecte 15 millions d’euros. Vient ensuite le recrutement de Sonny Anderson qui devient meilleur buteur du championnat en 2000 et 2001 et qui offre à l’OL son premier titre de champion l’année suivante. Dès lors, l’OL devient à part entière une entreprise classique, cas unique dans le football français. Au passage Thierry Sauvage, directeur général adjoint du club, avoue connaître à peine le nom des joueurs…
La holding OL groupe comportant 6 filiales (restauration, évènementiel, production TV, voyages…) est créée et emploie aujourd’hui plus de 130 personnes soit 3 fois plus que le staff sportif. C’est la deuxième source de revenue de l’OL avec 22 millions de recettes derrière les droits TV (45 millions d’euros) mais devant la billetterie (17 millions) et le sponsoring (16 millions). Par ailleurs Renault Trucks, notre principal sponsors, chiffre ses retombées médiatique à 10 millions d’euros pour 4 millions d’investissements.
On apprend ensuite qu’Aulas, se déplace uniquement en avion privé qu’il loue à une société car fatigué des contrôles fiscaux, il a vendre son Beechcraft 400. Il bosse 15 heures par jour pour Cegid du mardi au vendredi et s’occupe de l’OL le week end. Il n’a raté physiquement que 5 matchs en 18 années de présidence et n’a pas hésité à faire installer ma ligne TV quand il devait se reposer sur son lit d’hôpital ! Il affirme déléguer son pouvoir à beaucoup de personnes et précise qu’il n’a même pas de bureau à Gerland.
Rompu à l’exercice médiatique, le patron de l’OL contrôle toute la communication du club. Il passe pour un mauvais joueur mais protège les joueurs en attirant l’attention sur de la presse avec laquelle il entretient des rapports souvent tendus (le journaliste cite l’exemple d’une interview avec Lyon mag contrôlée par un huissier sous sa demande !). A part ça durant les tractations pour la vente d’Essien, il était allé sur le yacht d’Abramovitch en short et avec son fils.
La vente de ce dernier à hauteur de 38 millions d’euros, soit 2 de moins espérés par Aulas mais 18 de plus que sa valeur réelle, a permis les achats de Tiago (10 millions) et Fred (15 millions) qui en sont selon l’article à 8 buts en 11 matchs ( ???). On parle ensuite du projet de stade qui serait de 60 000 places dont le club associé à d’autres investisseurs privés serait propriétaire. Cet « OL land » qui devrait abriter une galerie marchande et un hôtel devrait voir le jour d’ici 2010 et coûterait la coquette somme de 150 millions d’euros ! Collomb, partisan d’une extension de Gerland, s’est finalement rallié au projet d’Aulas.
Enfin ayant retenu la leçon Tapie, Aulas refuse de toucher à la politique bien que de droite comme de gauche on lui fasse les yeux doux. A propos de l’argent touché à la Peace cup (500 000 dollars remis par le gourou de la secte de Moon), Jean Michel Aulas affirme que : « tant que l’image du club n’est pas exploitée à mauvais escient, je me fous de savoir d’où vient l’argent. »
Voilà ;)
On y apprend entre autre que le slip kangourou OL (sic) devrait succéder d’ici janvier au string pour les hommes ne soient pas en reste vis à vis de la gente féminine. Plus sérieusement ils rappellent que l’OL a réalisé la saison dernière le plus gros chiffre d’affaire de la ligue 1 (100 millions d’euros) avec un résultat net de 3,7 millions. Lyon figure ainsi parmi les 13 clubs les plus riches d’europe. Pour la saison en cours, on devrait engranger pas moins de 15 millions d’euros de bénéfices pour 115 millions de revenus ! Petite pique d’Aulas à propos de la bonne santé financière de l’OL adressée à ses homologues nationaux : « Tout le monde ne peut pas en dire autant » avec notamment les 17 millions de perte du PSG l’an dernier. Les ventes de merchandising devraient culminées à 10 millions d’euros d’ici mi-2006, record en France. Par ailleurs la barre des 100 000 exemplaires de maillots vendus sera dépassée cette année ce qui place l’OL juste derrière l’OM mais au même niveau que le PSG.
Le journaliste retrace ensuite brièvement le parcours d’Aulas à la tête du club : reprise de l’Olympique lyonnais en 1987 avec 10 millions de francs de perte et 17 millions de budget, Aulas se porte caution à hauteur de 20 millions de francs par amitié pour Roger Michaux l’ex président. Tapie et Bez lui apprennent les ficelle du métier et l’auraient surnommé Fantasio ! S’en suit le recrutement de Domenech et l’accession à la première division en 1989. Après que le club ait navigué durant 10 ans entre la 16è et 2è place du championnat, Pathé rentre dans le capital de l’Olympique lyonnais d’Aulas (qui aurait songé à rendre son tablier à plusieurs reprises) à hauteur de 34% et injecte 15 millions d’euros. Vient ensuite le recrutement de Sonny Anderson qui devient meilleur buteur du championnat en 2000 et 2001 et qui offre à l’OL son premier titre de champion l’année suivante. Dès lors, l’OL devient à part entière une entreprise classique, cas unique dans le football français. Au passage Thierry Sauvage, directeur général adjoint du club, avoue connaître à peine le nom des joueurs…
La holding OL groupe comportant 6 filiales (restauration, évènementiel, production TV, voyages…) est créée et emploie aujourd’hui plus de 130 personnes soit 3 fois plus que le staff sportif. C’est la deuxième source de revenue de l’OL avec 22 millions de recettes derrière les droits TV (45 millions d’euros) mais devant la billetterie (17 millions) et le sponsoring (16 millions). Par ailleurs Renault Trucks, notre principal sponsors, chiffre ses retombées médiatique à 10 millions d’euros pour 4 millions d’investissements.
On apprend ensuite qu’Aulas, se déplace uniquement en avion privé qu’il loue à une société car fatigué des contrôles fiscaux, il a vendre son Beechcraft 400. Il bosse 15 heures par jour pour Cegid du mardi au vendredi et s’occupe de l’OL le week end. Il n’a raté physiquement que 5 matchs en 18 années de présidence et n’a pas hésité à faire installer ma ligne TV quand il devait se reposer sur son lit d’hôpital ! Il affirme déléguer son pouvoir à beaucoup de personnes et précise qu’il n’a même pas de bureau à Gerland.
Rompu à l’exercice médiatique, le patron de l’OL contrôle toute la communication du club. Il passe pour un mauvais joueur mais protège les joueurs en attirant l’attention sur de la presse avec laquelle il entretient des rapports souvent tendus (le journaliste cite l’exemple d’une interview avec Lyon mag contrôlée par un huissier sous sa demande !). A part ça durant les tractations pour la vente d’Essien, il était allé sur le yacht d’Abramovitch en short et avec son fils.
La vente de ce dernier à hauteur de 38 millions d’euros, soit 2 de moins espérés par Aulas mais 18 de plus que sa valeur réelle, a permis les achats de Tiago (10 millions) et Fred (15 millions) qui en sont selon l’article à 8 buts en 11 matchs ( ???). On parle ensuite du projet de stade qui serait de 60 000 places dont le club associé à d’autres investisseurs privés serait propriétaire. Cet « OL land » qui devrait abriter une galerie marchande et un hôtel devrait voir le jour d’ici 2010 et coûterait la coquette somme de 150 millions d’euros ! Collomb, partisan d’une extension de Gerland, s’est finalement rallié au projet d’Aulas.
Enfin ayant retenu la leçon Tapie, Aulas refuse de toucher à la politique bien que de droite comme de gauche on lui fasse les yeux doux. A propos de l’argent touché à la Peace cup (500 000 dollars remis par le gourou de la secte de Moon), Jean Michel Aulas affirme que : « tant que l’image du club n’est pas exploitée à mauvais escient, je me fous de savoir d’où vient l’argent. »
Voilà ;)
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