Le bras de fer entre l'OL et l'équipe de France au sujet d'Eric Abidal n'est pas terminé. Très remonté contre la Fédération depuis la blessure de son défenseur lors de France - Costa Rica (3-2), le 9 novembre dernier, le club du président Aulas envisage de retenir le latéral gauche pour France - Slovaquie, le 1er mars, pour lequel Eric Abidal a été sélectionné deux semaines après son retour à la compétition.
« J'ai appelé le sélectionneur hier pour lui demander de ne pas prendre Eric dans sa liste parce que je ne veux pas qu'il y aille, a déclaré Gérard Houllier jeudi. On se retrouve dans la même configuration que lors de sa blessure contre le Costa Rica. A peine revenu, Eric doit enchaîner les matches et j'ai peur qu'il se blesse une nouvelle fois. Il aura joué contre Nantes (3-1), PSV (1-0) puis Rennes (ce samedi) en huit jours. Je crois que le club me soutiendra. Peut-être qu'on sera sanctionné par la FIFA mais ce qui m'importe, c'est l'intégrité physique de mon joueur. »
Comme une pique adressée à Raymond Domenech, Gérard Houllier, lui-même sélectionneur entre 1992 et 1993, a aussi lâché : «Quand j'étais en Angleterre, le sélectionneur était beaucoup plus compréhensif car il savait ce que c'était d'entraîner une équipe de haut niveau et qui enchaîne les matches». Eric Abidal, qui abat une carte importante dans la perspective de la Coupe du monde, avait déclaré en novembre ne pas vouloir être l'otage d'une cause supérieure à la sienne. C'est mal parti.
Source : equipe.fr
« J'ai appelé le sélectionneur hier pour lui demander de ne pas prendre Eric dans sa liste parce que je ne veux pas qu'il y aille, a déclaré Gérard Houllier jeudi. On se retrouve dans la même configuration que lors de sa blessure contre le Costa Rica. A peine revenu, Eric doit enchaîner les matches et j'ai peur qu'il se blesse une nouvelle fois. Il aura joué contre Nantes (3-1), PSV (1-0) puis Rennes (ce samedi) en huit jours. Je crois que le club me soutiendra. Peut-être qu'on sera sanctionné par la FIFA mais ce qui m'importe, c'est l'intégrité physique de mon joueur. »
Comme une pique adressée à Raymond Domenech, Gérard Houllier, lui-même sélectionneur entre 1992 et 1993, a aussi lâché : «Quand j'étais en Angleterre, le sélectionneur était beaucoup plus compréhensif car il savait ce que c'était d'entraîner une équipe de haut niveau et qui enchaîne les matches». Eric Abidal, qui abat une carte importante dans la perspective de la Coupe du monde, avait déclaré en novembre ne pas vouloir être l'otage d'une cause supérieure à la sienne. C'est mal parti.
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