Envoyé par Rem56
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Bini et son carré de cadres
(AFP) Vendredi 15 juillet 2011
Pour mener l'équipe de France féminine en demi-finale du Mondial allemand, Bruno Bini s'est notamment appuyé sur quatre atouts maîtres: sa capitaine Sandrine Soubeyrand, la latérale Sonia Bompastor et la milieu Louisa Necib, deux candidates au titre de meilleure joueuse du tournoi, et l'attaquante Gaétane Thiney, auteure de deux buts.
Sandrine Soubeyrand, le seigneur
"Sandrine, c'est un seigneur", dit Bini de sa capitaine, bientôt 38 ans et 166 sélections. "Je souhaite à tous les entraîneurs du monde de croiser un joueur ou une joueuse comme ça. Que ce soit dans le milieu du football ou en dehors, c'est l'une des plus belles rencontres de ma vie", ajoute-t-il.
Parviendra-t-il à la convaincre de poursuivre jusqu'aux jeux Olympiques de Londres l'an prochain ? Elle assure ne pas avoir encore fait son choix. "Mais je ne vais pas lui laisser le choix", rétorque le sélectionneur. "Tant qu'elle est licenciée, elle ne peut pas refuser la sélection. Je ne m'en fais pas. Après 15 jours à se ressourcer en Ardèche, ça ira."
Sonia Bompastor, l'indispensable
Buteuse contre les Etats-Unis en demi-finale, constante à très haut niveau depuis le début du tournoi, la latérale gauche de Lyon a réussi son Mondial. "C'est une fille indispensable, dans la préparation comme dans le jeu", juge Bini. "Souvent, quand les filles se réunissent sur le terrain, ou dans le vestiaire, ce n'est pas Sandrine qui parle, c'est Sonia. C'est elle qui donne le tempo", explique-t-il.
"Elle avait eu un Euro-2009 difficile à cause d'une blessure. Avec ce Mondial, elle a remis les pendules à l'heure. Elle fait partie des filles qui sont au-dessus", assure Bini.
Gaétane Thiney, la différence
Avec deux buts contre le Canada et des matches pleins contre les Etats-Unis et surtout l'Angleterre, Thiney a elle aussi été très précieuse en Allemagne. Joueuse amateure à Juvisy, son profil est atypique dans une sélection qui se professionnalise à grande vitesse.
"C'est une des filles que j'ai mises dans mes valises quand je suis arrivé. Elle est différente et nos différences se sont bien conjuguées. Ça aurait pu rater", résume le sélectionneur. "Elle n'est pas dans le moule, elle n'est pas passée par Clairefontaine, elle n'a jamais voulu. C'est un esprit libre", ajoute-t-il.
"Quand je l'ai appelée pour la première fois avec les A, elle était surprise. Je lui ai dit "tu débutes", elle m'a répondu "tu es fou". Sa première mi-temps avait été très moyenne et on avait pensé à la remplacer. On l'a laissée et elle a marqué. C'était parti", raconte-t-il encore.
Louisa Necib, le soleil
Techniquement très au-dessus du lot, la Marseillaise (qui joue à Lyon) a émerveillé souvent, agacé parfois. "Elle a tout. Elle a tellement de qualités. Quand elle joue, il fait soleil. Alors bien sûr il y a quelques pertes de balles, mais franchement...", relativise Bini, qui a toujours choyé sa meneuse de jeu.
"Il lui reste encore un petit palier à franchir, pour gagner en constance", estime-t-il pourtant. "On dit que c'est la dépositaire du jeu et que l'équipe dépend d'elle. Mais la dépendance inverse est presque aussi forte. C'est aussi une joueuse qui dépend de l'équipe."
http://fr.fifa.com/womensworldcup/ne...674/index.html
(AFP) Vendredi 15 juillet 2011
Pour mener l'équipe de France féminine en demi-finale du Mondial allemand, Bruno Bini s'est notamment appuyé sur quatre atouts maîtres: sa capitaine Sandrine Soubeyrand, la latérale Sonia Bompastor et la milieu Louisa Necib, deux candidates au titre de meilleure joueuse du tournoi, et l'attaquante Gaétane Thiney, auteure de deux buts.
Sandrine Soubeyrand, le seigneur
"Sandrine, c'est un seigneur", dit Bini de sa capitaine, bientôt 38 ans et 166 sélections. "Je souhaite à tous les entraîneurs du monde de croiser un joueur ou une joueuse comme ça. Que ce soit dans le milieu du football ou en dehors, c'est l'une des plus belles rencontres de ma vie", ajoute-t-il.
Parviendra-t-il à la convaincre de poursuivre jusqu'aux jeux Olympiques de Londres l'an prochain ? Elle assure ne pas avoir encore fait son choix. "Mais je ne vais pas lui laisser le choix", rétorque le sélectionneur. "Tant qu'elle est licenciée, elle ne peut pas refuser la sélection. Je ne m'en fais pas. Après 15 jours à se ressourcer en Ardèche, ça ira."
Sonia Bompastor, l'indispensable
Buteuse contre les Etats-Unis en demi-finale, constante à très haut niveau depuis le début du tournoi, la latérale gauche de Lyon a réussi son Mondial. "C'est une fille indispensable, dans la préparation comme dans le jeu", juge Bini. "Souvent, quand les filles se réunissent sur le terrain, ou dans le vestiaire, ce n'est pas Sandrine qui parle, c'est Sonia. C'est elle qui donne le tempo", explique-t-il.
"Elle avait eu un Euro-2009 difficile à cause d'une blessure. Avec ce Mondial, elle a remis les pendules à l'heure. Elle fait partie des filles qui sont au-dessus", assure Bini.
Gaétane Thiney, la différence
Avec deux buts contre le Canada et des matches pleins contre les Etats-Unis et surtout l'Angleterre, Thiney a elle aussi été très précieuse en Allemagne. Joueuse amateure à Juvisy, son profil est atypique dans une sélection qui se professionnalise à grande vitesse.
"C'est une des filles que j'ai mises dans mes valises quand je suis arrivé. Elle est différente et nos différences se sont bien conjuguées. Ça aurait pu rater", résume le sélectionneur. "Elle n'est pas dans le moule, elle n'est pas passée par Clairefontaine, elle n'a jamais voulu. C'est un esprit libre", ajoute-t-il.
"Quand je l'ai appelée pour la première fois avec les A, elle était surprise. Je lui ai dit "tu débutes", elle m'a répondu "tu es fou". Sa première mi-temps avait été très moyenne et on avait pensé à la remplacer. On l'a laissée et elle a marqué. C'était parti", raconte-t-il encore.
Louisa Necib, le soleil
Techniquement très au-dessus du lot, la Marseillaise (qui joue à Lyon) a émerveillé souvent, agacé parfois. "Elle a tout. Elle a tellement de qualités. Quand elle joue, il fait soleil. Alors bien sûr il y a quelques pertes de balles, mais franchement...", relativise Bini, qui a toujours choyé sa meneuse de jeu.
"Il lui reste encore un petit palier à franchir, pour gagner en constance", estime-t-il pourtant. "On dit que c'est la dépositaire du jeu et que l'équipe dépend d'elle. Mais la dépendance inverse est presque aussi forte. C'est aussi une joueuse qui dépend de l'équipe."
http://fr.fifa.com/womensworldcup/ne...674/index.html
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