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Débats Politiques (France)
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Le bon Le Drian qu'il faut garder bien sur lui, qu'importe, qu'il place son fils a de tres hauts postes a tres hauts salaires dans une entreprise liées aux commandes de l'Etat et notamment de son Ministere. Une entreprise dont le PDG a recu la legion d'honneur... sur recommandation de Le Drian !
Et à la base, Le Drian, il voulait un ministère plus cool où y'a pas trop de choses à faire.
Déjà que c'est De Villiers qui fait tout le boulot de direction des armées.Laisser un commentaire:
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ça a été un très bon ministre de la Défense je l'ai toujours dit, Hollande ou pas Hollande, Macron ou pas Macron. Il y a quelques mois j'avais d'ailleurs suggéré que le prochain gouvernement (que je supposais de droite) le maintienne à son poste.
Et j'espère toujours qu'il le sera maintenu à son poste, le fait qu'il soutien officiellement Macron augmente bien sûr significativement ses chances.Laisser un commentaire:
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Hello,
Je n'ai pas eu le temps de tout revoir et je passe en coup de vent, donc voici les "pronos", il y a peut être quelques oublis.
Farwak tu vois donc les 6 autres candidats faire 7% en cumulé donc aucun autre remboursé :grn:
Bon les sondages vont sûrement orienter les votes. Mais je vois vraiment pas Melenchounos au dessus de Fillon. Mis à part Le Pen, c'est l'électorat le moins instable malgré la cuisine collée au cul.
Le Pen 23
Macron 21
Fillon 19
Mélenchon 16
Hamon 8
Mais Macron premier c'est possible.
Macron 22
Le Pen 21
Fillon 20
Melenchon 21.5
Hamon ?
Hamon j'me risquerait pas à un score, mais je pense qu'il va se manger un méchant vote utile en faveur de Mélenchon et de Macron (ce qui a sans doute déjà commencé dans les derniers sondages), j'me demande même s'il peut pas passer derrière NDA.
Je vois Melenchon aussi haut, à la fois par espoir perso (:grn:) mais aussi parce que mon petit sondage dans mon entourage montre pas mal de gens que j'aurais imaginé voter Macron qui vont voter pour lui.
Macron, s'il pouvait se planquer dans un coin jusqu’à dimanche, il le ferait, ça m'étonnerais qu'il monte plus haut, en tout cas pas par véritable adhésion, peut être avec les indécis qui ne veulent surtout pas du FN ou de Mélenchon.
Fillon, les retraités devraient lui éviter une grosse honte, mais à moins d'une énorme remontada de Hamon je le vois partout sauf au deuxième tour.
Lepen, je sais pas trop, elle fait une campagne lamentable, plus les affaires qui a mon avis lui aura fait perdre pas mal d'anciens de gauche qui l'avaient rejoint ces dernières années. Après vu que le FN est systématiquement sous-estimé dans les sondages...
Voilà une bien belle analyse café du commerce que je vous livre, prenez en soin
Bon allez j'y vais de mon pronostique.
Le Pen 26%
Fillon 20%
Macron 20%
Mélenchon 16%
Hamon 6.5%
NDA 4%
Poutou 2.5%
En tout cas autant j'avais du mal à voir Le Pen à 28-29% comme on pouvait le voir dans certains sondage en janvier, autant j'ai du mal à la voir descendre à 22%.
Fillon et Macron sont surestimés car leur électorat sera moins présent dans les urnes que dans les sondages.
Macron premier sur l'ile de France avec un score proche de 25%.
Allez go!
A demainLaisser un commentaire:
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C'était pour dire que le fait que Macron ait moins d'expérience que les autres n'était pas un critère en plus ou en moins. Et qu'au contraire Le fait que tous ces disloqués le suivent devrait être un boulet pour lui. En gros le coup du renouveau et de la révolution anti-système est du bullshit en barre, comme beaucoup d'autres points d'ailleurs.
Ah Le Drian, donc le bilan de la politique extérieure de Hollande n'est pas si deguelasse que ça ? :p
Et j'espère toujours qu'il le sera maintenu à son poste, le fait qu'il soutien officiellement Macron augmente bien sûr significativement ses chances.Laisser un commentaire:
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Ah Le Drian, donc le bilan de la politique extérieure de Hollande n'est pas si deguelasse que ça ? :pLaisser un commentaire:
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Et les Grivaux, Hue, Le Drian, Cohn-Bendit, Bayrou etc...tous ces disloqués, ne seraient pas rejetés ?
Après on va dire que c'est Hamon le frondeur:
http://www.lefigaro.fr/elections/pre...rconstance.phpLaisser un commentaire:
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vrai rejet de ce que sont devenus les républicains et le ps, et je ne vois vraiment pas grand monde qui a envie de se retaper à nouveau les Bertrand, Wauquiez, Estrosi, Ciotti, Pécresse ou Baroin, et de l'autre les Aubry, Najat, Duflot et compagnie. Macron vient de la société civile (et n'est pas né avec le biberon de la politique dans la bouche à ses 20 ans comme Fillon, Le Pen ou Hamon), et il promet plusieurs ministres issus de la société civile. Chez beaucoup ça percute.
Après on va dire que c'est Hamon le frondeur:
Les deux hommes politiques, propulsés adversaires dans la campagne présidentielle, se sont côtoyés au gouvernement. C'est de cette expérience que le socialiste tire ses principaux axes d'attaque contre le leader d'en Marche!.
Le camp Hamon raconte que le candidat a aussi connu des bras de fer avec le jeune premier de l'Elysée. Déjà, son omniprésence avait frappé le socialiste. Ensuite, sur les deux lois qu'il a faites passer pendant son passage à Bercy - la loi Consommation et la loi sur l'Economie sociale et solidaire - Macron aurait exercé des «pressions» sur Hamon. «Malgré certains arbitrages décidés en réunions interministérielles, Macron a voulu par exemple empêcher de faire passer la possibilité pour les salariés de reprendre leur entreprise si elle était mise en vente», se souvient Jérôme Saddier, chef de cabinet et conseiller spécial à Bercy de mai 2012 à janvier 2014. «Dans ce cas, Hamon lui rappelait que c'était lui le ministre, mais Hollande laissait faire.» Même récit de cette ancienne collaboratrice de Hamon: «Sur le droit préalable d'information des salariés en cas de cession d'une entreprise, Macron a pressé pour que ça sorte du projet de loi dans le dos de Hollande et de Hamon. Mais Hamon ne s'est pas laissé faire. Quand on présentait des articles de loi, Macron demandait systématiquement: est-ce que ça vole? est-ce qu'on en a parlé à Michel Guilbaud (le directeur général du Medef, NDLR)?» Ce même Macron qui, au moment de l'examen de sa loi en 2015, est revenu sur ces dispositions.Laisser un commentaire:
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Je suis en partie d'accord, notamment sur le rejet. Je note ici mes désaccords. Le plus important, c'est que Macron n'a rien de différent des autres : je l'ai déjà souligné, en-dehors de l'âge et du fait qu'il a pantouflé, sur le plan du milieu social et des études menées, ça reste un énarque fils de médecins, ancien encarté au PS. C'est à mes yeux la plus grosse arnaque, et c'est là où j'évoque l'effet médiatique : il a réussi à se faire passer pour le quasi révolutionnaire, alors qu'il est très proche idéologiquement comme socialement de ceux avec qui il veut marquer sa différence. Et la révolution, bon, c'est pas comme s'il avait été un an et demi à Bercy pour la faire.
Concernant le créneau occupé, il est réel : le centre représente toujours des voix et ça serait malhonnête de ma part de dire que sans construction médiatique, Macron ne représente que 5%. Par contre, clairement, il a réussi à aller plus loin que son créneau car il a dès le début été placé comme un "possible". Un candidat comme Hamon par exemple a lui commencé sa campagne comme un impossible, et ça change tout. Je ne dis pas que le projet est mieux ou quoi que ce soit, mais certains sont exclus dès le début non pas pour leurs idées mais par les sondages, tandis que d'autres seront présentés comme l'alternative.
Je peux très bien prendre l'exemple de 2012 d'ailleurs : Mélenchon s'était écroulé, à mes yeux, en partie car on savait qu'il ne pouvait pas gagner et que ça serait Hollande et Sarkozy.
Quant à dire que c'est un mirage, ce n'est pas ce que je veux dire. Le mec a un programme, une idéologie - avec laquelle je ne suis pas d'accord - et n'est pas débile, loin de là. Je ne voulais jamais dire qu'il sortait sans rien, mais quand le programme n'était pas encore dévoilé, quand on en savait encore très peu, il y avait déjà 25% dans les sondages. Ca me semble un signe comme quoi il plait aussi car c'est un possible, avant de plaire uniquement pour le programme. Et pour étayer ça, même si ce n'est pas représentatif, j'en reviens à ceux que je connais et qui vont voter Macron : plusieurs mesures proposées par celui-ci sont totalement opposées à ce que ces personnes ont toujours défendu. Mais comme c'est soit lui, soit Le Pen ou soit Fillon dans leur esprit...
- Macron a été placé dès le début comme un "possible" aussi parce qu'il n'est pas sorti seul de son chapeau (contrairement à un Mélanchon par exemple qui réapparait tous les 5 ans, dont la campagne incarne plutôt l'ascension d'un seul homme), mais soutenu dès le début par pas mal de parlementaires (notre Gégé local par exemple) ou de maires de grandes villes. Il a senti l'effondrement du ps aussi bien qu'il y a contribué en partant vite et hors primaire. Personnellement, au moment de son meeting où tout le monde se moque de lui avec sa voix cassée et ses belles phrases qui masquent un fond assez creux, je pensais qu'il allait faire un bide. Pourtant il a réussi derrière à faire entendre un vrai discours, un fond.
- Il avait déjà 20-25% avant de dévoiler son programme, et a su les garder. Mais quel est l'impact du programme dans tout ça ? Cette année, il semblerait que la personnalité ait bien plus d'impact que les programmes. Car ce n'est pas à cause de son programme que Hamon s'effondre ou grâce au sien que Melanchon augmente (des gens qui quittent Hamon pour voter Mélanchon, ça me fait doucement rire, car ce n'est pas vraiment la même politique derrière...). Ce n'est pas non plus le programme de Fillon qui l'a fait baisser, mais bien sa personne et ses affaires. Du coup, le fait qu'il avait déjà 25% en début de la campagne doit d'abord être lu je pense comme le fait que les gens adhèrent à ce qu'il représente (en finir avec ce qui existe au ps et à LR), plus que ce qu'il porte. Je lis souvent (pas forcément ici) que si les primaires du PS et de LR avaient sorti Juppé et Valls, il aurait eu beaucoup plus galéré à se démarquer. Et bien je n'en suis pas si sûr. Car Valls aurait représenté ce qui a échoué avec Hollande et une manière de faire qui ne plait plus (49-3...) et Juppé une forme de passéisme.
C'est assez curieux qu'une MLP, qui se complait depuis des années à dire que PS et UMP/LR sont la même chose ("UMPS") ne se soit pas engouffrée dans l'opportunité de dire que Macron EST justement cette même politique mi-PS, mi-LR. A la place on a plutôt entendu "candidat des médias", "fils spirituel de Hollande", "candidat du je-suis-d'accord-avec-tout-le-monde".
Peut-être tout simplement parce que Macron a réellement réussi à dépasser se clivage. Et qu'aujourd'hui, en sortant de cette opposition, il tend à effacer la spécialité de la gauche et de la droite qui consiste à détricoter ce que l'autre camp a fait dans le mandant précédent.
Peut-être que finalement, au-delà du programme (franchement dans mon entourage, aucun de ceux qui souhaitent Macron ne s'attend à une "révolution" mais plus des ajustements majeurs) et du profil (personne n'est dupe sur sa personne, riche, énarque, libéral, france d'en haut...), c'est d'abord un vrai positionnement et un créneau qui manquait au paysage français. Aux dernières élections régionales, on parlait d'une france tripartite "PS/LR/FN", révolution par rapport au système gauche/droite des 30 dernières années. Aujourd'hui cette France tripartite, c'est plutôt Extrême Gauche/Centre et assimilés/Droites dures. Plus il y a de monde aux extrêmes (au moins la moitié des candidats), plus il y a de la place au centre.
Macron ne serait qu'une construction intellectuelle et médiatique si le paysage politique était resté le même, mais incarne sans doute véritablement quelque chose de nouveau dans ce paysage qui change doucement (jusqu'où ?).
Edit : c'est amusant, en fin de ton message tu sembles dire que ce sont des gens de gauche qui "changent" de comportement en allant voter contre-nature pour Macron, alors que moi dans mon entourage, ce sont plutôt des gens de droite à qui Fillon ne plait pas du tout qui glissent vers lui. Mais ça s'apparente plus à une évolution par rapport à ce que la droite devient qu'à un seul vote de circonstance.Dernière modification par huascaran, 22/04/2017, 11h57.Laisser un commentaire:
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Je n'y bosse pas, je peux moins bien en parler :grn: Il faut effectivement se poser la question. De l'extérieur, en fait, ça reprend finalement ce que j'ai mis comme critère "aléatoire" dans le public.
Le problème des parents ? S'ils veulent mettre de la thune pour l'éducation de leur gosse, c'est donc probablement qu'ils vont vouloir s'en occuper. Attention, je ne dis pas que si on ne le fait pas ce n'est pas le cas, mais si on le fait, logiquement...
L'avantage de faire payer et que les fameux parents cons dont on parlait plus haut se retrouvent en position de faiblesse face à l'établissement et quand ca ne se passe pas bien les parents sont eux aussi invité fortement à participer à la résolution du problème.
Le problème disciplinaire ? Dans le privé, tu peux virer plus facilement, et contrairement au public, si tu exclus un élève, tu ne dois pas en récupérer un autre en retour, avec les risques que cela comprend.
Par contre il est vrai que rares sont les élèves qui ne sont pas collés au moins une fois par an. La moindre entorse au règlement se termine en sanction.
Je ne veux pas généraliser à partir de ce simple exemple mais la plupart des établissements privé procèdent comme cela.Laisser un commentaire:
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Pamela Anderson soutien JL Mélenchon : http://www.parismatch.com/People/Pam...e-tous-1237667
Soit dit en passant, elle ne dit pas que des conneries concernant Assange, un autre sujet totalement éludé pendant cette campagne médiatique. La taxation des robots est un sujet plus important certainement.Laisser un commentaire:
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Tu vois quand tu veux. :D
Pas très didactique non, mais la rengaine sur les profs... Pas tort sur le constat ? Beaucoup de fantasme aussi, et surtout une question à poser : est-ce qu'un cours d'histoire doit être "Cours de l'histoire de la France" ou "cours d'histoire" ? J'ai l'impression que certains ne veulent pas comprendre qu'on ne peut pas faire l'histoire de France en détail sans sacrifier le reste.
Tu le dis toi même plus bas les élèves sont incapables ne serait ce que d’appréhender des faits or force et de constater que ce ne sont plus des faits historiques qu'on leur demande d'assimiler mais la vision socio-politique de ces faits.
De manière assez claire l'histoire geo est devenue non plus une matière de savoir mais une matière d'interprétation. Interprétation qui dans toutes les autres matières est permise et encouragée à partir des cycles supérieurs. Pourquoi donc l'histoire échappe t elle à ce champs ?
Pour les ZEP, il y a déjà une distinction : c'est devenu REP (pour réseaux) et il y a les REP et REP+ (REP étant "mieux" que REP+). La distinction est de toute façon compliquée : en-dehors des redoublants qui vont jouer sur ce "classement", le reste vient de critères sociaux comme la bourse et les revenus, ou le classement en zone urbaine sensible.
Le seul moyen de modifier les choses pour les REP à problème et celles qui ne le sont pas serait de tenir compte de la situation même de l'établissement, et là c'est très difficile à quantifier : on peut avoir un REP très bien tenu - je parle d'une expérience vécue - mais où tu sens la tension avec des épisodes de violence assez fréquents. Et si c'est bien tenu, c'est aussi car il y a des moyens supplémentaires et qu'on aura 25 élèves par classe dès la sixième et non 30 comme un non REP.
Dans tous les cas, si on fait à partir de critères tels que conseils de discipline, exclusions de cours / du collège, incidents et autres, l'établissement peut jouer dessus donc ça me semble bien compliqué.
Il y a des collèges privés à Lyon dont le taux de boursier atteint les 50% et qui se trouvent dans les mêmes zones géographiques que ces collèges et avec peu ou prou la même type de population du point de vue socio-économique et pourtant ..
Concernant les REP non déclarés comme tels, avec ma maigre expérience, les moins bonnes conditions de travail que j'ai pu connaître ont été dans des établissements n'entrant pas dans les critères d'un REP mais qui n'ont pas une population aisée, probablement à la limite des critères, et qui des fois seront tenus par une administration qui se croit dans un bahut sans aucun problème. Ce n'est évidemment pas toujours le cas, ça peut aussi très bien se passer, mais j'ai l'impression que quand on a l'étiquette REP on évite de mettre des guignols, tandis que quand ce n'est pas le cas, ça peut arriver.
Pour donner un ordre d'idée, le bahut en REP dans lequel je bosse, c'est une heure de colle pour le moindre retard entre deux cours quand il n'y a pas de récré, tandis que dans l'autre j'ai eu plus de 5 élèves sur une classe qui ont accumulé plus de 20 retards sur le trimestre avec en conséquence une ou deux heures de colle. La politique en REP est aussi la mise en rang automatique, ce qui fait des entrées en classe plus calme, tandis que dans l'autre bahut ça arrive au compte-goutte puisqu'on ne doit pas les laisser "stationner" dans les couloirs, ce qu'il font quand même du coup puisqu'ils prennent leur temps. Evidemment, le cours ne se lance pas de la même manière si tu as une mise en rang et une entrée en commun ou si tout le monde arrive comme au café.
Enfin, concernant l'école hors de contrôle, je vois plusieurs éléments. Le premier que j'ai envie de mettre en avant c'est ce qui est extérieur à l'école. Les débouchés à la sortie, quand ils sont mauvais, ça désacralise le lieu déjà. Et surtout, les parents, s'ils sont cons, ça donne des parents cons. Ca, c'est indiscutable, les élèves casse-burnes ont 90% du temps des parents qui ne jouent pas leur rôle, et l'EN n'y peut rien.
La dernière fois qu'on a sanctionné un parent pour défaut d'instruction c'etait quand ?
L'autre point, c'est la qualité des programmes. En français, au collège, malheureusement, il y a un décalage important entre la cinquième et la quatrième, et les textes choisis pour cette période me semblent très peu intéressants. En sixième tu fais des trucs comme la Bible ou L'Odyssée, en cinquièmes tu fais les fabliaux et autres, donc ça passe très bien. Quatrième, tu es déjà censé faire des choses type "découverte des auteurs de littérature type bac", et c'est bien plus difficile, en plus d'être l'âge où ils deviennent bien débiles. Là, je parle de la matière que j'enseigne, mais à voir si pour d'autres c'est également bien pensé.
Je l'avais aussi déjà évoqué avec Alain mais on nous encourage à construire le cours via ce que produisent les élèves, et ça, bien évidemment, il faut des conditions de discipline qu'on n'aura pas dans tous les établissements ou dans toutes les classes.
Ca me rappelle ma prof d'anglais de 6eme qui ne disait jamais un mot de français mais répétait 40 fois la même phrase comme si celui qui n'avait pas compris au bout de deux allait soudain avoir l'illumination shakespirienne.
Enfin, maintenant que j'approche de la dizaine de bahuts, je pense que l'élément le plus central, c'est l'administration : si au lycée normalement tu es déjà plus libre et si ça dépend beaucoup de toi niveau gestion de classe, dans les bahuts compliqués, il faut être soutenu, faut que ça soit coordonné et que ceux plus haut fassent parfaitement leur taff. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas comme je l'avais dit avant, et surtout dans ces endroits on met les enseignants en début de carrière, qui vont donc probablement moins bien gérer ça que quelqu'un avec déjà 15 ans d'expérience.Laisser un commentaire:
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Juste comme ça, le premier vote est une résolution "il faut lutter contre le terrorisme, c'est méchant" et le second est une résolution pour renforcer les vérifications aux frontières de l'UE en se servant de bases de données "fiables". Le FN veut rétablir les frontières donc ils s'en branlent de ces résolutions, ce qui n'excuse pas l'absentéisme .
C'est comme lutte ouvrière qui refusait de voter une résolution sur les possibilités d'application de la taxe Tobin alors qu'eux souhaitaient purement et simplement l'application de la taxe Tobin.
Ce genre de tweet ne défavorise pas le FN, il sert juste à se donner bonne conscience (de gauche).Laisser un commentaire:
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Pour le tarif, je pense simplement qu'à partir du moment où c'est payant et non forcé, si tu y vas, c'est quand même car tu te préoccupes un minimum de ton gamin, en tout cas plus que certains cas qu'on peut voir dans le public.
Sans dire que c'est cher, pour être en ce moment en REP, tu peux être confronté à de la misère sociale extrême qui me semble plus compliquée dans le privé. Par là, je ne vais pas dire que tous les élèves sont horribles, loin de là, mais tu auras affaire à des cas très particuliers et difficile à gérer qui peuvent retourner une classe à eux seuls. Dans le privé, je doute que tu comptes beaucoup d'élèves suivis par la PJJ par exemple... En tout cas, tu peux refuser des élèves, tandis que dans le public il faut faire avec. Et j'insiste sur ce point. J'ai une classe qui cette année a été totalement pourrie par un élève arrivé en cours d'année, qui en est à son troisième collège.
Après, je pourrais prendre des anecdotes, mais on peut avoir une mère d'un élève - elle élève ses gamins seule - qui dit "Le soir il ne veut pas se coucher mais jouer donc c'est normal qu'il soit fatigué le matin", des choses de ce type. Sinon un gamin qui lance une chaise sur une autre en plein cours qu'il faut que je ceinture, etc. Le souci n'est pas que c'est infaisable, mais tout doit être géré parfaitement et proportionné pour que ça continue de la bonne manière, et on n'a pas de moyen de pression sur les parents.
Pour les gosses de Belkacem dans le privé, j'avais entendu ça en salle des profs, comme quoi ils seraient dans le cinquième, mais peut-être que ça venait d'une rumeur infondée.Laisser un commentaire:
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Quelles responsabilités ?
Hormis les séquences de pleurnicherie, le débat ridicule sur la déchéance de nationalité et les discours ultra laxistes de Taubira sur la délinquance, quelles responsabilités a pris ce gouvernement pour pouvoir au moins dire "on a fait ce qu'on a pu" ?
Il est évident que personne ne peut prétendre arrêter tous les attentats mais ce qu'ils nous doivent, c'est au moins de tout faire pour les éviter et là on en est vraiment très très loin
C'est le premier responsable.
Pauvre Poutou :grn:
Désarmer les flics alors qu'il y a eu un mort dans leur rang hier et des blessés....
Poutou comme Besancenot est un anarchiste, on parle souvent de son "discours vérité" et prétend souvent "dire les choses" alors que justement il ne dévoile pas réellement son visage. Il n'aime pas l'état, il n'aime pas l'exercice du pouvoir et encore moins les services de sécurité.
+1!Laisser un commentaire:
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Il faut quand meme aussi se demander pourquoi cela se passe mieux dans les ecoles privees aujourd'hui. Et pourquoi il y a cette fuite vers le privé. Certains refusent de le voir, semble-t-il, alors qu'on pourrait en tirer de grands enseignements, mais parfois aussi, on a l'impression que les gouvernements font tout pour que cette fuite ait lieu, et qu'on s'achemine doucement vers la mise en condition pour la fin de l'ecole publique. Comme cela s'est fait dans d'autres domaines: pourrissement en douce, pour cacher une decision sciemment organisee.Laisser un commentaire:
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Ce n'est pas si cher que cela. Et il y a des aides. La discipline oui. Mais la rigueur aussi. Et l'etat qui instaure des regles pour le public, sans l'imposer au prive.
Valaud Belkacem a ses gosses dans le prive? :shock: En es-tu certain? Pas une rumeur?
Je crains que l'Europe (ou plutot ceux qui la font) ne nous impose un jour un peu plus le marché de l'education.
Sans dire que c'est cher, pour être en ce moment en REP, tu peux être confronté à de la misère sociale extrême qui me semble plus compliquée dans le privé. Par là, je ne vais pas dire que tous les élèves sont horribles, loin de là, mais tu auras affaire à des cas très particuliers et difficile à gérer qui peuvent retourner une classe à eux seuls. Dans le privé, je doute que tu comptes beaucoup d'élèves suivis par la PJJ par exemple... En tout cas, tu peux refuser des élèves, tandis que dans le public il faut faire avec. Et j'insiste sur ce point. J'ai une classe qui cette année a été totalement pourrie par un élève arrivé en cours d'année, qui en est à son troisième collège.
Après, je pourrais prendre des anecdotes, mais on peut avoir une mère d'un élève - elle élève ses gamins seule - qui dit "Le soir il ne veut pas se coucher mais jouer donc c'est normal qu'il soit fatigué le matin", des choses de ce type. Sinon un gamin qui lance une chaise sur une autre en plein cours qu'il faut que je ceinture, etc. Le souci n'est pas que c'est infaisable, mais tout doit être géré parfaitement et proportionné pour que ça continue de la bonne manière, et on n'a pas de moyen de pression sur les parents.
Pour les gosses de Belkacem dans le privé, j'avais entendu ça en salle des profs, comme quoi ils seraient dans le cinquième, mais peut-être que ça venait d'une rumeur infondée.Laisser un commentaire:
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Je pense que c'est un peu simpliste. Il est là car il est parti tôt, coupant l'herbe sous le pied de beaucoup, profitant parfaitement du choix de Fillon a la primaire des républicains qui lui a dégagé un boulevard au centre-droit, et de la gifle reçue par Valls, qui lui a aussi laissé le champ libre sur une bonne partie de la gauche. Macron, c'est un peu la réapparition d'une tentation pour le centre, vue en 2007, mais cette fois portée par un candidat sans doute bien plus crédible et surtout plus percutant que Bayrou, au moment ou la gauche et la droite, à trop se remettre sur leurs fondamentaux, et avec des personnalités clivantes, ont laissé un boulevard au centre. Dans mon entourage, au delà des idées, je constate d'abord un vrai rejet de ce que sont devenus les républicains et le ps, et je ne vois vraiment pas grand monde qui a envie de se retaper à nouveau les Bertrand, Wauquiez, Estrosi, Ciotti, Pécresse ou Baroin, et de l'autre les Aubry, Najat, Duflot et compagnie. Macron vient de la société civile (et n'est pas né avec le biberon de la politique dans la bouche à ses 20 ans comme Fillon, Le Pen ou Hamon), et il promet plusieurs ministres issus de la société civile. Chez beaucoup ça percute.
Ce que je trouve étonnant, c'est que certaines de ses idées fondamentales sont finalement assez peu discutées et débattues. Le gars propose la fin des régimes spéciaux (!), la réforme totale de la politique des retraites, la fin des cotisations salariales sur le chômage, le droit aux allocations chômages en cas de démission... je suis étonné que ça ne fasse pas plus parler.
L'autre jour, en lisant son programme, je suis tombé sur une mesure que je n'avais jamais entendu chez personne jusque là : il dit vouloir réduire le temps parlementaire, pour que l'assemblée prenne plus de temps à évaluer les effets des lois votées. ça restera peut-être un voeu pieux... mais si ça, ça se fait, franchement ça serait une petite révolution.
On parle aussi du risque qu'il n'ait pas de majorité, alors qu'il aura probablement 1 candidat EM dans chaque circonscription. Et s'il y a bien une année où ça peut marcher, c'est bien cette année, ou entre 1/3 et la moitié de l'assemblée ne se représentera pas, notamment du côté du PS.
Je pense que voir Macron comme un mirage dans le désert, sorti de nulle part et uniquement "candidat des médias" ou apôtre du votre utile, est très réducteur. Il y a de vraies idées dans son programme. Son pragmatisme doit en rassurer certains. Il n'entend pas tout changer, tout révolutionner comme Mélanchon ou Le Pen, et son côté pro-européen plait à ceux qui ne veulent pas d'une sortie de l'UE ou de l'euro.
Je ne suis pas là pour le défendre. Mais je peux comprendre qu'il plaise (par conviction ou par défaut) par rapport à ce que proposent les autres.
Concernant le créneau occupé, il est réel : le centre représente toujours des voix et ça serait malhonnête de ma part de dire que sans construction médiatique, Macron ne représente que 5%. Par contre, clairement, il a réussi à aller plus loin que son créneau car il a dès le début été placé comme un "possible". Un candidat comme Hamon par exemple a lui commencé sa campagne comme un impossible, et ça change tout. Je ne dis pas que le projet est mieux ou quoi que ce soit, mais certains sont exclus dès le début non pas pour leurs idées mais par les sondages, tandis que d'autres seront présentés comme l'alternative.
Je peux très bien prendre l'exemple de 2012 d'ailleurs : Mélenchon s'était écroulé, à mes yeux, en partie car on savait qu'il ne pouvait pas gagner et que ça serait Hollande et Sarkozy.
Quant à dire que c'est un mirage, ce n'est pas ce que je veux dire. Le mec a un programme, une idéologie - avec laquelle je ne suis pas d'accord - et n'est pas débile, loin de là. Je ne voulais jamais dire qu'il sortait sans rien, mais quand le programme n'était pas encore dévoilé, quand on en savait encore très peu, il y avait déjà 25% dans les sondages. Ca me semble un signe comme quoi il plait aussi car c'est un possible, avant de plaire uniquement pour le programme. Et pour étayer ça, même si ce n'est pas représentatif, j'en reviens à ceux que je connais et qui vont voter Macron : plusieurs mesures proposées par celui-ci sont totalement opposées à ce que ces personnes ont toujours défendu. Mais comme c'est soit lui, soit Le Pen ou soit Fillon dans leur esprit...Laisser un commentaire:
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Ce n'est pas si cher que cela. Et il y a des aides. La discipline oui. Mais la rigueur aussi. Et l'etat qui instaure des regles pour le public, sans l'imposer au prive.
Valaud Belkacem a ses gosses dans le prive? :shock: En es-tu certain? Pas une rumeur?
Je crains que l'Europe (ou plutot ceux qui la font) ne nous impose un jour un peu plus le marché de l'education.Laisser un commentaire:
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Je n'y bosse pas, je peux moins bien en parler :grn: Il faut effectivement se poser la question. De l'extérieur, en fait, ça reprend finalement ce que j'ai mis comme critère "aléatoire" dans le public.
Le problème des parents ? S'ils veulent mettre de la thune pour l'éducation de leur gosse, c'est donc probablement qu'ils vont vouloir s'en occuper. Attention, je ne dis pas que si on ne le fait pas ce n'est pas le cas, mais si on le fait, logiquement...
Le problème disciplinaire ? Dans le privé, tu peux virer plus facilement, et contrairement au public, si tu exclus un élève, tu ne dois pas en récupérer un autre en retour, avec les risques que cela comprend.
Pour la fin, je ne sais pas. Je dois dire que je suis déjà consterné de voir que notre ministre de l'EN a ses gamins dans le privé. Mais je ne pense pas qu'ils cherchent spécifiquement à détruire l'école publique. Je pense simplement que comme on le voit sur d'autres problématiques, ils n'arrivent pas véritablement à comprendre les enjeux réels. Ce qui se voit facilement même en-dehors du ministère, simplement chez ceux qui sont dans ce milieu en ayant arrêté d'enseigner.
Valaud Belkacem a ses gosses dans le prive? :shock: En es-tu certain? Pas une rumeur?
Je crains que l'Europe (ou plutot ceux qui la font) ne nous impose un jour un peu plus le marché de l'education.Laisser un commentaire:
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Il faut quand meme aussi se demander pourquoi cela se passe mieux dans les ecoles privees aujourd'hui. Et pourquoi il y a cette fuite vers le privé. Certains refusent de le voir, semble-t-il, alors qu'on pourrait en tirer de grands enseignements, mais parfois aussi, on a l'impression que les gouvernements font tout pour que cette fuite ait lieu, et qu'on s'achemine doucement vers la mise en condition pour la fin de l'ecole publique. Comme cela s'est fait dans d'autres domaines: pourrissement en douce, pour cacher une decision sciemment organisee.
Le problème des parents ? S'ils veulent mettre de la thune pour l'éducation de leur gosse, c'est donc probablement qu'ils vont vouloir s'en occuper. Attention, je ne dis pas que si on ne le fait pas ce n'est pas le cas, mais si on le fait, logiquement...
Le problème disciplinaire ? Dans le privé, tu peux virer plus facilement, et contrairement au public, si tu exclus un élève, tu ne dois pas en récupérer un autre en retour, avec les risques que cela comprend.
Pour la fin, je ne sais pas. Je dois dire que je suis déjà consterné de voir que notre ministre de l'EN a ses gamins dans le privé. Mais je ne pense pas qu'ils cherchent spécifiquement à détruire l'école publique. Je pense simplement que comme on le voit sur d'autres problématiques, ils n'arrivent pas véritablement à comprendre les enjeux réels. Ce qui se voit facilement même en-dehors du ministère, simplement chez ceux qui sont dans ce milieu en ayant arrêté d'enseigner.Laisser un commentaire:
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Dans toutes mes connaissances pour Macron, je connais une seule personne qui compte voter pour lui car il adhère aux idées : le profil c'est bac +5, libéral sur le plan économique et politique, et qui ne vient pas d'une famille conservatrice - je ne mets rien de péjoratif là-dedans.
Tous les autres qui me disent voter Macron, le seul argument, c'est qu'en gros c'est le plus à gauche de ceux qui peut être président. Donc à ce jeu, en fait, faudrait peut-être comprendre que si tout le monde décidait de voter pour un autre gonze, Macron, il ne serait plus l'alternative, et peut-être qu'on voterait tout simplement pour quelqu'un qu'on estime proche de nos convictions.
Donc le mec, en fait il est là car dès le début, dans les sondages, c'était soit lui, soit Fillon, soit Le Pen, et du coup plein de votes se sont reportés sur lui. Si tout le monde avait voté pour ses convictions, on aurait peut-être un candidat de gauche. Et à ce petit jeu, Mélenchon peut aussi passer, si vraiment tu tiens à un mec de gauche.
Demain, si tu mets Lassale à 25% dans les sondages, le gonze il est élu car faut faire barre à la droite.
Ce que je trouve étonnant, c'est que certaines de ses idées fondamentales sont finalement assez peu discutées et débattues. Le gars propose la fin des régimes spéciaux (!), la réforme totale de la politique des retraites, la fin des cotisations salariales sur le chômage, le droit aux allocations chômages en cas de démission... je suis étonné que ça ne fasse pas plus parler.
L'autre jour, en lisant son programme, je suis tombé sur une mesure que je n'avais jamais entendu chez personne jusque là : il dit vouloir réduire le temps parlementaire, pour que l'assemblée prenne plus de temps à évaluer les effets des lois votées. ça restera peut-être un voeu pieux... mais si ça, ça se fait, franchement ça serait une petite révolution.
On parle aussi du risque qu'il n'ait pas de majorité, alors qu'il aura probablement 1 candidat EM dans chaque circonscription. Et s'il y a bien une année où ça peut marcher, c'est bien cette année, ou entre 1/3 et la moitié de l'assemblée ne se représentera pas, notamment du côté du PS.
Je pense que voir Macron comme un mirage dans le désert, sorti de nulle part et uniquement "candidat des médias" ou apôtre du votre utile, est très réducteur. Il y a de vraies idées dans son programme. Son pragmatisme doit en rassurer certains. Il n'entend pas tout changer, tout révolutionner comme Mélanchon ou Le Pen, et son côté pro-européen plait à ceux qui ne veulent pas d'une sortie de l'UE ou de l'euro.
Je ne suis pas là pour le défendre. Mais je peux comprendre qu'il plaise (par conviction ou par défaut) par rapport à ce que proposent les autres.Laisser un commentaire:
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