Caracteristique de sa tactique de com : victimisation et mimetisme genre "je suis indigné", interpellation directe de son interlocuteur et renversement de la situation en prenant un exemple caricatural..c'est systématique !
Sarkozy assume son train de vie
AP - il y a 11 minutesPARIS - Nicolas Sarkozy, interrogé sur son train de vie jugé voyant par certains, a assumé mardi lors de sa conférence de presse de voeux l'augmentation de son salaire et ses récentes vacances en Egypte avec Carla Bruni.
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"Qu'est-ce qu'on préfère? Que je me déplace aux frais du contribuable français et que je fasse venir une seconde famille dans un autre avion?", a répliqué le chef de l'Etat aux critiques de la gauche sur le prêt par l'homme d'affaires Vincent Bolloré de son avion privé pour lui permettre de se rendre à Louxor avec sa suite fin décembre.
"Il y a des problèmes de sécurité pour un chef de l'Etat", a fait valoir M. Sarkozy. Il a expliqué être suivi lors de ses vacances par "une dizaine de personnes", officiers de sécurité, médecin, aide de camp et "transmetteurs" pour être "en permanence joignable".
"Ce n'est pas forcément très simple de mettre les dix personnes dans un charter pour Charm el-Cheikh", a-t-il ironisé. En outre, "cela n'a pas coûté un centime au contribuable français". "Moi, j'assume", a martelé M. Sarkozy.
Le chef de l'Etat a aussi assumé l'augmentation de son salaire voté par le Parlement à l'automne dernier. "Je suis le seul à avoir décidé que la Cour des comptes contrôlerait le budget de l'Elysée, à demander au Parlement de fixer mon salaire, personne ne l'avait fait avant moi", a-t-il fait valoir.
Par ailleurs, "le Parlement a fixé le salaire du président au niveau de celui du Premier ministre. Est-ce que quelqu'un peut dire que c'est choquant que le président de la République gagne ce que gagne le Premier ministre?", s'est encore défendu M. Sarkozy.
Dans une pique à son prédécesseur, Nicolas Sarkozy a précisé que son salaire revalorisé représentait "un peu moins" que ce que gagnait Jacques Chirac en cumulant son traitement de président et sa retraite de haut fonctionnaire. "J'ai moi-même demandé que le président ne puisse cumuler retraite et salaire", a-t-il glissé.
"La malhonnêteté a des limites, ça s'appelle la transparence. Je suis un homme honnête, je n'ai pas eu d'augmentation de mon salaire", a-t-il soutenu, accusant de "populisme" ceux qui ont parlé d'une augmentation de 140%. "Comme si quelqu'un pouvait s'imaginer qu'un président de la République se contentait de 7.000 euros par mois avant moi"... AP
Sarkozy assume son train de vie
AP - il y a 11 minutesPARIS - Nicolas Sarkozy, interrogé sur son train de vie jugé voyant par certains, a assumé mardi lors de sa conférence de presse de voeux l'augmentation de son salaire et ses récentes vacances en Egypte avec Carla Bruni.
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"Qu'est-ce qu'on préfère? Que je me déplace aux frais du contribuable français et que je fasse venir une seconde famille dans un autre avion?", a répliqué le chef de l'Etat aux critiques de la gauche sur le prêt par l'homme d'affaires Vincent Bolloré de son avion privé pour lui permettre de se rendre à Louxor avec sa suite fin décembre.
"Il y a des problèmes de sécurité pour un chef de l'Etat", a fait valoir M. Sarkozy. Il a expliqué être suivi lors de ses vacances par "une dizaine de personnes", officiers de sécurité, médecin, aide de camp et "transmetteurs" pour être "en permanence joignable".
"Ce n'est pas forcément très simple de mettre les dix personnes dans un charter pour Charm el-Cheikh", a-t-il ironisé. En outre, "cela n'a pas coûté un centime au contribuable français". "Moi, j'assume", a martelé M. Sarkozy.
Le chef de l'Etat a aussi assumé l'augmentation de son salaire voté par le Parlement à l'automne dernier. "Je suis le seul à avoir décidé que la Cour des comptes contrôlerait le budget de l'Elysée, à demander au Parlement de fixer mon salaire, personne ne l'avait fait avant moi", a-t-il fait valoir.
Par ailleurs, "le Parlement a fixé le salaire du président au niveau de celui du Premier ministre. Est-ce que quelqu'un peut dire que c'est choquant que le président de la République gagne ce que gagne le Premier ministre?", s'est encore défendu M. Sarkozy.
Dans une pique à son prédécesseur, Nicolas Sarkozy a précisé que son salaire revalorisé représentait "un peu moins" que ce que gagnait Jacques Chirac en cumulant son traitement de président et sa retraite de haut fonctionnaire. "J'ai moi-même demandé que le président ne puisse cumuler retraite et salaire", a-t-il glissé.
"La malhonnêteté a des limites, ça s'appelle la transparence. Je suis un homme honnête, je n'ai pas eu d'augmentation de mon salaire", a-t-il soutenu, accusant de "populisme" ceux qui ont parlé d'une augmentation de 140%. "Comme si quelqu'un pouvait s'imaginer qu'un président de la République se contentait de 7.000 euros par mois avant moi"... AP
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