Dans le Capital de ce mois-ci un article donne 10 idées pour relancer le travail des jeunes. je vous propose de les lister et les résumer (principe/application/coût)
A vous de nous dire ce qui vous parait bien/illusoire/stupide/utile ....
1/ Recruter et former des conseillers d'orientation compétents
deux rapports viennent de montrer l'inefficacité des conseillersd'orientatioin: ils sont mal formés, ne connaissent pas les filières, ni les métiers, les évolutions, ne travaillent que 27h30 par semaine. ils sont principalement de formation psychologue et ne connaissent pas le monde de l'entreprise. il faut les former et recruter des gens venant d'autres horizons
2/ Diminuer les Effectifs des CAP comptabilité et BEP Secrétariat
30% des élèves de CAP et BEP sont dans ces filières alors que ce sont des parking puisque pour ces métiers là on recrute à niveau BTS. de plus d'autres formations manuelles (poissonnier, boucher, maçon, cuisinier...) ont de la place et un emploi bien plus facile à trouver à la sortie à offrir
3/ Construire plus d'internats dans les lycées professionnels
principe: convaincre les élèves d'aller dans les filières qui ouvrent sur un boulot en leur en donnant les moyens. on leur évite le transport quotidien etc. aujourd'hui il y a 60 000 places dans ces lycées. 20 000 de plus représente un coût de 660M€
4/ Créer un guichet unique pour aiguiller les jeunes vers l'emploi
comme l'a montré le BIT (bureau international du travail), c'est le parcours du combattant pour le jeune sans emploi en France qui doit se répartir entre l'ANPE, les missions locales les PAIO(permanences d'accueil, d'information et d'orientation) des collectivités locales, les CIO de l'Education Nationale, les centres d'information jeunesse du ministère du même nom, les chambres des métiers... bref 4000 antennes en France pour les jeunes demandeurs d'emploi. un guichet unique (principe d'un Job Centre comme en Angleterre) simplifierait les démarches et recherches.
5/ réduire de 20% les effectifs des clases situées dans les ZEP
le rapport de l'INSEE publié en 2004 sur les 22 ans de ZEP montre que celles ci n'ont aucun impact significatif sur la réussite des élèves, 30 000 jeunes quittent le collège chaque année sans diplôme. d'après des estimations de chercheurs, diminuer de 20% les effectifs des classes primaires en ZEP càd passer de 22 à 18 par classe permettrait de réduire de 40% l'écart de niveau par rapports aux écoles des quartiers favorisés. pour que le coût soit nul il faudrait en contrepartie augmenter les effectifs hors des ZEP de 23 à 24 élèves par classe. cela libérera les instituteurs nécessaires pour les nouvelles classes en ZEP.
6/ proposer en priorité les emplois aidés aux jeunes non qualifiés
le but serait d'étendre le dispositif Borloo sur le contrat Jeunes en Entreprises, où la prime versée à l'entreprise pour une embauche est doublée si le jeune est non diplômé/qualifié. Jusqu'à présent ce genre de coup de pouce de l'Etat était donné uniformément et avait surtout profité aux plus qualifiés (80% des emplois jeunes avaient au moins le bac).
7/ Créer un RMI spécial pour les chômeurs de moins de 25 ans
430 000 jeunes sont concernés. A calquer sur le modèle Danois et Anglais où une telle indemnité existe (240 euros par mois en Angleterre). En contrepartie il faudra chercher assidument un emploi, rencontrer tous les 15 jours un conseiller et accepter de faire des formations. sur la base de 240 euros le coût serait de 1.3 Milliard par an
8/ Développer les formations qui enseignent les bonnes manières
c'est un principe développé à la base par des agnces temporaires notamment sur St Priest. ils avaient en effet des problèmes car les jeunes qu'ils plaçaient n'étaient jamais gardé: retards, tenue incorrecte, langage inadapté. aujourd hui ils leur fournissent des formation sur trois jours et les insertions se font mieux
de la même manière les aéroports d'orly et Roissy ont mis ce système en place avec succès. Capital préconise que les conseils régionaux assurent ce genre de formation dans le cadre de leurs projets "jeunes"
9/Assouplir les réglementations dans le secteur des services
l'OCDE a démontré un déficit important d'emplois dans le tertiaire en France à cause de règles strictes (nombre de taxis limités, magasins fermés le dimanche, etc). ces emplois sont facilement accessible aux jeunes non qualifiés.
10/ Mieux rémunérer les jeunes en apprentissage
malgré toutes les places offertes les jeunes ne se bousculent pas pour l'apprentissage (seulement 360 000 en France) alors que 3 ans après leur diplôme leur niveau de chômage est de 15% contre 25% pour ceux ayant fait un CAP/BEP sans apprentissage. Le manque de candidat peut venir du fait qu'un apprenti ne touche que 300 à 645 euros par mois contre 1200 en allemagne où il ya 1.2M d'apprentis.
Capital préconise d'augmenter de 300 euros leur indemnités soit un coût de 1.3 milliard par an. cela s'accompagne aussi de la mesure 1 qui permettrait aux élèves d'être incités à aller dans ces secteurs
A vous de nous dire ce qui vous parait bien/illusoire/stupide/utile ....
1/ Recruter et former des conseillers d'orientation compétents
deux rapports viennent de montrer l'inefficacité des conseillersd'orientatioin: ils sont mal formés, ne connaissent pas les filières, ni les métiers, les évolutions, ne travaillent que 27h30 par semaine. ils sont principalement de formation psychologue et ne connaissent pas le monde de l'entreprise. il faut les former et recruter des gens venant d'autres horizons
2/ Diminuer les Effectifs des CAP comptabilité et BEP Secrétariat
30% des élèves de CAP et BEP sont dans ces filières alors que ce sont des parking puisque pour ces métiers là on recrute à niveau BTS. de plus d'autres formations manuelles (poissonnier, boucher, maçon, cuisinier...) ont de la place et un emploi bien plus facile à trouver à la sortie à offrir
3/ Construire plus d'internats dans les lycées professionnels
principe: convaincre les élèves d'aller dans les filières qui ouvrent sur un boulot en leur en donnant les moyens. on leur évite le transport quotidien etc. aujourd'hui il y a 60 000 places dans ces lycées. 20 000 de plus représente un coût de 660M€
4/ Créer un guichet unique pour aiguiller les jeunes vers l'emploi
comme l'a montré le BIT (bureau international du travail), c'est le parcours du combattant pour le jeune sans emploi en France qui doit se répartir entre l'ANPE, les missions locales les PAIO(permanences d'accueil, d'information et d'orientation) des collectivités locales, les CIO de l'Education Nationale, les centres d'information jeunesse du ministère du même nom, les chambres des métiers... bref 4000 antennes en France pour les jeunes demandeurs d'emploi. un guichet unique (principe d'un Job Centre comme en Angleterre) simplifierait les démarches et recherches.
5/ réduire de 20% les effectifs des clases situées dans les ZEP
le rapport de l'INSEE publié en 2004 sur les 22 ans de ZEP montre que celles ci n'ont aucun impact significatif sur la réussite des élèves, 30 000 jeunes quittent le collège chaque année sans diplôme. d'après des estimations de chercheurs, diminuer de 20% les effectifs des classes primaires en ZEP càd passer de 22 à 18 par classe permettrait de réduire de 40% l'écart de niveau par rapports aux écoles des quartiers favorisés. pour que le coût soit nul il faudrait en contrepartie augmenter les effectifs hors des ZEP de 23 à 24 élèves par classe. cela libérera les instituteurs nécessaires pour les nouvelles classes en ZEP.
6/ proposer en priorité les emplois aidés aux jeunes non qualifiés
le but serait d'étendre le dispositif Borloo sur le contrat Jeunes en Entreprises, où la prime versée à l'entreprise pour une embauche est doublée si le jeune est non diplômé/qualifié. Jusqu'à présent ce genre de coup de pouce de l'Etat était donné uniformément et avait surtout profité aux plus qualifiés (80% des emplois jeunes avaient au moins le bac).
7/ Créer un RMI spécial pour les chômeurs de moins de 25 ans
430 000 jeunes sont concernés. A calquer sur le modèle Danois et Anglais où une telle indemnité existe (240 euros par mois en Angleterre). En contrepartie il faudra chercher assidument un emploi, rencontrer tous les 15 jours un conseiller et accepter de faire des formations. sur la base de 240 euros le coût serait de 1.3 Milliard par an
8/ Développer les formations qui enseignent les bonnes manières
c'est un principe développé à la base par des agnces temporaires notamment sur St Priest. ils avaient en effet des problèmes car les jeunes qu'ils plaçaient n'étaient jamais gardé: retards, tenue incorrecte, langage inadapté. aujourd hui ils leur fournissent des formation sur trois jours et les insertions se font mieux
de la même manière les aéroports d'orly et Roissy ont mis ce système en place avec succès. Capital préconise que les conseils régionaux assurent ce genre de formation dans le cadre de leurs projets "jeunes"
9/Assouplir les réglementations dans le secteur des services
l'OCDE a démontré un déficit important d'emplois dans le tertiaire en France à cause de règles strictes (nombre de taxis limités, magasins fermés le dimanche, etc). ces emplois sont facilement accessible aux jeunes non qualifiés.
10/ Mieux rémunérer les jeunes en apprentissage
malgré toutes les places offertes les jeunes ne se bousculent pas pour l'apprentissage (seulement 360 000 en France) alors que 3 ans après leur diplôme leur niveau de chômage est de 15% contre 25% pour ceux ayant fait un CAP/BEP sans apprentissage. Le manque de candidat peut venir du fait qu'un apprenti ne touche que 300 à 645 euros par mois contre 1200 en allemagne où il ya 1.2M d'apprentis.
Capital préconise d'augmenter de 300 euros leur indemnités soit un coût de 1.3 milliard par an. cela s'accompagne aussi de la mesure 1 qui permettrait aux élèves d'être incités à aller dans ces secteurs
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