Bon, je sais bien que récemment c'était pas la fête tous les jours dans ce sport, mais les français ont pas toujours été mauvais quand même:o
Et le prodige il est français pour une fois... Evidemment on va pas s'empêcher de pouvoir faire des comparaisons:-)

source sport24.com
Je voudrais pas dire de bêtise, mais je crois qu'il y a une génération chez les femmes qui promet aussi.
Et le prodige il est français pour une fois... Evidemment on va pas s'empêcher de pouvoir faire des comparaisons:-)

Déjà tout d'un grand
Agé de tout juste 18 ans, Teddy Riner s'est offert à Rio de Janeiro son premier titre de champion du monde des +100kg en seniors. Il lance ainsi parfaitement la délégation tricolore dans la compétition, Stéphanie Possamaï ramenant, elle, le bronze en -78 kg.
Par Cédric Callier
Comme le disait Corneille, la valeur n’attend pas le nombre des années. Teddy Riner en a fait la démonstration la nuit dernière à Rio, lors d’une journée aux allures de marathon et conclue de la plus belle des manières. A savoir avec une Marseillaise retentissant dans la salle de Rio de Janeiro pour célébrer le premier sacre mondial du jeune Français en seniors, un an tout juste après celui qu’il avait décroché en juniors. Le tout sans omettre de rajouter un titre de champion d’Europe décroché en avril dernier. Une performance exceptionnelle, qui a trouvé ses prémisses dans un 1er tour déjà grand face à légende nipponne Kosei I
qnoue, champion olympique en 2000 et triple champion du monde des -100 kg. Le Japonais qui s’était lancé dans un nouveau défi, en montant d’une catégorie. Un pari perdu, la faute à un Riner opiniâtre, qui n’aura jamais perdu de vue son plan de bataille : ne pas laisser l’occasion à Inoue d’installer sa main droite et dicter le rythme du combat. Du coup, malgré plusieurs tentatives, celui-ci n’allait jamais surprendre le Tricolore et au contraire, c’était lui qui subissait un balayage rédhibitoire, synonyme de yuko. L’exploit était en marche…
Riner renverse des montagnes
Derrière, Riner continuait sa démonstration face à un certain Youri Rybak, celui-là même qui l’avait battu lors du dernier Tournoi de Paris. Une rencontre aux allures de revanche, qui débutait mal pour le Guadeloupéen avec un yuko. Mais la réaction ne tardait pas et d’un majestueux fauchage extérieur, le Belarus subissait un ippon digne d’un KO en boxe. Place ensuite à l’Allemand Tino Bierau. Un combat différent, tendu, qui se joue dans le golden score. Moins expérimenté, on pouvait craindre pour le Français une cruelle désillusion. Il n’en était rien. D’un o-soto-gari, celui-ci concluait les débats par un nouvel ippon. Le temps de se reposer et la finale de tableau l’attendait, avec pour adversaire Wei Xiangiun, un Chinois inconnu aux allures de montagne (2,10 m pour 153 kg). Et comme il est toujours difficile de renverser une montagne, Riner ne pouvait faire la passe de trois en matière d’ippon. Tant pis, un simple yuko suffisait à lui ouvrir les portes de sa première finale mondiale. Face à lui, le Russe Tamerlan Tmenov, un judoka réputé pour son incroyable vitesse de jambe. Prévenu du danger, le jeune Teddy ne relâchait pas son attention et d’un waza-ari, il ne laissait pas passer l’occasion de décrocher son premier or mondial. A tout juste 18 ans, le voici qui s’impose comme le successeur de David Douillet, le dernier Français sacré chez les lourds. Un héritage lourd à porter, mais Riner, après une journée comme celle qui vient de vivre à Rio, semble avoir la carrure pour y parvenir.
Possamaï se pare de bronze
Une première médaille d'or pour les Bleus lors de ces Championnats du Monde qui est venue s'ajouter à celle, de bronze, conquise plus tôt par Stéphanie Possamaï en -78kg. Comme Riner, celle-ci restait sur un probant titre de championne d'Europe, qu'elle a confirmé en dominant l'Italienne Lucia Morico en match de classement. Seul regret, son revers contre la Coréenne Gyeong Jeong sur un waza-ari. Anne-Sophie Mondière pourra aussi en nourrir, des regrets, elle qui s'est inclinée en finale de tableau sur koka face à la future championne du monde, la Chinoise Wen Tong. Pire, en matches de classement, la Tricolore récidivait contre l'Allemande Sandra Koeppen. Soit un deuxième koka et une breloque qui s'envole. Pas de quoi néanmoins gâcher le plaisir d'une délégation tricolore partie sur les chapeaux de roue au Brésil...
Agé de tout juste 18 ans, Teddy Riner s'est offert à Rio de Janeiro son premier titre de champion du monde des +100kg en seniors. Il lance ainsi parfaitement la délégation tricolore dans la compétition, Stéphanie Possamaï ramenant, elle, le bronze en -78 kg.
Par Cédric Callier
Comme le disait Corneille, la valeur n’attend pas le nombre des années. Teddy Riner en a fait la démonstration la nuit dernière à Rio, lors d’une journée aux allures de marathon et conclue de la plus belle des manières. A savoir avec une Marseillaise retentissant dans la salle de Rio de Janeiro pour célébrer le premier sacre mondial du jeune Français en seniors, un an tout juste après celui qu’il avait décroché en juniors. Le tout sans omettre de rajouter un titre de champion d’Europe décroché en avril dernier. Une performance exceptionnelle, qui a trouvé ses prémisses dans un 1er tour déjà grand face à légende nipponne Kosei I
qnoue, champion olympique en 2000 et triple champion du monde des -100 kg. Le Japonais qui s’était lancé dans un nouveau défi, en montant d’une catégorie. Un pari perdu, la faute à un Riner opiniâtre, qui n’aura jamais perdu de vue son plan de bataille : ne pas laisser l’occasion à Inoue d’installer sa main droite et dicter le rythme du combat. Du coup, malgré plusieurs tentatives, celui-ci n’allait jamais surprendre le Tricolore et au contraire, c’était lui qui subissait un balayage rédhibitoire, synonyme de yuko. L’exploit était en marche…
Riner renverse des montagnes
Derrière, Riner continuait sa démonstration face à un certain Youri Rybak, celui-là même qui l’avait battu lors du dernier Tournoi de Paris. Une rencontre aux allures de revanche, qui débutait mal pour le Guadeloupéen avec un yuko. Mais la réaction ne tardait pas et d’un majestueux fauchage extérieur, le Belarus subissait un ippon digne d’un KO en boxe. Place ensuite à l’Allemand Tino Bierau. Un combat différent, tendu, qui se joue dans le golden score. Moins expérimenté, on pouvait craindre pour le Français une cruelle désillusion. Il n’en était rien. D’un o-soto-gari, celui-ci concluait les débats par un nouvel ippon. Le temps de se reposer et la finale de tableau l’attendait, avec pour adversaire Wei Xiangiun, un Chinois inconnu aux allures de montagne (2,10 m pour 153 kg). Et comme il est toujours difficile de renverser une montagne, Riner ne pouvait faire la passe de trois en matière d’ippon. Tant pis, un simple yuko suffisait à lui ouvrir les portes de sa première finale mondiale. Face à lui, le Russe Tamerlan Tmenov, un judoka réputé pour son incroyable vitesse de jambe. Prévenu du danger, le jeune Teddy ne relâchait pas son attention et d’un waza-ari, il ne laissait pas passer l’occasion de décrocher son premier or mondial. A tout juste 18 ans, le voici qui s’impose comme le successeur de David Douillet, le dernier Français sacré chez les lourds. Un héritage lourd à porter, mais Riner, après une journée comme celle qui vient de vivre à Rio, semble avoir la carrure pour y parvenir.
Possamaï se pare de bronze
Une première médaille d'or pour les Bleus lors de ces Championnats du Monde qui est venue s'ajouter à celle, de bronze, conquise plus tôt par Stéphanie Possamaï en -78kg. Comme Riner, celle-ci restait sur un probant titre de championne d'Europe, qu'elle a confirmé en dominant l'Italienne Lucia Morico en match de classement. Seul regret, son revers contre la Coréenne Gyeong Jeong sur un waza-ari. Anne-Sophie Mondière pourra aussi en nourrir, des regrets, elle qui s'est inclinée en finale de tableau sur koka face à la future championne du monde, la Chinoise Wen Tong. Pire, en matches de classement, la Tricolore récidivait contre l'Allemande Sandra Koeppen. Soit un deuxième koka et une breloque qui s'envole. Pas de quoi néanmoins gâcher le plaisir d'une délégation tricolore partie sur les chapeaux de roue au Brésil...
Je voudrais pas dire de bêtise, mais je crois qu'il y a une génération chez les femmes qui promet aussi.
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